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Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

Publié le mercredi 21 décembre 2011 à 00h15min

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En fin de semaine dernière, vous publiez sur votre site un écrit intitulé « la fausse leçon des étudiants burkinabé de Genève (Suisse) ». L’auteur de l’écrit derrière le masque de l’anonymat, s’est présenté comme « un Burkinabé à Genève » et y a dressé un réquisitoire contre l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève (AEBG). Par la présente, le Bureau de l’association tient à faire ces remarques sur cet écrit, dans le souci de relever les incohérences et autres contre-vérités qui y ont été grossièrement et grotesquement distillés.

C’est donc moins par souci de répondre à l’auteur que par nécessité de situer des milliers de lecteurs honnêtes qui sans doute n’ont pas eu de peine à comprendre les intentions malveillantes qui transparaissaient clairement dans l’écrit mais qui néanmoins ont besoin de mieux comprendre.

Sur la forme de l’écrit, sans qu’il ne soit utile pour nous de nous attarder sur la méthode lâche qui consiste à se cacher dans l’anonymat pour mentir (mais c’est aussi une forme d’expression), le titre même de l’article (la fausse leçon des étudiants burkinabè de Genève) trahit les lugubres intentions et l’incohérence inégalée de son auteur. En effet, selon l’auteur lui même, il aurait constaté ces derniers temps des publications provenant d’étudiants burkinabè de Genève ; ce qui l’amènerait à écrire sur l’AEBG. S’il est vrai qu’un étudiant burkinabè et un seul de Genève a effectivement fait récemment deux publications sur des sites d’informations, il ne demeure pas moins que ce dernier l’ait fait à titre purement individuel.
Il nous semble clair qu’il ne s’est nullement agi pour lui de parler au nom d’une quelconque association ou groupe d’étudiants. Par conséquent, la parade par laquelle notre cher monsieur passe de tels écrits à une attaque sur l’AEBG et sur son bureau actuel nous semble relever de la pure digression ou tout simplement cela se nomme sauter du coq à l’âne. Il devrait bien avoir quelque chose contre l’association pour réussir un tel exploit.

Sur le fond de l’article, son contenu, il s’agit ni plus ni moins que d’un tissu de mensonges véhiculés dans nous ne savons quelle malveillante intension de s’en prendre sans raison objective à l’association et plus particulièrement à ses dirigeants actuels. L’auteur décrit une association moribonde, désorganisée à la tête de laquelle se trouveraient des dirigeants inamovibles qui ambitionnent régner à vie. Nous aurions bien voulu faire le bilan de nos activités ici, le présent écrit malheureusement n’est pas le lieu indiqué pour cela, pour la bonne et simple raison qu’aux termes des Statuts de cette association, l’instance compétente pour juger de l’action du Bureau exécutif est l’Assemblé générale. Ce que nous pouvons par contre souligner, c’est que la petite association (seulement une vingtaine de membres actuellement, dont l’objectif principal se résume à créer une solidarité entre ses membres) fonctionne avec régularité. En témoigne les activités qu’elle organise et qui mobilisent en moyenne plus de la moitié des membres actuels.

Sur le prétendu état lamentable des caisses de l’association et des sources de financement de celle-ci, l’auteur affirme que notre association aurait reçu un don du président de la république en 2008 ; le bureau actuel dont les membres n’étaient même pas à Genève à cette date n’est certainement pas la mieux placée pour en parler. Toutefois, s’en tenant à ses statuts, il peut affirmer qu’il ne lui est pas interdit de recevoir des dons et que d’autre part la gestion que les différents bureaux font des modestes fonds de l’association a toujours été approuvé en assemblée générale de bilan.

Par ailleurs l’association continue à entretenir de très bonnes relations avec l’Université de Genève et les autres associations qui s’y trouvent. L’information de l’auteur selon laquelle elle ne bénéficierait plus de financement de l’université du fait de son désordre n’a de réalité que dans l’imaginaire de celui qui l’affirme. N’ayant pas demandé de financement à l’université, notre bureau ignore de quoi parle ce monsieur.

Enfin, quant à ce que l’auteur de l’écrit qualifie de refus d’alternance de la part du Bureau actuel, tout comme les autres mensonges de son texte, cela relève de sa propre hallucination. Ce bureau, chers lecteurs, est entré en fonction le 29 novembre 2010. Quelques jours seulement nous séparent donc de l’expiration officielle de son mandat et il est actuellement à pied d’œuvre pour la convocation d’une assemblée générale de renouvellement.

L’auteur de l’écrit qui semble bien nous connaitre, puisqu’il affirme que nous sommes les « premiers à critiquer les régimes à vie » doit donc bien vérifier ses informations car nous tenons toujours à ce que les dirigeants, à quelque échelle qu’ils se trouvent puissent justifier d’une légitimité réelle conférée par la base. C’est au nom de notre attachement à ce principe que nous nous attelons en ce moment à convoquer une assemblée générale, afin qu’elle sanctionne notre bilan et renouvelle l’équipe dirigeante.

