La ville de Ouagadougou et l’Association internationale des maires francophones (AIMF) ont signé le 21 avril 2005 à l’hôtel de ville de Ouagadougou, une convention de financement de l’adressage dans la ville de Ouagadougou. Le financement, objet de la convention est d’un montant de près de 100 millions FCFA et est l’œuvre de l’AIMF et de la coopération française.

C’est le représentant du secrétaire permanent de l’AIMF, M. Jean-Marie Renno et le maire de la commune de Ouagadougou, M. Simon Compaoré qui ont officialisé l’acte. Les 100 millions sont destinés à l’adressage dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. L’adressage dans la ville de Ouagadougou est à sa deuxième phase.

Une phase dont M. Simon Compoaré pense qu’elle a été menée "avec beaucoup de bonheur". L’importance de l’adressage n’est plus à démontrer, selon le maire car il est un moyen "pour donner une âme à la ville".

Simon Compaoré explique que les habitants de sa ville aiment la mobilité, raison de plus pour les aider à s’orienter en leur octroyant des outils modernes liés à la gestion urbaine.

Le représentant de l’AIMF, M. Jean-Marie Renno a rappelé que son institution apporte un concours technique et financier à ses partenaires, surtout en matière de décentralisation. En 1999, la commune de Ouagadougou a bénéficié de l’informatisation de son état civil et en 2005, c’est l’adressage dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso qui est programmé.

Autant d’activités, ajoutées à la création des centres multimédia qui réjouissent M. le maire.

Le démarrage de cette 2e phase est attendu par les premiers responsables de la commune qui entendent mettre l’adressage à l’actif du bilan du mandat de l’actuelle équipe.

Souleymane SAWADOGO
Sidwaya