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Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

Publié le mardi 2 décembre 2014 à 00h35min

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Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

Chef d’entreprise dans l’informatique installé à Paris, militant de longue date de la société civile, Edouard Sanou a sauté le pas en s’engageant dans un parti politique. Depuis mai 2013, il est le président de l’UPC France. Portrait.

En France, ils ont été les vedettes médiatiques de l’insurrection populaire du 30 octobre dernier au Burkina Faso qui a conduit à la démission du président Blaise Compaoré. Représentants de partis politiques en France, responsables d’associations de la société civile, individus s’intéressant au Burkina, etc., leurs visages et leurs voix sont devenus familiers aux téléspectateurs et auditeurs des chaines de télévision et radios françaises. Parmi eux, Edouard Sanou, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), section France, le premier parti de l’opposition burkinabè depuis les élections législatives de décembre 2012 jusqu’à la dissolution de l’Assemblée nationale consécutive à l’incendie et à la chute de Blaise Compaoré.

Pondéré dans ses interventions, très courtois, cet ingénieur informaticien avec spécialité gestion, et chef d’entreprise, a la charge depuis le 3 mai 2014 de faire connaitre l’idéologie et le projet de société de l’Union pour le progrès et le changement, et recruter des militants dans la perspective des élections législatives et de l’élection présidentielle de 2015. Malheureusement, pour la deuxième fois, les Burkinabè de l’étranger seront à nouveaux les grands absents des ces consultations. (Nous y reviendrons sur ce scandale républicain qui n’a que trop duré).
C’est dans ses bureaux situés en plein cœur de la Défense, le quartier des affaires, que Edouard Sanou reçoit Lefaso.net. L’entretien, qui a eu lieu avant les évènements de fin octobre, va durer près de deux heures, le temps nécessaire de découvrir l’homme, ses origines familiales, sa formation scolaire et universitaire, son parcours professionnel et ses engagements politiques. Présentation : « Je suis né le 13 octobre 1957 à Bobo-Dioulasso, marié et père de trois enfants qui sont tous ici en France, et j’habite à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Mes parents ont eu onze enfants dont un est décédé. J’ai quatre sœurs et six frères et je suis le quatrième. »

Ancien séminariste de Nasso jusqu’en classe de 4e, puis, après un passage d’une année au lycée municipal de Bobo-Dioulasso, c’est finalement au lycée Ouézzin Coulibaly qu’il termine son cycle secondaire, sanctionné par un Baccalauréat C. Dans la foulée, il réussit au concours d’entrée à l’Institut africain d’informatique, basé à Libreville au Gabon. Il y reçoit la formation d’analyste programmeur. Désireux de poursuivre ses études dans une école d’ingénieur, il débarque en France en 1981, précisément à l’Institut supérieur des ingénieurs de Montpellier, muni d’une bourse nationale. Après deux années passées dans cette ville, il poursuit sa formation en Informatique et Gestion à Bordeaux durant trois ans, puis à Toulouse où il obtient un DESS. En 1986, retour à Bordeaux « parce que là-bas, j’avais fait la connaissance d’une fille, et qui deviendra mon épouse ».

Travailleur indépendant, il s’installe pendant trois à Grenoble, puis monte à Paris qu’il ne quittera plus. Toujours en tant que travailleur indépendant, il décroche par la suite sans trop de difficultés un poste d’ingénieur informaticien dans une petite entreprise dans le bâtiment, la « Confédération des artisans ». « J’y suis resté un an et j’étais l’homme à tout faire dans cette boite », se rappelle t-il. En 1990, une entreprise américaine, « Oracle », le recrute en tant qu’ingénieur technico-commercial, puis le nomme un an plus tard patron de l’équipe de support, donc un poste de management qu’il assume pendant six ans.

Comme s’il avait été piqué par le virus de la bougeotte, Edouard Sanou est recruté en 1995 par SAP, une société informatique allemande, en tant que « conseil aux entreprises ». Il y reste pendant onze ans, occupant tour à tour les postes de patron du conseil, patron du support, puis patron de certaines activités commerciales. Après SAP, c’est l’entreprise Steria qui l’accueille comme responsable des activités de conseils sur les progiciels de gestion. Pour le néophyte, « ce sont des outils semi-finis que l’on peut acquérir pour adapter à ses propres besoins spécifiques. Tout le contraire du logiciel qu’on achète pour utiliser en l’état, comme Word par exemple. Avec le progiciel, le client achète une enveloppe avec un contenant et des fonctions qui sont réalisées de manière très standard et c’est à lui de faire du paramétrage et y mettre exactement ce qu’il veut », explique t-il pédagogue.

