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Désiré Traoré, Député de l’UNIR/PS : La politique comme l’expression de l’engagement citoyen

Publié le samedi 20 octobre 2018 à 13h53min

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Désiré Traoré, Député de l’UNIR/PS : La politique comme l’expression de l’engagement citoyen

L’ex questeur ! C’est ainsi que ses collègues parlementaires de la VIème législature burkinabè l’appellent affectueusement. Natif de Solenzo, chef-lieu de la province des Banwa, le Député Désiré Traoré est l’un des pères fondateurs du parti politique UNIR/PS. A l’Assemblée nationale, il a occupé le poste de 2ème questeur sous la bannière de son parti, poste qu’il a dû abandonner pour mieux s’occuper de la circonscription de Solenzo dont il est le maire, au compte de son parti. Zoom sur ce juriste d’une cinquantaine d’année, d’obédience sankariste et qui a fait carrière dans les finances. Pour lui, la politique n’est autre que : « l’expression de l’engagement citoyen ».

Juriste, financier, homme politique burkinabè, marié et père de famille, Désiré Traoré est sujet à des jugements de valeurs mitigés. Pour certains de ces contemporains, c’est un homme de parole et d’action, malgré sa timidité apparente. Pour d’autres, c’est un intransigeant lorsqu’il s’agit de défendre la justice. Quoi qu’il en soit, l’honorable Désiré Traoré est imposant de par sa corpulente forme et sa taille avoisinant 1m 87. Agé de 57 ans, il est né à Solenzo dans la province des Banwa, d’un père garde républicain et d’une mère ménagère.

C’est dans cette ville qu’il a entamé son cursus scolaire avant de se retrouver après le bac, à l’Ecole Supérieure de Droit de l’Université de Ouagadougou, d’où il sortira nanti d’une maitrise en Droit public. Avec ce diplôme en poche, Désiré Traoré trouve de quoi s’occuper, dans le cabinet de Maitre Ramata Sanfo, en qualité de juriste. Par la suite, il intègre l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF), d’où il sort comme inspecteur du trésor.

L’appel à la politique commence dès ma jeunesse

La fougue et la passion de Désiré Traoré pour les activités politiques commencent au lycée, à travers son militantisme dans des associations de défense des droits des élèves. Mais son « éclosion politique » prend véritablement corps à l’université de Ouagadougou en 1983, avec l’avènement du Conseil national de la révolution (CNR), dirigé par le Capitaine Thomas Sankara.

A cette époque, Désiré Traoré se retrouve militant au sein des Comité de Défense de la Révolution (CDR). C’est là qu’il s’active dans la défense des idéaux de la révolution. Il avait de l’admiration pour l’homme fort de l’époque, le Capitaine Thomas Sankara. C’est dans cette effervescence politique qu’il rencontre quelques mois plus tard, Benwendé Sankara, son ainé de l’Ecole Supérieure de Droit et avec qui il a sympathisé et cheminé en politique.

Mais avec l’assassinat du Président du CNR, le Capitaine Thomas Sankara, Désiré Traoré se ‘’désengage’’ de la politique pour rejoindre le monde des syndicats. Il dépose ses valises au Syndicat Autonome des Agents du Trésor (SATB), où il est propulsé au poste de secrétaire national adjoint dans le bureau.
Son séjour dans le syndicalisme n’a pas duré trop longtemps, Désiré Traoré s’étant laissé regagner par sa passion première, la politique. Il reprend alors goût aux multiples rencontres politiques et en fait même sa tasse de thé.

Suite à la mort tragique du journaliste Nobert Zongo, Désiré Traoré noue alliance avec des acteurs de partis politiques et d’organisations de la société civile d’alors (dont les syndicats), ainsi qu’avec des hommes de droit comme lui, pour exiger justice pour Norbert Zongo et plus de liberté. Lire la suite sur ledeputemetre.net

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