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CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

Publié le mercredi 17 août 2016 à 05h54min

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CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

A l’entame de notre intervention sur la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels Génériques et des consommables Médicaux (CAMEG), nous voudrions préciser aux lecteurs que nous nous exprimons ici en qualité de médecin et juriste. S’il en était encore besoin de le rappeler, le médecin que nous sommes devient inutile s’il active ses neurones pour poser un diagnostic sans que l’on puisse rendre disponible le bon médicament à son malade.

Nous avons décidé d’adopter la forme de l’anonymat, non pas par lâcheté, mais simplement pour éviter les amalgames entre notre personne physique et les personnes morales auxquelles nous appartenons. Du reste, nous restons disponibles par mail pour assumer notre discours sur la CAMEG, qui n’a également pas varié depuis la transition où le Gouvernement de la transition avait requis une relecture des textes de la CAMEG.

I) UNE NOTE D’HISTOIRE :

La Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels Génériques et des consommables Médicaux (CAMEG) a été créée par décret N°92-127/SAN-ASF du 21 mai 1992, modifiée par le décret N°94-070/PRES/SASF du 15 février 1994. Sous la forme d’un projet avec un statut d’EPIC. L’évolution de la CAMEG a connu plusieurs étapes, parmi lesquelles la plus importante est la modification de son statut juridique en une forme associative en 1998 sous les récépissés N° 98 053/MATDS/SG/DGAT/DLPAJ du 05 février 1998 portant déclaration d’existence et N° 98-160/MATDS/SG/DGAT/DLPAJ du 11 Mai 1998 portant déclaration de changement dans la composition de l’organe dirigeant.

Nous aboutissons ainsi à une association hybride privée avec une comptabilité privée ayant le monopole de l’approvisionnement de l’ensemble des structures publiques de santé en médicaments et consommable médicaux.
Une vue synoptique sur cette association est très édifiante.

II) DES INCOHÉRENCES JURIDIQUES DES STATUTS AUX ANTIPODES DU DROIT POSITIF RÉGISSANT LES ASSOCIATIONS AU BURKINA FASO

La CAMEG une Association créée sous l’empire de l’ancienne Loi n°10/92/ADP du 15 décembre 1992 portant liberté d’association.

-  Une association qui ne dispose pas dans ses statuts d’une instance suprême qu’est l’Assemblée Générale (AG). Cela, malgré qu’il soit mentionné la signature des membres fondateurs : (UE, France, GIZ, Pays-Bas, OMS, UNICEF, le Ministère de la Santé, le Ministère des Finances le Ministère du Commerce), comme étant membres de « l’Assemblée Générale Constitutive ". cf page 14 des statuts. De ce qui précède les membres statutaires de devraient en principe être constitués de l’UE, la France, la GIZ, les Pays-Bas, l’OMS, l’UNICEF, le Ministère de la Santé, le Ministère des Finances le Ministère du Commerce. Hélas, la volonté de tronquer la forme juridique était congénitale.

-  Le droit positif régissant la liberté d’association en 1998 disposait expressément en son ARTICLE 3 : « Toutes personnes désirant former une association dotée de la capacité juridique doivent observer les formalités ci-après :
 asseoir une instance constitutive (Assemblée Générale, Congrès…) ;
 soumettre à cette instance, pour adoption, les projets de statuts portant l’objet, les buts, la durée, le siège et le règlement intérieur de la future association ;
 procéder à la désignation des membres dirigeants de l’association ;
 établir un procès –verbal des travaux de l’instance constitutive avec mentions obligatoires de la composition de l’organe dirigeant, l’indication de l’identité et des adresses complètes de ses membres. Les associations, seule l’Assemblée Générale est l’instance suprême de délibération ».
Un organe d’administration ne saurait se substituer à une instance l’association CAMEG dispose à son article 9 que le Conseil d’Administration est l’organe de délibération.

-  La comptabilité de la CAMEG est de type privé (art 16 des statuts). Dans cette association les commissaires aux comptes sont nommés par le CA, cela est aux antipodes de l’orthodoxie financière. le CA désigne ses propres contrôleurs. Dans une association, les commissaires aux comptes sont élus/désignés en principe par l’AG.

-  La CAMEG est une association hybride avec les textes d’un établissement public c’est le CA qui décide de la politique de la CAMEG. Autant dire de la politique de l’approvisionnement des médicaments génériques de 18 millions de Burkinabés.

-  Le Conseil d’Administration (CA) de la CAMEG décide de prolonger à l’an 2000 sa propre durée de 2 ans à 3 ans. Evidemment, cette modification n’a pas été publiée au Journal Officiel (JO). Ils auraient pu la prolonger à « 37 ans » puisque détenant les pouvoirs les plus étendus. Le CA en principe ne peut pas modifier les dispositions qui le régissent sa propre durée. Le CA est un organe (d’administration) et non une instance (de décision et d’orientation). Dans ce cas-ci, la modification devrait être portée à l’attention du Ministère chargé des libertés publiques pour délivrance d’un récépissé de changement d’organes dirigeants comme. l’ARTICLE 44 de l’ex loi n°10/92/ADP disposait : « Toute modification dans les textes constitutifs de toute association, union d’associations ou fusion d’associations, doit être portée, dans les mêmes conditions de l’article 4 à la connaissance de l’Autorité compétente qui en délivre récépissé. Il en est de même en cas de changement dans la composition des organes dirigeants ». Le MATDS ne pourra se prononcer qu’au vu du PV de l’AG des membres et non du CA.

-  La CAMEG dispose d’un comité de supervision et de contrôle. L’article 11 des statuts dispose : il peut transmettre ses suggestions et observations au CA et au DG. Il dispose de pouvoirs les plus étendus : il peut convoquer un CA extraordinaire ; il peut introduire toute question qu’il juge nécessaire dans l’ordre du jour des séances du CA. Tel que présenté dans les statuts, le comité de supervision devrait être au-dessus du CA et devrait de ce fait représenter les pouvoirs dévolus à l’AG. Par conséquent, les membres du CA ne peuvent en aucun cas, modifier les dispositions qui régissent le comité de supervision, néanmoins ils ont décidé de leur propre chef la modification de la durée de leur propre mandat, et de modifier la durée du mandat des membres du comité de supervision qui, pourtant n’est pas défini ni limité par les statuts.

