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Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

Publié le mercredi 2 novembre 2011 à 11h21min

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Se rendre d’un quartier à l’autre dans la ville de Ouagadougou n’est pas une mince affaire. Distances longues, embouteillages, voies d’accès impraticables, conditions de transports en commun peu enviables (voir nos articles sur le tour de Ouaga by SOTRACO bus)… Face à ces problèmes de transports, les populations, laissées à elles-mêmes se tournent vers d’autres moyens de transports, souvent sans la moindre mesure de sécurité.

Par nécessité ou par goût du risque, certains ont fait de la pirogue leur moyen de transport. Zoom sur une activité à succès mais quelque peu méconnue. Les passeurs au barrage n°2 de Tanghin, prenez le risque avec nous…

Le soleil se lève sur Ouagadougou. La ville s’anime telle une fourmilière. A pied, à moto, en voiture, dans les transports en commun, chaque ouagavillois se met dans la chaîne. Il faut rejoindre son lieu de travail. Loin du tintamarre des différentes routes qui mènent au centre-ville, le lit du barrage n°2 de Tanghin, secteur 23, à la hauteur du lycée apostolique connait aussi une animation particulière. La fraicheur matinale caresse la peau, les vagues d’eau viennent échouer aux abords, les pêcheurs vérifient leurs filets, les femmes, assisses au milieu d’un tas d’immondices écaillent les poissons. Juste à côté de là, 5 pirogues sont stationnées. Des jeunes discutent au bord de l’eau, certains ont déjà pris place dans les pirogues. Ils doivent rejoindre les quartiers Nossin, Larlé, les marchés de Sankariaré ou de Baskuy... C’est devenu un rituel pour eux. Chaque matin, ils se font conduire à bords de la pirogue. « Rentrez, nous allons partir », lance le piroguer. Vélos, marchandises diverses, personnes etc. tout passe. Commerçant(es) surtout jeunes et élèves constituent l’essentiel de la clientèle.

Nous sommes 9 passagers à embarquer après avoir remis le prix du transport qui est de 100 FCFA. La pirogue glisse paisiblement sur les eaux, les discussions vont bon train, l’ambiance est bon enfant. Les habitués affichent une tranquillité déconcertante. Pour les novices comme nous, c’est la peur au ventre que nous effectuons le trajet avec des « si » à n’en pas finir, le cœur battant la chamade. Finalement, il y a plus de peurs que de mal. Nous atteignons l’autre rive. En cinq minutes, nous avons rallié Tanghin à Nossin et Larlé. Les passagers, descendent et rendez-vous est pris pour le soir pour regagner Tanghin.

D’autres passagers reprennent place pour le retour. « Bissimillahi » marmonne un vieux avant de s’asseoir. Même si tu ne dis pas ça, nous arriverons à bon port, lui rétorque le « conducteur ». Tout en courant, une femme hèle « attendez-moi ». Elle, c’est Mme Diallo, vendeuse de savons et d’huile de lait au marché de Tanghin. Chaque matin, elle s’y rend en pirogue. Ainsi va l’ambiance au barrage n°2 de Tanghin, du matin très tôt jusqu’à la tombée de la nuit (généralement à 19h 30), du lundi au dimanche.

Un raccourci à moindre frais

L’activité connait du succès mais elle est limitée dans le temps. Il n’y a pas un autre moyen pour rejoindre les quartiers de l’autre côté du barrage en si peu de temps et à moindre frais. « A 100 FCFA, je suis à Nossin pour continuer en ville alors que si je devrais prendre le taxi je débourserais 200 à 300 FCFA et la même somme pour le retour » nous apprend Michel Nikiéma qui est rentré la veille dans la soirée en pirogue et qui a déjà pris place pour regagner son travail. Pour lui, la pirogue est une alternative dans les cas d’urgence. Il nous apprend qu’il était en panne en ville et a préféré y laissé sa monture pour rentrer en pirogue. Pour cet autre client qui vient de débarquer en provenance de Nossin, et qui n’a pas voulu décliné son identité, depuis dix ans, c’est son principal moyen pour se rendre à Tanghin.

