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POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

Publié le jeudi 17 septembre 2009 à 03h34min

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Dans le point de vue suivant, Cyrien Nanéma évoque les enjeux de la présidentielle de 2015 et dresse la liste des potentiels candidats.

"Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste" (Mathieu 6, 33). C’est par cette citation biblique que je voudrais commencer ma contribution au débat démocratique dans notre pays.

Je souhaite une bonne fin de mois de carême (recherche d’une vraie conversion des cœurs bien plus que se priver de manger et de boire) à tous les musulmans. Que le Tout-Puissant les comble de foi, d’espérance et surtout d’amour ! Comme annoncé dans l’article de presse paru le 20 août dernier que j’ai intitulé : Au-delà de Salif Diallo : une démocratie critiquable, je me propose cette fois-ci de traiter de la question des élections présidentielles de 2015. Les uns disent que c’est encore lointain, les autres disent que c’est déjà proche. D’une part, je vais aborder la question d’une nécessaire réconciliation nationale (I), et d’autre part je vais brosser quelques "têtes de présidentiables" à l’échéance (II).

La réconciliation nationale

En 1999, suite au drame de Sapouy, le Collège des sages a produit un rapport d’une grande portée historique qui pourrait très utilement servir pendant vingt (20) à trente (30) ans notre cher pays dans sa construction en tant que Nation démocratique. Les illustres sages, après des dépassements de soi, après des dépassement des positions partisanes, avaient fait une recommandation spéciale qui invitait à la vérité et à la justice relatives aux crimes de sang, aux crimes économiques, et aux autres crimes, pour aboutir à la réconciliation nationale en vue d’une véritable catharsis et une ferme volonté de pardon mutuel. Dix (10) ans après cette recommandation, tous autant que nous sommes, regardons-nous dans le miroir de vérité de l’histoire ! Cette recommandation a connu un échec dans son application.

Cet échec est tout aussi imputable au pouvoir qui a manqué d’audace et de fermeté qu’à l’opposition qui, s’étant auto-proclamé "pays réel", a joué au "tout ou rien". Ce rendez-vous manqué avec notre histoire nous interpelle tous, acteurs politiques, société civile et populations. Devons – nous oublier l’histoire de notre cher pays, jadis Haute – Volta désormais Burkina Faso ? Créé par le colonisateur, il a été supprimé de 1932 à 1947 par lui pour cause de manque d’intérêt économique et/ou stratégique. Notre cas semble sans précédent ! Puis, en cinquante (50) ans d’indépendance l’Etat a connu quatre (4) républiques et surtout sept (7) régimes d’exception. Un record ! Tout cela devrait faire frémir les patriotes. Je pense que sincèrement il nous faut consolider l’Etat de droit. L’histoire du monde est truffée de guerres, de conflits de toutes tailles, de toutes natures : c’est humain. Cependant, il est agréable de constater qu’il y a un temps pour faire la paix.

Ainsi, l’Allemagne s’est réconciliée avec la France, avec l’Europe et avec l’Amérique, la R.F.A et la R.D.A se sont réunies, la Grande Bretagne et l’Argentine se sont réconciliées, la Corée du Sud et la Corée du Nord ont amorcé le dialogue, en Afrique du Sud, l’Apartheid est tombé sans que les Noirs ne "croquent" les Blancs, aux Etats-Unis du "ku klux klan", un Noir-africain a été élu Président. Chers compatriotes, nous sommes interpellés. Faisons la réconciliation des "braves" et écartons-nous de celle de "Bouky à Doubélane", une main amie tendue et l’autre tenant dans le dos un poignard. La réconciliation, loin d’être un mot, doit être surtout un comportement, des actes. Elle doit écarter définitivement le spectre de la "chasse aux sorcières". Soyons conscients d’une chose : en cas de conflit, le problème que l’on n’a pas voulu régler disparaît rarement tout seul. A court terme, on a certes empêché des étincelles mais à long terme on risque l’incendie. Entouré de pays côtiers et/ou de pays aux richesses minières importantes telles que l’or, l’uranium, le pétrole, le Burkina devrait développer sa vraie richesse qui semble être la paix et le travail. L’avenir de cette paix intérieure dépend de notre capacité à mener une réelle politique de réconciliation nationale. La solidarité nationale, la lutte contre l’impunité mises en œuvre pourraient être des remèdes à la fracture sociale indéniable du moment potentiellement source de diverses frustrations et de troubles divers, prévisibles et/ou imprévisibles.