Pour finir, le bureau tient à rappeler que tous les membres de l’association disposent d’un droit de critique dont ils peuvent faire usage comme ils l’entendent. Quant à l’auteur de l’écrit, dans l’hypothèse où il aurait de griefs personnels à l’encontre de l’association et de ses représentants, il serait souhaitable qu’il use d’une approche beaucoup plus responsable en suscitant un débat constructif, plutôt que de se refugier derrière des écrits anonymes et de surcroît foncièrement mensongers.

Le Bureau exécutif.

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Vos commentaires

  • Le 20 décembre 2011 à 16:08 En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Mais vous n’infirmez ni ne confirmez que le bureau a reçu de l’argent du président Blaise Compaoré ; alors, c’est vrai ou c’est faux ? Si c’est vrai, combien il a donné ? c’est de l’argent public quand même !

    • Le 20 décembre 2011 à 23:59, par Yankouba du Kipirssi En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

      L’argent de Blaise, c est ton argent ? Jaloux là. Il faut que les gens apprenne a savoir que Blaise là, c est pas leur camarade. Blaise donne l’argent à qui il veux. Ca fait 25 ans il est kalé, tu crois que même s’il ne volait pas un peu il peut pas avoir un peu pour donner a kelkun ?

      • Le 21 décembre 2011 à 16:45 En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

        et tu crois que l’argent que blaise distribue,il le sort de sa poche ?c’est avec l’argent des contribuables qu’il s’amuse avec
        as tu déjà entendu que obama ou merkel ou sarko ou cameron sont allés quelque part et ils se sont mis a arroser les compatriotes en billets de banque ?impossible pcq chez eux,tout est controlé au franc près mais c’est chez nous que les chefs d’état confondent l’argent public avec l’argent privé en se servant comme ils veulent

  • Le 20 décembre 2011 à 16:15, par martopilon En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Merci bien pour ces précisons utiles. Je me posait vraiment des questions sur l’article du monsieur mais là je suis rassuré. Vous faites bien de vous défendre. Entre la vérité et le mensonge, y a pas match. Le preuve, c est votre carté et votre précision.

  • Le 20 décembre 2011 à 16:15 En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Droit de réponse aussi truffé de fautes que l’ecrit qu’il dénonce.
    C’est vraiment des étudiants qui écrivent comme cela ?
    Pour ma part, je trouve que tout cela est un débat de chiffonnier.
    Les associations de Burkinbe de façon générale ont les mêmes problèmes,
    que ça soit en Europe ou en Amérique, mais c’est pas pour autant qu’on doit exhiber nos petits problèmes dans la presse. Les gens du pays ont d’autres chats à fouetter que de se préoccuper de vos problèmes d’humeur

    david.bazi@us.army.mil

  • Le 20 décembre 2011 à 16:23 En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Votre guéguère d’à peine un bataillon de 20 individus habitant en Suisse à Genève commence a nous saouler parceque vous n’êtes pas le centre du monde
    Pour ma part,je dis à vous tous,MERDE

  • Le 20 décembre 2011 à 18:00, par Yabyoure En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Vous etes vraiment des rigolos.

    Vous n’avez pas le courage de signer en vos noms, mais vous signez LE BUREAU EXECUTIF...

    Concretement une association d’une 20aine de membres qui mobilise la moitie de ses membres (une 10aine donc), je trouve cela leger et peu dynamique.

    Je crois surtout que l’equipe est constituee de vieux etudiants qui ne cree et n’apporte rien. Qui en lieu et place d’evenement culturels se retrouvent pour boire de la biere, critiquer le pays et la facon d’y vivre, rever du jour ou il seront a la tete du pays et comment il le changeront (s’il y parviennent c’est tout le mal que je leur souhaite).

    Nous avons tous ete etudiant et certains aussi a l’etranger et nous connaissons la realite de ses soit disant associations... C’est bien de se retrouver, d’echanger, de refaire le monde et de boire de la biere, mais il faut redescendre sur terre et arrete de se prendre pour un bureau politique sur lequel le gouvernement peut compter et qui peut ramener des affaires au Burkina.

    Faites parler de vous par des actions concretes avant d’estimer avoir un droit de reponse en l’endroit des pauvres jeunes etudiant qui oserait vous critiquer a juste titre.

    Et entre nous, vous meme vous savez qu’il n’a pas menti...vous jouez avec les mots seulement.

    Allez, sans rancune, moins de politique et plus d’actions concrete.

    Yabyoure

    • Le 20 décembre 2011 à 20:12, par Wendpolma En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

      Sauf votre respect Monsieur, il ne s’agit pas de vieux étudiants, bien au contraire. Vous serez surpris de l’âge qu’ils ont. Ce sont de (très) jeunes frères et soeurs qui essaient de contribuer, à leur manière, à honorer le pays dans un pays étranger ; aider ceux de leurs frères et soeurs (j’entends des compatriotes, pas des frères et soeurs au sens fratrie du terme) qui y vont étudier, et pour qui les débuts ne sont pas toujours évidents, lorsqu’on ne connait personne sur place.