Du mois de juin à janvier ou février selon la pluviométrie de l’année, les passeurs se frottent les mains. « Nous pouvons souvent transporter plus de 200 personnes par jour », nous apprend Ablassé Compaoré, le responsable des piroguiers qui dit exercer le métier de passeur depuis 28 ans. Philémon Sawadogo, son employé précisera que quand il pleut et que le niveau des eaux est haut, la clientèle baisse sans doute parce que les gens ont peur. Pourtant à en croire les piroguiers, les choses se passent très bien. « Je n’ai jamais eu de problème depuis que j’exerce ce métier. Mieux nous avons des documents établis par les autorités communales qui attestent de la légalité de notre métier » s’empresse de répondre Ablassé Compaoré quand nous lui demandons si l’activité est officiellement reconnue. Et pourtant…

Une activité illégale mais tolérée

A la mairie de l’arrondissement de Nongr-massom, on semble ignorer l’existence de ce métier qui a pourtant près de 3 décennies d’existence. « C’est vous qui me l’apprenez. Nous ne sommes pas un pays de navigation et je ne crois pas qu’un service de la mairie ait délivré un quelconque document pour autoriser cette activité. Je suis le responsable de la voirie, une telle décision ne pourrait être prise sans que je n’en sost informé », nous lance M. Francis Kambou, responsable de la voirie dans l’arrondissement de Nongr-Massom. Ce dernier, très curieux et visiblement surpris de l’existence de cette activité n’a pas manqué de nous asséner de questions pour en savoir davantage. « Mais c’est un raccourci de la mort » ajoute M. Dabilgou, le chargé des affaires administratives vue qu’aucune mesure de sécurité n’est envisagée en cas d’accident.

Seul M. Christophe Billa, chef de poste de police de l’arrondissement, reconnait l’existence du métier de passeur. Il nous apprend qu’il effectue avec ses agents des missions de contrôle sur le terrain. « Il faut dire que c’est une activité appréciée des populations parce qu’elle résout un tant soit peu leur problème de déplacement, commente-t-il.

Pour ce qui est de la reconnaissance officielle de cette activité, l’officier de police expliquera qu’il leur a été délivré un récépissé pour le compte de l’association des pêcheurs de Tanghin. C’est donc sous ce couvert qu’ils travaillent. « Nous leur donnons souvent des consignes en leur rappelant qu’il ne faut pas prendre plus de 6 personnes, d’éviter de prendre des enfants… » nous apprend M. Billa. Il nous signifiera au passage que ces passeurs ont été d’un apport considérable pendant les inondations du 1er Septembre 2009. « Ils ont une parfaite connaissance du barrage et bravent souvent des risques que les sapeurs-pompiers ne sont pas prêts à prendre ». précise-t-il.

En attendant, au barrage n°2 de Tanghin, c’est le même mouvement. Des allers et retours, entre les deux rives, souvent dans la surcharge. On évite de penser au pire. Mais selon Issa Ilboudo, un client, la seule confiance en l’eau c’est quand on n’y entre pas. Il prône une solution qui mettrait tout le monde à l’abri de risques éventuels. « C’est vrai que nous n’avons jamais eu de problèmes en traversant le barrage, mais on n’en sait jamais. Le mieux serait qu’il y ait une route pour rejoindre les autres quartiers de l’autre côté du barrage en évitant de faire le grand tour ». Conclu-t-il.

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Vos commentaires

  • Le 31 octobre 2011 à 20:39, par le bon citoyen En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    Mais cela est une bonne initiative.
    A nos autorités, il suffit de former ces gens en mettant à leur dispositions des outils de sécour.
    Rien ne sert de vouloir arrêter cette activité qui procure de l’emploi et contribuera à l’exotisme de la ville s’il développe.
    Nous ne sommes pas la seule ville d’où les gens circulent en pirogue. seulement il faut bien organiser le secteur et tout le monde gagne. Au lieu de prôner la construction de pont. On en a marre du betton.
    La route aussi tue.

  • Le 1er novembre 2011 à 06:17, par Tapsoba En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    C est quand même surprenant ce dysfonctionnement administratif.Une police qui couvre une activité non reconnue légalement des premières autorités locales,la mairie ? À supposer qu un accident grâve survenait,en tant que qui répondront ces acteurs dont la profession n a pas une existance, juridiquement parlant ? En tant que pêcheur repondront-ils ? Sauf qu un pêcheur ne pêche pas des êtres humains.Maintenant que la mairie est informée,il va falloir régulariser leur activité car on ne sait jamais assez.

  • Le 1er novembre 2011 à 09:27 En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    L’état attend quoi pour construire de nouveaux pont. Quand on pense qu’il n’ya qu’une seule voie pour quitter tampouy...

  • Le 1er novembre 2011 à 12:15, par lussac En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    EHHHHHHHHH Messieurs les passeurs !!!!!!! N’oubliez pas l’eau ,le feu pire ennemi de l’homme
    Donc attention !!!!!!!!