Pour le pouvoir, pour l’opposition, pour la société civile, pour les populations des villes et des campagnes, le leitmotiv devrait être la préservation de la cohésion sociale, la réalisation de la paix des cœurs. L’échéance 2015 semble être le fondement de bien des cauchemars qui s’annoncent. Le semblant de paix intérieure de notre pays pourrait être mis à rude épreuve si nous négocions mal les élections présidentielles de 2015. Le triste spectacle qu’offrent les hommes politiques du Burkina aux populations et au monde, c’est qu’ils sont nombreux à préférer "être la tête d’une souris plutôt que d’être la queue d’un lion". N’est-il pas temps pour nous de trouver les mécanismes pour réduire le nombre des partis politiques à un nombre raisonnable ? Représentativité nationale, tenue régulière des instances, subventions sous forme de remboursement au vu des résultats, etc. pourraient servir pour cela. Je choisis de faire le silence sur les élections de 2010 et de ne parler que de celles de 2015. Ce choix est critiquable, présente des faiblesses, j’en conviens. Cependant, selon mes modestes convictions, sauf cas de force majeure, S.E. Blaise Compaoré sera réélu en 2010. Même ses plus farouches adversaires en sont convaincus. Passons donc à 2015 et voyons quels pourraient être les candidats à cette échéance.

Les potentiels candidats en 2015

2015 sera une année historique pour le Burkina Faso. L’avenir du pays en dépend. Si le virage est bien négocié, nous sommes sauvés, bénis de Dieu. Si le virage est mal négocié, bonjour les dégâts. Il faut craindre un recul démocratique et le retour des démons : mal – gouvernance, troubles, coups d’Etat, guerres de toutes sortes, etc. Pour cela, 2015 se prépare aujourd’hui. N’est – ce pas que "ce n’est pas la veille de la bataille qu’il faut donner le foin au cheval" ? Je voudrais rappeler que selon l’article 36 de la Constitution : "Le Président du Faso est le chef de l’Etat. Il veille au respect de la Constitution. Il fixe les grandes orientations de la politique de l’Etat. Il incarne et assure l’unité nationale. Il est garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la permanence et de la continuité de l’Eta, du respect des accords et des traités." Pour les autres règles constitutionnelles relatives au Président du Faso, il convient de s’imprégner des articles 37 à 60 de la Constitution. Voilà le profil qu’il faut aux différents candidats. Pour parler des potentiels candidats, je le ferai selon un schéma composé de deux (2) camps : d’une part le camp présidentiel et d’autre part le camp de l’opposition.

S’agissant du camp présidentiel, je parlerai du Président du Faso, de sa famille, du parti présidentiel et de la mouvance présidentielle. S.E. Blaise Compaoré : baroudeur émérite de la révolution d’août, patriote et grand homme d’Etat de notre pays et de son temps. Il a donné au Burkina un nom qui compte désormais, un visage attrayant, une espérance indéniable. Son avenir politique aux plans régional et international est garanti. De l’expérience, il en a à revendre ! Ses laudateurs qui s’emploient à le "scotcher" au fauteuil national jouent un "mauvais rôle" qui pourrait révéler leur lâcheté, leur égoïsme, leur parasitisme, leurs propres doutes, peurs, faillites des lendemains. François Compaoré : citoyen comme tout autre, il faut lui reconnaître le droit d’être électeur et éligible dans les conditions prévues par la loi (article 12 de la Constitution). Trêve de mauvais procès d’intention ! Cependant, à mon humble avis, il gagnerait à se préparer pour les prochaines législatives (2012). La sourde querelle FEDAP/BC – CDP devrait être définitivement enterrée.

Député, il jouirait d’une immunité et le CDP pourrait même lui offrir le perchoir à l’Assemblée nationale. Ce serait l’occasion de mieux apprécier les inconnues de l’équation de 2015 en toute objectivité. S’agissant du CDP, il y a les "premiers couteaux" : Kaboré Roch Marc Christian, Diallo Salif, Simon Compaoré, et il y a les "seconds couteaux" : Bongnessan Arsène Yé, Mélegué M. Traoré, Paramanga Ernest Yonli, Tertius Zongo, Djibril Bassolé, Ablassé Ouédraogo. Les propos sages et désintéressés des uns et des autres pourraient n’être que des apparences, des fuites en avant ou simplement de la couardise. Les uns et les autres ont leurs défauts mais ils ne manquent pas de qualité, d’atouts sérieux pour le "job". Mais avant tout, ils devraient accepter le droit à la différence, cultiver la tolérance, le "fair-pay" et la complémentarité. Quant à la mouvance présidentielle on peut surtout citer Ouédraogo Noël Gibert. Saura-t-il sortir le grand jeu dont son père (GKO) a le secret ? "Wait and see" ? Sans nul doute, il y a Diabré Zéphirin, le Burkinabè le plus coté au plan international. Intellectuel, tribun et charismatique, il nourrit de grandes ambitions pour son Faso natal. Cependant, sans un parti politique déclaré et d’envergure nationale, il pourrait être handicapé. Il n’est un secret pour personne que pour ce camp présidentiel S.E. Blaise Compaoré devrait pouvoir mettre tout le monde d’accord. Dans les coulisses, avant l’échéance, il pourrait réconcilier les uns avec les autres, et trouver l’homme providentiel et même l’équipe qui l’accompagnera. La démocratie se jouerait ainsi de manière apaisée dans ce camp.

