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Le président du Faso a présidé l’ouverture de la quatrième session du Conseil supérieur de la magistrature. Pendant cette session, la dernière sous la transition, les membres vont, entre autres, examiner les avant-projets de lois relatifs aux hautes cours et aux juridictions administratives. La session se tient les 9 et 10 novembre 2015.
Les membres du Conseil supérieur de la magistrature vont passer à la loupe plusieurs avant-projets de lois notamment ceux relatifs aux hautes cours et aux juridictions administratives. Selon la ministre de la justice, les lois organiques créant les hautes cours sont entrées en vigueur depuis une quinzaine d’années, à la suite de l’éclatement de la cour suprême en quatre juridictions.
Mais dans la pratique, « ces textes ont révélé leurs limites, d’une part au regard de l’opérationnalisation des missions et attributions de ces juridictions, et d’autre part face aux besoins de plus en plus pointus des justiciables », a affirmé Joséphine Ouédraogo.
Pendant cette session, les membres du Conseil supérieur de la magistrature vont également examiner l’avant-projet de loi relatif à la création de l’Autorité de mise en œuvre du Pacte national pour le renouveau de la justice (AMP).
La création de l’AMP par une loi, attribuera un caractère contraignant au Pacte national pour le renouveau de la justice. Selon Joséphine Ouédraogo « l’AMP aura ainsi les pouvoirs nécessaires non seulement pour veiller et suivre la mise en œuvre des engagements contenus dans le Pacte, mais également pour interpeller tous ceux qui viendraient à les violer ».
La dernière session sous la transition
Cette quatrième session du Conseil supérieur de la magistrature est également la dernière sous la transition. Aussi, le discours de la ministre de la justice, des droits humains, de la promotion civique, garde des sceaux, a pris l’allure d’un bilan. « Nous avons ouvert de grands chantiers durant cette courte période, et je dois reconnaitre que les membres du CSM ont été à la hauteur des grands défis qui leur étaient imposés », a déclaré Joséphine Ouédraogo. Selon elle, ces grands défis ont engendré un « énorme » travail d’analyse, de conception et d’imagination hors-normes pour « tenir un agenda difficile, lourd et incompressible ».
Elle a aussi rendu hommage au président Michel Kafando et à tous ceux qui se sont rendus disponibles pour que le Conseil supérieur de la magistrature se tienne chaque fois que de besoin. A l’endroit du président du Faso, elle a déclaré : « nous n’aurions pas rempli nos devoirs du mieux que nous pouvions sans votre encouragement constant, car vous n’avez eu de cesse d’exprimer votre souci et aussi votre appui pour que les priorités qui étaient celles de la Transition dans le secteur de la justice connaissent un bon niveau d’aboutissement à la fin de notre mandat ».
Judicaël Gaël Lompo
Lefaso.net
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Vos commentaires
1. Le 9 novembre 2015 à 18:24, par SAMS En réponse à : CSM : Une 4e session pour examiner les avant-projets de lois sur les hautes cours et les juridictions administratives
il ne reste plus que les décrets alignant nos avantages matériels et financiers sur les ministres et les députés y compris pour nos missions à l’intérieur du pays et à l’étranger
2. Le 9 novembre 2015 à 21:56 En réponse à : Conseil Supérieur de la magistrature : Bientôt une reconfiguration de l’appareillage judiciaire
Intervenant numéro 1. Les pouvoirs n’ont pas les mêmes nature. Les autres font campagne pour être élu et rendent compte au peuple. Ce n’est pas votre cas. L’indépendance n’est pas dans l’alignement des avantages avec ceux qui sont élu et qui dépense pour l’être et pour rendre compte. Vous vous empocher pour vous uniquement. C’est pour cela que le législateur ne vous met pas au même niveau financier. En réalité c’est pas indépendance vous cherchez mais vous êtes à la recherche de l’argent.
3. Le 10 novembre 2015 à 07:58, par alibaba En réponse à : Conseil Supérieur de la magistrature : Bientôt une reconfiguration de l’appareillage judiciaire
Ah, les magistrats se dévoilent enfin. C’est un train de vie ministériel vous cherchez. C’est mieux de démissionner pour devenir avocat. Même gsp sera mieux que vous bientôt.
4. Le 10 novembre 2015 à 09:11, par pers En réponse à : Conseil Supérieur de la magistrature : Bientôt une reconfiguration de l’appareillage judiciaire
A l’adresse de l’internaute Numero 2, vous n’avrez rien compris ni dans votre constitution ni en l’oeuvre de justice. Puisse Dieu vous eclairer l’esprit et vous accorder la grace de la charite.
5. Le 10 novembre 2015 à 11:40, par pers En réponse à : Conseil Supérieur de la magistrature : Bientôt une reconfiguration de l’appareillage judiciaire
les jaloux vont maigrir !!!!!! allons seulement
6. Le 10 novembre 2015 à 13:21, par Et après En réponse à : Conseil Supérieur de la magistrature : Bientôt une reconfiguration de l’appareillage judiciaire
Avec des mentalités de PED on ne saurait se développer. Si les GSP deviennent mieux que les magistrats où est le problème ! Cela empêchera-t-il les gens de vivre ? L’internaute N°1 n’est pas du corps de la magistrature c’est juste de la provoc à l’endroit de ce corps. Si vous le voulez bien le législateur n’a qu’à aligner les avantages de tous les corps sur ceux des ministres et des députés et laisser les magistrats à la traîne, cela n’empêchera pas les gens de respirer ou bien ! Les pouvoirs n’ont pas la même nature et après ! Vérifier la nature de ces pouvoirs ailleurs. Bref !