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Grande fête du Cinquantenaire : Un jubilé d’or à la grandeur d’une nation en prospérité

Publié le lundi 13 décembre 2010 à 00h20min

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Tout en couleurs, en images et actions, le jubilé d’or de l’accession à la souveraineté nationale et internationale, a été hautement magnifié, ce samedi 11 décembre 2010, sur le boulevard de l’indépendance à Bobo Dioulasso. De la Haute-Volta au Burkina Faso, cinquante ans de parcours dans la construction de la nation des hommes intègres.

De la devise voltaïque Unité-Justice-Travail à celle du Burkina, Unité-progrès-Justice, 50 ans de parcours ont jalonné la construction d’une nation prospère pour des hommes intègres. La célébration des cinquante ans d’accession à l’indépendance a donné l’opportunité de pouvoir revisiter les sources de notre histoire commune. Pendant plus de 50 ans ce sont plus d’une soixantaine de communautés qui ont bâti les fondements d’une nation intègre à l’image des hommes.

Dans ce climat de formidable symbiose, le 11 décembre 2010, une évaluation du parcours 50 ans après a été faite d’où une commémoration sous le thème " 50 ans de construction d’une nation : souvenir et espérance ". Il faut le rappeler l’indépendance du Burkina à l’époque la Haute Volta a été proclamée le 5 août 1960 par le président Maurice Yaméogo.

Et comme cette période coïncide avec la saison pluvieuse, les autorités nationales ont décidé de célébrer le 11 décembre jour de la proclamation de la République. L’accès à la souveraineté nationale et internationale ne s’est pas fait sans difficulté. C’est pourquoi l’opportunité a été donnée de rendre un vibrant hommage aux devanciers. Dans la solidarité avec le peuple burkinabé plusieurs pays ont accompagné le Burkina Faso pour la célébration de ces 50 ans d’indépendance.

Ainsi 11 chefs d’Etat ont pris part à la cérémonie commémorative marquant le cinquantenaire du pays des hommes intègres. Parmi eux le doyen des chefs d’Etat maître Abdoulaye Wade du Sénégal, Amadou Toumani Touré du Mali, Faure Gnassingbé du Togo, Hélène Johnson Sirleaf du Libéria, Yahi Boni du Bénin, Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, Paul Kagamé du Rwanda, Denis Sassou N’guesso du Congo Brazzaville, Théodoro Obiang N’guema de la Guinée Equatoriale, Idriss Deby Itno du Tchad.

Des amis du Burkina Faso n’ont aussi ménagé aucun effort pour prendre part à ce jubilé d’or de l’indépendance des hommes intègres. Ce sont le Nigéria, la France, le Cap vert, Taïwan, l’Ethiopie, le Maroc, l’Algérie, le Niger, le Ghana, l’Ouganda, le Cameroun et la Tunisie.


Impression du Président du Faso

« C’est d’abord sous le signe du souvenir car il faut parler de nos devanciers qui ont été illustres. Et qui se sont engagés pour que nous soyons aujourd’hui sur une terre libre. Mais aussi aujourd’hui c’est penser à l’avenir car il faut continuer à bâtir le Burkina Faso, lui donner davantage plus d’unité, plus de force et de capacité pour relever le défi du développement. Le Burkina a besoin avant tout de mobiliser ses ressources humaines. Nous avons un grand capital, une grande valeur de nos ressources et il nous faut faire en sorte que le Burkinabé soit mieux éduqué, mieux formé et en bonne santé, très productif au plan agricole et au niveau de tous les secteurs qui sont stratégiques pour notre progrès et pour bâtir notre avenir. Cinquante années de liberté ce n’est pas rien pour un peuple, lorsqu’on se met dans la période coloniale, pour voir ce que notre peuple a vécu. Je pense qu’on doit être fier d’avoir eu cinquante années de liberté nationale. Je voudrais féliciter la région des Hauts-Bassins qui a accepté avec beaucoup d’énergie, beaucoup de sacrifice avec une grande mobilisation pour que nous puissions être fiers de ce cinquantenaire. »


Les à-côtés

- Le cinquantenaire et ses cartes d’invitation

Chacun, à l’occasion du cinquantenaire, voulait avoir une carte d’invitation. Non seulement pour avoir une place assise et dans les tribunes pour suivre le défilé, mais également prendre part au déjeuner offert à la résidence présidentielle. Seulement, comme les cartes ne suffisaient pas, naturellement tout le monde ne pouvait pas en avoir. C’est pourquoi, à l’avenir, il faut que le comité d’organisation, national ou régional fasse en sorte que ces cartes-là soient distribuées dans une certaine transparence et arrivent effectivement là où elles doivent arriver. Sinon, certains ont pensé que quand il faut manger c’est les uns et quand c’est le travail, c’est les autres. En tout cas si cela n’a pas été le cas, ç’a y a ressemblé.

- La joie de Tertius et de son équipe

Tertius Zongo et les membres de son équipe gouvernementale étaient en joie au cours du défilé. Ils l’ont démontré à plusieurs occasions. Que ce soit pour ovationner les délégations et chefs d’Etats étrangers, que ce soit au passage des forces vives qui ont représenté chaque ministère. En tout, avec Alain Yoda, son seul ministre d’Etat, et Marie Noël Bembemba, assis ce jour à ses côtés, ils n’ont pas manqué de danser de la tête lorsque la chorale a chanté. En tout, c’est toujours heureux de voir une équipe aussi soudée et bien joyeuse.

- La colombe, comme signe de paix

Le président du Faso, comme à son habitude traduit la paix par le lâchage de la colombe. A cette commémoration du jubilé, une troupe de musiciens et de danseurs ont valorisé les richesses du pays à travers des chants et des pas de danse. A la fin de leur prestation, chacun colombe en mains a laissé voler ces oiseaux tout blancs. Au nombre de 50, si certains ont pu partir, d’autre sont allés asseoir sur la tête des danseurs, sur la tribune officielle en face de la Première dame, Chantal Compaoré, et même sur l’aire de la parade jusqu’à la fin de la cérémonie. Comme pour dire qu’il régnera toujours la paix dans notre pays.

Firmin OUATTARA

L’Express du Faso

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