Sénégal : Le dispositif sécuritaire dans les hôtels et autres lieux rassure les touristes
Depuis l’alerte d’éventuelles menaces terroristes au Sénégal, donnée au mois d’Octobre 2015 par la France, les abords des hôtels et autres lieux à grandes fréquentations ont été placés sous surveillance. Un dispositif qui ravit les touristes qui se sentent en sécurité.
Rencontré à son hôtel, Jérôme dit « toute sa fierté de se retrouver au Sénégal avec sa petite famille ». Ce cinquantenaire français affirme être en sécurité face au dispositif sécuritaire installé à l’entrée de l’hôtel situé sur la corniche où il a choisi de passer son séjour. « Il y a beaucoup de choses qui se disent sur le terrorisme, avant de nous rendre au Sénégal, nous avons énormément hésité, car les medias relayaient sur internet l’information d’une menace sur le Sénégal et au niveau des autorités françaises, on nous demandait des mesures de vigilance. Mais en venant sur place, nous nous sentons en sécurité ». Questionné sur la présence des forces de l’ordre et des fouilles à l’entrée, ce dernier dit ne pas être contre cette mesure. « La présence des policiers nous a beaucoup surpris, mais ils sont assez sympathiques. Ils nous ont expliqué qu’il étaient là pour notre sécurité », explique-t-il.
Un peu plus loin, un groupe d’africains venus assister à un atelier régional, affirment être du même avis. « C’est un peu gênant au début, car en arrivant à l’hôtel on a été surpris par ce dispositif. Mais par la suite, on comprend vite que ces gens sont là pour nous permettre de passer notre séjour en toute sécurité », confie M. Dossou, de nationalité béninoise.
Pour certains professionnels du secteur du tourisme, ce dispositif est la preuve que les autorités sénégalaises prennent à « bras le cœur » la question de la sécurité des populations, mais aussi des visiteurs. « Face à la menace qui pèse sur les pays africains, nous devons être attentifs et renforcer les mesures de sécurité afin d’éviter des cas de désolation comme cela s’est produit en Egypte et dans bien de pays. Notre tourisme est entrain de retrouver ses marques, et cela est plutôt encourageant. Toutefois, nous devons continuer à être vigilants et surtout rassurer ceux qui viennent chez nous », explique le chargé des relations publiques de jovago.com, Ismael Cabral Kambell. « C’est vrai que ça fait plusieurs mois que ce dispositif a été mis en place et que rien ne se passe, mais la vigilance doit toujours être une priorité », conclut-il.
Dans un climat assez difficile où le terrorisme prend de plus en plus du terrain, la mise en place de dispositifs sécuritaires demeure indispensable. « Vaut mieux prévenir que guérir », nous confie un agent de sécurité posté à l’entrée du centre commercial sea-plaza. « Nous ne sommes pas ici pour effrayer les visiteurs, mais plutôt pour leur donner une certaine assurance. Pour permettre aux populations de vaquer paisiblement à leurs occupations », explique-t-il.
Jaly B
Vos commentaires
1. Le 12 mars 2016 à 09:17, par Danton à Dakar En réponse à : Quid du Burkina Faso ?
Les gendarmes et militaires ne sont pas seulement devant et à l’intérieur des hotels, ils sont même dans presque toutes les grandes places et rues de Dakar que j’ai pu visiter. De jour comme de nuit. Et très courtois ils sont.Oui c’est vraiment rassurant. On m’a dit que le président avait ordonné la mise en place de ce dispositif. Il y a un mois et demi j’ai aperçu un dispositif similaire à Kigali au Rwanda. En matière de sécurité il n’y a rien de mieux que la proactivité. Chez nous au pays, 2 mois après les attaques de K.Nkrumah, on en est toujours à discourir sur les mesures à prendre pour rassurer les citoyens et les touristes sur leur sécurité. Faites un tour sur K.Nkrumah la nuit et un peu partout au centre_ville, vous ne verrez qu’un vide sécuritaire qui n’est pas de nature à assurer les visiteurs et les citoyens. J’appelle celà un vide sécuritaire pcq un véhicule de police qui passe toutes les 3 ou 4 heures, on peut appeller cela de la gesticulation sécuritaire. Et pendant ce temps, on laisse nos jeunes frères et soeurs gendarmes, policiers et militaires se la couler douce à la maison ou dans les gargotes...Voyez-vous, il faut être sérieux dans ce pays. Il y a un comportement myope et irresponsable au sommet de l’appareil sécuritaire. A mon avis, le Président devait virer tout l’Etat-major de l’armée, de la gendarmerie et les patrons de la police au lendemain de l’attaque de Kwamé Nkrumah, pour les remplacer par des personnes plus imaginatives ; je me demande d’ailleurs ce que Roch gagne à s’encombrer de ces gens qui sont là pour la plupart depuis Blaise Compaoré ou la Transition ? Ils ne peuvent rien apporter de bon à son quinquennat, il faut s’en débarasser et mettre des personnes capables. Je suis sidéré, on dirait qu’on est là à attendre que ces terroristes viennent encore nous donner une leçon ? Hier c’était AQMI, est-ce que nous devons nous asseoir et attendre Boko Haram pour enfin réagir ? C’est incroyable ! Nous n’avons pas vu le 15 janvier venir, ce qui était déjà suffisamment grave ;mais passée cette giffle, la riposte sécuritaire devait être immédiate, consistant à déployer un dispositif adéquat pour rassurer les usagers des points névralgiques (hotels, places commerciales, banques, etc.). J’affirme que rien n’ a bougé de ce côté, on ne nous a servi que du saupoudrage. Sans être un expert des questions sécuritaires, j’apprécie beaucoup les idées des doyens Ismael Diallo et Jean-Pierre Bayala entre autres, qui du haut de leur expérience, peuvent beaucoup apporter en termes de conseils. Il faut les écouter, on ne fera qu’y gagner. J’insiste à nouveau : sans présence paramilitaire ou militaire visible, sérieuse et permanente autour des lieux névralgiques tels que les grands hotels, ce n’est pas demain la veille que les visiteurs étrangers afflueront dans nos villes et sur Kwamé Nkrumah en particulier. Comparé à ce que je vois ailleurs, la situation du Burkina Faso n’est pas du tout rassurante, et nous sommes loin d’être à l’abri d nouvelles attaques terroristes. Quand on me dit que les terroristes du 15 Janvier n’ont tué personne au sein de l’Hôtel Splendide alors qu’ils auraient pu faire une hécatombe, je me dis que Dieu veille sur notre pays. Mais jusqu’à quand continuera-t-il de le faire si nous refusons de veiller sur nous-mêmes ? Il faut se réveiller, sinon... Vive le Burkina Faso ! Danton.
