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Marie Blanche Bado, Directrice générale du Fonds de Développement de l’Electrification : « Le Fonds n’est pas une alternative aux délestages »

Publié le lundi 17 mai 2010 à 00h28min

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Le Fonds de Développement de l’Electrification (FDE) apparaît comme l’instrument gouvernemental de facilitation dans l’atteinte d’un taux d’électrification du Burkina Faso de 60%, avec la Sonabel, d’ici à 2015 selon les ambitions de l’Etat. Grâce à ses interventions, 41 localités rurales ont déjà bénéficié de la précieuse lumière. Non sans difficulté. Tirant les leçons de son expérience dans un secteur si délicat et très sollicité, le FDE poursuit de plus belle sa lancée d’électrifier voire éclairer toutes les communes à l’horizon 2015. La directrice générale du Fonds, Marie Blanche Bado, explicite ici les mécanismes d’électrification, revient sur les difficultés rencontrées et les bruits autour de la gestion de ce fonds.

Lefaso.net (L.N.) : A quel souci répond la création d’un Fonds de Développement de l’Electrification (FDE) alors que le pays dispose déjà d’une société d’électricité ?

Marie Blanche Bado (M.B.B.) : La création du fonds de développement de l’électrification (FDE) répond au souci du gouvernement de faciliter l’accès des populations rurales à l’électricité parce que cette frange de la population a aussi droit à l’électricité. Il est vrai qu’il existe déjà la SONABEL qui est certes une société à vocation de service public mais elle doit assurer l’équilibre de ses comptes et être rentable pour bénéficier de prêts auprès des partenaires financiers.

L.N. : Comment s’effectue tout le processus (de la sélection à l’éclairage) pour bénéficier d’un projet « Electrification rurale décentralisée » (ERD) ?

M.B.B. : Le Décret portant création, fonctionnement et attribution du FDE, définit trois fenêtres pour l’accès au financement du FDE ; à savoir la planification nationale venant du ministère en charge de l’Energie, les sollicitations des collectivités et les requêtes du privé. Pour le choix des localités à électrifier, des critères qui ont été adoptés. Un arrêté conjoint du ministre en charge de l’énergie et de celui des finances précise les conditions d’éligibilité. En conséquence, les demandes qui nous parviennent, que ce soit celles du ministère dans le cadre de la planification ou des collectivités locales, font l’objet d’une analyse selon les critères déjà arrêtés et il en résulte un classement.

C’est après cette étape que le FDE lance un appel d’offres pour réaliser une étude de faisabilité et la mise en place d’une coopérative d’électricité (Coopel) qui va porter le projet d’électrification. A la suite de cette étude de faisabilité, un autre appel d’offres est lancé pour recruter l’entreprise qui sera chargée de la construction du réseau électrique. Les travaux de ladite entreprise sont suivis par un bureau d’études recruté également par appel d’offres. Ce bureau d’études assure la mission de Maître d’Ouvrage et d’œuvre Délégué ainsi que l’Appui Conseil Accompagnement (MOOD/ACA). Il a donc en charge le contrôle de la qualité des travaux de l’entreprise ainsi que l’évolution du chantier. C’est sur cette base que l’entreprise est progressivement payée. Par ailleurs, ce bureau d’études doit apporter un appui conseil à la coopérative d’électricité afin de la préparer à un bon fonctionnement une gestion saine du système électrique.

L.N. : Dans ce cas, quelle est la contribution du demandeur ?

M.B.B. : Il faut préciser qu’au démarrage de ses activités, le FDE a bénéficié d’un financement danois à hauteur de près de trois (3) milliards de francs CFA. Dans le cadre de ce financement, un schéma a été adopté. C’est ainsi que l’approche coopérative a été privilégiée pour une participation et responsabilisation des populations dans les projets d’électrification rurale. Pour être membre de la coopérative et pouvoir bénéficier ultérieurement des services offerts, il faut s’acquitter de sa part sociale ; l’ensemble des parts sociales devant constituer le capital social de la coopérative. Le montant des investissements est intégralement payé par le FDE sur la base de la signature d’une convention de financement avec la coopérative. Mais la COOPEL devra rembourser 40% du financement les 60% restant sont une subvention que l’Etat apporte. Donc, dans un premier temps, tout le financement est assuré par le FDE. C’est après la mise en service que les populations, à travers leur coopel devront rembourser les 40 %, sans intérêt sur une période de 10 ans, avec un différé de 3 ans.

