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Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

Publié le lundi 20 juillet 2009 à 00h26min

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Depuis 2008, la commune de Ouagadougou, avec à sa tête son premier responsable, Simon Compaoré, a entrepris le processus de fermeture des chambres de passe. Depuis beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Malgré tout, certaines ont été fermées, d’autres reconverties en maison d’habitation. A travers cet écrit, les travailleurs des chambres de passe, interpellent le président du Faso, Blaise Compaoré, sur la nécessité d’annuler cette décision du maire parce que les revenus serviraient à nourrir des familles et les taxes pourraient contribuer au développement de la ville.

Excellence, monsieur le président,

Grande fut notre joie lorsqu’en 2005 nous avons appris votre victoire pour l’élection présidentielle. Nous avons cru, au tréfonds de nous-mêmes, que ce mandat serait pour le peuple du Burkina ; le mandat du rachat et de l’apaisement des cœurs. Parce que votre slogan de campagne, "le progrès continu pour une société d’espérance", était si noble et si juste que nous y avons cru et y avons adhéré massivement en oubliant qu’à la fin cela pourrait devenir pour nous une "société de désespoir pour un redressement continuel".

Excellence monsieur le président, Ouagadougou compte, de nos jours, plus d’une centaine de chambres de passe, et chaque chambre emploie à peu près une quinzaine de personnes qui ont des femmes et des enfants à nourrir, à scolariser. Voyez-vous combien de personnes vous allez priver de leur emploi en les envoyant grossir la rue par la fermeture de ces chambres ?

Comment peut-on espérer et progresser quand on vous met volontairement au chômage ? Est-ce cela votre politique ? Flatter le peuple pour avoir ses voix et après être l’artisan de sa misère ? Et le gouvernement qui a toujours crié haut et fort de lutter contre la pauvreté et le chômage ? Ou bien tout cela, c’est pour berner le peuple ? Dans quel pays au monde il n’y a pas de chambre de passe ?

"Il vaut mieux perdre sa vie que son emploi"

Nous faisons ce travail parce que nous n’avons pas pu trouver mieux après avoir perdu nos anciens emplois, ayant été victimes des privatisations et certains des crimes économiques. Nous faisons ce travail pour nourrir nos femmes et nos enfants, en refusant la fatalité, pour notre dignité afin de ne pas dépendre d’autrui.

Excellence monsieur le président, vous êtes un père de famille comme nous, et nous vous supplions, au nom de nos femmes et de nos enfants, de préserver nos emplois. Nous avons déjà perdu une fois nos emplois et Dieu seul sait les souffrances morales et physiques que nous avons endurées. Nous avons passé des nuits et des nuits à regarder nos femmes sans avoir le courage de les approcher.

Comment peux-tu t’approcher de ta femme quand tu n’arrives pas à lui assurer le minimum vital ? Nous avons versé des larmes en regardant nos enfants partir à l’école le matin, le ventre vide, pour ne manger qu’à leur retour à midi et cela, grâce à la générosité des voisins de la cour qui ont été sensibles à nos souffrances en leur donnant quelques plats. Il nous a fallu être mentalement forts pour ne pas penser au suicide mais, malgré tout, certains ont craqué et ne sont plus de ce monde ; nous ne voulons plus revivre cela.

L’emploi est le bien le plus précieux de l’homme sur terre. Il vaut mieux lui prendre sa propre vie que de l’en priver. Nous vous supplions, pour l’amour du ciel et au nom de tout ce qui vous est avez le plus cher dans cette vie, d’annuler cette décision arbitraire du maire, car vous êtes le dernier recours de tous les Burkinabè.

"Taxez chaque propriétaire de chambre de passe de payer 250 000 F CFA"

Excellence monsieur le président, si vous taxez chaque propriétaire de chambre de passe de payer au moins deux cent cinquante mille (250 000) F CFA par mois - et je suis persuadé qu’elles peuvent payer -, cela fera pour le Trésor public une recette mensuelle de vingt-cinq millions (25 000 000) de F CFA.

Cette somme pourrait servir à résoudre beaucoup de problèmes sociaux : elle pourrait servir à construire des amphis pour les étudiants de l’université, des logements pour les enseignants du primaire, à payer des médicaments pour soulager les malades qui viennent à l’hôpital sans moyens. En donnant ne serait-ce que trois millions chaque mois au service de l’Action sociale, des enfants comme le petit Robert n’auraient pas eu besoin d’un SOS dans le journal l’Observateur paalga, car les services de l’Action sociale s’en seraient chargés discrètement et les parents du petit Robert n’auraient pas eu à étaler leur pauvreté.

