Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Le samedi 31 mars 2012, Son Excellence le Professeur Joseph PARE, Ambassadeur du Burkina Faso en France est allé à la rencontre des étudiants burkinabè résidant dans l’immeuble de la « Maison du Burkina », communément appelée Fessart. Cette visite avait pour but, non seulement d’informer les étudiants sur les attentes de l’ambassade, mais aussi de recueillir leurs préoccupations.
La rencontre a enregistré la participation de la quasi-totalité des résidants qui ont abandonné pour la circonstance, ordinateurs, bouquins et cartables pour discuter de leurs principales préoccupations. L’ambassadeur PARE, ancien pensionnaire de Fessart, a partagé avec ces étudiants quelques parenthèses croustillantes des chauds débats estudiantins (les kolkhozes comme on les surnommait) qui s’y menaient.
Introduisant les échanges, le gérant de la « Maison » depuis 1995, monsieur Salif OUEDRAOGO ou « Tonton Salif » pour les étudiants, s’est réjouit de l’attention particulière que l’ambassadeur et les plus hautes autorités du Burkina Faso ont toujours accordé à ce patrimoine commun en France.
La Maison du Burkina ou Fessart dira-t-il entre autres, « sert toujours à former des cadres susceptibles d’assurer valablement la relève dans toute l’administration burkinabè ». Il a pour se faire prêché pour la sauvegarde et la protection de ce domaine qui a hébergé plusieurs hauts dignitaires de notre pays.
Immeuble à six niveaux pour un total de quarante cinq chambres et disposant d’une salle de télévision, d’une salle de détente et d’une cave rénovée, la « Maison du Burkina » à Paris, est toute une histoire et un symbole pour de nombreux cadres burkinabè. Après avoir retracé succinctement la genèse de sa création, l’ambassadeur Joseph PARE a affirmé qu’elle est un cadre idéal et inespéré pour ses pensionnaires qui ne recherchent que le bien-être et la quiétude à très faible coût pour mener dans de bonnes conditions leurs études supérieures. « De nombreux pays n’ont pas de maison pour leurs étudiants en France, alors, engageons nous à maintenir cette maison pour les générations futures. Je vous invite donc à entretenir et prendre soin de ce patrimoine commun. Sachez aussi que si la télévision et le Wi Fi sont à présent fonctionnels dans l’immeuble, c’est grâce au Président du Faso qui nous avait mandaté à le faire, lors de son dernier séjour en France ». A noter que « La Maison du Burkina » dispose désormais d’un service professionnel recruté sur la base d’un contrat, pour le nettoyage et l’entretien des locaux.
Les entretiens entre l’ambassadeur PARE et les étudiants, pensionnaires de Fessart ont porté sur le respect des conditions de vie, de séjour ainsi que les relations de solidarité qu’ils se doivent de nouer entre eux. L’accent a par ailleurs été mis sur la nécessité du paiement du loyer mensuel, pour lequel les arriérés ne seront plus tolérés et la constitution d’un dossier d’identification pour chaque pensionnaire. S’agissant de l’animation au sein de la Maison, le Professeur PARE a invité les étudiants à établir un programme d’activités qui pourrait lui être soumis en vue de requérir d’éventuels accompagnements.
Au terme de la rencontre, monsieur Judicaël COMPAORE, président du comité des résidants a remercié Son Excellence, le Professeur PARE pour sa démarche et pour l’amélioration du cadre de vie.
Service Presse
Ambassade Burkina / France
Vos commentaires
1. Le 11 avril 2012 à 15:32, par Omer En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Quelles sont les conditions pour aller à Fessart ? Les mêmes que pour avoir une bourse et aller en france après seulement le BAC ? Les gens vont dire qu’il n’ya que les enfants d’impuni qui peuvent aller à Fessart deh.
2. Le 11 avril 2012 à 15:44, par Alexio En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Pourqoi un Professeur Ambasssadeur ?Alors qu on a besoinde ses sevices dans les universites du pays.Un Pays sous-developpe ne doit pas prendre ce luxe la.A chacun sa place.On a une ecole d administraction qui forme chaque annee des competences pour les chancelleries diplomatiques.
3. Le 11 avril 2012 à 15:53, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
C’est celà qu’il faut clarifier surtout et avant tout !