L.N. : Quels sont les types de partenariat qui se nouent autour de cette opération entre les nombreuses parties prenantes : FDE, SONABEL, PNPTF-LCP, entreprises adjudicataires, COOPEL et abonnés ?

M.B.B. : La SONABEL fournit l’électricité aux localités qui sont raccordées par interconnexion à son réseau. Les coopératives qui sont dans cette situation achètent l’électricité à la SONABEL pour la revendre à leurs abonnés.
Les bureaux d’études sont, eux, recrutés par le FDE soit pour réaliser les études de faisabilité pour déterminer la technique d’électrification à utiliser et le montant des investissements à réaliser (interconnexion, centrale diesel, plates formes, panneaux solaires). L’entreprise qui construit les travaux est recrutée suite à un appel d’offres. Concernant le PNPTF-LCP, il faut dire que ce programme a une longue expérience dans le domaine des plates formes multifonctionnelles. En conséquence, le FDE n’a plus intérêt à vouloir inventer la roue. C’est ainsi qu’un partenariat a été noué entre les deux structures pour la conduite d’un projet pilote d’implantation de plates formes multifonctionnelles avec réseaux électriques dans six (6) localités de la commune de Tangaye dans la province du Yatenga. Quant aux coopel, il est évident qu’il existe de bons rapports.

L.N. : Après l’électrification de 41 localités, le constat permet-il de soutenir que les populations sont fortement impliquées dans l’élan de rupture de la fracture énergétique insufflé par le FDE ?

M.B.B. : L’électrification rurale telle que conduite jusque là au Burkina Faso, c’est d’abord la responsabilisation des populations à travers des coopératives d’électricité. La décentralisation en marche actuellement place également la population au centre de ses préoccupations en lui permettant de suivre les projets la concernant. Il est vrai que dans certaines localités, ce n’est pas toujours évident. L’analphabétisme aidant, il est évident que les populations ne comprennent pas bien souvent le processus. Il faut leur expliquer tout le bien fondé et leurs responsabilisation C’est ce qui explique la tenue des assemblées générales est des diverses rencontres ainsi que les sessions de formation pour le renforcement des capacités des membres des bureaux des Coopel.

L.N. : Qu’est-ce qui est entrepris pour assurer la pérennisation des projets dans les localités bénéficiaires ?

M.B.B. : Pour la pérennisation du projet, il y a un suivi. Le FDE est chargé de suivre l’exploitation des systèmes électriques dans les localités ayant bénéficié de son financement de même que le fonctionnement des Coopel. Une fois les travaux terminés, un contrat est signé entre l’entreprise qui les a conduits et la coopérative sous l’œil du FDE qui apporte son assistance chaque fois que cela est nécessaire.

L.N. : Quelles sont les difficultés majeures qui s’opposent à la réalisation des projets, à leur appropriation par les populations, à la gestion des acquis et leur pérennisation ?

M.B.B. : Il peut se poser des problèmes entre la coopérative et le fermier. Les coopératives ne disposent pas de toutes les compétences en matière de gestion, en matière juridique. Elles sont faibles par rapport au fermier qui est une entreprise organisée. C’est le véritable problème auquel il faut faire face. Donc, le FDE les assiste.

L.N. : Beaucoup d’encre et de salive ont coulé autour des activités du Fonds : arrêt de la fourniture d’électricité, mauvaise qualité des travaux et des équipements, cherté du kilowattheure, mauvaise gestion des montants alloués… Face à ces supposés griefs, que répondez-vous à leurs auteurs pour rassurer l’opinion publique ?

M.B.B. : Les griefs peuvent être élucidés un à un. D’abord, l’arrêt des travaux. Par exemple, pour Gayéri, le groupe qui produisait l’énergie électrique a connu des problèmes techniques et il a fallu le remplacer. Ce qui a engendré la suspension de la fourniture de l’électricité aux abonnés.