Cet argent pourrait également servir à améliorer les conditions de vie des pensionnaires de la MACO, dont Dieu seul sait dans quelles conditions ils vivent. Il n’y a pas d’argent sale, c’est celui qui s’en sert qui en fait du propre ou du sale. Voyez-vous ce que ces chambres peuvent apporter au développement de la ville ?

Excellence monsieur le président, que Dieu Tout-puissant vous donne la sagesse et remplisse votre cœur de pitié, de pardon et d’humilité afin que vous puissiez toujours conduire le peuple du Burkina vers une société d’espérance pour un vrai progrès continu.

Veuillez recevoir, Excellence monsieur le président, nos salutations les plus respectueuses et distinguées.

Zakaria Drabo Délégué des travailleurs des chambres de passe Secteur 15 Ouagadougou

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 20 juillet 2009 à 01:58, par owa En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    bjr .la vie ne se limite pas a la satisfaction de nos besoins économiques et financières.faut-il sacrifier la morale sociale au profit de l’argent qui profite à une minorité ?Les chambres de passe ont beau apporté des millions a l’Etat elles ne feront pas l’affaire de notre cher Faso.Propagation du sida, dépravation des moeurs...autant de fléau sociaux engendrés par l’existence de ces maisons.chers amis vos maisons peuvent servir a d’autres choses très utile pour la société et pour vous mème.Chercher vous trouverez d’autres idées très intéressantes qui vous rapporteront de l’argent sans causer de préjudice à notre jeunesse ; bravo mr le Maire pour cette belle initiative !!!!

    • Le 20 juillet 2009 à 22:49, par DJ En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

      la question est : doit-on vraiment fermer les chambres de passe ? quelle serait la conséqence immédiate ? moi, je me fiche pas mal de cette lettre où le delegué raconte n’importe quoi.si cela ne tenait qu’à leurs emploies, qu’on ferme et brule les chambres de passe ! la question est : que fait-on dans une chambre de passe et où ferait-on ce qu’on y fait si on la fermait ?

  • Le 20 juillet 2009 à 09:50, par WOB-ZANDSANEM En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    les autorités doivent traiter tous les citoyens burkinabés avec egalité. Pour ce faire, la decision de fermer les chambres de passe doit se poursuivre jusqu’aux auberges et hotels qui autorisent ces sales besognes qualifié de vieil metier du monde. Au cas contraire, que les autorités permettent aux moins nantis d’utiliser les chambres de passe. Sinon Pourquoi les autorités ne supprimeraient pas les velos et obliger tous le monde à circuler à voiture ? Pourquoi n’obligeraient- t- elles tout le monde à dormir sur etage ?
    Que les autorités soient intelligentes dans leur leur prise de service.

  • Le 20 juillet 2009 à 11:16, par yamsoba En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    Où allons nous ????

    C’est tout comme si des dealers de drogue écrivaient au Président de ne pas arreter leur boss car eux perdraient leurs emplois !!! Soyons sérieux, qu ’ils se reconvertissent dans un autre job car j’ai du mal à suivre leur logique.
    Courage au maire de Ouaga, qu’il les ferme toutes, ces chambres de passe.

  • Le 20 juillet 2009 à 11:16, par Francesca En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    C’est vraiment émouvant sauf qu’avec tout ce bonheur que les chambres de passe apporteraient (meme aux detenus de la MACO ...) vous avez oublié les principales malheureuses : ces filles sans droits, dont leurs corps sont utilisés par tout le monde...

  • Le 20 juillet 2009 à 11:27, par DAM’S En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    Bjr-les propriétaires des chambres de passe nont qu’a nous laisser tranquil-on ne veut pas de leur argent dans les caisses de l’état fut il pour une cause sociale comme la scolarisation, l’appui aux structures sanitaires ou sociales----dans quel pays on avance avec un tel raisonnement !!! légalisation de la prostitution ?nous(population) vous accordons ça malgré nous mais en cachette-Zakaria rsique d’attirer sur lui alquaida---qu’il fasse attention a sa vie

  • Le 20 juillet 2009 à 12:44, par Emilas En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    M. DRABO,

    Je compatis à vos difficultés existententielles, et je suis également convainçu, comme vous, qu’il n’ya rien de plus tragique de perdre son emploi et de ne pas pouvoir subvenir aux besoins quotidien des siens et d’être digne ici-bas.