Au lieu de faire pareil, nos princes préfèrent plutôt s’acheter à eux des immeubles privés à Paris pour leurs repos !
Par Kôrô Yamyélé
Le 15 avril 2012 à 16:39, par Le Sage En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Mais tout ça sera confisqué quelque soit le mode d’acquisition. C’est toi Kôrô Yamyélé qui est pressé. L’intérêt général, nombreux sont nos dirigeants qui s’en contrebalancent éperdument. Et cela est inadmissible.
4. Le 11 avril 2012 à 16:39 En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Très belle initiative de prise de contact avec les etudiants . Cette initiative est a encourager dans les autres chancelleries du Burkina . Que nos Ambassades soient des lieu de rassemblement au lieu d’etre ceuxqui entretiennent la division . Excellence Pare , tu es un grand .....
5. Le 11 avril 2012 à 19:46 En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Bon tarvail !!!!
Le 11 avril 2012 à 20:58 En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
j’ai vécu à fessart, à l’époque il y avait une mixité sociale : fils et filles de policiers, retraités, paysans, commerçants, petit fonctionnaire, etc. Maintenant, vas voir à Fessart, ce sont des fils de...Ils ne méritent même de loger dans cette maison ; je me rappelle que TIAo avait dit que ceux qui envoient leurs enfants doivent leur trouver un logement en ville ; si ton père n’est pas en haut aujourd’hui, tu peux dire adieu à fessart ! On n’est plus en méritocratie !
Le 11 avril 2012 à 23:41, par sidwaya En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Je suis complètement d’accord avec toi. Jusqu’en 2005 j’étais à Fessart et déjà, on comptait sur le bout des doigts les enfants de parents "inconnus". Les enfants avaient même pris l’habitude de se présenter sous le nom de leur père. A notre temps c’était le délabrement total mais aujourd’hui ces jeunes là sont à l’aise et très peu se contentent des bourses ; leurs parents leur font des rallonges. Ne réside plus à Fessart qui veut !
Le 12 avril 2012 à 09:59, par De La bite En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Jusqu’en 2005... et vous traitez les autres d’enfants.
L’arrogance ou l’aigreur (c’est selon) quand tu nous tiens.
A votre époque, je suppose que vous n’étiez pas enfant.
Il n’est dit nul part que l’on doit se contenter de la bourse nationale.
Ces enfants dont tu parles, il y a plein qui travaille pour arrondir leur fin de mois.
Aussi, si certains parents peuvent se permettre des rallonges tant mieux, mais pour avoir cotoyer certains, les rallongent sont des exceptions.
Aigri va ...
Le 12 avril 2012 à 00:52, par Woufff... En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Qui sont "les fils de ..." il faudrait bien les citer pour que tout le monde sache.
c’est quoi la mixité sociale ??? que vous évoquez ???
très vite les aprioris...
Aussi, il serait bien de rappeler le contexte dans lequel l’ambassadeur TIAO à l’époque a eu à tenir ces propos.
En toute chose il faut savoir être mesuré. Au vu de votre écrit, vous devez être d’un certain âge et la sagesse vous impose de ne pas aller à la hâte en jugement.
Vous qui parlez si bien de méritocratie, et qui semblez bien connaitre la maison, c’est peut être le lieu de nous éclairer sur les critères de mérite pour avoir une chambre dans la dite maison.
Si je partage le point de vue de Koro yamyélé, qui dit qu’il y’a des gens qui -très probablement- logent " illégalement" dans la maison et qu’il faut régler le problème pour donner la chance à tout le monde, il est aussi bien de rappeler le nombre de chambres, et le nombre d’années par locataire, ne permettent pas de satisfaire tout le monde.
Quand j’étais étudiant , j’ai moi même postulé pour une chambre. Je n’ai jamais eu gain de cause, j’ai du me rabattre sur les chambres du Crous jusqu’à la fin de mes études. j’ai fait parti de ceux la même qui critiquaient. Aujourd’hui avec du recul, et confronté au quotidien sur le plan professionnel à la gestion des ressources, je suis à même de comprendre certaines choses. Ceci, dit je ne donne pas quitus à la gestion de la maison, car beaucoup de choses peuvent être et doivent être améliorées.