Après une solide expérience dans le monde du travail en tant que salarié, Edouard Sanou décide de voler de ses propres ailes. Avec des associés, il crée en 2008 Exilone dont il détient 82,5% du capital, toujours dans le conseil en informatique aux entreprises. « Mes clients sont principalement en France même s’il nous est arrivé de faire des prestations dans aux Etats-Unis et dans les pays arabes. Nous avons tenté de faire quelque chose en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire, mais ça ne s’est pas bien passé. Peut-être ne sommes-nous pas assez bien armés pour nous faire une place dans le marché ivoirien, mais nous n’y avons pas renoncé », explique t-il. Jusqu’en 2011, la société connait une rapide expansion, mais entre-temps, la crise qui frappe les grandes entreprises est passée par là, et par ricochet, les petites entreprises surtout celles dont le chiffre d’affaires dépend en grande partie des commandes des premières. « Nous avons perdu quelques salariés et coupé dans nos investissements, mais fort heureusement, depuis un an, nous sommes à nouveau dans un cercle vertueux et on réembauche, essentiellement des informaticiens, ingénieurs ».
La particularité d’Exilone ? Faire des prestations directement chez le client en dotant son entreprise d’outils, en l’espèce de progiciels qui permettent aux salariés de travailler de manière individuelle tout en étant interconnectés avec les autres. « Dans chaque entreprise, on y retrouve les grandes fonctions structurelles : finances, comptabilité, ressources humaines, production, relation clients, etc. Toutes ces fonctions ont besoin d’outils pour être opérationnelles et avec le progiciel, nous faisons en sorte qu’ils puissent travailler en réseau », explique le patron d’Exilone.
La clientèle de la société comprend aussi bien de grandes entreprises que de petites et moyennes entreprises : Gaz de France, La poste, Areva, Air Liquide, ou des structures comme les chambres de commerce, les mairies, les instituts de recherche, les établissements français du sang, etc.

Parallèlement à sa formation scolaire et universitaire, puis à son parcours professionnel, Edouard Sanou a toujours été intéressé par les questions politiques, au sens large du terme. « Au lycée Ouézzin, j’étais membre de l’association des élèves, puis membres du l’Ugev (Union générale des étudiants voltaïques) en tant que membre du bureau et président de l’Association des étudiants voltaïques de France. A Montpelier, j’étais membre du bureau puis président de la section, puis à Bordeaux j’ai été membre de l’Association des élèves voltaïques en France (Aevf) ».

Deux ans après le coup d’Etat du 15 octobre 1987, le Burkina n’est pas encore sorti de l’Etat d’exception, mais une certaine ouverture permet à certaines associations de voir le jour. Ainsi nait le 19 février 1989, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) dont la vocation est de défendre les droits de l’homme en dénonçant les crimes et les atteintes à la liberté d’expression. La philosophie de cette organisation convient à Edouard Sanou et il en devient un des membres du bureau dès la création de la section France. « On n’était pas totalement sorti de l’Etat d’exception et il y avait de situations risquées pour les gens », se rappelle t-il. Comme le soutien ouvertement apporté à Laurent Gbagbo alors dans l’opposition, en revendiquant pour lui le droit de s’exprimer librement. Avec des partenaires français, notamment la Ligue des droits de l’homme, le MBDHP/France a apporté son soutien à des journalistes emprisonnés et a surtout été à la pointe des manifestations contre l’assassinat en 1998 du journaliste Norbert Zongo et ses trois compagnons d’infortune à travers le Comité français de l’affaire Norbert Zongo (Cofanzo). « Je suis toujours membre du MBDHP/France et je ne crois pas que ce soit antinomique avec l’appartenance à un parti politique parce que la défense des droits de l’homme est au dessus de toute idéologique et de toute appartenance politique », explique le numéro un de l’UPC en France.

