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CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

Publié le jeudi 30 avril 2009 à 16h21min

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Thibault Flichy

Suite à la grève illimitée qu’observent les travailleurs de Total-Burkina depuis le vendredi 24 avril dernier, la direction générale de la société a livré, hier matin à Ouagadougou, sa version des faits tout en indiquant que le licenciement, objet de l’arrêt de travail, est conforme à la loi, et à l’avis de l’inspection du travail. Le bras de fer continue.

La société Total-Burkina, de mémoire de son directeur intérimaire, Thibault Flichy, traverse en ce moment "le plus grand malaise social de son histoire". Une histoire, ancienne de 50 ans qui aurait permis à la société de "faire partie de la tradition du Burkina". Le directeur intérimaire de Total-Burkina qui avait à ses côtés le DR de la société, Vincent Ouédraogo, et le directeur financier, Jérôme Burban, a rappelé, dans les détails, la genèse du malaise à Total-Burkina.

Et en réponse aux revendications des travailleurs, la direction générale se serait engagée à mener une étude comparative des salaires en vigueur dans les sociétés comparables de la place et à ajuster si nécessaire les écarts éventuels constatés, selon une grille salariale qui sera mise en place à cet effet ; et à mettre en place un recueil dit de "disposition ressources humaines" avant le 30 juin 2009 et cela, en conformité avec les normes du groupe Total en la matière. En dépit d’une tentative de dialogue commencée le 26 mars 2009, le personnel a observé un sit-in de 5 heures le lendemain 27 mars. Face à cette situation qu’elle a qualifiée d’"inédite", la direction générale de Total-Burkina a consulté la direction régionale du travail et de la sécurité sociale sur le "non-respect du code du travail concernant la tenue du sit-in".

Le 10 avril, l’inspection du travail constate par notification écrite, "l’illégalité de la procédure d’arrêt de travail par les salariés" et accorde à la direction générale de Total-Burkina la "prérogative de sanction" à l’égard des 6 délégués du personnel. Cela, en raison de la non notification du conflit au DG du travail (article 369 du Code du travail), de l’usage de piquets de grève et l’occupation des lieux de travail, et du refus de la rencontre du 30 mars 2009 accordée par le DG de Total-Burkina pour la poursuite de la concertation. "C’est ainsi que le 23 avril, explique Thibault Flichy, la direction générale de Total-Burkina a licencié le délégué principal (Yacouba Ouédraogo) conformément à l’avis de l’inspection du Travail, et a décidé d’une mesure exceptionnelle d’indulgence, de clémence pour les 5 autres délégués".

"Grève illégale et regrettable"

Le délégué principal, Yacouba Ouédraogo, a été sélectionné pour être sanctionné parce qu’il a, d’après M. Flichy, "sciemment désinformé le personnel sur le caractère manifestement illégal de l’arrêt de travail, et orchestré l’ensemble du sit-in". "De plus, ajoute-t-il, Yacouba Ouédraogo aurait tenu des propos totalement diffamatoires et mensongers à l’égard de la société dans la presse, dégradant fortement, très fortement notre image".

La majorité des travailleurs de Total-Burkina qui observent depuis le 24 avril 2009 une grève "sans préavis" sont en "situation d’abandon de poste" selon le directeur intérimaire qui qualifie la grève d’illégale" et de "profondément regrettable". "Dans un Etat de droit comme le Burkina Faso, il nous semble primordial que toutes les actions revendicatives quelles qu’elles soient, s’inscrivent dans le cadre de la loi. (...). Mais afin de pouvoir discuter dans la sérénité, nous avons également demandé la reprise du travail à tous nos collaborateurs, car nous ne pouvons concevoir une négociation tant que le personnel sera en arrêt illégal de travail" a fait remarquer Thibault Flichy. Total-Burkina qui, avec ses partenaires fait vivre plus de 2000 familles bukinabè, d’après le DG intérimaire, ne mérite pas cette "tournure illégale" des événements. "Nous sommes une société qui place l’homme au coeur de sa politique et de ses préoccupations.