      Des erreurs ont pu être commises de leur part mais ils ne sont ni corrompus ni mus par la volonté de s’éterniser à la direction de l’Association. Encore que, pour qui connait cette association sait qu’il est généralement très difficile de renouveler l’instance dirigeante, renouvellement qui a été régulièrement fait (malgré tout) depuis 2004. J’espère que la personne qui a mis le feu aux poudres aura le courage de se présenter, si pareilles circonstances se présentent, pour veiller aux destinées de cette association.

      Critiquons tout en restant objectifs, Merci !

      • Le 20 décembre 2011 à 23:36 En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

        s’il ny a personne pour se présenter aux commandes de l’association, il faut purement et simplement la dissoudre.

      • Le 21 décembre 2011 à 14:05, par Yabyoure En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

        Mon cher Monsieur,

        Merci pour votre reponse.

        Allez en Suisse comme etudiant et appreciez le "support" apporte par l’association. J’ai personnellement ete dans une association d’etudiants Burkinabe et avec toute notre bonne volonte, a part donner des conseils aux nouveaux, les aider a trouver du boulot et nous retrouver pour manger du poulet au rabile (ce qui est deja bien), nous n’avions ni le temps ni les moyens d’apporter une autre forme de soutient. Etudes + travail avec peu d’argent.

        Parallelement, quand on est limite dans ses actions et que l’objectif est de supporter et non de faire de la politique, on ne se lance pas dans des droits de reponse bidon. Il faut savoir faire preuve de modestie.

        Personne n’est corrompu ni mu par une volonte de s’eterniser a la tete de l’association car ils n’en retirent aucune satisfaction veritable ni aucune gloire.

        Donc on continue le soutient et le bon temps passe avec les amis du pays et on arrete de se prendre pour un lobby surpuissant qui travail depuis Geneve. Ya plus important que ces histoires a deux balles et parfois il est important de ramener les gens sur terre.

        Allez sans rancune,

        Yabyoure

    • Le 20 décembre 2011 à 20:49 En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

      J’ ai compris maintenant. Le monsieur qui s’attaque a lAssociation des Etudiants burkinabe a Geneve est en mission de destabilisation parce que le bureau est progressiste, critique la gestion lamentable du pays ou manger deux fois du simple to, le mil est cultive au Faso, releve de lka gageure. Jugez vous- meme.

    • Le 20 décembre 2011 à 21:52, par Alain En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

      Merci Yabyoure,
      Que le bureau signe des noms de ses membres au lieu de se cacher.
      Tchrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

      • Le 20 décembre 2011 à 23:56, par Sanabob En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

        De quel droit tu veut connaitre leur noms ? quand on dit le président du Faso là tu sais pas c’est qui ? si tu connais pas le nom des membres du bureau c est que c est pas ton problème. Appelle a Genève ils vont te dire. Faut pas enervé les gens ici, nous on nique tout ce système. On n est pas d’accord.

        • Le 21 décembre 2011 à 01:35, par un genevois En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

          Bonjour,
          Vous voyez comment les « étudiants » parlent !!!!!
          Moi j’ahabite à Geneve mais je ne suis pas étudiants. L’AEBG, je la connais par l’intermédiaire d’un compratriote qui en est membre. Et le bureua actuel et composé de 3 personne (presidente- secretaire-tresorier) : Alima, Benjamin, Edmond.Pourquoi vouloir en faire un secret si vous n’avez rien à vous repprocher ????
          Je sais que cette association traverse actuellement des problèmes accumulés par les diffrents bureaux. Mais le comble avec l’actuel bureau, c’est son manque de professionnalisme et de communication, toute chose qui laisse la place à toute sorte d’allegation.
          Je me dis aussi qu’il ya dysfonctionnement interne sinon, ce n’est pas le lieu indiqué pour en discuter. Mais comme c’est fait, j’invite tout ceux qui savent quelque chose sur cette fameuse AEBG à bien vouloir nous éclairer.

          Salutations

    • Le 20 décembre 2011 à 23:06, par vimaloda En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

      A te lire on vois vraiment que tu es très limité cher ami et que tu imagines tout en boire la bière. on a tous été étudiant, c est comme ca que tout les faux types parlent. C est pas parce que tu as été étudiant que les étudiants d’aujourd’hui ne doivent pas critiquer. En réalité, le vrai problème dans cette histoire moi je connais. Certains n’aiment pas les membres de ce Bureau pour leur franc parler et leur refus de se saborder par des hommes politiques défenseurs du CDP devant l’éternel. Moi je suis pas à Genève, mais je connais au moins deux des membres de ce Bureau. Ils sont honnètes et travailleurs. Je suis sur qu’il ont du poser des actes que des blaisistes n ont pas aimé et maintenant ils veulent les discrediter. Et puis, franchement le burkina a de plus serieux problèmes. C est pour nous distraire de l’exterieur. Nous on est concentré sur l’article 37 les gars. On va se... dans pays la.