Que dire du camp de l’opposition ? Comme d’habitude en Afrique, elle ira en rangs dispersés à l’échéance 2015. On peut s’attendre à des noms tels que : Maître Sankara Bénéwindé Stanislas, Norbert Tiendrebéogo, Maître Yaméogo Hermann, Moussa Boly ou Pierre Tapsoba, Kaboré François, Paré Emile, Touré Soumane, Laurent Bado, Ouédraogo Philippe, Ram Ouédraogo. Sauront-ils taire leurs querelles de personnes, leurs idéologies mal différenciées et un certain opportunisme malsain ? Patriotisme ou clientélisme ? Sauront-ils rassembler large et surtout rassurer leurs "adversaires" que leur combat est celui des idées et non celui des personnes ? Que l’alternance qu’ils prônent ne se conjugue pas avec une "chasse aux sorcières" ? "Wait and see" !

Au terme de ma contribution, il me plaît de rappeler que notre pays a besoin d’une démocratie qui, tout en appelant à l’union des forces pour la construction nationale, garantisse le droit à la différence, la liberté d’expression et l’égalité des chances pour tous. Le pouvoir, l’opposition, la société civile et la population tout entière devraient travailler avec le souci du bien commun. La prospérité est le fruit de la justice sociale et de la paix ; le respect de la dignité et des droits de la personne humaine est le chemin. Tous, nous pouvons faire nôtre cette citation de Pascal : "L’homme n’est ni ange ni bête, mais qui fait l’ange fait la bête". Les candidats à l’échéance 2015 devraient accepter comme Montesquieu que "tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites". Le Burkina étant un pays de croyants, je termine mon propos par cette citation biblique : "A quoi servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd sa vie ? Y a-t-il quelque chose qu’un homme puisse donner pour racheter sa vie ?" (Matthieu 16, 26). Ensemble, dans l’amour de notre pays, loin de la "mal-cause" et de la politique politicienne, dans la vérité et dans la paix, avec S.E. Blaise Compaoré, construisons un Burkina toujours meilleur !

Cyprien NANEMA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 17 septembre 2009 à 06:46 En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    Une tres bonne contribution par son analyse objective. Mais ceux qui veulent le pouvoir ou du moins qui ’veulent manger’ vous entendront-ils ? Ils ont d’autres yeux et oreilles.

    Félicitations et du courage !

  • Le 17 septembre 2009 à 09:52, par BEBNAKI En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    Monsieur NANEMA a beau voulu être caché mais il lui à manquer du tact dans son approche. Avec cette façon de faire vous ne rentrerez jamais dans la cours des sages. Tu nous parle de ce fameux rapport des sages, de certains articles de la constitutions surtouts ceux ayant rapport avec le PF et curieusement concernant l’article 37 qui n’autorise pas le President à se presenter en 2015, vous effleurez. Pour te remettre sur les rails, la paix dont tu Parle viendra du respect de cet article donc du depart du président en 2015 et dont vous et moi savons dejà. Pourquoi alors s’entêter à lui preésenter comme candidat en 2015. celui qui parle ne sais pas que celui qui ecoute est souvent bien malin. Vous voulez qu’on diminue le nombre de partis politique, dites à vos amis de la mouvance d’arreter de creer pour soutenir. ils n’ont qu’àn se joindre au CDP.

  • Le 17 septembre 2009 à 10:37, par Tapsoba en Hollande En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    Il y a des pseudo-intellectuels nuisibles dans ce pays qui ,au lieu de jouer un rôle d éclaireur font tout possible pour insulter l intelligence de leurs semblables.En vous lisant ,il n est pas permis de douter de votre bord politique.Néamoins,évitez les fuites en avant machiavéliques car,le peuple est loin d être des abrutis tapis dans l ombre prêt à tout encaisser.

