Police nationale : Le pardon de la nation aux 500 exclus
Saisissant l’anniversaire de la Journée nationale de Pardon, le ministre de la Sécurité a réintégré les 500 élèves exclus de l’Ecole nationale de police. A cette occasion, il a eu un entretien à bâtons rompus avec ceux-ci.
A l’école nationale de police (ENP), mercredi 30 mars 2005, 486 des 500 élèves-policiers exclus le 22 février dernier, ont eu des échanges à bâtons rompus avec le ministre Djibrill Bassolé de la Sécurité.
Cette rencontre qui a eu pour cadre, l’ENP a été l’occasion pour les élèves fonctionnaires de police, de solliciter la clémence du ministère de Sécurité afin qu’ils soient réadmis à l’ENP.
D’autant plus, affirment-ils, que "nous reconnaissons avoir participé à la marche du 28 février qui a valu notre exclusion de l’ENP, car nous savons que l’article 77 du règlement intérieur de l’Ecole nationale de police condamne toute manifestation quelconque des élèves policiers... Nous tous, les 500 élèves recrutés, regrettons profondément et franchement notre participation à cette manifestation et nous vous assurons que cela ne se répétera plus jamais...".
C’est alors que, pour donner la chance à ceux qui se sont trompés, afin qu’ils reprennent le cours de la carrière policière qu’ils ont librement choisi d’exercer, Djibrill Yipèné Bassolé a signé in situ, l’arrêté portant sur leur réintégration.
Le ministre de la Sécurité qui est un colonel de gendarmerie, a saisi l’occasion pour prodiguer des conseils "aux jeunes gens...". Il a notamment souhaité que ce pardon qui leur est accordé à l’occasion de la Journée nationale de Pardon soit l’occasion pour eux de s’engager corps et âme avec la République dans la loyauté, la fidélité et la discipline...
El Hadj Ibrahiman SAKANDE (ibra.sak@caramail.com)
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 31 mars 2005 à 18:01, par demo En réponse à : > Police nationale : Le pardon de la nation aux 500 exclus
Salut ,cela me fait un peu mal de vous voir enccore faire de monsieur Bassolé un hero ou encore un sauveur or je crois que c’est en ce genre de situation que l’on doit avoir le courage de dire les choses telles qu’elles sont pour decourager de futurs derrapages dans ce sens...en effet le "ministre" Bassolé n’a pas manquer l’occasion de se donner en spectacle dans ses declarations en ce qui concernaient les 500elèves policiers en son temps et il faut reconnaître que nût été la decision de son patron les pauvres exclus allaient certainement être laissés pour leur propre compte.Pour ma part je saisis cette occasion pour rappeler à tous ces "ministres" qui se croient d’un autre temps que les choses ont bien changées et que même au Burkina on n’a plus le droit d’abuser de ses pouvoirs dans l’exercice du pouvoir d’etat ...qu’ils se refèrent à leur patron qui je crois a fini par comprendre que si on est democrate c’est pour de bon et qu’on ne peut plus continuer à jouer les apprentis sorciers democrates...en fait plus personne n’a le choix.Alors de grâce eviter de glorifier un ministre qui au lieu de demissionner pour le desaveux de son chef va peut-être continuer de se croire un destin national( encore que c’est un colonnel de gendarmerie...)je ne veux vexer personne mais seulement dire ma facon de voir les choses dans une democratie que nous voulons tous laisser en heritage aux generations futures....salut à tous !!!!