  • Le 1er novembre 2011 à 13:57, par Beurk En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    Il faut surtout prier qu’il n’y ait pas des grabuges un jour sinon pour le reste,les gens font ce qu’ils peuvent pour arrondir les angles,c’est le système D avec une touche d’exotisme

  • Le 1er novembre 2011 à 14:31, par Le yadga En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    C’est ca le probleme de l’homme africain je ne comprend pas comment un tel peut excercer un metier pendand 30 ans sans penser aussi a le developer ,un pecheur dans une pirogue ca c’est son probleme au moins il peut nager ,mais faire froller les enfants la mort 2 fois par jour c est horrible ,il ne faut pas attendre tuojours ces autorites qui n’ont pas fini a remplir leur poches , car le developement commence par nous meme si on veut on peut .

    • Le 2 novembre 2011 à 00:44 En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

      Pourquoi vous pensez toujours que les autorités n’ont rien d’autre à faire que de se remplir les poches. Vous pensez qu’on peut bouffer facilement de l’argent comme ça. Il ya des contrôles et les partenaires suivent de près certaines dépenses.S’Ils ne faisaient que s’enrichir,il n’yaurait même pas le minimum au Burkina.

      C’est pas évident que vous à leur place vous feriez mieux. On a vu des opposants gueulards comme vous qui sont arrivés au pouvoir et qui font pire.

      • Le 2 novembre 2011 à 17:57 En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

        Absolument daccord, quand on supprime ce genre dactivites. c vs les premiers a aller vs plaindre comme quoi les autres moyens outre celui la sont excessivement cher et quon devrai pas vs empecher dutiliser des pirogues comme transport surtt quand daccident ne se c pas encore manifester. Aujourd8, c encore vs qui dite quon devrai pa permettre ce genre de transport.

        • Le 4 novembre 2011 à 03:00 En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

          Un gouvernement responsable doit faire ce qu’ il croit bon de faire et non se preoccuper de ce que les gens vont dire. A moins que ca ne soit un gouvernement electoraliste. Ecoutez, meme a supposer que nos gouvernements ne fassent pas que s’ enrichir, vous croyez que c’est normal ? Je suis decu de raisonnements minimalistes pareilles. Messieurs les gouvernants, meme si vous enlevez mille malversations dans vos habitudes concussionnaires pour qu’ il ne reste 10 habitudes mauvaises seulement qui restent, nous allons toujours vous combattre. Vous n’ avez pas le droit de faire ce que vous faites, meme si vous construisez des aeroports dans tous les quartiers de Ouaga, meme si vous construisez des ponts pendants avec bretelles sur chaque rue. Suivez seulement l’ imperatif categorique de Kant : Vous devez faire le bien et le juste . Point barre.
          C ’est comme certains tares qui disent que Kaddafii developpait bien son pays et que le fait de confondre le tresor du peuple lybien avec sa cagnotte familiale ne posait pas probleme. Quelle paucite de vue. L’ afrique est mal barree avec une opinion publique qui peut meme felicter des detourneurs de fonds publics s’ ils laissent tomber quelques pieces pour eux. Quel est ce fils de sans- papiers reconverti qui a dit que l’ afrique n’ etait pas entre dans l’ histoire ? On est bien entre dans l’ histoire meme si c’ est de facon tonitruantement regressive.

          LOP

  • Le 1er novembre 2011 à 17:12, par Ben En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    Je pense que le ministère concerné doit sensibiliser ces piroguiers sur les dangers qu’ils courent.Et éventuellement leur doter ou exiger le port de gilets de sauvetage pour la sécurité de leurs passagers.

  • Le 1er novembre 2011 à 22:26 En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    C’est terrible ça. Je suis à Ouaga dépuis des décennies et je ne l’ai jamais su. C’est une curiosité à voir. J’irai faire un tour le Weekend prochain.

  • Le 2 novembre 2011 à 10:36, par phantom En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    Au moins des gilets de sauvetages !!! Il faut toujours des drames avant d’y penser.La mairie peut les aider en les dotant de bonnes pirogues sous contrat.

  • Le 2 novembre 2011 à 10:56 En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    Cela est une bonne initiative à soutenmir par nos autoritès .
    Il suffit de former ces gens en mettant à leur dispositions des outils de sécours et surtout en les contrôlant regulièrement.

    SID KEITA

  • Le 2 novembre 2011 à 11:03, par Djib En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    Suspendre cette activité revient à faire du tort à nos braves frères et sœurs qui n’ont d’autres alternatives que d’emprunter ces pirogues. Par contre, l’État ne doit pas attendre qu’il y ait des victimes avant de d’agir....Il faudrait donc dès à présent encadrer cette activité (cela incombe au ministère de l’administration du territoire et de la sécurité à travers les sapeurs pompiers) en renforçant les capacités de ces piroguiers par des formations sur le secourisme, des dotations en matériel de natation(gilets de sauvetage...).