Chez Total, le salaire brut mensuel moyen de nos 95 employés burkinabé est actuellement de 450 000 F CFA", a souligné Thibault Flichy pour qui Total-Burkina est une société des plus citoyennes au Burkina. Yacouba Ouédraogo sera-t-il réintégré à Total-Burkina ? A cette question, la direction générale répond qu’elle n’entend pas agir dans l’illégalité, mais demeure ouverte aux négociations. Le dernier mot du DG intérimaire est plutôt une interpellation aux grévistes : "Je demande à chacun, au plus profond de mon coeur, de rejoindre notre village, afin que nous puissions continuer ensemble à faire grandir notre enfant pour le bien de toute la famille Total Burkina".

Par Paul-Miki ROAMBA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 30 avril 2009 à 19:05, par franck dit aspirant Barde En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    Ils rencontrèrent un nègre étendu par terre n’ayant plus que la moitié de son habit c’est a dire un caleçon ,il lui manquait à ce pauvre homme la main droite , la jambe gauche ,ho ! Mon Dieu qui ta fait ça mon ami et rendu a cette état horrible c’est mon maitre monsieur Vanderdendur et j’entend son retour ,pourquoi il a fait ça,quand nous travaillons dans une sucrerie et que la meule nous attrape le doigt on nous coupe la main quand nous voulions nous enfuir ont nous coupe la jambe ,je me suis retrouvé dans les deux cas . C’était le code noir qui était en l’etat de France en 1685 Monsieur la aussi c’était au nom de la loi et du droit tout le monde sait que Total n’en jamais fait autant de bénéfice que ces dernière années.Coupons la tête et le serpent meur bravo a tout les acteurs.

  • Le 30 avril 2009 à 20:05 En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    on est toujours sous la periode coloniale, il me semble ou le blanc decide et asservit le pauvre noir.
    continuer la greve ammener ca devant la justice.

  • Le 30 avril 2009 à 21:15 En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    Quoi ? personne ne réagit. oui difficile à choisir objectivement le quand gréviste. si l’inspection du travail a autorisé le licenciement, on comprend pourquoi l’état ne réagit pas. Je suis pas un homme de droit. j’invite les autorités burkinabés à engager une médiation. cependant je n’encourage pas les grèves illégales. 450 000 Fcfa pas mal, humm......ah dja

    • Le 1er mai 2009 à 01:34, par wend waoga En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

      Il ne s’agit pas de somme mais de respect du travailleur !On a bien précisé SALAIRE MOYEN !Les employés et les délégués sont-ils dans cette marge ? Quel est l’écart de niveau de salaire entre ces derniers et ceux moyens ? Et puis,n’oublions pas que TOTAL est francais donc,une société d’origine coloniale ! La France a au Burkina un régime qui lui est acquis.Mais un peuple qui ne se laisse pas faire ne fait pas tellement le bonheur du colon et du régime acquis à ce dernier et,capituler face à des employés d’un pré-carré serait servir de mauvais exemple de comportement aux valet qui sont sur-place !Elle sévira donc pour dire à ceux-ci qu’il ne faut pas se laisser faire,et touchera par l’occasion les esprits faibles qui sont dans d’autres domaines et qui seraient tentés de faire comme les employés de TOTAL BURKINA ! Courage,mes frères ! Ou TOTAL BURKINA vous respecte,ou elle ferme boutique !Le Burkina est africain donc,nous appartient !

  • Le 30 avril 2009 à 22:40, par Sidsoba En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    Peux-t-on parler de grèves illégales si tous les employés des sites TOTAL du Burkina sont en grève ?
    Monsieur Thibault Flichy, en licenciant Yacouba OUEDRAOGO seul parmi 6 salariés potentiellement licenciables, apporte la preuve que Yacouba OUEDRAOGO a été licencié parce qu’il était le délégué principal. Ce qui constitue en droit français une forme de discrimination puisque ce dernier n’a pas bénéficié du même traitement de clémence que ses 5 autres camarades.
    Quand Monsieur Thibault Flichy annonce publiquement un salaire moyen de 450000CFA chez TOTAL, il devrait donner les salaires maximum et minimun car une disparité importante de salaires peut conduire à un salaire moyen à faire des envies. Même si Thibault Flichy estime en annonçant ce salaire moyen que les travailleurs de TOTAL ne sont pas mal payés, il convient de dire que grâce à ces travailleurs TOTAL réalise des bénéfices énormes. Et c’est normal que les salariés réclament leur part du gâteau car la richesse produite doit profiter à ceux qui la produisent. Les salariés des autres compagnies pétrolières doivent réclamer également des hausses de salaires car apparemment la vente de carburant rapporte beaucoup et pas qu’à la société TOTAL seulement.

