Le premier ministre à la diaspora burkinabè en côte d’ivoire : « Envoyez régulièrement vos enfants au pays »
Le Premier ministre Beyon Luc Adolphe TIAO a mis à profit son séjour en Côte d’Ivoire pour rencontrer la communauté burkinabè vivant en terre ivoirienne. Venus des villes et villages, ils ont partagé avec le Chef du gouvernement leurs préoccupations. Cette séance d’échanges a eu lieu le samedi 9 février 2013 au consulat du Burkina Faso en Côte d’Ivoire.
Les statistiques ivoiriennes révèlent qu’au cours de l’année 2012, les Burkinabè de la diaspora ivoirienne ont transféré plus de 44 milliards de FCFA vers le Burkina Faso. Quoi de plus normal pour le chef du gouvernement de les rencontrer pour non seulement les féliciter pour les efforts consentis, mais aussi les encourager à investir au pays. Saisissant cette opportunité qui leur a été offerte, les Burkinabè de la Côte d’Ivoire ont exposé leurs préoccupations. Il s’agit de la construction de la maison du Burkina ; de l’établissement d’une carte consulaire fiable et sécurisée ; du vote des Burkinabè de l’étranger ; la nomination d’un conseiller juridique ; du recensement des Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire et de la question du foncier rural.
La participation des femmes de la diaspora au forum national des femmes et l’insécurité routière ont été également relevées. En effet, de nombreux accidents mortels sur l’axe Abidjan-Ouagadougou sont légion et méritent que des mesures soient prises par les autorités des deux pays en vue de lutter contre l’insécurité routière.
A toutes ces préoccupations le Premier ministre Beyon Luc Adolphe Tiao a donné des réponses appropriées. L’on pourrait retenir, l’avancée du dossier de construction de la maison du Burkina, l’établissement selon les règles de l’art et à un prix à la portée de tous de la carte consulaire, et le vote des Burkinabè de l’étranger qui sera une réalité en 2015. S’agissant de la question foncière, le Chef du gouvernement rassure quant à l’implication des deux Etats à trouver des solutions pérennes au problème qui est assez récurrent.
Le Premier ministre avant de prendre congé de ses hôtes, a partagé avec eux quelques grands projets du Traité d’amitié et de coopération Burkina Côte-d’Ivoire. Ces projets concernent notamment la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou ; l’application des dispositions communautaires relatives à la limitation des points de contrôles routiers ; la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son extension jusqu’à Tambao ; la réduction des coûts d’exploitation portuaire. Il les aussi invités à respecter les lois de leur pays de résidence, contribuer au retour de la paix, investir davantage au Burkina et à y envoyer régulièrement leurs enfants afin qu’ils s’imprègnent des réalités du pays.
Le compte rendu de cette rencontre combien riche et fructueuse dira Beyon Luc Adolphe Tiao, sera fait au Président du Faso Blaise Compaoré et aux membres du gouvernement. Ceci dans le but de partager avec eux les préoccupations de la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire.
Le Service d’Information du gouvernement
Vos commentaires
1. Le 11 février 2013 à 17:59 En réponse à : Le premier ministre à la diaspora burkinabè en côte d’ivoire : « Envoyez régulièrement vos enfants au pays »
c’est leur pb s’ils refugent d’envoyer leur senfants au pays que certains d’etre "manger" je ne sais par qui ? alors que eux meme n’ont pas ete "manger". s’ils veulent qu’ils se transforment en Affin Nguessan c’est leur pb
Le 12 février 2013 à 14:07, par Nimbo En réponse à : Le premier ministre à la diaspora burkinabè en côte d’ivoire : « Envoyez régulièrement vos enfants au pays »
Non, ne dit pas cela mon frère ou ma soeur ! Le premier ministre a parfaitement raison et moi je suis certain que tu n’est pas encore allé en RCI donc je te le concède. Cependant, il faut reconnaître que la méconnaissance du pays transforme certains de nos frères ici (puisque j’y suis depuis 3 ans) en de vrais renégats. Parfois, je suis obligé de contraindre certains au silence, par des menaces, car ils se contentent de ce qui leur reste en tête après le lavage de cerveau qu’ils ont reçu ici à propos de la politique et de la société du Burkina dont ils sont originaires. Sinon, comment comprendre que certains burkinabè se joignent aux soit-disant patriotes pour commettre des exactions sur d’autres. Il y en a qui ont perdu leur droit de retour au pays pour une raison ou une autre. Ces derniers ne font qu’endoctriner négativement leurs enfants pour qu’ils n’aient jamais envie de retourner chez eux. C’est vraiment malheureux ! Nous sommes ici à l’école nationale de Statistique d’Abidjan où nous nous évertuons à sensibiliser nos frères déracinés que nous y rencontrons même parfois en dehors de l’école. A travers les présentations que nous faisons sur le Burkina lors des manifestations communautaires de l’école incitent même ceux qui ne sont pas originaires à vouloir découvrir ce beau pays qu’on qualifie de pauvre et qui pourtant réussit là où beaucoup d’autres ont échoué.