Pourquoi éprouve t-il pour autant le besoin de s’engager dans un parti politique, en l’occurrence, celui dirigé par Zéphirin Diabré ? « Nous sommes à un tournant de notre histoire politique et même si on n’est pas un militant politique au sens traditionnel du militantisme politique, on sent que c’est le moment d’agir et de participer à un débat pour que s’installe dans notre pays une vraie démocratie », argumente t-il. Pour lui, « le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) avait quelque peu cannibalisé le débat depuis longtemps et la plupart de ceux qui font la politique étaient soit au CDP, soit dans des partis microscopiques ou des partis satellites ». « Le premier évènement majeur qui a permis de dessiner un nouveau visage de l’opposition au Burkina, c’est le retour de Zéphirin Diabré en politique. D’abord à travers l’organisation de conférences débat sur la démocratie et l’alternance et ensuite la création de l’Union pour le progrès et le changement en 2009 ». Comme pour lever toute équivoque, il s’empresse de préciser : « En disant cela, je ne veux pas faire injure aux autres partis qui existaient. L’Unir/Ps et d’autres partis existaient et essayaient de rassembler l’opposition burkinabè, mais j’ai le sentiment que l’opposition bien structurée et rassembleuse est née avec l’UPC. Aujourd’hui, l’alternance par les élections est possible, d’autant que le CDP a explosé avec le départ de ses caciques qui ont créé le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ». Dans ce contexte, continuer de militer dans les associations de la société civile ne lui parait plus pertinent. Il faut s’engager dans un parti politique, « là où se trouve le pouvoir de décision et de direction ». Pour lui, le moment de prendre la carte d’un parti était venu parce qu’il sent que maintenant, « on peut, soit, entrer dans un cercle vertueux, celui de la bonne gouvernance et du débat démocratique, soit, demeurer dans un modèle fermé et qui ne correspond pas à l’idée que j’ai de la vie démocratique dans notre pays ».

A ceux qui doutent des capacités des Africains à épouser les valeurs démocratiques, Edouard Sanou croit solidement que le continent noir est capable de se doter d’institutions démocratiques fortes comme l’ont fait d’autres continents. Et rêve que « le Burkina soit parmi les pays qui ont entamé un processus vers des structures démocratiques et politiques évoluées où on n’aura pas un homme fort dans un régime fermé ».

Il avoue toutefois que sa décision d’adhérer à l’UPC, n’a pas été facile à prendre parce que, explique t-il « dans la diaspora burkinabè en France, ceux-là qu’on qualifie d’intellectuels ne sont pas vraiment attirés par les partis politiques, à l’inverse de ceux qu’on désigne maladroitement de travailleurs. Ils ont un regard assez négatif sur l’appartenance à un parti politique et ça peut se comprendre : Peu de partis présentent une démarche claire, étayée, ouverte, planifiée et documentée ».
Le paysage politique ayant changé, il ne lui paraissait plus possible de rester en dehors de l’arène politique. En examinant les offres politiques en présence, son choix s’est porté sur l’UPC parce que « sa démarche me parait transparente, clairement exposée, constructive et rassembleuse ». Quant on lui fait remarquer que vu son parcours militant, le choix de l’UPC, un parti libéral, est loin d’être une évidence, il s’en explique longuement : « Certes, Zéphirin Diabré a été ministre des Finances, président du Conseil économique et social, donc comptable du bilan de Blaise Compaoré. Mais cela ne l’empêche pas de proposer des solutions nouvelles. Il est entré dans le gouvernement comme technocrate, et si on devait disqualifier tous ceux qui ont participé aux différents gouvernements, il n’en resterait pas grand-chose. Je rappelle que Diabré a quitté volontairement le système Compaoré en 1998 pour embrasser une autre carrière dans le privé alors qu’il aurait pu y rester, et peut-être devenir premier ministre ». Se voulant plus précis, il ajoute : « Mon choix n’est pas idéologique et l’étiquette libérale ne représente pas grand-chose. Je suis pragmatique et ce qui m’intéresse, c’est la capacité d’un dirigeant à gouverner avec efficacité ». A ces critères s’ajoute, sans doute ce qui a été aussi pesé dans le choix du parti dirigé par Zéphirin Diabré. Le patron de l’UPC a aussi étudié à Bordeaux au même moment que Edouard Sanou, et c’est durant cette période « que j’ai découvert l’homme, son attachement à certains idéaux de défense des droits humains, son militantisme dans des structures comme Greenpeace et la façon pragmatique qu’il a à traiter les problèmes au-delà des étiquettes ». Il adhère surtout à l’UPC dans l’espoir d’influencer, de l’intérieur, les positions du parti sur les sujets de grande importance.
D’abord sympathisant en participant à des rencontres animées par le correspondant de l’époque, Noël Béoindé, Edouard Sanou s’est définitivement décidé à embrasser la cause de l’UPC et en devenir le premier responsable « vu que pour tout un tas de raisons, Béoindé ne pouvait plus continuer et que le poste m’intéressait ».

