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3e réunion extraordinaire du CCG du CAMES : La France offre des équipements informatiques

Publié le jeudi 6 mars 2014 à 02h45min

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La 3e réunion extraordinaire du Conseil consultatif General(CCG) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) s’est tenue du 03 au 04 Mars 2014 à Ouagadougou. Une remise de matériels informatiques par l’ambassadeur de France au Burkina Gilles Thibault a précédé la clôture des travaux.

Ce sont l’examen et l’adoption de plusieurs points et programmes entrant en droite ligne de la mise en œuvre du plan stratégique de développement du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) qui ont eu lieu au cours de la 3e réunion extraordinaire du CCG (Conseil Consultatif General) à Ouagadougou. Le plan stratégique qui est adopté pour une période de 15 ans est selon le professeur Koffi Ahadzi-Nonou, président de l’Université de Lomé et président du CCG vise à permettre à l’organe d’évoluer et de s’adapter au contexte du 21e siècle.

Selon la synthèse de fin de travaux livrée par les rapporteurs, l’ordre du jour prévu aurait été intégralement traité. Au premier plan, l’adoption du rapport du CCG de la 35e session du CCI et la validation des résultats du 28e colloque sur la reconnaissance et l’Equivalence de diplômes pour 2014. Sur le dernier point, pour sécuriser les diplômes du CAMES, la possibilité d’un serveur authentique et d’archivage électronique des diplômes délivrés a été évoquée.

Enseignants-chercheurs du CAMES vers les normes internationales

Du point de vue du professeur Koffi Ahadzi-Nonou, deux points, à l’occasion de cette rencontre, ont été les plus pertinents. Il s’agit des réflexions sur les conditions et critères d’évaluation des enseignants et chercheurs de l’espace CAMES. Ces critères jusqu’à présent prennent uniquement en compte que les aptitudes pédagogiques et de recherches de ceux-ci. Ces éléments à l’en croire, seront enrichis avec de nouveaux éléments : « Il s’agit de renforcer les anciens critères avec d’autres qui permettront aux enseignants de l’espace CAMES d’être aux mêmes normes que leurs homologues des pays étrangers et des autres espaces de l’enseignement Supérieur  », a-t-il confié.

Il a été question aussi de la préparation de la table ronde des partenaires techniques et financiers du CAMES pour susciter des accompagnements dans la mise en œuvre dudit plan. L’un des partenaires financiers de l’institution a d’ailleurs pris part à la dernière journée de cette session d’échanges du CCG.

Don d’une valeur de 50 000 euros

La cérémonie de clôture des travaux intervenue dans la journée du 4 mars 2014 a connu la participation de l’ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault. Le diplomate français est venu remettre un lot d’équipements pour appuyer au processus de dématérialisation des activités et programmes du CAMES dit programme Silhouette. D’une valeur de 50 000 Euros, le don qui se fait dans le cadre de la coopération française est composé d’un ensemble de matériels qui servira à lutter contre le plagiat dans les thèses et articles scientifiques.

Tout en remerciant le donateur du jour, le secrétaire general du CAMES, Bertrand MBATCHI, a pour sa part exprimé la valeur du présent acte : « Cet appui nous aura permis de gagner du temps et de passer à l’action en développant deux plates-formes de gestion CCI et agrégation, un nouveau site internet et permettra aussi au secrétariat General du CAMES de se doter de deux systèmes de visioconférences  », a-t-il affirmé.

Le programme silhouette est un point important du plan stratégique de développement du CAMES, car constituant un des 7 axes.

Arba Nadembega (Stagiaire)

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Vos commentaires

  • Le 6 mars 2014 à 10:53, par sogotele sanou En réponse à : 3e réunion extraordinaire du CCG du CAMES : La France offre des équipements informatiques

    Je ne comprends pas que les africains de l’espace francophone soient antant "cancres" et je pese bien mes mots, pour s’accrocher au systeme français, à le déifier, au point de me laisser croire qu’ils n’ont pas d’autres canons de se distinguer qu’a travers ceux de la france et de son système. J’en suis écœuré.
    Il est un moment pour suivre son maitre ; il en est un pour lui lacher ses "baskets" et donner la preuve que l’on peut retrouver sa propre voie.
    Vivement que nous le fassions ; car je crois fermement en nous africains de trouver une voie authentique à nous, sinon se suivisme est trop écœurant.
    Ayons un cran de courage ; montrez-vous les dignes fils de vos ancêtres.
    Cette réaction en moi ici est suscitée par la présence de la france dans des espaces où les africains doivent à "huis clos", prendre leur destin en main ; c’est là où vous les verrez venir avec des futilités s’immiscer dans ces lieux de prises de décisions par du folklore de dons de ceci ou de cela en se faisant appeler "PTF".

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