    • Le 21 décembre 2011 à 13:01, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

      ´- YABYOURÉ, félicitation ! Tu as raison. Il y a plein d’étudiants dans les nuages ! Justement en Suisse j’ai connu des étudiants fumistes là-bas dans le passé. J’étais obligé de tabasser, je dis bien tabasser un il y a longtemps et fuir afin de ne pas être arrêté, parce que ce fumiste ne faisait qu’insulter le pouvoir du pays devant les autres étudiants ! ! Un véritable gueulard que j’ai dû frapper copieusement dans un coin d’un foyer d’étudiants et fuir ! !

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 20 décembre 2011 à 22:41, par GVA En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Bsr,
    Je trouve intéressant que les uns et les autres cherchent plus de lumière sur la fameuse somme donnée par le Chef de l’Etat. Ceci montre que les burkinabè ont soif de la bonne gestion des fonds publics. En ce qui concernant ce don dont beaucoup font cas, les membres du bureau n’ont pas menti quand ils disent qu’aucun d’eux n’était à Genève. Ils sont effectivement arrivés en 2010. Je trouve que les mieux placés pour nous éclaircir sur ce problème sont les membres des bureaux précédents, notamment ceux de 2008-2009 et de 2009-2010. Honnêtement, étant membre de cette association, je ne suis pas sûr qu’on puisse demander des comptes à ce bureau. Pour la simple raison que les membres de ce bureau n’ont pas exercé un pouvoir financier. Ils n’ont même pas la signature ni aucun droit sur le compte de l’AEBG. Les caisses sont vides parce que l’association n’a pas d’activités lucratives, l’Université de Genève ne donne une aide financière que si une association estudiantine organise une conférence académique (juste pour régler certaines factures). Le bureau n’ayant pas pu organiser une conférence, n’a logiquement pas bénéficié d’une aide quelconque. La seule source de revenu de l’association est la cotisation de ses membres. Qui sont ceux qui peuvent dire aujourd’hui qu’ils sont à jour de leur cotisation. Peut-être personne. Qu’est-ce que nous membres, nous faisons pour la bonne marche de l’association. Rien. Nous ne participons pas aux activités (gombo oblige). On parle d’alternance, alors que si le bureau organise une AG de renouvellement personne ne sera disposée à assumer une responsabilité (faut pas empiéter sur mon temps de Gombo). Qu’on arrête de se faire honte et qu’on se mette plutôt au travail, car nous sommes plus responsables de cette situation que les membres du bureau eux-même.

    • Le 20 décembre 2011 à 23:47 En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

      Monsieur, qui va cotiser pour une telle association qui a du mal à renouveller ses instances ?
      Quand on est dans un bureau, on herite de son passif. Donc ne nous dites pas que vous n’étiez pas à Genève au moment où le Blaiso vous soudoyait. personne ne vous a obligé à faire partie du bureau ; alors il faut assumer.
      pauvres étudiants, votre bureau ressemble au 2e mandat illegal de laurent Gbagbo...

    • Le 20 décembre 2011 à 23:48, par sidnaaba En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

      C’est bien dit mon cher. Celui qui a dit que Blaise a donné l argent la, c est c est irresponsable là qui doit dire quand ? ou et comment ? Parce que nous on veut savoir si c est le cas. et si ces infos sont limpides on va voir si ce bureau a quelque chose a voir avec ca.Je crois que ce gars doit être bien renseigné et il me smble que son objectif c’est de créer la discorde entre étudiant. Déjà qu on est pas nombreux, il va faire qu’on va passé le temps à se soupçonner. Moi même il faut que j appelle le SG ou la Prési sinon il peuvent penser que je suis dans le coup. C est le bordel maintenant. Or on quand même organisé de petites activité qui étaient bien, avec une bonne ambiance et proportionnellement à la taille et aux ambitions de notre assos. Bon, si on convoque une AG même je suis pour qu on reconduise ce Bureau. A bas les fantoches qui ne peuvent pas s assumer et vive le bureau.
      RV

      • Le 21 décembre 2011 à 01:11 En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

        Ah, donc c’est une présidente qui dirige l’association ! C’est bien ça. Alors Mme x, dites nous toute la vérité et rien que la vérité.
        Toi Sidnaba, tu me fais pitié. Regardes ce que tu dit :« Moi même il faut que j appelle le SG ou la Prési sinon il peuvent penser que je suis dans le coup. » On dirait que tu veux t’attirer les faveurs du bureau de l’AEBG. Pauvre type.

        Qu’on se soupconne, et alors ? Personne n’a amené l’autre à Geneve. Chacun d’entre nous sait comment il est arrivé ici et comment il vit.

  • Le 21 décembre 2011 à 04:09 En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Quel est le montant de l’argent donné par le président Compaoré ?