Webmaster, laissez passer mon message.
2. Le 14 mars 2016 à 09:34, par Danton à Dakar En réponse à : A quand le Burkina Faso ?
Les gendarmes et militaires ne sont pas seulement devant et à l’intérieur des hotels à Dakar, ils sont même dans presque tous les endroits importants. De jour comme de nuit. Et très courtois ils sont.Oui c’est vraiment rassurant. On m’a dit que le président avait ordonné la mise en place de ce dispositif. Il y a un mois et demi j’ai aperçu un dispositif similaire à Kigali au Rwanda. En matière de sécurité il n’y a rien de mieux que la proactivité. Chez nous au pays, 2 mois après les attaques de K.Nkrumah, on en est toujours à discourir sur les mesures à prendre pour rassurer les citoyens et les touristes sur leur sécurité. Faites un tour sur K.Nkrumah la nuit et un peu partout au centre_ville, vous ne verrez qu’un vide sécuritaire qui n’est pas de nature à assurer les visiteurs et les citoyens. J’appelle celà un vide sécuritaire pcq un véhicule de police qui passe toutes les 3 ou 4 heures, on peut appeller cela de la gesticulation sécuritaire. Et pendant ce temps, on laisse nos jeunes frères et soeurs gendarmes, policiers et militaires se la couler douce à la maison ou dans les gargotes...Voyez-vous, il faut être sérieux dans ce pays.
Il y a un comportement myope et irresponsable au sommet de l’appareil sécuritaire. A mon avis, le Président devait virer tout l’Etat-major de l’armée, de la gendarmerie et les patrons de la police au lendemain de l’attaque de Kwamé Nkrumah, pour les remplacer par des personnes plus imaginatives ; je me demande d’ailleurs ce que Roch gagne à s’encombrer de ces gens qui sont là pour la plupart depuis Blaise Compaoré ou la Transition ? Ils ne peuvent rien apporter de bon à son quinquennat, il faut s’en débarasser et mettre des personnes capables. Je suis sidéré, on dirait qu’on est là à attendre que ces terroristes viennent encore nous donner une leçon ? Hier c’était AQMI, est-ce que nous devons nous asseoir et attendre Boko Haram pour enfin réagir ? C’est incroyable ! Nous n’avons pas vu le 15 janvier venir, ce qui était déjà suffisamment grave ;mais passée cette giffle, la riposte sécuritaire devait être immédiate, consistant à déployer un dispositif adéquat pour rassurer les usagers des points névralgiques (hotels, places commerciales, banques, etc.). J’affirme que rien n’ a bougé de ce côté, on ne nous a servi que du saupoudrage.
Et pour terminer : sans être un expert des questions sécuritaires, j’apprécie beaucoup les idées des doyens Ismael Diallo et Jean-Pierre Bayala entre autres, qui du haut de leur expérience, peuvent beaucoup apporter en termes de conseils. Il faut les écouter, on ne fera qu’y gagner. J’insiste à nouveau : sans présence paramilitaire ou militaire visible, sérieuse et permanente autour des lieux névralgiques tels que les grands hotels, ce n’est pas demain la veille que les visiteurs étrangers afflueront dans nos villes et sur Kwamé Nkrumah en particulier. Comparé à ce que je vois ailleurs, la situation du Burkina Faso n’est pas du tout rassurante, et nous sommes loin d’être à l’abri d nouvelles attaques terroristes. Quand on me dit que les terroristes du 15 Janvier n’ont tué personne au sein de l’Hôtel Splendide alors qu’ils auraient pu faire une hécatombe, je me dis que Dieu veille sur notre pays. Mais jusqu’à quand continuera-t-il de le faire si nous refusons de veiller sur nous-mêmes ? Il faut se réveiller, sinon... Vive le Burkina Faso !Danton.
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