Ensuite il y a Sindou et Douna dont on a tant parlé. Ces localités ont d’abord été électrifiées par le système monophasé SWER (un seul fil au lieu de trois), le même système qui est utilisé à Titao, Tansarga, Niaogho et Béguédo. Cette technique revient moins chère. On a voulu l’appliquer à Sindou et à Douna. Outre l’incident technique qui a conduit à l’arrêt du système électrique quelques mois après sa mise en service, on s’est rendu compte que nature du sol, malgré les dispositions prises, n’était pas adaptée au SWER. C’est ainsi que la décision a été prise de faire passer le réseau en triphasé. Aujourd’hui, Sindou et Douna sont à nouveau éclairés. Ce ne sont pas des cas généralisés. Les renseignements peuvent être obtenus auprès des populations. Seuls les arrêts énumérés ici sont avérés et des solutions ont été apportées avec diligence. Ce sont des réalités avec lesquelles il faut compter dans toute œuvre humaine. L’essentiel, c’est de pouvoir trouver à temps les solutions adéquates pour la bonne continuation et la pérennisation du projet.

Pour ce qui est de la qualité des travaux, le FDE a misé en premier sur la valorisation des compétences locales afin d’amener des entreprises burkinabè dans le secteur de l’électricité à émerger. L’un des objectifs du programme financé par le Danemark était de promouvoir l’expertise nationale dans le domaine de l’électricité (bureau d’études, entreprises de construction). C’est pourquoi le FDE a fait appel à des entreprises nationales pour promouvoir l’entreprenariat national. Concernant la qualité des équipements, le FDE n’en a jamais connu. S’agit- il des poteaux en bois utilisés en lieu et place des poteaux en fer ?, de la technique du SWER au lieu du triphasé ? Si c’est cela, nous pouvons vous assurer qu’en terme de qualité, il n’y a rien à redire. Pour ce qui est de la cherté du kilowattheure dans les zones rurales, le Gouvernement a harmonisé le tarif avec celui de la Sonabel. Quant à la supposée mauvaise gestion, sachez que le FDE est audité chaque année et aucune malversation n’a été relevée ; les rapports des auditeurs peuvent en témoigner.

L.N. : Qui paie les frais lorsqu’on recommence ?

M.B.B. : C’est l’entreprise qui a en charge la reprise des travaux, si le bureau d’études chargé du contrôle des travaux juge que le travail est mal exécuté.

L.N. : Y a-t-il des cas concrets où il y a eu des reprises de travaux aux frais de l’entreprise en charge des travaux ?

M.B.B : Dans le suivi quotidien des travaux, si le bureau d’études constate que les travaux ne sont pas conformes aux termes du Dossier d’appels d’offres (DAO), les travaux sont repris. Lors de la réception provisoire par une commission, quand les travaux ne sont pas exécutés correctement, la commission émet des réserves et l’entreprise est obligée de s’exécuter avant que celles-ci ne soient levées. Sinon, l’entreprise n’est pas payée.

L.N. : Au-delà de ces reproches, croyez-vous sincèrement que les entreprises du pays disposent suffisamment d’expertise pour répondre à des offres aussi exigeantes que dans le domaine de l’électricité ?

M.B.B. : il y a des entreprises qui disposent suffisamment de compétences même si le nombre est limité. Ce sont les mêmes entreprises qui exécutent les travaux de la SONABEL. Par ailleurs de nouvelles entreprises ont été créées dans le secteur de l’électricité où il ya beaucoup de projets à exécuter. C’est vrai toutes les entreprises n’ont pas les capacités techniques et financières nécessaires.

Dans le cadre du projet danois, un volet renforcement des capacités des entreprises et des bureaux d’études a été pris en compte et des formations qui ont été financées. Dans le cadre du projet de la Banque mondiale en cours d’exécution, il en sera de même. Cela concourt au renforcement des capacités des entreprises.

L.N. : Qu’est-ce qui a amené le gouvernement à réviser sa position en harmonisant et en alliant les tarifs dans les localités touchées par l’électrification rurale sur les mêmes taux que la SONABEL ainsi qu’en accordant des facilités fiscales aux COOPEL ? N’est-ce pas un aveu qu’il y a eu du sable dans le moteur dès le départ ?

M.B.B. : Avant la décision du gouvernement d’harmoniser les tarifs dans les localités, ceux-ci reflétaient la réalité. C’est-à-dire qu’ils tenaient compte des investissements et du nombre d’abonnés. C’est ce qu’on appelle la vérité des prix.