-  Le comité qui supervise la CAMEG est ampliataire, sous la responsabilité du DG de tout rapport d’audit et d’inspection, faudrait-il encore que le DG veuille se faire « hara-kiri » en lui envoyant un rapport qui l’incrimine.

-  Le dernier Récépissé d’existence de la CAMEG date de 1998 et les statuts de 1998 dispose que le CA à un mandat de 2 ans depuis l’an 2000 les administrateurs ont décidé à l’interne de siéger pour 3 ans. Des modifications ont donc été portées sur les textes de 1998, aussi au niveau des dirigeants plusieurs modifications ont été faites sans avoir déposé les nouveaux textes au MATDS en vue d’obtenir un récépissé de déclaration de modification de textes. La prescription qui consiste à déposer également, à chaque renouvellement de CA, la composition nouvelle des dirigeants en vue d’obtenir un récépissé de déclaration de changement dans la composition de l’organe dirigeant n’a pas été respectée

-  Le statut d’association pose problème également : qui sont les membres adhérents ? Quid de leurs responsabilités et des cotisations à payer ? Les chancelleries, les ministères, les Organisations internationales peuvent-ils adhérer ou faire partie d’une (Association, ONG, ASBL) ? Sur le plan doctrinal, les puristes estiment que l’Etat ne peut être arbitre et joueur. L’on peut tout de même admettre que les démembrements de l’Etat peuvent faire partir de certaines associations sui generis. Cependant, le fait que l’Etat soit personne morale dans une association dont il a la prérogative de contrôler comporte indéniablement des conflits d’intérêts. Au-delà du juridisme, sous l’angle de l’éthique de l’action publique cela ne pose-t-il pas un problème ?
Nous ne voulons pas rester dans la critique facile c’est aussi un devoir citoyen de réfléchir aux pistes de solution

III) DES PISTES DE SOLUTIONS

1) LA CAMEG SOUS LA FORME D’UNE ASSOCIATION

Avantages : Une totale autonomie de la CAMEG vis-à-vis de l’Etat. Ainsi, certaines personnes qui estiment, que nos gouvernements en Afrique sont infantiles, et qu’il établiront un vase communicant entre la caisse de la CAMEG et la poche du Président du Faso, seront rassurées. Au demeurant, il faut rappeler que malgré sa forme associative depuis 1998 les Burkinabés savent très bien à qui profitait la CAMEG. Certains Partenaires Techniques et Financiers (PTF) seront satisfaits et il y aura moins de bruits et blocages. Les enjeux économiques demeurent c’est le statuquo et on continu à faire le « mouta mouta », les partenaires extérieurs dont l’assembleur de médicament d’un pays du Nord qui fournit un peu moins de la moitié des commandes de la CAMEG est satisfait. Les firmes indiennes et autres ayant des connexions avec des acteurs internes du Burkina sont satisfaites. Ainsi le pillage organisé du contribuable continu, Le DG continu à toucher autour de 3 millions par mois sans les autres avantages (02 voitures de fonction, carburant….). Si par extraordinaire la forme associative est maintenue par les décideurs publics, les représentants de l’Etat devraient représenter au moins la moitié des administrateurs et le président du conseil d’administration devrait être choisi parmi les représentants de la tutelle technique. Autrement, la CAMEG sera toujours comme elle l’a été une association dont les DG sont nommés par l’exécutif pour avoir le contrôle, tout en la maintenant à l’abri des règles de la gestion publique, une sorte de « no man land ».

Inconvénient : l’Etat ne contrôle rien le contribuable que je suis, que vous êtes et potentiel malade donc potentiel client de la structure qui a le monopole des structures publique de santé, est laissé à la merci de 11 administrateurs fut-ils les plus intelligents et les plus intègres.

Les administrateurs représentants l’Etat sont au nombre de 4 donc démocratiquement minoritaires.
Une précarité de près de 400 travailleurs qui risquent de se retrouver au chômage en cas de faillite en 2015 la CAMEG avait une dette de 15 milliards. Ce n’est nullement la reconnaissance d’association d’utilité publique qui va résoudre le problème, car la reconnaissance d’Association d’utilité publique n’emporte pas le fait que l’Etat se subroge à la CAMEG pour gérer son passif et ses travailleurs en cas de faillite. Aussi dans la perspective de l’Association qui pourrait devenir une ONG organisation non gouvernementale l’Etat peut-il toujours être membre d’une association dont il a la prérogative de contrôler ?

2) LA CAMEG SOUS LA FORME D’UN GROUPEMENT D’INTÉRÊT PUBLIC (GIP)

Avantage : la forme associative est maintenue avec l’existence de l’Assemblé Générale comme instance suprême et l’existence d’organes comme le conseil d’administration avec la présence des PTF est d’autres structures de la société civile dans le Conseil d’administration.
Le Directeur général sera recruté par appel à Candidature avec validation du conseil d’administration et nomination en conseil de ministre les partenaires auront un regard sur la transparence du processus de recrutement. Le programme National des Volontaires est un exemple qui illustre cela, les PTF, la société civile et l’Etat, font un bon ménage.

Inconvénient :
La comptabilité des GIP reste publique avec la lourdeur et le peu de réactivité que cela comporte à moins que le conseil de ministre prenne une mesure exceptionnelle pour rendre la comptabilité soit privée, c’est le cas de l’Hôpital public Blaise Compaoré qui a une comptabilité privée.