A l’issue d’une assemblée générale tenue le 3 mai 2014, il est élu président d’un bureau pour le moins très « intellectuel ». (Voir composition du bureau en bas).
Légaliste, l’UPC a sollicité une audience auprès de l’ambassadeur Tiaré pour « lui présenter officiellement les membres du bureau ». L’UPC a participé à la mise en place des démembrements de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans la perspective des prochaines élections.
Désormais capitaine du navire UPC/France, Edouard Sanou compte « travailler à installer des sous-sections dans toute la France, mobiliser mes compatriotes de la diaspora autour du programme du parti, être à l’écoute de leurs préoccupations, et expliquer nos positions à la communauté internationale ».

Joachim Vokouma ; Lefaso.net (France)

Dans nos prochaines éditions, portrait de Joël Compaoré, Secrétaire général du CDP/France

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Bureau de la section France de l’UPC mis en place le 3 mai 2014
Président : M. Edouard Sanou, Ingénieur en informatique et chef d’entreprise
Secrétaire Général : M. Jean-Pierre Yara, Médecin radiologue,
Trésorier : M. Germain Sanon, Directeur Financier – Chef d’entreprise
Secrétaire à l’information et à la mobilisation : Maître Clarisse Ouédraogo, Avocate
Secrétaire relations politiques et à la formation : M. Etienne NABI, Enseignant à la retraite
Secrétaire aux affaires administratives et juridiques : D. Edith Bamogo, Médecin

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Vos commentaires

  • Le 2 décembre 2014 à 01:33 En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    L’ UPC A LANCE SA CAMPAGNE POUR LES ELECTIONS DE 2015. QU’ ATTENDENT LES AUTRES PARTIS

  • Le 2 décembre 2014 à 02:06, par Le Coryant En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Felicitations mon petit bobo pour ton choix judicieux. Les Bobo ont vraiment perce. Dommage que tu oublies de mentionner Dori qui a contribue a te faire tout comme les autres Bobo, tels que Remy... Je suis un de tes amis d’enfance de Dori.

  • Le 2 décembre 2014 à 05:52, par Tidiane En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Merci doyen Sanou, bon courage pour avoir essayé de voler de vis propres ailes et courage pour votre dynamisme à propulser l UPC en France . Du restes vos débats sur France 24 nous aont beaucoup rassurés. Big up

  • Le 2 décembre 2014 à 07:20, par Power En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Je suis tres content et fier qu´un burkinabe aie une telle reussite et je lui souhaite beaucoup de courage et de perceverence. En effet j´ai decouvert Mr Edouard Sanou sur France24 lors d´un debat consacre´ aux evenements du 30 et 31 octobre, J´ai plusieurs fois essaye´par des recherches sur internet pour entrer en contact avec lui pour diverses informations sur la marche du partie ( UPC ) mais malheureusement j´ai pas eu gain de cause. Et si Mr Edouard Sanou a eu l´occasion de me lire qu´il laisse ses coordonnees ( Telephone fixe ou E-mail ) qui seront tres utiles pour les sympathisants de l´UPC la diaspora Burkinabe Meilleurs comprehensions. :

  • Le 2 décembre 2014 à 07:53, par dao En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    felicitations petit frère ! courage et bonne chance !!!

    Grand frère Louis, St Etienne de Tounouma !!!