C’est pourquoi chaque coopérative avait son tarif. Cela dépendait de l’investissement réalisé et du nombre d’abonnés. Aussi des localités ont pratiqué des tarifs de 132 F CFA, 155 F CFA, , 190 F CFA… à la différence de la SONABEL où le tarif est le même quelque soit la localité à cause de la péréquation qu’elle fait. L’Etat ne peut pas laisser les populations des zones rurales qui n’ont pas assez de moyens payer plus cher leur électricité. C’est pourquoi, il a décidé de fixer le prix de cession de l’électricité vendu par la SONABEL 75F/kWh à toutes les localités raccordées.
Ensuite, le tarif a été harmonisé pour toutes les COOPEL. Qu’elles soient raccordées à la SONABEL ou qu’elles disposent d’un groupe isolé, c’est le même tarif puisque l’Etat subventionne les coopératives dont les localités sont électrifiées par groupes diesel.

L.N. : La taxe de développement de l’électrification (TDE) de 2 F CFA perçue sur chaque facture d’électricité permet-elle de pérenniser le Fonds ? Comment se fait l’utilisation de cette ressource mobilisée ?

M.B.B : L’institution de la Taxe de développement de l’électrification (TDE) permet à la FDE d’avoir des ressources pérennes. Avec les 2 F CFA sur chaque kWh vendu par la SONABEL, il est au moins sûr que le FDE pourra électrifier les localités rurales. Par ailleurs, le budget de l’Etat prévoit une subvention chaque année pour le FDE. En plus, il y a la mobilisation des ressources auprès des bailleurs. Donc, les financements dont dispose le FDE sont constitués du budget de l’Etat, de la taxe de développement de l’électrification et de l’appui des partenaires. En 2009, le FDE a encaissé 956 millions de F CFA au titre de la TDE. Un compte spécial a été ouvert au Trésor public uniquement pour recevoir cette taxe.

Cet argent est destiné à réaliser les investissements. Il ne peut pas être utilisé ni pour payer le personnel ni pour se doter en fournitures et autres. Son utilisation est précise, il s’agit des investissements pour électrifier des localités.

L.N. : Pour éviter les problèmes de délestages que connait la SONABEL, pourquoi ne pas aller vers l’électrification avec des groupes électrogènes ?

M.B.B. : Ce n’est pas la meilleure solution pour l’électrification rurale. L’interconnexion est privilégiée, l’installation de groupe ne se fait que lorsque la localité est très éloignée du réseau SONABEL. La demande a été tellement forte dans certaines localités, c’est le cas à Solenzo, qu’il a fallu acheter un groupe plus puissant. Alors que, s’il s’agissait d’interconnexion, ce problème ne se poserait pas. C’est plus intéressant et plus économique de faire des raccordements que d’utiliser des groupes.

L.N. : En quoi le FDE peut être une alternative dans la recherche des solutions à la crise énergétique actuelle exacerbée au Burkina Faso par les nombreux délestages ?

M.B.B. : En lui-même, le FDE ne peut pas être une alternative pour résoudre les délestages. Certaines localités électrifiées sur son financement le sont par interconnexion avec le réseau de la SONABEL. Si la Nationale d’électricité éprouve des difficultés à la source, il va de soi que les localités raccordées aussi subiront des délestages. Par contre, le FDE est une alternative pour les populations en ce qui concerne l’accès à l’électricité. Sa création résulte du constat que la SONABEL ne peut pas électrifier rapidement toutes les zones rurales sans mettre en péril son équilibre financier. Donc la création du FDE est une alternative pour promouvoir l’accès des populations rurales à l’électricité. Le FDE et la SONABEL sont complémentaires et les investissements réalisés par ces deux structures permettront d’atteindre l’objectif en 2015 de 60 %.
L.N. : Pourquoi le FDE ne prend donc pas l’option ou ne privilégie pas dans ses investissements, l’énergie solaire que tout le monde réclame çà et là ?
M.B.B. : Dans le programme du FDE, figure l’option de l’électrification par panneaux solaires. Ce qui signifie très bien que cette opportunité n’est pas ignorée.

L.N. : Quel appel lancez-vous aux bénéficiaires du Fonds et aux différents partenaires : entreprises adjudicataires, COOPEL, … ?