3) LA CAMEG SOUS LA FORME D’UNE SOCIÉTÉ D’ETAT

Avantage : la comptabilité est de type privé la CAMEG aura une fluidité dans son fonctionnement. La CAMEG rend des comptes à l’AG des sociétés d’Etats et Etablissements Publics. Les bénéfices reviennent aux contribuables, une sécurisation des médicaments

Inconvénient : les PTF ne seront pas rassurés, risque de mauvaise gestion et donc de faillite, précarité des travailleurs, mais amoindri, car l’Etat pourrait intervenir de droit, les fournisseurs ne seront pas rassurés

4) LA CAMEG SOUS (LA FORME D’UNE SOCIETE D’ETAT A CARACTERE STRATEGIQUE

Avantage : Regard bienveillant au sommet de l’Etat par la Présidence à l’image de la SONABEL, SONABHY, ONEA. Tant que l’Etat n’est pas en faillite, la CAMEG ne sera pas en faillite. Les travailleurs sont protégés ainsi que leurs droits acquis. Les fournisseurs traditionnels sont rassurés, car l’Etat est toujours solvable, une comptabilité privée plus réactive et flexible. 80 % des coûts de santé donc de l’Assurance Maladie Universelle est maitrisée par l’Etat pour une bonne régulation. L’Exécutif assume et rendra compte des ruptures et de la qualité des médicaments à la population. L’AMU sera plus encadré. Un des axes du PNDES qui consiste à mettre en place une unité de production de génériques pourrait s’appuyer sur la logistique de la CAMEG pour un approvisionnement optimum des médicaments aux populations. Une mutualisation de la fabrication des médicaments de la CEDEAO pourrait utiliser la CAMEG comme relai d’approvisionnement des autres pays. La CAMEG pourrait financer une Agence nationale de sécurisations du médicament pour l’outiller dans le contrôle approfondi et indépendant des médicaments vaccins et autres produits de santé.

Inconvénient : quelques PTF pourront s’y opposer, certains partenaires s’inquièteront, cela implique que l’Etat continue à travailler avec les partenaires traditionnelles pour mettre ensemble un plan d’apurement de la dette. Les fournisseurs ont toujours une peur bleue d’avoir affaire à l’Etat comme adversaire juridique l’Etat ne pouvant pas être contraint à s’exécuter, ils doivent être rassurés. Aussi nous pourrions être accusés de nationaliser la structure d’approvisionnement du médicament dans un contexte d’économie du marché. Cependant, il faut noter que la protection du marché du médicament pour chaque pays est possible selon les dispositions du droit communautaire il faudrait juste s’y aligner en respectant ses textes pour ouvrir le pourcentage autorisé aux structures privées. Enfin l’on ne pourrait pas faire l’économie de la discussion avec l’ordre des pharmaciens et les syndicats pour permettre de viabiliser les pharmacies privées.

Il faut déjà se satisfaire du respect des textes par l’exécutif en nommant ses administrateurs pour 2ans au lieu de 3 ans comme cela se faisait depuis 2000. Cependant, il faut aller au-delà de ce conformisme en posant des actions drastiques pour résoudre définitivement le problème de la CAMEG. Il est impératif de revoir la forme juridique de la CAMEG pour éviter qu’un groupe s’en approprie et d’en faire toujours une vache à lait sous le dos du contribuable et au risque de mettre en péril la gratuité et surtout l’Assurance Maladie Universelle. Le médicament est très stratégique pour un Etat pour être dévolu aux humeurs de 11 administrateurs. Nous espérons par ce modique apport enrichir le débat démocratique, nous avons la ferme conviction que c’est à travers le débat public que certaines choses pourront changer.

Un citoyen, professionnel de la santé
Mail : dr.rakiswende@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 16 août 2016 à 14:20, par Tapsoba R(de H) En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    A la lumière de ce texte,c est le CA sortant qui aurait tord et non le ministre de la santé comme on tentait depuis de nous faire croire, puisque les textes sont violés depuis 2000.

  • Le 16 août 2016 à 14:31, par Regard En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    C’est fou, ce que les médecins sont entrain de devenir de plus en plus des spécialistes du médicaments dans ce pays...On dirait que le stéthoscope ne rapporte plus grande chose...De toutes les façons la CAMEG va crouler. Et ce sera sous le régime du Président RMCK. Allons seulement.

  • Le 16 août 2016 à 14:34, par Très drôle En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Si vache à lait il en est, c’est bien de ceux là qui doivent 15 milliards à la CAMEG, c’est à dire l’état à travers les districts qui sont mal gérés par les médecins , les Hôpitaux par les administrateurs et les médecins...

  • Le 16 août 2016 à 14:36, par Hum En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Blablabla, rien que du verbiage.

  • Le 16 août 2016 à 14:39, par Fort En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Un médecin juriste, waouhhh le titre. Mon cher laisse ça, Smaila, toi et ses amis de l’OMS veulent s’en mettre les poches c’est...

  • Le 16 août 2016 à 14:57, par hihi En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Quand on lit le Journal le journal le Reporter et on vous lit, on comprend que votre écrit est passé à côté de la plaque. carrément hors sujet !

  • Le 16 août 2016 à 15:26, par sidketa En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Merci là bas Dr .
    Medecin juriste, il y en a très peu.
    j’au lu avec interêt l’article commandé par dr Kadeba et sa suite sur courrier confidentiel accablant très lourdement le ministre de la santé.
    Je dis simplement que des représentants du ministère de la santé au sein du CA ont manqué de courtoisie vis à vis de leur mandataire.
    Un sujet comme le renouvellement du mandat du DG est assez important pour être traité en divers lors d’un conseil extraordinaire. Il faut être ignorant en droit et en diplomatie pour attendre si longtemps avant de les valser du conseil car il ya une rupture indéniable de confiance entre le ministre et les représentants de son département à la CAMEG.

  • Le 16 août 2016 à 15:43, par palo17 En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    1) LA CAMEG SOUS LA FORME D’UNE ASSOCIATION
    A ce niveau "avantage" et inconvénient" sont pareils, puisque tu nous a présenté deux inconvénients. cela dénote votre partialité. ce qui du coup pose un problème de crédibilité à tout votre texte.