  • Le 30 avril 2009 à 23:04, par Le bobo des usa En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    450 000 comme moyenne.......AYI SABARI........SVP ajouter l’écart-type. La on s’aura apprecier un tel chiffre. Deplus definissez clairement "traivailleur Burkinabe", car un travailleur Burkinabe peut etre un travailleur paye par Total Burkina ce qui fausse le calcul....donnez le chiffre des travailleurs burkinabes signifiant ayant la nationalite Burkine (excluant les expatries).

  • Le 1er mai 2009 à 02:05 En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    si eux ils ont 450 000 f cfa le blanc a combien ?

  • Le 1er mai 2009 à 17:42 En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    si le DG veut la reprise du travail comme les travailleurs, qu,il annule le licenciement de l,agent incrimine : Camarades, tenez bon , votre lutte est legitime. c,est quand meme etonnant que l,inspection du travail autorise le licenciement d,un agent dans de telles circonstances

  • Le 1er mai 2009 à 18:31, par cleme En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    Visitez, sur Google, le site d’information, " comment est géré Total Mauritanie" , cet article vous donnera une idee des pratiques de Total en afrique et ailleurs( le DG de Total italie est en garde a vue ).Ces escrocs volent et pillent nos pays sans honte.

  • Le 1er mai 2009 à 19:19, par IB En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    je connais bien Yacouba Ouedraogo.on c’est connu à l’IBAM et il était un des délegué de l’ANEB à l’IBAM. c’est certainement les méthodes rigueuses de cette association qu’il a mis en pratique à Total d’ou son licenciement. c’est dommage pour lui et ce qu’il risque de causer aux autres employés.

    • Le 1er mai 2009 à 20:55 En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

      iB, tu es un pauvre type. Dire que Yacouba Ouedraogo etait un delegue de l’ aneb et qu’ il a transpose les methodes rigoureuses de l’aneb la- bas, tu ne [prouves rien. Et puis, la rigueur, c’est une mauvaise chose ? Si notre pays etait rigoureusement gere, ces petits blancs- la ne ns traiteraient pas comme des moins que rien. Si le fantome t’ attaque la nuit, c’est qu’ il t’ abine identifie le jour.

      • Le 6 mai 2009 à 01:30 En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

        je sais pas qui tu est mais evite d’insulter les gens dans tes messages. pour tous ceux qui ont fréquenté à l’université de ouagadougou savent comment l’aneb fonctionne. lutter est une chose et une lutte n’a un sens que si les gens y adhèrent volontairemen. mais quand je lis qu’ils ont utilisés des piqués de grève cela démontre bien qu’il y’avait des gens contre cette grève.personne n’a le droit d’obliger autrui à adherer à ce qu’il fait.merci

  • Le 1er mai 2009 à 19:38 En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    S’il est vrai que l’inspection du travail a donné son accord pour le licenciement du délégué, il faut que cet inspecteur soit identifié. Je doute fort de sa compétence et de sa capacité à tenir un débat devant le blanc.
    Pauvre de nous, une fois de plus nous subissons la honte, par la faute d’un fils du pays souffrant de complexe d’infériorité. Si les ordres sont venus d’en haut aussi il faut qu’il nous le dise.
    Même en France, il y a grêve, et de façon régulière. On a jamais entendu qu’il a été pris une telle sanction à l’encontre des délégués ; même que ces derniers se permettent d’avoir des discussions chaudes avec le président Sarkozy. Alors quand c’est au Burkina tout est permis.
    Je crois que le capitaine Dadis Camara est le vrai remède pour ces négriers modernes.