  • Le 21 décembre 2011 à 11:13, par massy En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Pitié ! Arrêtez de vous massacrez.Que de Rancœurs. J’ai pitié. Prenez exemple chez les étudiants sénégalais. Étant étudiants vous commencer à vous faire la guerre ? et quand vous serrez des responsables ? J’espère que vous n’allez ressembler à (Devant c’est Maïs )c’est à dire génocidaires.
    Que la sagesse anime l’esprit de tout un chacun. Nous sommes tous des Burkinabé avec la même galère d’article 37

  • Le 21 décembre 2011 à 12:00 En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Bonjour à tous,

    J’interviens dans ce débat qui ne devait pas, à mon humble avis, exister pour vous exhorter à vous réconcilier immédiatement parce que les problèmes existentiels de notre pays n’autorisent plus à se focaliser dans de telles discussions inutiles. Comme Monsieur OUEDRAOGO (De Genève)qui a fait construire un établissement scolaire avec enseignement de l’informatique grâce à des actions conjuguées avec le pays d’accueil, concentrez-vous sur de pareilles actions concrètes car ce qui nous rassemble avec les burkinabè de l’intérieur et entre nous de la diaspora est évidemment plus important que ces débats haineux totalement infructueux et improductifs. Sil vous plaît arrêtez ce débat qui n’en vaut pas la peine et pensez aux actions concrètes de développement. Si chaque association de burkinabè à l’étranger travaillait à construire une école ou une maison des femmes dans les villages, nous auront gagné plus que ce que ce débat nous en donne. Merci de votre aimable compréhension. Paul KERE, Avocat à Nancy, France. paul.kere@wanadoo.fr

  • Le 21 décembre 2011 à 12:37, par Joel à Ouaga En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Bonjour à tous et à toutes

    Je viens de prendre le débat en marche sur la question de cette association que je connait de loin car étant juriste de l’université de ouaga et ayant plusieurs camarades de fac qui ont été a Genève. Il est important que la vérité soit dite face à la contre-vérité et le bureau fait bien de réagir si des allégations mensongères ont été dites. Pour ma part je pense qu’il est important d’apporter des critiques constructives, responsables et honnêtes pour aider l’association à vivre avec les différents bureaux qui s’y succèdent. Pour tous ceux d’entre nous qui ont géré une structure associative ils savent que ce n’est pas toujours aisé, cela est encore plus difficile quand vous êtes loin de chez vous alors je transmet mes encouragements aux membres du bureau en espérant qu’ils fassent un bonne gestion de cette structure dont beaucoup d’entre nous ont profité notamment à travers le cyber de la fac de droit de Ouaga.

    cela me permet de revenir sur l’écrit anonyme qui a suscité le débat et dans lequel l’auteur affirme que l’association a laissé la gestion à la direction de l’UFR. A mon humble avis il n’est pas très intelligent de vouloir qu’une association basé en suisse continue de gérer un cyber a ouaga, surtout lorsqu’il entendent en faire dont à l’UFR sciences juridiques et politiques. C’est donc une idée peu lumineuse.

    Sur la question de l’agrégation de monsieur SOMA j’ai entendu parlé d’un article que je n’ai pas lu, toute fois je donne mon point de vue générale.
    Sachons être fier de nos performances en reconnaissant à SOMA son agrégation j’apprécie de telle succès.

    Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Aujourd’hui la vrai question est de savoir comment faire pour que de nombreux étudiants talentueux de la fac de droit puisse accéder au troisième cycle, faire un doctorat et concourir pour l’agrégation. En réalité des SOMA nous en avons beaucoup en fac de droit. Hélas mille fois hélas ! Lorsque vous mettez quatre ans pour faire un DEA alors que c’est le temps pour faire un doctorat alors vous comprenez avec moi que le système éducatif ne vous laisse pas a chance d’exprimer vos talents et connaissances ? Et pour ce qui me diront qu’il y’a des gens qui s’en sorte, je réplique tout de suite que tou le monde n’ira pas en suisse ou en france ou en roumanie pour devenir docteur et plutard agrégé.

    Compatriotes burkinabè, il demeure donc important de rester concentrer sur les vrais débats. Comment faire pour que le troisième cycle de l’UFR/SJP soit efficace fonctionnel et permette d’avoir des docteurs, beaucoup de jeunes docteurs et de futurs jeunes agrégés.

    J’invite donc les uns et les autres a se reconcentrer sur les questions essentielles et j’encourage le bureau de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève (AEBG) a poursuivre une gestion saine de leur association.

    Pour l’auteur de l’écrit anonyme je trouve que c’est bien dommage de produire un article aussi riche en idées sombres.

  • Le 21 décembre 2011 à 13:19, par Fopafasser En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Association des enfoirés bègues de Genève ? Je connais pas cette association ! Pouvez-vous me dire sur quelle autre pathologie ils interviennent en dehors des troubles de la parole.