  • Le 16 août 2016 à 15:49, par haba En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    il faut avoir le courage de se taire. quand vous avez mal conseillé le ministre, et maintenant que ça a pèté, vous vous rabattez sur le site du faso.net, pour nous fatiguer. ce n’est pas parce qu’on a appris quelque cours de droits, en plus de la spécialité médecine, qu’on devient juriste.

  • Le 16 août 2016 à 16:33 En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Tchiéééé ! Ko médecin juriste ! Ils ont conduit le ministre dans la merde et quand ça a pété, ils cherchent une couverture. Ils s’agrippent toutes les branches. Lol. Médecin juriste pardon, faut pas nous embrouiller. Tu peux parier que ce n’est pas le ministre qui a rédigé ça pour toi ? Arrêtez cette comédie-là.

  • Le 16 août 2016 à 16:46 En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Le ministre de la santé veut placer ses hommes de main pour un pillage massif nous sommes bien informés. L’un des problème du régime ce sont ses nominations de complaisance aux postes juteux pour racler énormément les faibles richesses qui restent. Tout se deale aujourd’hui au Faso même un mandat d’arrêt. Comment un pays peut-il se développer dans la corruption, le pillage surtout l’impunité ?. Mr le médecin juriste, vous parliez de 1998 (de la vache à lait) les 3 apôtres de l’impunité(RSS) étaient aux affaires en ce moment-là qu’ont-ils fait pour arrêter cette hémorragie à la CAMEG(pillage massif ) ? Absolument rien

    Le ministre de la santé actuel a engagé un mercenaire de la plume(médecin juriste) pour défendre sa cause d’office perdue. Dans cette savane, tout se sait et tout se dit sans tabou.

    Je le répète sans cesse le changement attendu ne viendra jamais de gouvernement mpp car les parrains de l’impunité(RSS) ont conduit naturellement le pays à l’abime ou au chaos pendant 26 ans avec Blaise Guessan Compaoré leur père spirituel et se retourner aujourd’hui chez lui pour demander pardon et prendre conseils . Ce ne sont pas des enfants de chœur(RSS) ayant pitié du Brave Peuple très pauvre. Ils avancent à visage masqué.

    Notre combat contre l’impunité continue. BRAVE PEUPLE BURKINABÉ, NE TRAHISSONS PAS NOS CHERS MARTYRS. C’est à travers notre courage que nous progressons au bonheur de tous les BURKINABÉS.

    LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR DABO BOUKARY

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS
    Insurgé

  • Le 16 août 2016 à 16:57, par BAKARI En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Au niveau du ministere de la santé on a l’impression qu’on veu tou privatiser. Des medecin affairiste et dealer de consommable des hopitaux et centre de santé publique. Quelques individu veulent soustraire les regles de la gestion publique de nos structure de santé.le ministre de lasanté doit revoir ses copies rappeler tous ces DG au respect stricte de la gestion de la chose publique.

  • Le 16 août 2016 à 17:03, par DIPAMA En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    D’aucuns soupçonnent le ministre de la santé d’être l’instigateur des différentes crises que connaissent certains hôpitaux, notamment les CHR de Tenkodogo et de Koudougou parce que dit-on, il les considère comme n’étant pas ses DG, car ne les ayant pas nommés, ils ont été choisis par la procédure d’appels à candidatures qui s’applique dans plusieurs départements ministériels dont la communication avec le cas de la RTB. Il semble être quasiment le seul ministre à remettre en cause cette procédure de gouvernance axée sur les résultats, juste pour ses intérêts personnels. Le grand problème des hôpitaux aujourd’hui se pose en termes d’insuffisance de ressources budgétaires pour satisfaire les besoins de réalisation d’infrastructures et d’équipements. Mais aussi, par manque de conscience professionnelle, de désertion des hôpitaux publics au profit des cliniques privées. Mais le ministre en fait des problèmes personnels de règlements de comptes, juste pour nommer ses partisans sur des bases régionalistes de la région du Nord(Ouahigouya) d’où il est originaire.Il veut ainsi remplacer coûte que coûte le DG de la CAMEG pour transformer la CAMEG en sa caverne d’Ali Baba.

  • Le 16 août 2016 à 17:48, par Valea En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Bel article qui peut contribuer à décanter la situation de la CAMEG. Depuis des lustres, le problème de la gestion de la CAMEG s’est posé avec acuité. Il est temps de revoir le statut de la CAMEG pour extirper toutes les possibilités de magouilles comme c’est le cas actuellement du Conseil d’Admiration de la structure qui veut exploiter les failles du statut de la CAMEG contre le ministre de la santé avec des commandes d’articles de presse dans les journaux tel que celui du journal « courrier confidentiel ». Je ne connais pas le DG de la CAMEG qui a été installé par les syndicats rappelons-le, mais je connais le Docteur Kouyaté le PCA. Le Docteur Kouyaté est un homme bien, que j’admire depuis longtemps. C’est un type sans histoire, c’est pourquoi je suis étonné qu’il se soit laissé entrainer dans cette cabale contre son propre ministre au nom duquel il a été envoyé à la CAMEG. Est-ce que le Docteur Kouyaté est-il si naïf pour croire qu’il peut conduire une fronde contre son ministre quel que soit le statut qu’ils se sont octroyé à la CAMEG qui rappelons-le est quand même une structure dépendant techniquement du ministère de la santé ? Docteur Kouyaté, quittez dans ça, car ça ne vous ressemble pas. Croyez-vous vraiment que le premier ministre puisse désavouer son ministre pour vos beaux yeux même si vous étiez son tonton ? Cela n’est pas possible. Je vous demande de chercher plutôt une porte de sortie honorable au lieu de vous engluer dans ces micmacs qui ne vous grandiront pas.