M.B.B. : Le FDE a travaillé dans l’exécution des projets d’électrification avec des entreprises et des bureaux d’études. Les entreprises doivent redoubler de professionnalisme dans l’exécution des travaux. Certaines font preuve de professionnalisme en réalisant des travaux dans les délais requis et dans les règles de l’art. Mais, d’autres doivent améliorer leur prestation.
Au niveau des coopératives, celles-ci doivent s’approprier le projet car c’est leur projet. Elles assurent le service public de l’électricité. Les COOPEL doivent en prendre conscience. Que chacun fasse bien son travail où qu’il se trouve.

Au FDE, notre mission, c’est l’électrification à moindre coût, faciliter l’accès à l’électricité des populations rurales. Pour ce faire, le SWER ou système à un fil est utilisé. Mais c’est la même qualité du service, seulement cela revient moins cher. Ensuite, il y a l’utilisation des poteaux en bois. Au Ghana voisin, on utilise des poteaux en bois, de la même manière qu’au Danemark, les Etats-Unis d’Amérique et l’Afrique du Sud qui sont pourtant des pays développés. Ce n’est pas une électricité de seconde zone. Que ce soit avec des poteaux en fer ou avec ceux en bois, les deux procédés produisent la même électricité. A moyens limités, il faut opérer le choix le moins onéreux. Une quarantaine de localités ont pu être électrifiées avec peu de moyens. Si on devait faire avec les poteaux en fer, on n’aurait peut-être pas atteint la moitié.

L’Etat ambitionne un taux d’électrification de 60% d’ici à 2015. Notre objectif au FDE, c’est d’électrifier si les financements suivent. Il faut qu’au moins toutes les communes soient électrifiées. Nous recevons beaucoup de demandes que nous ne pouvons pas satisfaire dans l’immédiat.
Il y a eu des retards dans l’exécution des travaux par certaines entreprises qui ont payé des pénalités de retard mais les dispositions sont prises pour que les travaux soient exécutés dans les délais bien que la défaillance des entreprises locales peut se constater dans l’exécution de marché d’autres infrastructures (eau, route, école, etc.)

Interview réalisée par Moussa Diallo

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Vos commentaires

  • Le 17 mai 2010 à 03:09 En réponse à : Marie Blanche Bado, Directrice générale du Fonds de Développement de l’Electrification : « Le Fonds n’est pas une alternative aux délestages »

    quand les poteaux sont en bois la population trouve que ce nest pas la mode.

  • Le 22 mai 2010 à 04:15, par zanga En réponse à : Marie Blanche Bado, Directrice générale du Fonds de Développement de l’Electrification : « Le Fonds n’est pas une alternative aux délestages »

    Merci à Madame Bado de nous donner des precisions sur le FDE .Toutefois elle nous informe que l’électrification intervient dans les zones non couvertes par le réseau sonabel ok.Nous ne sommes pas du tout d’accord pour les travaux de branchements faits à ouargaye chef lieu de province du koulpelogo.A certains endroits on touche les fils à la main sans se soulever des pieds.Pire certains fils traversent des concessions sans que les propriétaires en soient demandeurs.Madame Bado nous vous demandons de revoir intégralement votre schéma pour Ouargaye car il est absolument dépassé depuis 2OO9 c’est à dire un an à peine aprés la mise en service de l’électrification car plus des 2/3 de la population cibleé n’ont pas accés au précieux jus de la copel dont nous sommespourtant actionnaires.
    Nous disons par là que la copelne repond plus aux attentes des fils et filles de Ouargaye et il faudrait impérativement faire appel à la sonabel dont les pilônes traversent allégrement la commune pour rejoindre ouagadougou et chose plus intolérable les services de la sonabel se trouvent à cinkansé burkina située à 30KMS de ouargaye ou à tenkodogo 56 KMS de ouargaye.Une option d’amener l’électricité de tenkodogo serait plus judicieuse et rentable car elle alimenterait kampoaga,Moaga les communes traversées de lalgaye ,de Dourtenga, de Ouargaye, et enfin de Yondé en passant par Salambaoré.Nous vous en prions commencez sans attendre la situation n’a que trop durer.Merci de donner écho à ce cri de coeur car au moins 500.OOO personnes vous attendent .

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