  • Le 21 décembre 2011 à 17:06, par Excellente Archive En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Salut,

    C’est bien ce que le president du Faso fait pendant ces visites dans les pays etrangers. Je me rappelle que nous avons recu des don quand il etait venu au Maroc, mais Dieu seul sait d’ou est passe l’argent. Il faut reconnaitre que l’association des etudiants de Geneve sont bien organises.

    lire l’extract :

    Réunion Mai 2007
    22-09-2007

    PROCES VERBAL DE LA RENCONTRE DU 13 /05/07
    Le 13 mai 2007 s’est tenue au CUAG une réunion de l’AEBG, réunion qui se situe dans le cadre des rencontres trimestrielles initiées durant cette année académique. La réunion qui a commencé à 16h30mn a compté une dizaine de participants. L’ordre du jour concernait l’utilisation qui devait être faite de la somme de 5000 euros reçus du Président du Faso (ci-après PF) ainsi que l’état d’avancement du projet de la salle informatique.
    En ce qui concerne l’usage à faire du don de 5000 euros, le bureau pour sa part a proposé d’utiliser cette somme pour rénover le site internet de l’AEBG, acheter des documents pour l’UFR/SEG et dans le cadre du fonds de solidarité que nous avons initié.
    La parole a été donnée aux participants pour intervenir. Des différentes interventions, il ressort qu’il existait déjà au sein de l’assemblée un désaccord sur le principe même de l’acceptation même de cet argent qui émane du PF, Blaise Compaoré. Ainsi, pour certains, le bureau aurait dû convoquer une AG pour décider s’il fallait recevoir ou non cet argent. De plus, le PF aurait pu octroyer cette somme à l’AEBG à travers un canal plus officiel comme le ministère de l’enseignement supérieur par exemple. La question se posait aussi de savoir s’il ne s’agissait pas d’une sorte de compromission de l’AEBG qui pourrait porter atteinte à son indépendance ou à son caractère apolitique. En plus, il fallait craindre que cela ne serve de précédent à des futurs membres de l’AEBG qui auraient moins de scrupules.
    Pour d’autres, l’acceptation de fonds du PF ne remettait nullement en cause le caractère apolitique de l’AEBG ni son indépendance car après tout, les décisions importantes sont prises par l’AG qui est autonome. Pour ceux-ci, il faut considérer ces fonds comme émanant de la présidence du Faso et non de Blaise Compaoré en tant qu’individu. Pour certains, c’est plutôt le refus de recevoir les fonds sur le motif qu’il s’agit d’argent de Blaise Compaoré qui aurait un caractère politique.
    Pour sa part le bureau a tenu à restituer le contexte dans lequel il est entré en possession des fonds controversés. La présidente de l’AEBG a expliqué qu’elle a reçu un appel de Zakaria Daboné, Président du Comité provisoire de l’ABS (Association des burkinabè de Suisse) à l’époque des faits l’informant que le Chargé d’affaire de la mission permanente du Burkina Faso à Genève souhaitait rencontrer le bureau de l’AEBG. Ni M. Daboné ni le bureau ne connaissaient la teneur de cette rencontre mais il a été expliqué que M. Daboné et M. Sanwé Médard Kiénou (M. Kiénou étant aussi à cette époque membre du Comité provisoire de l’ABS) assistaient à la rencontre en tant que témoins alors que Mlle Suzy Nikièma et M. Lamissa Ouattara y assistaient au nom de l’AEBG. C’est lors de cette rencontre que le Chargé d’affaire a expliqué que l’AEBG avait reçu un don de 5000 euros de la part du PF lors de son voyage à Genève. En remettant les fonds à la présidente, il a souhaité que l’AEBG écrive une lettre de remerciement au PF laquelle lettre attesterait d’une certaine façon que les fonds étaient bien arrivés à destination.
    Le bureau a expliqué que vue la situation, il se voyait mal dire au chargé d’affaire qu’il lui fallait d’abord consulter ses membres avant de décider ou non de recevoir ces fonds. Par ailleurs, le bureau n’a pas pensé que le fait de recevoir ces fonds pouvait entacher le caractère apolitique de l’AEBG ou pouvait être sujet à polémique.
    Il a été décidé de prendre acte de la réception des fonds mais dorénavant le bureau devrait être plus regardant lorsqu’il se trouverait dans une situation similaire.
    Pour ce qui est de l’utilisation des fonds, les membres présents ont adhéré aux propositions du bureau. Toutefois, M. Illy a soumis le cas d’un compatriote qui a obtenu une inscription à l’IUED et qui n’avait pas réussi à réunir la somme préalable de 10.000 francs qu’il fallait pour lever la réserve lui donnant droit à une attestation d’inscription à même de lui permettre d’obtenir le visa d’études pour la Suisse. Les membres ont accepté la proposition d’Illy d’aider ce confrère et compatriote et à donner mandat au bureau pour prendre les mesures qui s’imposaient en l’espèce.
    La question du don du PF étant résolue, le bureau a informé les membres que l’AEBG avait reçu la somme de 4680 CHF de la commune de cologny dans le but d’augmenter le débit de la salle informatique de l’UFR/SJP qui est lent.
    Puis, il a été question des divers qui ont concerné la conférence du 25 mai 2007 et la proposition d’organisation d’une soirée burkinabè à l’Arcade 46 (cité universitaire de Genève) afin d’avoir des fonds et de réunir les membres dans un autre cadre.
    C’est aux alentours de 18h que la réunion a pris fin.