  • Le 16 août 2016 à 19:57, par Ouedraogo Amadou En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Le medecin juriste vient de nous presenter la situation de la gestion mafieuse qui prevaut a la CAMEG.A travers son ecrit on se rend compte que c est un fin connaisseur des arcanes de la CAMEG . Meme Si vous avez des parents ou amis qui se sucrent la bas ce n est pas pour autant que vous devriez empecher les gens de dire la verite.La CAMEG doit etre reformee

  • Le 16 août 2016 à 22:50 En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    une critique doit être constructive. Pourquoi tu souligne pas l ingérence des structure publique dans l administration d une association depuis sa création(désignation des dg ) ??? Pourquoi y’a pas une centrale d achat de denrée alimentaire ??? Quand une structure est efficace cherchons à corriger les incohérences et non chercher à la détruire. c’est plutôt les entreprises privés qui devraient parler de statut de camer. En vertu de quoi on accord un monopole. Si on fait trop de bruit les opérateurs économiques vont se lancer dans l approvisionner des médicaments .Pourquoi te plein du fait du ’’monopole ’’ accorder au pharmaciens pour l ouvertures des officines .adopte une démarche positiviste et non normative. j sens du boulot dans ton intervention.

  • Le 17 août 2016 à 00:47, par lassane En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Mais qu’ a donc fait le ministre de la santé pour RMCK pour qu’il se croit tout permis dans ce pays ? Est ce que c’est parce que son mentor Salif Diallo prétend avoir fait de RMCK le président du Faso que maintenant tout ressortissant du Yatenga ministre ne doit lus respecter les textes ? Ce Smaila est une vrai catastrophe dans la gestion du ministère de la santé il ne semble pas assez mûr pour la fonction ministérielle .Comment un ministre peut être en conflit avec tout le monde :DG et PCA CAMEG , DG C HR KAYA ,DG CHR Koudougou DG ENSP et il paraît qu’il y a d’autres DG dans son collimateur .Au niveau de l’administration centrale du ministère de la santé , il suffit de s’y rendre pour constater l’ambiance très lourde qui y prévaut .Et ce ne sont pas les excitations et les gesticulations tous azimuts dans la presse et à la télévision qui vont cacher l’incompétence et l’immaturité de ce ministre qui n’est vraiment pas à sa place et qui est entrain de démolir inévitablement le système de santé national aide en cela par de jeunes médecins prétentieux qui au lieu d’aller soigner les populations dans les formations sanitaires ne sont préoccupés que par des histoires de postes administratifs .Minable et triste tout ça

  • Le 17 août 2016 à 05:39, par Adama En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    médecin juriste ? Mon œil. A croire que certain veulent troqué leur blouse par des robes noires.
    L’organe suprême de l’association ne peut être le ministère de tutelle technique encore moins le ministre de la santé. Pourquoi il y a l’AG des sociétés d’États quand ces société ont tous un ministère de tutelle technique.
    Monsieur le médecin juriste votre Ministre cherche t-il aussi a se faire sa ’’vache à lait’’ . Dite le vite et clairement et laisser nous tranquille.
    Vous je sais que vous n’avez plus de maitrise de votre stéthoscope, mais tacher au moins d’être un bon avocat. Car la vous commencer très mal la défense de votre ministre.

  • Le 17 août 2016 à 07:12, par Yatenga En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    S’il y a un ministre dont les agissements suscitent une indignation générale, c’est bien le ministre de la santé. Les services de santé et de renseignement peuvent investiguer sur ce fait. Un peu partout dans la ville de Ouagadougou ,non seulement dans les services de santé mais aussi dans des débats publics de citoyens, la mauvaise réputation du ministre de la santé est évoquée. On lui reproche de n’avoir aucune considération envers le personnel de santé à l’exception du groupe de ses amis et promotionnaires médecins qu’il veut promouvoir à tout prix par des nominations à des postes administratifs pour des intérêts financiers. Le cas de la CAMEG a suffisamment défrayé la chronique où le ministre s’entête à vouloir à remplacer le DG malgré le renouvellement de son contrat pour 3 dernières années par une personne proche de son mentor politique du nord. Le hic, c’est que le ministre se targue trop d’être promu par le président de l’Assemblée nationale. Mais malheureusement ses mauvais agissements ne font pas honneur au président du parlement qui ne voudrait pas voir son nom mêlé à des maladresses et dérives d’un ministre. Affaire à suivre.

  • Le 17 août 2016 à 07:16, par Lamda En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Si c’est un médecin qui a écrit ça, alors j’ai pitié pour lui. Je comprend maintenant pourquoi les hôpitaux ont le visage qu’ils ont. Si ce sont des médecins de ce type qui nous soigne alors on est foutu.

  • Le 17 août 2016 à 07:18, par RIO En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Il a été médecin avant d’être juriste, ou bien juriste avant d’être médecin ?

  • Le 17 août 2016 à 07:37, par Pacific En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Cette analyse est téléguidée, et mal téléguidé. On s’attendait à voir pour qui la CAMEG est une vache laitière. Une analyse truffée de contre vérité, le DG CAMEG ne touche pas trois millions. De plus, si cette forme a été adoptée à sa création c’était pour éviter que la structure connaisse le même sort que les autres sociétés d’état. Quelle société d’état a une bonne santé actuellement ? Malgré tout, l’état (qui n’a rien mis comme sous à la création) se retrouve devoir 15 milliards de francs. Il faut chercher les vrais raisons et non induire les autorités en erreur.
    Si le médecin prescrit et ne trouve pas de médicaments ce n’est pas la faute du CA, non non monsieur le "médecin juriste". C’est tout simplement parce que la CAMEG n’arrive pas à payer ses fournisseurs qui refusent de livrer. Si la CAMEG n’arrive pas à payer ses fournisseurs c’est parce que l’état Burkinabé lui doit de l’argent. Et par l’état Burkinabé il faut voir les clients de la CAMEG qui ne paient pas leurs factures, il s’agit des districts (gérés par des médecins), des hôpitaux (gérés par des administrateurs et des médecins). L’unicité des caisses dans ces structures pose problème, et cela a toujours été présenté.
    Montrez nous comment la CAMEG a été pillé par ceux que vous dites, ou fouttez nous la paix.
    Ni vous, ni Smaila n’êtes des éclairés, vous avez juste eu l’occasion pour mettre en application vos carentes analyses qui ont toujours été battu en brèche dans les fora officielles.
    Que la CAMEG sortent la liste des clients qui lui doivent et qu’on comprennent où se trouve cette soi-disante opacité.