  • Le 2 décembre 2014 à 08:27, par Faso Burkina En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Je suis plutôt "Blaisiste", mais Monsieur Sanou m’a laissé une bonne impression lorsque je l’ai découvert sur France 24, par son sens de la mesure. On peut mener des débats d’idées sans tomber dans des excès inutiles. Le portrait que je viens de lire de lui me conforte dans l’appréciation positive que je porte sur lui. J’espère que les entreprises africaines, burkinabè en particulier, recourront à ses compétences.Courage, Monsieur Sanou

  • Le 2 décembre 2014 à 08:43, par Oumar Dembélé En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    à lefaso.net qui vient de commencer "le publi-politique-reportage". J’espère que vous aurez l’honnêteté professionnel de faire ainsi pour tous les partis politiques ! Pas besoin de publier ce post, j’espère juste que le Dr Cyriaque Paré a put lire ce message. A ce rythme le MPP va acheter toutes les lucarnes de ce site ! S’il s’agit de présenter des représentants de tous les partis politiques représentés dans la diaspora, n’oubliez personne, pas même le CDP, car nous sommes tous fils de ce pays, chacun, malgré les erreurs des uns et des autres.

  • Le 2 décembre 2014 à 09:31, par Megd’ En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Ce que je retiens de cet article, en plus du courage et des qualités intrinsèques de ce Monsieur, c’est sa réussite professionnelle. Relisez bien son parcours et vous verrez que c’est grâce à une entreprise étrangère qu’il a pu émerger.
    Bref, pour dire que la France, c’est un pays qui reste à la traîne parce qu’il ne promeut jamais les étrangers surtout subsahariens. Vous verrez que la plupart des "blacks" qui réussissent sont généralement embauchés par des sociétés américaines ou allemandes ou bien, ces "blacks" sont obligés de s’exiler (Canada, Angleterre, etc...) pour réussir.
    Bref, son seul défaut, c’est que lors des échanges sur les plateaux télé, il prononce le plus souvent "Burkinabè" (lire) ou lieu de "Bourkinabè" (lire). Alors que les européens sur les plateaux prononcent correctement "Burkina Faso".

  • Le 2 décembre 2014 à 10:07 En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    vous les sanguinaires du pays, vous osez parler de CDP encore ? ne cherchez pas à chauffer rognon des gens une fois de plus hein ! Dembélé, n’gaw !

  • Le 2 décembre 2014 à 10:29, par Oumar Dembélé En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    @ l’anonyme du post N°9 Justice - vérité - Pardon - Réconciliation ! si les CDPistes qui ont aidé Blaise à volé et pillé ce pays sont là impunément (MPP) accepter aussi qu’il faudra un jour pardonner le CDP de ses erreurs et permettre à une nouvelle génération de reprendre le parti (si parti politique, le CDP en était un), sinon, nous ne sommes pas digne fils de ce pays. je répète Justice - vérité - Pardon - Réconciliation

  • Le 2 décembre 2014 à 10:34, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    ’’......il débarque en France en 1981, précisément à l’Institut supérieur des ingénieurs de Montpellier, muni d’une bourse nationale’’.

    - Il a de la chance lui !! Félicitation à vous SANOU. En ce temps les burkinabè étaient propres et intègres et il a eu une bourse nationale. Si c’était au temps de la COMPAOROSE avec ses magouilleurs, il n’est pas sûr qu’il aurait eu cette bourse nationale car le pays est pollué par la pègre !!

    Beaucoup de jeunes capables et très intélligents, respectueux échouent aux bourses et on voit des vagabonds, des voyous fils de gourous qui gagnent ces bourses nationales et qui vont en Europe. Bourse qu’on prétend attribuer à travers une commission ! Commission à la noix ouais !! Il y en a même de ces enfants voyous de gourous qui ont élu domicile depuis des années dans la villa du Burkina là-bas, villas qui n’a pas été achetée au temps de leurs pères prédateurs des deniers publics, mais plutôt au temps de Feu Maurice YAMÉOGO qui a été plus visionnaires que leurs pères prédateurs !!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 2 décembre 2014 à 11:06, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    - EDOUARD SANOU, du courage ! Continue de travailler avec sérieux pour porter haut le flambeau du Burkina Faso.

    - Mais malgré tout, méfie-toi des burkinabè. Blaise COMPAORÉ lui-même a un jour traité les burkinabè de ’’Jaloux’’ sur la télé nationale ici. C’était en direct et tous ceux qui suivaient la télé ce jour (dont moi-même) avions vu et entendu. Le journaliste lui a posé une question sur la lutte contre la corruption et sur des gens qui, partis de rien et en un temps record, construisent des villas cossues et roulent carrosse. Et Blaise COMPAORÉ a répondu imperturbablement en ces termes : ’’Les burkinabès sont ainsi. Ce sont des JALOUX ! À peine ils vous voient acheter un vélo neuf qu’ils pensent que vous avez détourné’’. Voilà ce que COMPAORÉ a dit ce jour.