  • Le 22 décembre 2011 à 01:10, par Kader Sy En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Chers compatriotes étudiants à Genève,

    Je vous félicite pour vos initiatives et votre courage dans un pays où la vie est l’une des plus chères au monde et où malgré tout vous arrivez à réussir dans vos études.

    Je vous félicite en outre pour avoir tenu des assemblées générales régulières et de préparer la prochaine AG qui renouvellera vos instances.

    Je voudrais toutefois vous faire une suggestion afin de vous renforcer : à travers votre association à Genève, favoriser la création d’associations d’étudiants burkinabé dans les autres cantons suisses. Une Fédération des association des étudiants burkinabé en Suisse serait plus forte et deviendrait un interlocuteur plus crédible.

    Enfin, je voudrais vous féliciter pour l’organisation de votre assemblée générale, car, comme vous le savez, il existe une Association des Burkinabé de Suisse (ABS) dont personne ne se souvient de la dernière assemblée générale. Vous donnez donc un exemple à suivre par les ainés et résidents burkinabé en Suisse.

    Grütlig !

  • Le 22 décembre 2011 à 03:22, par Empereur En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Je remercie l’auteur de l’article sur l’AEBG. J’apprécie sa démarche même si son raisonnement comporte beaucoup d’erreurs d’appréciation : une chose doit être très clair, le Burkina auquel nous aspirons ne pourra être que si nous tolérons que toutes les opinions s’expriment, si insensées soient-elles. De ce point de vue, je ne suis pas d’accord avec ceux qui reprochent à l’auteur de l’article d’avoir dit ce qu’il pensait, en particulier de l’AEBG.

    Il nous offre une belle occasion d’information, de discussion, de confrontation, de clarification, de mise au point, etc. De ce point de vue également, j’apprécie l’initiative de l’AEBG qui a donné sa version de la réalité et tous les commentaires des internautes qui forcent l’AEBG à mettre ses cartes sur table. Du reste, c’est une bonne publicité pour elle pour peu qu’elle en saisisse l’opportunité !

    Ceci dit, je ferai quelques remarques sur le débat suscité par l’article sur l’AEBG.

    1. Les membres de l’AEBG sont libres personnellement d’avoir leur opinion sur ce qui a cours au Burkina sans que cela n’engage l’Association : il n’apparaît nulle part que l’AEBG a pris une position officielle sur la situation au Burkina ou sur l’agrégation du méritant désormais Professeur SOMA. Dès lors, et sous réserve des vraies intentions de l’auteur de l’article, je trouve dangereusement tendancieux de traîner la courageuse AEBG dans la boue en interprétant les points de vue personnels de ses membres qui ne l’engagent en rien. N’oublions pas que cette association a réussi à doter la faculté de droit d’une salle d’informatique et a encore des projets pour l’UO qu’elle ne parvient pas pour l’instant à mettre en oeuvre du fait du manque de moyens.

    2. A supposer un seul instant que les membres du bureau de l’AEBG aient quelque moralité douteuse ou se comportent en donneurs de leçon sans être de bons exemple eux- même, l’article de l’auteur serait vraisemblablement pertinent ; malheureusement, il n’en est absolument rien. Pour une raison bien simple : je connais les membres du bureau actuel et la présidente est justement le type de personne à qui on ne peut prêter les intentions mis en évidence par l’auteur. Ceux et celles qui l’ont connu à l’UO ou ici à Genève peuvent témoigner de sa probité, de son sens des principes et de son intransigeance vis à vis des coups tordus et autres compromissions.

    3. Il faut situer la réalité : dans le contexte genevois ici, il n’ y a aucun avantage à être membre du bureau de l’AEBG. Les membres du bureau exercent un véritable sacerdoce, vivent plutôt un poids supplémentaire en plus de celui lié aux exigences de la vie ici (études, travail, etc) tant et si bien qu’il faut une conviction et un sens du sacrifice pour accepter diriger cette association. Comme l’a dit un internaute, les gens ici se "cherchent" et n’ont jamais le temps. Et pourtant, en tant qu’étudiants expatriés, il faut bien préserver un cadre de fraternité, de solidarité et de soutien mutuel. Il faut des gens pour entretenir ce cadre. Une telle nécessité apparaît toujours plus que évidente toutes les fois qu’un drame ou une difficulté particulière frappe un des nôtres.

    4. Par ailleurs, sur les 5000 euro que le Président du Faso a donné à l’AEBG, le PV dressé par l’ami Medard Kienou à l’époque démontre même la transparence qui prévaut au sein de cette association en mettant en évidence les divergences de vue qu’il y a eu autour de ce don du président. Il faut lire attentivement ce Procès verbal et en tirer toutes les conséquences quant à l’appréciation qui peut être faite de cette association.