    En effet ,quand vous parlez d élections de 2015 en n’excluant pas Blaise Compaoré du jeu politique comme si pour vous l article 37 fait déjà partie du passé ,c est à la limite une injure proférée à l encontre de ceux que vous appelez "éminents sages" qui nous ont fourni un travail util dont nous pourrons nous en servir "pendant 20 à 30 ans" et partant de là ,le peuple épris de justice,de l équité et de liberté ayant lutté pour obtenir ce que vous qualifiez de "rapport d une grande portée historique".Même si vous caressez le secret désire de voir votre excellence briguer un mendat au delà de ce que lui autorise la constitution,ayez l intelligence au moins de mettre des péalables dans vos propos.Car jusqu à ce que vous prouviez le contraire,le peuple burkinabè sait que Blaise ne doit plus être présidentiable après son probable dernier mendat de 2010.Donc, parler de Blaise aux élections de 2015, c est vouloir mettre le peuple devant le fait accompli.

    Quant à l opposition,elle n a qu à s en prendre à elle même.Sur ce point, je partage entièrement votre point de vue.Nous avons effectivement une opposition qui nous donne souvent l impression qu elle n a pour vocation que d exister sur l échiquier politique sans pour autant capable de mener une lutte d existance. À ce rhytme,nous risquons des lendemains incertains comme vous le dites, ce d autant plus que même du côté majorité,elle n est pas aussi homogène que l on nous laisse paraître.Elle ne l est qu en présence de celui que l on connait.

  • Le 17 septembre 2009 à 10:53, par icarius En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    Bel article dans sa forme seulement. Le sieur NANEMA cache mal une politique du ventre commune à 99,99% des "hommes du pays intègre". Il n’ y avait pas besoin d’une telle quantité d’encre pour montrer la voie à suivre à l’autre pour parvenir au perchoir puis au fauteuil. Tout le monde l’aura compris !

    • Le 17 septembre 2009 à 12:12, par guiso En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

      Bel article comme l’a dit quelqu’un ! Malheureusement, Mr Nanema, votre dernière phrase vous trahit, plus que le reste de l’article. Je pleure nos parents analphabètes,qui n’ont pas une grande capacité d’analyse, et qui sont constamment "saoulés" par des "intellectuels" de la trame de Mr Nanema !

  • Le 17 septembre 2009 à 11:03 En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    j’aime beaucoup mon pays mais, je perds parfois l’espoir de voir les choses changer un jour....

  • Le 17 septembre 2009 à 12:16 En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    Tout cela c’est du bla bla...
    Il nous faut un roi visionnaire et modernisateur de la stature de Pierre le Grand ou l’empereur Napoléon !
    Si Compaoré a l’audace ,le courage et le génie nécesaire pour cette grandiose tâche historique le peuple Burkinabé lui sera immensement reconnaissant et dans mille ans le peuple dira :c’était la plus grande heure de gloire pour ce grand homme du Burkina !
    Compaoré,en ces moments de tribulations gouverne courageusement ta Nation avec audace et vision !
    Vive le Royaume du Burkina Faso !
    Vive le Roi Compaoré !
    que Dieu le glorifie et l’assiste !

  • Le 17 septembre 2009 à 12:49, par Sem SIS En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    Ce Monsieur est sorti pour pour ne rien dire. En effet, il a oublié que tous ceux qu’il cite n’auront rien à voir avec ce qui va se passer bientôt dans ce Pays. Dieu va bientôt susciter des intelligences. Wait and see

  • Le 17 septembre 2009 à 13:06, par ELNIGNO En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    A mon humble avis, il ne s’agit meme pas d’une réflexion, mais d’une simple observation, un état-des-lieux, selon les perceptions de Monsieur NANEMA (sa façon à lui de voir les choses à l’aide de ses organes de sens à lui).Cette description du paysage politique burbinabè n’engage que lui et n’est pas forcément vraie. Cet état des lieux ne nous donne guère d’éclairage nouveau, c’est juste une redite de ce que tout le monde sait déjà. Cela nous avance en quoi ? En rien. A mon avis, il faut éviter des écrits qui noircissent les lignes d’un journal, sans aucun apport quelconque. On gagnerait car n’oublions pas que nous sommes lus à travers le monde. Sans rancune