    Toutefois la proposition que vous faites est chocante et irresponsable ! (et je pèse mes mots) Comment pouvez vous proposer de financer des actions sociales sur la débauche occasionée par les chambres de passe ? croyez vous que 25 millions par mois pour l’Etat représentent vraiment quelque chose en contrepartie de la débauche sociale et la dépravation des moeurs qu’entraînent les chambres de passes ? D’habitude je ne participe jamais aux débats sur internet , mais là c’est trop fort !!! Je suis foncièrement contre les chambres de passe. Mais je suis aussi quelqu’un de très pragmatique sachant que le phénomène des chambre de passe c’est l’hydre aux sept têtes. Il est impossible de les supprimer totalement. De plus étant viscéralement un démocrate libéral, je pense que le droit pour chaque être humain c’est de s’épanouir sans nuire à l’épanouissment de l’Autre aussi bien au plan sexuel que professionnel. Par conséquent, ce que vous devez demander au Président du Faso, c’est d’encadrer de manière très très très rigoureuse les chambres de passe par un cahier des charges types qui sera élaboré par une commission interministérielle créee en conseil des ministres (ministères : urbanisme, santé, action sociale, finances, cadre vie, sécurité, ONG) ou par un consultant à recruter par ladite commission. Ce cahier des charges types devra, en tout état de cause, retenir d’abord qu’une structure de chambres de passes ne peut être créee à moins de 25km des villes urbaines de plus 3500 habitants. Le plus important est que les autorité nationales ne ferment pas les yeux sur le phénomène comme s’il n’existait pas. Il ya une démarche en trois étapes :
    - L’Etat doit reconnaître le phénomène des chambres de passe : éviter la politique de l’autruche
    - L’Etat doit accepter le phénomène : réalisme oblige ! on ne peut pas éradiquer le phénomène. De toute façon, il se développera de manière pernicieuse si on feint de l’ignorer.
    - L’Etat doit l’encadrer juridiquement et en accorder la tutelle ministérielle.

    Peut-être que je vous choc moi aussi, mais on ne peut faire autrement face à ce fléau : nous devons être responsable !!!

  • Le 20 juillet 2009 à 13:15, par kris110 En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    Mr je comprend votre inqiétude a ce sujet mais vous oubliez une chose les droits de ces filles martyrisées dans vos chambres de passes elle n’ont souvent pas de droits de paroles seul compte le profit qui vous revient et a elles des miettes. soyons serieux qui n’a jamais utulisé de chambres de passes pour un besoin rapide et net seul les nantis ululisent les hotels meme luxeux pour assouvir les leurs besognes alors je me pose de question.
    je crois pour la 1ere chose legalisé la prostitution au burkina comme en france ou au etats unis amenés tous ceux qui sont des ce metiers (femme homme) a se mettre en syndicat et aussi le ministere de la santé l’action social doit etre impliquer pour le depistage mensuel du sida enfin de limter les degats
    a bon attendeur salut soyez vigilents

    • Le 20 juillet 2009 à 17:23 En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

      On aura tout vu et entendu avec l’état ,de droit. Je crois que Monsieur DRABO expose sa propre femme et ses filles à la fornication et pas les femmes des autres. Vraiment honte doit tuer certains. Ce Monsieur défilera-t-il à Ouahigouya avec une pancarte ? Nous sommes des employeurs de TOUTOU !

  • Le 20 juillet 2009 à 15:49 En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    De grace ne mettez pas le nom du Tres Haut dans vos affaires et arretez de couvrir de honte et d’ignominie le Burkina Faso.

  • Le 20 juillet 2009 à 17:05, par Général En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    On ne vous dit pas de fermer les maisons, mais de transformer l’activité. Vous n’êtes pas condamnés à vivre des jetons de la débauche ! Megd’alors !!!

  • Le 20 juillet 2009 à 17:55 En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    Quand on a un peu le sens de ce qu’est éduquer des enfants on ne peut pas accepter que les chambres de passe soient collées à nos cours. Il faut veiller au strict respect des usages de nos parcelles d’habitations et la commune doit aller plus loin en sévissant contre tous les détournements d’usage.. On n’arrive plus à dormir tranquille et à éduquer nos enfants avec de telles conceptions sur la république !
    Bien vu Simon c’est à de tels actes que nous nous reconnaissons dans le Burkina

  • Le 20 juillet 2009 à 18:12, par San En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    En voici des salauds qui ne pensent qu’à leur gain d’argent, au mépris de tout ce que ces maisons de passe font comme dégats dans ce pays.....les propositions de cette lettre sont si choquantes qu’elles ne peuvent qu’émaner d’idiots.......il y a des millions de bas fonds qui demandent à être mis en valeur au Burkina.....il vaut mieux chercher à nourrir votre famille par des professions plus responsables plutôt que de préparer vos enfants à de tels sales boulots.....C’est terrible dans ce pays !.....des gens font n’importe quoi et dès qu’on les rappelle à l’ordre, ils crient la misère.....qu’ils ont tant de bouches à nourrir, etc....Le président n’a nullement besoin des voix des gens comme vous pour se faire élire......vous devriez avoir honte.....si vous ne pouvez rien faire d’autres pour nourrir votre famille alors il ne vous reste plus qu’à aller mourir au diable.....