  • Le 17 août 2016 à 07:46, par Un juriste En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Nous ne connaissons pas un médecin parmi nous.

  • Le 17 août 2016 à 07:49, par Abdoul En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Dr. Charlemagne OUEDRAOGO, il y a un de vos confrères qui parle de ce qu’il ne sait pas, c’est autorisé ça ?

  • Le 17 août 2016 à 08:00, par le juste En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Au regard de ce deveveloppement on comprend pourquoi les Compaoré l’on transforme en association tout en nommant les DG chaque fois en conseil de ministre même la transition y a essayé avec un mauvais cheval. Courage pour les juste réforme félicitation pour la contribution citoyenne qui éclairé car je ne savais pas que la cameg était une association comme celle des dolotieres

  • Le 17 août 2016 à 10:02 En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Voyez-vous, la prochaine insurrection se fera au ministère de la santé. En effet ce département est comme le Burkina sous l’ère Compaoré, où c’est un groupuscule affairiste qui dicte sa loi. Le jeune ministre de la santé, avec quelques ratés tente de changer les choses mais se trouve confronté à ces hiboux aux yeux gluants qui ne l’entendent pas de cette oreille. Le fait est que les cadres de la santé qui ont un pieds dans le public et un dans le privé sont les vrais fossoyeurs du système de santé de ce pays(recrutement des malades dans le public vers le privé, vol du matériel du public....) et si rien n’est fait, tôt ça va dégénérer.

  • Le 17 août 2016 à 11:05, par Sampawindé En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    De toute façon, sauf à revenir à de meilleurs sentiments garantissant la dignité de tous, personne ne s’en sortira ! Personne !!!!!!!!!!!!!

  • Le 17 août 2016 à 11:09, par mcdao En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Ah là, le syndicat des médecins est un avorton avec un tel jiriste sa tête. Il est grand temps qu’on arrête ce monsieur.
    Ainsi il vend le symeb pour payer la cameg !

  • Le 17 août 2016 à 11:31, par Dedegueba SANON En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Je retiens seulement que jamais la santé n’aura eu un ministre aussi..... Nul. Trop de casseroles,vraiment trop de casseroles, et lorsque la bourde est trop grande il rejete la responsabilité sur son SG ou sur un tiers.
    Salif a intérêt à lui parler sinon les "flammes" de la santé l’atteindront là où il se trouve.

  • Le 17 août 2016 à 11:43, par senadja En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Bonjour a tous . ne laisser pas mon oncle avoir raison. quant nous étions dans la rue pour chasser Blaise , de retour a la maison, je l’ai trouver fatigué assit a la porte (rescapé de la guerre d’Indochine) . il me demanda ou j’étais allez depuis hier. je lui dit tout heureux que c’est finit, on a chasser Blaise et son frère. il souleva sa tête me regarda. après quelques minutes de silence il me dit, j’ai peur pour vous car vous risquer de quitter le caca pour rentrer dans l’anus.

  • Le 17 août 2016 à 13:24, par wendinkonté frank En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Je voudrais simple attirer l’attention des lecteurs de bien analyser les argumentaires des 2 protagonistes avant de prendre position. Pensez vous que les membres du conseil d’administration se battent pour l’intérêt national ? Pensez vous que le ministre se bat pour l’intérêt national. La réponse à ces questions nous édifieront. Si c’est pour l’ intérêt des populations les 2 parties auraient du s’entendre.j’ai lu la version de ceux qui ont renouvelé le contrat dans les journaux et facebook. j’attends la version officielle du Ministère pour faire une analyse critique.

  • Le 17 août 2016 à 14:33, par MADIBA2 En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Quand on a fait 7 voire 8 ans de dures études de médecine et qu’on a prêté serment de servir sans rien attendre on voit aujourd’hui que le serment d’Hyppocrate est galvaudé et vidé de son sens avec des médecins qui ont un comportement aux antipodes de l’éthique médicale. Se disant "juriste" il a produit ce chiffonnier qui cache mal ses intentions qui.Au début de la science médicale tout était effectivement géré par le médecin (c’est lui qui prescrivait et c’est le même qui gérait les médicaments) mais ce temps est révolu et il y a une séparation claire et nette entre les sciences purement médicales et celles pharmaceutiques, et les deux sont liés par les principes de collaboration ; le pharmacien en tant que "Droguiste" détient une des armes du médecin (qu’est le médicament), précision est nécessaire car le médicament n’est pas la seule arme du médecin pour que ce médecin-"juriste" s’acharne sur la CAMEG qui peut certes avoir des insuffisances (techniques ou administratives)mais cela ne l’empêche pas d’être efficace. Au moment où les dirigeants pillaient les ressources lui apparemment n’avait pas encore ses études de droit pour critiquer les faits. De fait le ministère de la santé semble appartenir aux seuls médecins ou du moins c’est leur volonté qui marche à 90%, les pharmaciens sont réduits au second rang, c’est dans cette dynamique de tout accaparer qu’ils veulent gérer maintenant la CAMEG. On vous a laissé les districts sanitaires, mais dites moi ils sont combien ces districts qui coulent et n’arrivent même plus à payer leurs factures alors que le médicaments est vendu avec un bénéfice. Le sieur a l’outrecuidance de dire que le DG de la CAMEG touche 3 millions de francs comme salaire, lequel salaire est imposé, mais les MCD combien touchent-ils à la fin du mois. Ce que je sais c’est que ce n’est pas leur salaire de Catégorie A, pour eux ce n’est pas un salaire mais des revenus qui ne sont pas imposés mais qui peuvent dépasser un millions de francs par mois. Ce n’est de la jalousie, moi en tant que pharmacien je peux comprendre ça mais lui médecin n’est pas prêt de voir un pharmacien qui toucherait 3 millions en tant que DG CAMEG ; ce n’est pas maintenant que le DG de la CAMEG est pharmacien qu’il faut produire un bouffon (qui témoigne de vos carences abyssales) comme le votre pour emmerder les citoyens. Ceux qui ne sont dans le domaine de la santé ne comprennent pas combien les médecins envient la place des pharmaciens qui n’ont pratiquement rien en terme de postes, ils poussent loin à vouloir même dans les districts les MEG, les faits sont légion. Les médecins du BF ont suffisamment de problèmes et ont besoin de l’apport d’un des leur qui juriste mais malheureusement ce dernier là c’est le médicament que lui il veut gérer. Votre lutte voilée sera dévoilée bientôt et les pêcheurs en eau trouble démasqués.

