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Technologies de l’information et de la communication : Des propositions pour un usage sécurisé dans l’enseignement

Publié le mercredi 4 novembre 2009 à 01h49min

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Le séminaire sur la protection des données personnelles des élèves dans l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC), tenu les 29 et 30 octobre 2009 à Gaoua, chef-lieu de la région du Sud-Ouest, a abouti à des recommandations visant un usage sain et sécurisé des outils technologiques dans le secteur de l’éducation.

Des dispositions doivent être prises pour sensibiliser les enseignants et les parents d’élèves aux dangers des TIC. C’est à cette conclusion qu’ont abouti les réflexions des acteurs du monde de l’éducation, opérateurs de téléphonie et les gérants de cybercafés, réunis les 29 et 30 octobre 2009 à Gaoua, chef-lieu de la région du Sud-Ouest.

Cela à la faveur du séminaire national sur les « enjeux de la protection des données personnelles et de la vie privée des élèves : risques et dangers liés à l’utilisation des TIC ». Venus des différentes régions du Burkina Faso, les participants ont alors suggéré la prise en compte de cette conclusion par les départements en charge de l’Education, ainsi qu’à la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), initiatrice du séminaire. Ils estiment par ailleurs, nécessaire la relecture de tous les outils de collecte de données en y extirpant les éléments non indispensables (ethnie, religion, etc.), l’élaboration de modules de formation sur les risques et dangers des TIC, ainsi que l’élaboration de textes, d’application de la loi portant protection des données à caractère personnel.

Pour leur part, les séminaristes se sont engagés à mener la sensibilisation dans leurs milieux professionnels, à poursuivre la réflexion sur l’utilisation efficiente des TIC et à respecter la loi relative à la protection des données personnelles et privées. Les élèves et les enseignants devraient être en phase avec l’évolution technologique tout en minimisant leur risque d’exposition aux effets pervers. Cela répond aux attentes de la CIL qui, à l’entame des travaux, espérait une appropriation des normes et exigences liées à l’utilisation des TIC par les participants. La présidente de l’institution, Alimata Ouattara Dah s’est dit par conséquent, satisfaite de la formation qui a concerné plus de 500 acteurs de l’éducation et autres usagers du numérique.

Ceux-ci ont eu droit à plusieurs communications parmi lesquelles « les enjeux liés à l’utilisation des TIC » et « le cadre juridique de la protection des données à caractère personnel ». Les participants ont eu la possibilité d’éclairer leur lanterne sur les dangers des technologies modernes, grâce aux explications des communicateurs (spécialistes des TIC, conseillers de la CIL, etc). Les départements en charge de l’éducation ont l’un des plus gros effectifs de fonctionnaires, et la CIL a réussi son pari de toucher les cadres, responsables et différents travailleurs qui pourront partager leurs connaissances avec d’autres acteurs du domaine. Mme Ouattara a indiqué que la CIL poursuivra ses activités de sensibilisation et d’information sur la protection des données à caractère personnel et privé, dans l’optique de toucher toutes les couches socioprofessionnelles.

« Nous allons élaborer des modules de formation en fonction de chaque catégorie professionnelle et essayer de toucher toutes les localités du pays, » a soutenu Mme Ouattara. Le gouverneur de la région, Pascal Sawadogo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture a salué les participants pour la qualité de leur travaux et la CIL pour son initiative. « Vous avez montré un réel investissement et ce séminaire a atteint son principal objectif : sensibiliser les élèves, parents d’élèves, enseignants internautes, sur les dangers et risques des TIC, etc. », a t-il estimé M. Sawadogo a invité les séminaristes à mettre en application les connaissances acquises. Au regard de l’engouement et de l’intérêt des participants à la formation, M. Sawadogo a souhaité que la CIL réorganise dans la région, une autre formation du genre au profit d’autres acteurs socioprofessionnels. La sensibilisation au respect des normes en matière d’utilisation des TIC, et les réflexions pour leur usage efficient, a-t-il rassuré, se poursuivra au niveau régional.

Séraphine SOME (serasome@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 4 novembre 2009 à 09:33 En réponse à : Technologies de l’information et de la communication : Des propositions pour un usage sécurisé dans l’enseignement

    Bonjour,
    Il faut mettre l’accent sur les utilisateurs qui sont concernés notamment les élèves et les enseignants.

    Il y a également la nécessité de former les enseignants à leurs usages pédagogiques ainsi les élèves seront naturellement sensibiliser et orientés vers leurs usages dans les activités de classes.

    Inutile de perdre vos efforts sur un public qui est plus préoccupé à percevoir les perdiems et qui ne restituent rien à la fin des séminaires et autres activités de renforcement des capacités.

    On pourrait pour les élèves lancer des concours de réalisation d’activité, des jeux radio... Cette approche porte beaucoup plus avec les jeunes.

    A bientôt

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