  • Le 20 juillet 2009 à 22:26 En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    Le Dieu créateur nourrit les oiseaux du ciel qui n’ont pas de grenier. Mais ces oiseaux sont moins importants que toi Drabo. Ok Crois en la puissance de Dieu qui a ressucité le Christ et tout ce que tu entreprens marchera mais évite de manger dans la debauche. Soit beni

  • Le 21 juillet 2009 à 00:39, par fokama En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    Soyons serieux !
    Cette lettre relève de la plus grande irresponsabilité et de la plus grande ignominie. J’ai honte de l’auteur. il n’est plus digne d’etre burkinabé

  • Le 21 juillet 2009 à 14:12 En réponse à : Lettre ouverte : Les travailleurs des chambres de passe au président du Faso

    A la sagesse je demande de voir les choses comme elles sont et non pas comme j’aimerai les voir ; Ce que cet homme(à découvrir) a dit : "Le pauvre et le riche lisent la bible différemment" demeur encore dans nos vies et dans les réalités.

    La dignité,la Honte,l’honneur,le respect,les moeurs...
    La liste est longue de ces valeurs que nous sommes censés conserver en dépit de toutes épreuves.

    L’homme qui Survit n’a pas la même façon de voir sa société que L’homme qui vit sa vie en ayant les trois repas minimum.

    Certaines pratiques existe et existerons tant qu’il y aura des Hommes c’est ainsi, ce n’est pas à la nature qu’il faut en vouloir,mais à l’être !!!

    Du haut de notre pyramide au sousbassement de ce que nous appelons la société,se rencontre tant de défis.

    Une chose est sûre,la prostitution nuit à ce que nous appelons les moeurs ?

    Mais...

    Lorsqu’on évoque ce mots "moeurs" pour juger ou justifier notre position, nous arrive t-il ne nous demander quels sont les composantes de ce mot,qu’est ce qu’il est cencé signifier ?

    La conscience de la dignité ,de la honte n’appartient-il pas au Hommes qui en ont l’utilité ???

    C’est triste mais quand on lit cette lettre on pourait être tenter de croire que ces gens semblent ne rien avoir a perdre,peut importe la considération, il suffit de regarder dans nos rues...

    Aussi de par ma curiosité, je me demande pourquoi une personne ou comment une personne ,peut-elle en arriver a ce choix ???

    Je n’ose imaginer de peur "d’un futur obscure" et croir que ce choix soit aussi simple que lorsque à la buvette j’hesite entre le Coca ou le Fanta.

    Qu’un Etat,qu’une Province,ou qu’un village décide de rémedier à un problème...la solution ne devrait-elle pas être celle qui n’engendre pas un autre Problème ?

    Parce que lorsqu’on prend une décision comme celle là,on n’est cencé être à mesure de juger chaque paramètre à sa juste valeur.

    y a t-il un plan de reconvertion de ses gens là qui menaient cette activité ???

    un autre secteur d’activé qui leur soit proposer comme alternative ???

    j’aimerai leur dire" aller chercher un emplois dans l’insdustrie, aller déposer votre CV dans une entreprise,passer les concoures d’Etat...j’aimerai en avoir des solutions...

    Mais lorsqu’on leur demandera quel étais votre dernier emplois durent c’est deux dernières années que devront-ils répondre ???

    Mentir ne serait-il pas encore porté atteint à nos tendres "moeurs" ,sauf si les moeurs nous l’autorise et dire la vérité ne serait-il pas s’exposer au rejet du fait des antécedents ???

    Et pourtant je suis convaincu que des solutions existes...

    Mais avant faudrait qu’on essait ensemble de proposer des issus plutôt que de nous départager en pour ou contre.

    L’Etat pourait par exemple

    Inventorier ces gens en essauyant de lister ceux qui ont une qualification professionelle,de ceux qui en ont pas ;

    Adopter un plan de formation afin de leur apprendre un autre metier ;

    Encourager leur incertion en leur proposant des projets ;

    etc.

    Certe cela demandera encore plus de dépenses,mais il s’agit d’un principe d’équivalence de la nature.

    Pour gagner en moeurs faut investir dans la luttre contre la pauvreté car si la soif dans le désert donne des hallucinations,la pauvreté, elle prive l’homme de sa raison.
    L’étudiant

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