    - L’Ex-Premier Ministre TERTISU ZONGO aussi avait dit devant l’Assemblée nationale lors de son discours à la nation sur une question relative à TDC (Taxe de Développement Communal) que : ’’Les burkinabè sont bizarres. Ils veulent tout sans mettre la main dans la poche. On finance les infrastrucutes, les écoles, les dispensaires et il faut que les communes se développent. On ne va pas grimper dans les arbres pour cueillir l’argent. Il va falloir le trouver quelque part, et c’est dans les poches des citoyens !’’. Ce fut son dernier passage devant les députés car les évènements de 2011 sont venus le balayer et il a aujourd’hui disparu totalement dans l’anonymat des ténèbres.

    - Mr SAOU, il en a été de même pour l’Ex-premier Ministre Luc Adolphe TIAO également que tu as dû connaitre en France là-bas car il y a été ambassadeur et c’est dans l’urgence que Blaise COMPAORÉ l’a appellé pour remplacer Tertius ZONGO. Lui aussi a répété devant la même Assemblée Nationale les même phrases que Blaise COMPAORÉ. Il a aussi traité les burkinabè de ’’JALOUX’’. Ce fut aussi son dernier discours à l’Assemblée. Aujourd’hui avec les évènements que tu connais bien, on ne sait même pas où il est caché, lui qui allait se pavaner à Réo et y danser la danse des masques en parlant de manière très arrogante. Il a fuit et on ne sait pas où il se trouve. Lui aussi a disparu dans l’anonymat total, mais on l’attend de pieds fermes car il a signé une lettre donnant l’autorisation aux forces de l’ordre y compris les militaires de reprimender la révolte des 30 et 31 octobre ’’même s’il faut faire usage des armes’’, et il va falloir qu’il nous explique ce comportement. Luc ADolphe TIAO ne perd rien pour attendre. Il doit s’expliquer sur les 19 civils tombés lors de l’insurrection sous les balles assassines des militaires !

    - Enfin mon cher SANOU, un homme politique que tu connais bien certainement car il s’agit de Ablassé OUEDRAOGO, président du parti ’’Le Faso autrement’’, un vrai activiste de l’insurrection passée et membre de rédaction de la charte en court actuellement, avait dit en référence aux misères que des compatriotes lui ont fait subir ici pour ses candidatures à des postes internationaux, que ’’Le burkinabè est le concentré de la règle des 3 M, c’est-à-dire Médiocre, Médisant et Méchant’’. SANOU ce n’est pas moi qui l’a dit. C’est Ablassé OUEDRAOGO et tous les burkinabè l’ont aussi entendu car c’était sur une radio FM ici.

    En conclusion, frère Djontchè SANOU, tout en travaillant séreinement et patriotiquement, reste humble et méfie-toi des burkinabè qui sont pour la plupart des hypocrites !!!! Le burkinabè d’aujourd’hui a muté. Le burkinabè d’aujourd’hui aime les ragots, il ne travaille pas et ce n’est pas pour rien qu’il y a maintenant dans le pays beaucoup de voleurs, de brigands et de coupeurs de route et de plus en plus jeunes de surcroit. Le burkinabè de nos jours est un mutant ! Il n’est plus le même que tu as connu depuis des années !

    Bonne chance Djontchè.

    Par Kôrô Yamyélé (Fermier dans un petit village dans l’Ouest du pays)

  • Le 2 décembre 2014 à 11:10, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    - EDOUARD SANOU, tu vois déjà la réaction de DEMBÉLÉ ?? Ton parent de surcroît !!! Si ce n’est ce que Blaise COMPAORÉ et Ablassé OUEDRAOGO avaient dit des burkinabè !!!!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 2 décembre 2014 à 11:24, par Tapsoba R (de H) En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Oumar Dembele,avez vous lu l article jusqu a la fin ?pas si sur.Sinon vous auriez vu que le prochain sera consacré au cdp et ainsi de suite.Pas de jalousie maladive svp !!