  • Le 17 septembre 2009 à 13:25, par Agassi En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    Je trouve qu’il a tout simplement manqué de courage et les uns et les sutres ont raison de le lui signifier.
    En effet, j’ai tjrs pensé que dans les 15-20 ans à venir, Blaise est irremplaçable pour toutes les raisons que nous connaissons : son etoffe, son leadership national, régional et international, son amour pour le pays, son intégrité, et surtout sa vision pour "un BF emergent à l’aurée 2020". Donnons lui le temps et toute la confiance pour exercer sereinement son travail pour le bien de notre pays.Qui d’autre voyez-vous dans les 15ans àvenir pouvoir remplacer Blaise ? ce serait un bon en arrière pour notre pays. Les aigris de sankaristes n’ont aucun projet de société et visiblement manque d’assise nationale pour les raisons que nous connaissons tous : la gestion catastrophique de notre pays sous LEUR CNR avec tous les crimes commis envers les populations du Burkina.
    Moi je rêve simplement d’une chose : une intelligente alternance à la togolaise et à la gabonaise pour nous permettre de continuer sur notre lancée pour un Burkina prospère et apaisée.Autrement, s’il nous arrivait de mettre un brouillon de président comme on en a connu dans un passé recent avec la chasse aux présumées sorcières, nous allons plongé grave !
    Merci

  • Le 17 septembre 2009 à 15:21 En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    Monsieur Nanema, c’est bien ce que vous avez écrit mais en toute sincérité vous nous laissez entrevoir en vous un penchant pour Blaise après 2010. Nous comprenons aisement que votre souhait serait que Blaise continue après 2015 mais de façon voilée. Nous sommes tous des intéllectuels. Tu as le droit d’écrire ce que tu veux mais de grâce évite d’irriter les gens.

    Amicalement

  • Le 17 septembre 2009 à 16:40 En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    M. Agassi, vous agassez...Comment peut-on parler ainsi ? pensez-vous vraiment que Blaise est irremplaçable ? Quelle honte de voir des gens parler de la sorte. Si vous n’avez rien à dire taisez-vous...

  • Le 17 septembre 2009 à 17:17, par IMPARTIAL En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    C’est vraiment domage que sieur Agassi continue de tromper la vigilance du peuple sur fasonet. Tout comme Nanéma vous ne verrez rien à attendre. "wait and see". Plus de 99,99% de burkinabé ont déjà vu sans meme attendre. Si vous aimez vraiment le BF dites au moins une fois la vérité et repartez bouffer calmement dans votre camp.

  • Le 17 septembre 2009 à 23:18, par Le Voltaique En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    Mr (L’)AGASSE pardon AGASSI si je te suis BLAISE doit preparer son fils pour la releve comme EYADEMA et BONGO l’ont fait.Pauvre de FRANCOIS..
    Il n’est un secret pour personne que pour ce camp présidentiel S.E. Blaise Compaoré devrait pouvoir mettre tout le monde d’accord. Dans les coulisses, avant l’échéance, il pourrait réconcilier les uns avec les autres, et trouver l’homme providentiel et même l’équipe qui l’accompagnera......pour 2015 ?Monsieur NANEMA expliquez a ABLASSE que "Article 37 "ne veut pas dire 37ans au pouvoir.

  • Le 18 septembre 2009 à 01:52, par Armand En réponse à : POLITIQUE AU BURKINA : "2015, une année historique"

    Avant de commencer, j’aimerais préciser que je suis un Burkinabè dans l’âme avant d’être intellectuel ou tout autre chose.
    Qu’appelle t -on l’opposition au pays ,dites-moi un peu !
    Le Burkina comme beaucoup de pays africains n’est pas prêt pour la démocratie en tout cas ,pas tel que l’occident le conçoit et veut le mettre sur un piédestal.
    Il faut d’abord pour cela élever la conscience de la masse,eh oui éduquer...
    Bref tant que nous serons préoccupés par nos ventres et nos petites personnes, faut pas rêver, nous irons nulle part.
    Le Burkina Faso a besoin de Blaise COMPAORE ;cela que nous le voulions ou pas.L’homme a ses défauts c’est vrai : qui n’en a pas ? Désarmons nous de la passion vindicative et analysons la situation à froid. Vous aboutirez à mes conclusions.Je ne veux paraître anticonstitutionnel mais tant que dans le paysage politique je ne verrais pas d’individus assez solides pour la présidence mon vote ira au Blaiso (Tant qu’il se présente) et à personne d’autre.

    Vive le Burkina en marche
    A bas les traîtres à la nation
    PS:Cela n’est qu’une modeste contribution au débat sans aucune connotation politique

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