  • Le 17 août 2016 à 20:28, par N9 En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    1. Le titulaire d’une maîtrise (Bac+4) en Droit est ou non un juriste ? Si tel n’est pas le cas, alors les juriste se comptent au bout des doigts au Faso.
    Je pense que ce monsieur peut se revendiquer juristen n’en déplaise aux "jaloux".

    2. Ce monsieur s’est exprimé en son nom propre, pas au nom des médecins ou de leur syndicat. Ne faisons pas d’amalgames. Médecins et Pharmaciens sont de bons collaborateurs et indispensables les uns aux autres. Ne laissons pas certaines mauvaises volontés nous diviser.

  • Le 17 août 2016 à 22:00, par Hayi En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    C’est tout de même curieux que depuis 2000 l’Etat s’est très bien accommodé de ce statut suppose hybride de la CAMEG sans rechigner et tout d’un coup se réveille à l’avènement de Smaila pour tout remettre en cause.
    Ce qui est certain, c’est que c’est avec ce statut que la CAMEG est ce qu’elle est, la meilleure Centrale d’achat de la région (je l’affirme) et une boîte très convoitée par tous. Alors de grâce, on devrait considèrer ce statut comme une belle innovation dont devraient s’inspirer les autres sociétés, établissements et autres entreprises.
    Du reste, le ministre actuel n’était pas grand chose en 2000. Il ne faut donc pas lui en vouloir. Par contre, ses conseillers ou du moins ce qui en restent, devraient au moins pouvoir faire recentrer le débat sur l’intérêt général, celui des populations au lieu de nous agacer avec des querelles de personnes. Changer ou pas le DG n’est pas le problème prioritaire. Il n’y a aucune urgence à cela. Et en six mois on ne peut se débarrasser impunément de tous les anciens responsables du département (SG, DGS, DGPML, DSF, Coordonnateur PADS, ...etc.) sans fondue net. C’est pas très intelligent ni une bonne approche manageriale. C’est triste et absolument regrettable pour le ministère de la santé.

  • Le 17 août 2016 à 22:40, par Citoyen En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Monsieur le juriste, je voudrais faire remarquer que le Ministère de la santé n’est pas l’entreprise de Smaila OUEDRAOGO.

    De deux il n’est pas le premier ministre de la santé que ce pays a engendré et il ne va pas réinventer la roue ici.

    Le hold up n’a pas commencé aujourd’hui ni par la CAMEG. Dès sa nomination il a balayé tout son staff : DAF+SG+DMPe+Dircab et personne n’a rien dit car il est libre de choisir les bobine qu’il veut voir chaque jour. Concernant ces nommination je ne dirais pas que ça frisait le regionalisme or c’est du Ministère de la santé du Burkina qu’il s’agit et non celui d’une region ;

    Par la suite il y’a le limogeage du coordinateur du PADS l’autre bras financier du Ministère de la santé. Qui a-t-on nommé la bas ? J rappel une fois que c’est d’un ministère qu’il s’agit et non d’un patrimoine famillial.

    Après PADS il y’a cette autre polémique concernant la DGPML, où c’est la fille à une militante de première qui a été mise sur orbite au détriment d’autres personnes méritantes mais qui n’avaient pas la bonne carte.

    L’étape de la DGPML etait un prélude pour s’attaquer à la CAMEG et voilà le combat entamé. Il viendra à bout du pauvre DG mais il ne pourra pas nous priver de faire notre opinion sur sa nature.

    Si ce Ministre était aussi intègre et soucieux de notre bien être il n’allait pas nommer des gens sous condamnation judiciaire. Le Coordonateur du projet de construction des CSPS était où avant sa nomination ? Quel poste occupait il sous le regime COMPAORE ? Pour quels motifs a t-il été debarqué ? Pourquoi le mettre sur orbite parce que l’intéresse serait un militant agité du MPP ? Le MPP ne dispose pas de cadres au dessus de tout soupçons pour qu’on fasse appel à des gens qui prouvé leur nature ? De grace changez votre façon de faire même si vous venez de même père même mère

  • Le 18 août 2016 à 04:05, par ancien ANEB En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Il n’y a que ceux qui n’ont pas connu Smaila ex militant de l’ANEB qui s’étonnent du comportement de l’homme . Opportuniste à mort ,fourbe et belliqueux ,croyant sortir de la cuisse de Jupiter il chante partout que c’est lui qui a écrit le programme de santé du président .Pour lui ,cela lui procure tous les droits ,donc tous les abus et dérapages que l’on relève dans ses actes et sa manière de gouverner.Il ne considère personne , passe tout son temps a humilier des hauts cadres du ministère de la santé .Respect pour les Aînés,les anciens ,il ne connaît pas . Non messieurs ,le Président du Faso et le Premier Ministre ,il faut arrêter Smaila dans ses folies avant que les dégâts qu’il va causer soient difficiles à réparer quand il quittera le ministère de la santé .Quant au Dr Alfred OUEDRAOGO,il vient de se discréditer totalement .Les bruits couraient qu’il fait partie du groupe de jeunes médecins conseillers occultes du ministre .Au moins maintenant c’est clair .Un syndicaliste doit s’élever au dessus de la mêlée et éviter de s’acoquiner avec un ministre .Au fait Dr OUEDRAOGO ,c’est quel poste le ministre vous a promis ?