  • Le 2 novembre 2011 à 11:03 En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    C’est vrai que cette activité est risquée mais il faut aussi saluer l’esprit de créativité de ces jeunes. Je crois que les autorités peuvent encadrer cette activité en aidant ces jeunes à acquérir une piroque motorisée qui a plus d’espace et qui est plus sure. Cela contribuera à soulager la clientèle un temps soit peu et constituera une source de revenu pour ces jeunes. Toute chose qui contribuera à la reduction de la pauvreté.

    • Le 2 novembre 2011 à 11:42, par Kipar’h saabl’ghah En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

      Brave gens !!!
      Arretez !! Il faut interdire cette activite !
      C’est encore vous autres qui allez crier sur les toits quand ca va chavirer.
      A moins que...a moins que....et la je ris a haute voix le Laalle national ...heh pardon pas le Laalleh ou ai je la tete ?
      Le soi dit laabi national ne s’empare de l’activite !

    • Le 2 novembre 2011 à 11:56 En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

      L’activité est très risquée dans la mesure où bon nombre des habitants de ce pays ne savent pas nager. Il faudra songer à équiper les passeurs de pirogue plus grandes et plus stables, avec de petits moteurs pour rendre la traversée moins dangereuse..... N’oublions pas le naufrage du Joola au Sénégal.... Que Dieu nous aide

  • Le 2 novembre 2011 à 11:25, par Dima En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    Merci pour cet article qui démontre l’ingéniosité de nos populations.Maintenant voyez la panique de nos responsables locaux qui ne pensent qu’à gérer l’existant qu’ils connaissent d’ailleurs mal.
    Bon vent à ces piroguiers et que la mairie envisage une embarcation plus adaptée plus grande et équipée de boué de sauvetage.
    Nos amis de Bobo devraient chercher à encadrer l’activité plutôt que de l’interdire. L’essence est aussi inflammable que le gaz pour les taxis. A quand la proactivité de certains responsables ?

  • Le 2 novembre 2011 à 12:32, par Yao Yao En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    Je crois que la naissance de cette activité n’est que le couronnement des efforts de promotion des piroguiers entrepris si vous avez bonne memoire, par certaines personnalités dont Moustapha Labli Thiombiano. En effet, j’ai pu suivre plusieurs editions des courses de piroguiers. Mais que devenaient-ils apres la course ? Rien. Dans de grandes villes comme la Sierra Leone, le transbordement de l’aeroport a la ville se fait en Ferry. Bien-sur, nous ne sommes pas dans le meme contexte. Mais je crois que cette activité vaut la peine d’etre encouragée pour trois raisons principales :
    1. Elle est ecologique et peut contribuer a la promotion de l’ecotourisme
    2. Elle semble (pour le moment ) economique pour les usagers pour qui connait le prix de la course a Ouaga.
    3. Elle procure des emplois et des revenus a ce secteur et est generatrice de valeur ajoutee.
    Le seul probleme qui reste a resoudre c’est sa perennité vu que le barrage s’asseche quelques mois apres la fin des pluies.

  • Le 2 novembre 2011 à 13:10, par l’ingénieux En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    ya quoi même de quoi vous plaignez vous ? il ya de l’eau dans le barrage quatre mois dans l’année, laissez les mangez un peu et en profitez. s’il n’ya pas d’eau de quelle sécurité parlez vous. Occupez vous plutôt de l’hygiène du barrage, ya des serpents d’eau douce là bas j’en ai vu et en plus tout le monde y fait ses besoins nourissez vous des taxes et autres amendes
    voilà pour un premier commentaire merci

  • Le 2 novembre 2011 à 15:45, par N’dabi En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    Surtout ne causons pas du tort à ces braves gens qui essayent comme ils le peuvent à s’en sortir de cette misère noire que l’on aperçois presqu’à chaque coins de rues à Ouaga. Ces gens là, ont compris que dans ce pays, seul le génie créateur libère de la pauvreté, donc, aidons ces messieurs à structurer leur activité de manière à éviter au maximum tout drame qui pourrait en découler.

  • Le 2 novembre 2011 à 17:34 En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    Il faut construire un pont pour relier les deux quartiers concernés. c’est ce qu’il y a de mieux à faire, pour que les piétons, les cyclistes et les automobilistes puissent se deplacer facilement.

  • Le 23 novembre 2011 à 09:42, par yao En réponse à : Passage au barrage N°2 de Tanghin : Un raccourci vers la mort ?

    du courage dieux vous protegera

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