  • Le 2 décembre 2014 à 12:31, par Oumar Dembélé En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    mon très cher ami Tapsoba de H je te croyais en mission en Allemagne de la part de l’UPC ou du MPP pour rencontrer Gilbert Télé (GNO). Rire ! j’ai bien lut l’article et je souhaite qu’il ne se limite pas à certains partis, sinon ça ressemblerait à de l’auto-flagellation. a quand une rencontre des forumistes du site au delà des divergences de point de vue ????

  • Le 2 décembre 2014 à 12:54 En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Et après le MPP et après l’ADF/RDA et après l’UNIR/PS etc etc. Les gens ne peuvent pas être sur la même longueur d’onde. C’est pas possible. Féliciations à Edouard SANOU

  • Le 2 décembre 2014 à 13:02, par Biiga En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Ce que je reproche à ce monsieur c’est de faire semblant de ne pas pouvoir prononcer Burkina Faso (Bourkina Faso à l’oral) sur les plateaux télé alors que même les blancs qui sont invités sur ces même plateaux télé le prononce correctement. Franchement ça me peine d’entendre ça.

  • Le 2 décembre 2014 à 13:47, par biriki En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Kôrô Yamyélé, tu dis toujours la vérité et moi, j’aime ça ! En effet sous Compaoré, l’enfant du pauvre, qui est intelligent et compétent n’a jamais la bourse pour l’international. Ce qui est encore écœurant dans l’affaire c’est que ceux qui arrachent les bourses pour leurs enfants et proches (pas forcément compétents) avaient déjà les moyens d’envoyer leurs rejetons à propre frais, mais non, l’inhumaine cupidité et le népotisme ont toujours pris le dessus. Ce régime a fauché tant de vies et d’espoirs !

  • Le 2 décembre 2014 à 19:09, par Le Croyant En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Quelqu’un aurait-il l’adresse email de Sanou Edouard ? Je suis un de ses amis d’enfance vivant presentement aux USA, qui l’ai perdu de vue et souhaiterais le contacter.

  • Le 2 décembre 2014 à 20:58, par ALG En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Edouard Sanou est très humble, à l’écoute de ses collaborateurs et très mesuré dans ses prises de positions. Bon courage mon kôrô.

  • Le 2 décembre 2014 à 20:59, par ALG En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Edouard Sanou est très humble, à l’écoute de ses collaborateurs et très mesuré dans ses prises de positions. Bon courage mon kôrô.

  • Le 2 décembre 2014 à 21:07, par Barister Smith Edouard En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Pourquoi l’UPC n’a pas songé à intégré dans son bureau les "petits gens".
    Ceux de la classe populaire. Ce sont eux qui mobilisent en Europe et surtout en France.
    Il faut en tenir compte et pas seulement se retrouver entre chefs d’entreprises, avocats, médecins etc......pas parce que éboueurs, vigiles, maçons, agents de propreté que l’on manquent d’idées.
    Barister

  • Le 3 décembre 2014 à 17:38, par Ouattara Faustin En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Bonjour,
    Très content d’avoir enfin de tes nouvelles...Promo !

  • Le 7 décembre 2014 à 08:55 En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    J’ai eu la même réaction comme l’ami Biiga l’a souligné. Ce monsieur est trop français pour défendre quoi que ce soit ici. Ne pas savoir prononcer "Bourkina ", tandis que des Blancs nés et blanchis à Paris le font de la bonne des manières m’écœure au plus haut point. Ce jour, j’étais très mal à l’aise sur France 24. Honte à lui !

  • Le 13 décembre 2014 à 08:37, par Konate Bakary En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    j’aimerai avoir le contact mail d’Edouard Sanou car on s’est perdu de vue depuis 1975 annee ou nous avons fait la meme classe au LOC la celebre 3eme5.

  • Le 18 décembre 2014 à 13:32 En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    Bonjour le croyant 19, je suis un petit frère de quartier à bobo de monsieur Edouard Sanou. Edouard était très fort en maths et nous n’hésitions pas à l’époque de solliciter des explications sur des exos durs auprès de lui. Je suis un ami de son petit frère. J’ai le numéro de cet ami qui pourra te passer son contact si possible. Êtes-vous intéressé ?

  • Le 4 avril 2015 à 21:34, par Encore, encore En réponse à : Diaspora : Edouard Sanou, le visage de l’UPC/France

    M. SANOU est à l’ image de l’UPC, modeste, intègre, intelligent et patient. j’ai bien aimé ses interventions les 30 et 31 Octobre sur France 24. Bon courage à lui

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