    • Le 1er mai 2009 à 21:39, par lamine En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

      je suis burkinabè vivant en france mais la france est le pays d géves au monde.je dis meme de gréves sauvages.Quand le DG parle de salaire moyen c’est un salaire moyen annuel et non mensuel si j’ai bien compri. 450000 les douzes mois équivalent à combien par mois ? il faut que les gens ouvrent bien les yeux pour comprendre que Yacouba a été licencié pour faire peur et étouffer le mouvement.Mais pourquoi le patron veut la reprise avant les négociations,et qui va conduire ses négociations si le chef de file n’est pas là ?On comprend alors l’hypocrisie des patrons quand ils sont dans des pétrins.
      Courage aux grévistes.La lutte doit continuer

      • Le 2 mai 2009 à 00:26, par Togsiida En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

        l’article parle de salaire mensuel, toi tu détiens d’où l’information selon laquelle il s’agit d’un salaire annuel.
        Faut bien lire l’article

  • Le 1er mai 2009 à 22:07, par ouederabou En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    Très très dommage que nos hautes autorités ne disent rien et ne font rien ! Alors que je sens que le dénouement risque de jouer sur le salaires de nos braves travailleurs (450 000)brut.
    Et oui ! la colonisation nouvelle formule quand tu continue de nous amputer et nos commandants de cercles (gouvernement) jouent toujours le jeu ! Et en plus ou est notre Tertus national ?
    Vivement que le tout puissant vous aide dans votre légalité

  • Le 2 mai 2009 à 00:06 En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    IB ; tu me fais honte, tu ne mérites pas d’être burkinabé.
    Ah quelle tristesse ; quand je pense qu’un individu pareil est mon compatriote.
    Tous les autres ont compris, partout au sénégal, au mali (le fier mali), en côte d’ivoire, au ghana et j’en passe.
    Nous on veut toujours jouer les petits complexés, pour faire plaisir à des gens qui sont venus pour se faire du fric sur notre dos. IB, tu penses peut être que la france produit du pétrole ? Où total trouve t-il ce pétrole ? L’argent reversé aux impôts ne provient que de ce que nous payons en carburant tous les jours, alors où est le miracle ? Où sont les investissements sur le terrain ? Total a construit combien d’écoles ici ? combien de dispensaire ? Appuyé quel évènement national ? sponsorisé quelles sport ?
    Attention IB ;t’en prendre à ce délégué qui n’a fait que son boulot, tu démontre que tu nourris la pure jalousie. Et ça, le burkina qui veut avancer n’en veut pas.

    • Le 6 mai 2009 à 01:25 En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

      mon chère je croi k tu na rien comprend à mon message et je voi pas ce que une histoire de jalousie vient chercher ici. Toutes les entreprises du monde cherchent à faire du profit qu’il soit burkinabè ou d’autres nationalités. je te signal que le burkina n’a pas de pétrole dc n’emet pas l’exploitation de nos richesses.et meme si c’est le cas la force ne règle rien car total est un groupe présent dans plusieur pays sous forme de filiale et je peut te dir que la fermeture de total burkina ne férait rien au groupe, c’est plutot les employés qui vont en pleurer. réflechis bien avant de répondre aux messages des gens.merci

  • Le 2 mai 2009 à 12:26, par l’africain En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    ceux sont des foutaise comme d’habitude des qu’on veut faire valoir ces droit on prend celui qui est a la tete pour comme un satan,un diabolique ,il faut que cekla s’arrete au burkina,ca n’arrange personne tout le monde peux se retrouve dans ce cas,je connais tres bien mon fiston yacouba,s’il a pris les devant ces quil veut changer quelque chose pour les travailleur.avec cette crise si on peut faire changer le s chose pourquoi se taire,ce petit pbalanc qui est venu le mettre dehors ,vraiment il sest pris pour un dur comme d’habitude ,il sest dit je vais bouffer du petit noir.et je vois des internaute qui le soutienne ,ces vraiment dommage.car ces mec la nont rien dans la cullotte ,toujour pret a denigrer leur frere burkinabe.j’ai toujour dit que le peuple burkinabe nest pas solidaire et je le dirai toujour.il font semblant de l’etre mais au fond de l’ame ce nest pas le cas.sinon ce blanc la n’allais pas avoir les couilles de faire ca.
    si total quitte il y’auras d’autre qui viendrons
    ces ce quil faut voir.