    5. Je termine enfin, par une hypothèse qui - j’en suis certain - provoquera d’autres débats : je parie que cette Association et ses membres ne sont pas aimés du fait justement qu’elle n’est pas "manipulable" ou qu’on ne peut en tirer aucun "bénéfice politique" contrairement à bien d’autres associations : les attitudes de l’ambassade du Burkina à Genève vis à vis de l’AEBG laissent fortement à le penser. L’attaque frontale à l’AEBG pourrait bien venir d’où vous savez. Bonne lecture.

  • Le 22 décembre 2011 à 11:13, par Empereur En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Je remercie l’auteur de l’article sur l’AEBG. J’apprécie sa démarche même si son raisonnement comporte beaucoup d’erreurs d’appréciation : une chose doit être très clair, le Burkina auquel nous aspirons ne pourra être que si nous tolérons que toutes les opinions s’expriment, si insensées soient-elles. De ce point de vue, je ne suis pas d’accord avec ceux qui reprochent à l’auteur de l’article d’avoir dit ce qu’il pensait, en particulier de l’AEBG.

    Il nous offre une belle occasion d’information, de discussion, de confrontation, de clarification, de mise au point, etc. De ce point de vue également, j’apprécie l’initiative de l’AEBG qui a donné sa version de la réalité et tous les commentaires des internautes qui forcent l’AEBG à mettre ses cartes sur table. Du reste, c’est une bonne publicité pour elle pour peu qu’elle en saisisse l’opportunité !

    Ceci dit, je ferai quelques remarques sur le débat suscité par l’article sur l’AEBG.

    1. Les membres de l’AEBG sont libres personnellement d’avoir leur opinion sur ce qui a cours au Burkina sans que cela n’engage l’Association : il n’apparaît nulle part que l’AEBG a pris une position officielle sur la situation au Burkina ou sur l’agrégation du méritant désormais Professeur SOMA. Dès lors, et sous réserve des vraies intentions de l’auteur de l’article, je trouve dangereusement tendancieux de traîner la courageuse AEBG dans la boue en interprétant les points de vue personnels de ses membres qui ne l’engagent en rien. N’oublions pas que cette association a réussi à doter la faculté de droit d’une salle d’informatique et a encore des projets pour l’UO qu’elle ne parvient pas pour l’instant à mettre en oeuvre du fait du manque de moyens.

    2. A supposer un seul instant que les membres du bureau de l’AEBG aient quelque moralité douteuse ou se comportent en donneurs de leçon sans être de bons exemple eux- même, l’article de l’auteur serait vraisemblablement pertinent ; malheureusement, il n’en est absolument rien. Pour une raison bien simple : je connais les membres du bureau actuel et la présidente est justement le type de personne à qui on ne peut prêter les intentions mis en évidence par l’auteur. Ceux et celles qui l’ont connu à l’UO ou ici à Genève peuvent témoigner de sa probité, de son sens des principes et de son intransigeance vis à vis des coups tordus et autres compromissions.

    3. Il faut situer la réalité : dans le contexte genevois ici, il n’ y a aucun avantage à être membre du bureau de l’AEBG. Les membres du bureau exercent un véritable sacerdoce, vivent plutôt un poids supplémentaire en plus de celui lié aux exigences de la vie ici (études, travail, etc) tant et si bien qu’il faut une conviction et un sens du sacrifice pour accepter diriger cette association. Comme l’a dit un internaute, les gens ici se "cherchent" et n’ont jamais le temps. Et pourtant, en tant qu’étudiants expatriés, il faut bien préserver un cadre de fraternité, de solidarité et de soutien mutuel. Il faut des gens pour entretenir ce cadre. Une telle nécessite paraît toujours plus que évidente toutes les fois qu’un drame ou une difficulté particulière frappe un des nôtres.

    4. Par ailleurs, sur les 5000 euro que le Président du Faso a donné à l’AEBG, le PV dressé par l’ami Medard Kienou à l’époque démontre même la transparence qui prévaut au sein de cette association en mettant en évidence les divergences de vue qu’il y a eu autour de ce don du président. Il faut lire attentivement ce Procès verbal et en tirer toutes les conséquences quant à l’appréciation qui peut être faite de cette association.

    5. Je termine enfin, par une hypothèse qui - j’en suis certain - provoquera d’autres débats : je parie que cette Association et ses membres ne sont pas aimés du fait justement qu’elle n’est pas "manipulable" ou qu’on ne peut en tirer aucun "bénéfice politique" contrairement à bien d’autres associations : les attitudes de l’ambassade du Burkina à Genève vis à vis de l’AEBG laissent fortement à le penser. L’attaque frontale à l’AEBG pourrait bien venir d’où vous savez. Bonne lecture.

  • Le 23 décembre 2011 à 00:52, par gohou En réponse à : Diasporas : Le droit de réponse du Bureau exécutif de l’Association des Etudiants Burkinabè de Genève

    Et dans les autre association burkinabé a l’étrangé comme l’ABL Association de Burkinabè de LYON) ? Et le Conseil Supérieur des Burkinabé à l’Etrangé ( CSBE) ? se sont les meillieurs.

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