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Identification des Burkinabè de l’extérieur : La durée de validité de la carte consulaire passe de trois à cinq ans

Publié le vendredi 22 novembre 2013 à 01h02min

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Identification des Burkinabè de l’extérieur : La durée de validité de la carte consulaire passe de trois à cinq ans

Le gouvernement a tenu ce jeudi 21 novembre 2013 dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (MAECR), son traditionnel point de presse. Pour l’occasion, le ministre d’Etat Djibrill Bassolé, assisté du ministre délégué en charge de la Coopération régionale, Thomas Palé et du ministre de la Communication Alain Edouard Traoré, a abordé la question de l’identification de nos compatriotes vivant à l’étranger. La conduite des médiations du Burkina en Afrique, et les Universités africaines de la communication, ont également fait l’objet d’échanges à ce point de presse.

L’identification des Burkinabè de l’étranger s’inscrit, à en croire le ministre d’Etat, en droite ligne du souci du gouvernement de moderniser l’ensemble des documents d’identification des burkinabè. C’est ainsi que le chef de la diplomatie burkinabè procédait, le 2 novembre dernier au Consulat général du Burkina Faso à Abidjan en Côte-d’Ivoire, au lancement de l’établissement des cartes consulaires biométriques.

A l’occasion, le coût (7 000 FCFA) et la durée de validité (3 ans) ont été rejetés par un groupe de manifestants, rejet que semblaient partager bon nombre de participants à la cérémonie. En réponse, le ministre d’Etat Djibrill Bassolé a fait la promesse que ces préoccupations feraient l’objet d’examen. Au résultat, M. Bassolé a indiqué au présent point de presse qu’il a été demandé à l’opérateur – Snedai – « de paramétrer une durée de cinq ans ».

Quant au prix, Djibrill Bassolé relève que c’est une question qui ne devrait pas se poser. Pour lui, la majorité des Burkinabè de Côte-d’Ivoire savent que la carte consulaire - l’ancienne - est en réalité acquise à plus de 7 000 FCFA, même si c’est le prix de 6 900 FCFA qui est arrêté. Dans certaines circonscriptions, ce prix est de 18 000 FCFA, à en croire le ministre d’Etat. En clair, rien n’a encore changé par rapport au coût de 7 000 FCFA fixé pour l’obtention de la carte consulaire biométrique dite sécurisée. C’est, du reste, un « coût moyen qui permet de réaliser l’opération au plan technique », a précisé Djibrill Bassolé.

Néanmoins, confie-t-il, des subventions étatiques ou non, pourraient être mobilisées pour permettre «  aux plus démunis, aux plus pauvres, et aux plus indigents de pouvoir avoir accès à la carte consulaire ».

Pour la suite, Djibrill Bassolé invite les uns et les autres à « aller au-delà de la polémique qui s’est installée  ». Déjà, annonce -t-il, « l’opération se déroule bien ; ça se passe très bien ».

L’autre précision que le chef de la diplomatie burkinabè a tenu à faire, c’est que « les élections de 2015, ne sont pas la principale motivation de modernisation du système d’identification des burkinabè de l’étranger ». Et d’ajouter, « avec ou sans élection, nous aurions mis en place ce système d’identification moderne des Burkinabè à l’étranger, en particulier en Côte-d’Ivoire  » ; dans le cadre surtout de la mise en œuvre du traité d’amitié entre nos deux pays.

Quant à la question de savoir lesquels des Burkinabè de l’extérieur pourraient voter en 2015, Djibrill Bassolé a indiqué qu’il appartenait à la CENI (Commission nationale électorale indépendante) d’apprécier. « Si les Burkinabè de l’étranger doivent voter, il faudrait bien qu’ils votent tous, sinon ce serait dommageable ». Attendons donc de voir . . .

Pour le ministre délégué en charge de la Coopération régionale, Thomas Palé, « le Burkina Faso est promptement engagé dans le processus d’intégration régionale », tant au plan politique, qu’économique et sécuritaire. Et le ministre d’Etat de préciser que pour la résolution globale de la crise malienne, il faut bien des actions militaires et sécuritaires combinées avec des actions politiques et diplomatiques. C’est du moins, ce qu’a jusque-là préconisé le médiateur de la CEDEAO, à en croire Djibrill Bassolé.

Relativement aux UACO 2013, le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré s’est félicité d’avoir réussi à faire venir « des personnalités incontestables » pour l’animation des cadres d’échanges. Il appartient, précise-t-il, aux journalistes eux-mêmes d’en faire une véritable occasion de formation.

Fulbert Paré

Lefaso.net

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