  • Le 2 mai 2009 à 13:06, par kindamoussa En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    Bonjour
    Vous savez ce qui fait mal au (BF) les gens ne sont pas solidaires sinon depuis belle lurette on avait oublie cette greve.Que tous les vendeurs et gerants de station aillent en greve pour aider nos freres de total.
    Nous les 95% de la population sont les pauvres et que nous laissons les 5% plus ses soit disant blanc nous faire la force.
    Il n’y a plus de Burkinabé ou quoi ?
    Que la lutte continue jusqu’à victoire finale

  • Le 3 mai 2009 à 00:43, par Agassi En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    Effectivement c’est incroyable le silence de nos autorités alors que toute l’économie du pays en pâti à cause de la position dominante de TOTAL sur le marché.Mais qlq chose me vient à l’idée : vs savez quoi ? il ya des larrons que le pouvoir a mis en place qui sont aux aguets et attentent une situation de non retour pour déclasser Total et se partager le gateau.Autrement dit, je ne suis pas et je serai point à mesure de comprendre une telle attitude de nos autorités vis à vis des petits Français venus faire une telle merde chez nous au Faso.Ce qu’ils n’oseront point, je dis bien point faire en France. Je vis depuis 10 ans en europe et je peux vous garantir qu’un tel cas ne peut se produire ici. La preuve en est que les ouvriers Français vont jusqu’à sequestrer leur patrons. Et les braves Burkinabès que nous sommes !!! D’oû ns vient cet esprit servile là ? Le DG parle de 2000 familles nourries par les salaires de chez Total. Oû sont ces familles là pour marcher et soutenir la grève en attendant que tout le peuple se mette debout pour en finir avec toutes ces injustices racistes qui se pratiquent dans les boites françaises au Burkina. C’était le même cas quand le groupe ACCOR avait le SOFITEL OUAGA 2000.Vivement qu’on les foutent tous dehors du Burkina ces prétentieux( ya quand même de bons Français mais moi j’attends depuis d’ en rencontrer un seul, s’il vous plait un seul). Même quand ils viennent dans les autres pays européens pour trouver de quoi manger, dès qu’ils trouvent un noir dans l’ entreprise à un poste supérieur, ils commencent leurs mesquineries.C ’est vraiment insuportable ces abrut......

  • Le 3 mai 2009 à 17:24, par LOUISSE En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

    VRAIMENT JE SUIS CONTRE CET GREVE .SI J ETAIS A LA PLACE DE BLANC JE FERME LA SOCIETE ET JE PART EN FRANCE .PARC QUE CA FAIT TRES MAL ....JE VEUX RIEN DIRE DE PLUS .

    • Le 3 mai 2009 à 20:03, par zig zag En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

      quand on est constipé d’idées, on la BOUCLE ! a bon entendeur salut !

    • Le 3 mai 2009 à 20:51, par Togsiida En réponse à : CRISE A TOTAL BURKINA : Le bras de fer continue

      Ma sœur, tu n’apportes rien au débat tu crois que c’est aussi facile pour le blanc comme tu l’appelles de fermer et se barrer. les enjeux sont de taille. crois moi, si c’était aussi facile depuis les responsables de Total avaient déjà mis les voiles. c’est un bon busness pour eux. Total n’est pas là pour plaire au 2000 familles qu’il prétend nourrir.. il faut pas qu’on ce voile la face. cependant, moi j’accuse les autorités Burkinabés même si leur champ d’intervention est limité du fait de convention juridique régissant le capitalisme et le libéralisme,il peuvent néanmoins intervenir ne serait-ce que pour entendre les différentes parties. Il faut que le Blaiso quitte dans sa politique de silence.

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