  • Le 18 août 2016 à 04:28 En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Que devient Lazare Bansé ?

  • Le 18 août 2016 à 07:35, par warba En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Arrêtez de nous divertir car le ministre veut tout simplement contrôler la vache à lait .Face à la résistance du CA mais surtout des membres contributeurs, on fait appel à des griots pour nous divertir.Si vous modifier quoi que ce soit sans l’accord des blanco,ils vont simplement se retirer Avec leurs billes pour créer une nouvelle structure si fait que la Cameg sans ses oeufs coulera avec ses agents.La part du burkina est faible dans la CAMEG et le ministre ne doit pas saboter ce bijou et l’engagement du PF sur l’autel de la lutte interne entre clans du MPP.Si cet engagement de santé gratuite échoue par le fait d’un désordre de la CAMEG le pouvoir devra assumer. Meme Blaise ne faisait pas des conneries pareilles .Un remaniement ministériel sera le bienvenu pour débarrasser ce gouvernement de certains excités qui croient qu’ils sont propriétaires des structures à sous.

  • Le 18 août 2016 à 07:54, par MADOU En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    La performance des Sociétés d’Etat et EPE est tributaire de la compétence et de la probité des directeurs généraux dans la gestion des ressources humaines et financières. Mais cela ne suffit pas pour aboutir à des résultats probants qui nécessitent un climat propice de sérénité pour la mise en œuvre de plans d’action à court, moyen et long terme. C’est en cela que le système d’appels à candidatures sied pour le choix de DG avec des contrats d’objectifs limités sur 3 ans renouvelables une seule fois. L’administration étant une continuité, il faut rompre avec la pratique qui consiste pour chaque ministre de relever systématiquement de leurs fonctions les DG que son prédécesseur a nommés où qui exercent sous contrats par appels à candidatures. Ce jeu de remue-ménage cache mal la volonté de certains ministres de nommer leurs partisans, juste pour profiter des marchés publics. Cela crée une instabilité psychologique et structurelle qui ne permet pas à des DG et le personnel administratif de travailler sereinement pour des résultats ciblés dans la mesure où un ministre, selon ses humeurs, peut créer un mouvement de personnel, juste pour ses intérêts personnels masqués sous de faux prétextes de nécessité de service. Cela est une politisation de l’administration publique qui est aux antipodes de la gouvernance démocratique et économique en vogue de nos jours. Si le Chef de l’Etat et le Premier ministre ne mettent pas l’accent sur le respect de ces principes de la bonne gouvernance, la tolérance zéro contre la corruption sera un vain mot à cause des nominations politisées intempestives à visée totalitariste pour gérer l’administration publique comme le patrimoine de partis, de syndicats, d’OSC ou d’hommes politiques influents.

  • Le 18 août 2016 à 08:45, par Valea En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    Tous les réactionnaires patentés du clan Compaoré qui occupent des postes de direction au sein du ministère de la santé seront balayés sans management. La nouvelle gouvernance démocratique du Faso sera menée sans vous. Je vous comprends que vous avez été surpris par l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, occupés que vous étiez à vous sucrer sur le dos du contribuable burkinabé. Votre heure a sonné et vos agitations n’y feront rien. Je m’adresse particulièrement à ces DG voleurs et zélés et leurs acolytes qui inondent les réseaux sociaux de leurs insanités. Rien n’y fera.

  • Le 18 août 2016 à 14:18, par hi hi En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    quand des gens n’ont que pour seul programme de gouvernance d’un ministère, la chasse aux sorcières et la recherche des postes juteux pour leurs amis et parents larbins, cela donne le résultat qu’on voit déjà en 8 mois d’exercice. Des gens qui ne connaissances rien en dehors de participer aux activités politiques, qui pensent que leur heure a sonné se trompent. Nous tous, nos ancêtres aussi, ont aussi participé à la libération du Faso. il n"’ y a pas de raison que sur des bases ethniques, on nous écarte. sinon le pays va prendre feu.

  • Le 18 août 2016 à 16:31, par Veridique En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    J’ai peur pour mon pays. Quand nous critiquions le régime de Blaise, on nous répétait que c’est rancœur et jalousie. Le chien aboie la caravane passe. On sait ce qui est advenue de la caravane. Directement dans les ravins. Heureusement Dieu a eu pitié de nous et nous a épargné les affres des affrontements. Si nos autorités actuelles pouvaient tirer leçon de tout cela. Mais hélas, l’homme a la mémoire courte et croit toujours qu’il est plus rusé que ses prédécesseurs. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, que nous réserve demain ?
    Dieu donne de la sagesse à ce jeune ministre et le sauve de l’ivresse du pouvoir.

  • Le 18 août 2016 à 16:34 En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    À l’internaute Valea ,qu’il retienne ceci .Blaise COMPAORE a peut-être été mauvais ,mais sans Blaise COMPAORE ,Monsieur Smaila OUEDRAOGO n’aurait pas eu un puissant mentor nommé Salifou Diallo qui l’a fait nommé ministre de la santé .Finalement qui profite ou a le mieux profité de Blaise COMPAORE le mauvais . Alors Monsieur Valea griot de service du ministre de la santé réfléchissez un peu avec le cerveau et non avec les muscles

  • Le 15 septembre 2016 à 11:25, par ni_juriste_ni_médecin En réponse à : CAMEG : Cette maladie congénitale qui en fait une vache à lait depuis 1998...

    C’est hallucinant, de voir un tel manque d’objectivité mû par des intentions de manipuler la conscience populaire. Que vient faire le salaire du DG de la CAMEG dans un écrit qui vise à éclairer les lecteurs sur le cadre institutionnel dont dispose la CAMEG ???
    Cette façon de manipuler les faits pour s’attirer les bonnes grâces du pouvoir en place est révélatrice d’un manque de confiance en ses qualités intrinsèques et de la manière dont vous avez procédé pour accéder à votre position actuelle. MAIS LE TEMPS EST L’AUTRE NOM DE DIEU

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