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Grands travaux du cinquantenaire : Le maire s’inquiète, les entrepreneurs rassurent

Publié le mercredi 29 décembre 2010 à 00h01min

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Le maire de la commune de Bobo-Dioulasso était hier mardi 28 décembre 2010 sur les chantiers des grandes réalisations du cinquantenaire. Pour faire le point et s’assurer de leur finition effective et de leur entretien.

Pour cette première visite du maire sur les chantiers après les festivités du cinquantenaire, il était entouré de la mission de contrôle des travaux, le Cabinet AEM, de l’entreprise Oumarou Kanazoé, de ses techniciens et de la presse. Premier point de chute, l’avenue Sakidi Sanou. Sur cette rue, il y a encore beaucoup à faire. Les caniveaux ne sont pas effectifs ; pire l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement y a déjà creusés un regard. Pour ce qui concerne les caniveaux, le maire a dû se livrer à une véritable séance de sensibilisation sur l’ensemble de la rue.

Car, toutes les eaux usées des ménages tout au long de la rue y sont déversées. Un spectacle nauséabond, très insalubres et sources de maladies pour les mêmes populations. On a tout simplement regretté l’absence du service d’hygiène dela commune. Mais dans tous les cas, le maire a donné des instructions fermes « car nous allons passer à la phase de répression après toutes les séances de sensibilisation que nous avons faites ». L’entreprise Oumarou Kanazoé a été interpellé pour dégager de la voie tous les agrégats et la terre qui est déposée par exemple sur la place Wara-Wara ; une place de prière mais également de jeu de football.
Sur l’avenue de la Liberté (place du Paysan à la place Tiéfo Amoro), il n’y a pas grande chose à dire. Néanmoins, il reste les traçages à faire. De même que l’aménagement des accotements et la plantation des arbres.

Il sera réalisé les raccordements place du Paysan-Boulevard en allant vers Dédougou et Place du Paysan-Boulevard en allant vers le Mali. Les poteaux électriques actuels seront remplacés par d’autres beaucoup plus jolis. Par ailleurs, les deux ronds-points qui y étaient prévus ne seront plus réalisés. Un seul le sera au niveau des stations d’essence Total et Petrofa, mosquée du Vendredi. L’avenue de la Nation présente les mêmes caractéristiques et attend elle aussi les mêmes aménagements.
Pour ce qui concerne les monuments, celui de la place de la Nation sera protégé par des grilles afin d’éviter le contact direct. Ceci est d’autant plus vrai qu’il est électrique. Quant à celui du cinquantenaire, il est déjà au stade de la dégradation.

Il est couvert de poussière, et déjà des personnes mal intentionnées ont commencé à y jeter des ordures. Des carreaux ont même commencé à s’enlever. Pour ce faire, le maire a donné des instructions pour y affecter quelqu’un afin qu’il s’en occupe. En attendant qu’un comité de suivi et d’entretien de tous ces monuments et infrastructures soit mis en place. Et que l’Etat les rétrocède à la commune. A la place de la Femme, il reste les terre-pleins à remplir et l’embellissement. Ce monument que beaucoup de gens ne comprennent pas est pourtant simple. Il comporte au milieu une femme qui tient en main un flambeau. Symbole de la femme actrice de développement et d’avenir par rapport à l’ancien qui la rangeait au foyer avec un balaie en main.

Au nouveau marché des fruits et des légumes, tout est fin prêt. Les entrepreneurs n’attendent plus que les différentes réceptions provisoires. Cette infrastructure devrait être fonctionnelle d’ici fin janvier 2011 si l’on en croit le maire de la commune.
A l’issue de la visite, le maire a jugé l’état d’avancement des travaux positif. Et il pense bien que les entreprises prendront tout le temps nécessaires pour leur finition effective, comme prévu dans les marchés. « On va tout suivre pour que les travaux soient bien finis et que les différentes voies et infrastructures soient fonctionnelles comme prévu », a-t-il martelé.

Pour Bonkoungou Albert de l’entreprise Oumarou Kanzoé, son entreprise « n’a jamais abandonné des travaux inachevés, si bien que nous prendront tout le temps nécessaire pour la finition de nos chantiers à Bobo ». « Dans tous les cas, il y a une mission de contrôle qui suit tout, donc on ne peut rien abandonner », a-t-il conclu.
Seri Aymard BOGNINI

L’Express du Faso

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