Si le centre de gestion des étudiants à sa part de responsabilité, il faut également noter que les anciens " résidents" ont contribué à ce que la gestion soit difficile et ont fait en sorte que Fessart soit ce qu’il est aujourd’hui.
Il est facile de jeter la pierre sur l’autre, de critiquer pour critiquer et de tout attendre des autorités, mais je crois , et c’est mon humble avis que nous devons par moment nous remettre en cause si l’on veut tendre vers une société meilleure. il nous faut être des NB ( Nouveaux Burkinabè)
Woufff...
Le 12 avril 2012 à 23:15 En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Il n’a jamais été dit nulle part qu’être fils de... rimait avec manque de mérite. C’est la mauvaise foi qui empêche des gens comme vous de reconnaître le mérite de certaines de ces progénitures. Ce sont les mêmes personnes qui rappellent à ces enfants qu’ils sont fils de... alors qu’ils ne veulent pas forcément s’afficher de la sorte.
Ayez un jour la franchise et l’intelligence de penser que ces "fils de..." comme vous dites se battent comme ils peuvent pour se faire un nom aussi. Et ce n’est pas de leur faute s’ils sont nés "fils de ...", et ce n’est pas non plus un handicap à ce que je sache.
TCHIP
6. Le 11 avril 2012 à 23:14, par sanon adolphe En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Vous des affaires etrangeres,cessez de nous casser les oreilles avec un tel n est ou est diplomate de carrirere.A ce rythme il faudra un permis de conduire diplomatique pour etre chauffeur aux affaires etrangeres.Seance tenante ,chassez votre ministre Bassolet en disant qu il n est pas de la maison.Bande d egoistes et de jaloux que vous etes,revoyez votre histoire sur la diplomatie en Haute Volta et vous verrez les pionniers qui nous ont trace cette belle voie de notre diplomatie
7. Le 12 avril 2012 à 01:31, par togs sid gand kom En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Merci pour cette initiative Excellence ! les difficultés ne manques pas au sein de la communauté étudiante en France ou certaines personnes par leur comportement remettent en cause les valeurs d’intégrité si chère au Faso ! je crois que vous gagnerez a mettre de l’ordre a la guéguerre qui perdure du coté de Poitiers et ou l’impartialité de votre représentant local fait des défaut au détriment de l’unité des burkinabé de cette ville.
8. Le 12 avril 2012 à 10:17 En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
En lisant les propos des uns et des autres je suis choque par l’absence d’apports constructifs, ce sont des propos orduriers, des accusations, rien sur tout ce qui peut contribuer a enrichir le debat. Or nous en avons besoin ces petites phrases qui suscitent la reflexion.
Merci
Le 15 avril 2012 à 16:34, par Le Sage En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
Mais mon Cher, ce qui fait reculer le Burkina, c’est pas plus que ça. Les petites mesquineries de ceux qui sont supposés être des grands car pour savoir poster une mesquinerie sur internet, il faut être une élite vu le niveau d’instruction général de notre peuple. Nous sommes champion dans ça. Celui qui connaît bien l’histoire de Fessart sait que cette maison est bien gérée maintenant avec Salif KABORE qui fait des efforts constants tant pour la réhabilitation que pour la gestion au quotidien. Mais les burkinabé là, Waï !!!!
Le 17 avril 2012 à 21:53 En réponse à : Le Professeur Joseph PARE rencontre les étudiants résidant à Fessart
D’abord il s’appelle Salif Ouédraogo et non Kaboré, ensuite tu racontes du n’importe quoi de même que ceux qui tentent de défendre les fils... de ! Ce n’est pas leur faute s’ils sont fils..de ; seulement, étant fils..de, ils n’ont pas droits à une bourse et à la chambre à fessart ; la bourse et la chambre sont pour les enfants de familles modestes ; or aujourd’hui, ce sont ceux qui sont riches qui ont leurs enfants dedans ; il faut les mettre dehors ; leurs parents ont les moyens-je ne rentre pas sur comment ils les ont eus- de les loger en ville et libérer de la place pour les enfants de pauvres. Si c’était maintenant,l’ambassadeur n’aurait aucune chance de loger à fessart