Par exemple, en partant bosser une fois au lycée classique d’Abidjan, j’ai croisé une fille de la Tle qui, ayant constaté mon T-shirt des étalons m’a demandé amicalement ce qu’il y’avait de "bon" au BF. En bon patriote, rassurez-vous, je lui ai répondu avec la manière et elle en était tellement stupéfaite qu’elle me demander de lui dicter le Dytanié pour qu’elle l’apprenne et ses frères avec. Je fus ému dès que j’ai compris que j’avais affaire à une compatriote déracinée quoique sage !
2. Le 12 février 2013 à 09:13 En réponse à : Le premier ministre à la diaspora burkinabè en côte d’ivoire : « Envoyez régulièrement vos enfants au pays »
Le vote des burkinabè de l’étranger doit être un acquis pour 2015 : parole du Premier Ministre. On va surveiller.
Pour la diaspora, inutile d’inviter les enfants des burkinabè à venir au pays. La chèvre broute là où elle est attachée. En d’autres mots, en quoi le gouvernement favorise ce retour ?
Depuis les années 1985, nombreux étaient les ivoiriens qui venaient au Burkina pour passer le bac à cause de leur bac probatoire.
Alors, il appartient au gouvernement de prendre des mesures utiles pour favoriser ce retour au pays alors même qu’il n’arrive pas à faire face aux enfants qui sontdomiciliés au pays. Trop de paroles gatent la causerie. Il faut agir, agir et agir et non pas se complaire dans le conservatisme en disant que Paris ne n’est pas construit en un jour.
Après plus de 25 ans de pouvoir, on devrait pouvoir faire un bilan positif quand même.
3. Le 12 février 2013 à 09:50, par Tikhma En réponse à : Le premier ministre à la diaspora burkinabè en côte d’ivoire : « Envoyez régulièrement vos enfants au pays »
Il peuvent même renoncer à leur nationalité burkinabè s’ils le veulent ; c’est leur problème. D’ailleurs très peu sont fiers de l’être et souffrent d’un complexe de supériorité face à leurs compatriotes nés au Faso.
4. Le 12 février 2013 à 11:39, par lajuriste En réponse à : Le premier ministre à la diaspora burkinabè en côte d’ivoire : « Envoyez régulièrement vos enfants au pays »
tu sais le problème est bcp plus complexe que tu ne le pense. Chaque cas, chaque famille est particulière. Si tu ne peux pas apporter des sensibilisations positives, alors observe et tait toi !!!!
5. Le 13 février 2013 à 11:38, par Bookson En réponse à : Le premier ministre à la diaspora burkinabè en côte d’ivoire : « Envoyez régulièrement vos enfants au pays »
On s’en fout de leurs enfants qu’ils rentrent ou pas c’est leur problème notre développement ne dépend pas d’eux mais de nous même qui sommes au pays. On en marre de ces complexés d’autres mêmes sont pires que les gbagboistes j’ai été en C.I je sais de quoi je parle j’ai parcourue toute l’afrique et le monde mais c’est dans ce pays que je vois des sois disant burkinabés qui dénigrent leur pays d’origine de la sorte. Des gens qui n’ont pas de patriotisme envers leur pays