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Femmes burkinabè de New York : La fête malgré l’absence de Chantal Compaoré

Publié le jeudi 29 mars 2007 à 08h14min

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Les femmes burkinabè vivant à New York ont célébré le 24 mars dernier la journée internationale de la femme. A l’occasion, les Burkinabè se sont retrouvés en communauté pour rendre hommage à la femme burkinabè.

Après un premier coup d’essai l’année dernière, les femmes burkinabè de New York semblent avoir décidé d’institutionnaliser la célébration du 8-Mars, la journée internationale de la femme. Pour marquer leur solidarité avec leurs soeurs au pays, elles en font un événement essentiel de leur agenda. C’est logiquement en grand nombre qu’elles ont effectué le déplacement le week-end des 24 et 25 mars derniers au Cocao House dans le Bronx à New York pour commémorer le 8-Mars en différé.

La représentante du ministre de la Promotion de la femme, Mme Clémentine Ilboudo, les a invitées à réfléchir sur le thème de cette journée "impunité, violences faites aux femmes". Elle les a surtout encouragées à relever le défi de l’éducation, clé de succès de leur combat à son avis.

Pour soutenir les femmes burkinabè dans leur combat, les ambassadeurs Tertus Zongo auprès des Etats-Unis d’Amérique, Michel Kafando auprès des Nations unies sont venus à la cérémonie, accompagnés par leur homologue du Niger auprès de l’ONU.

L’ambassadeur Tertus Zongo a saisi l’occasion pour appeler les Burkinabè à plus de solidarité, soulignant que "même si personne n’a payé le billet de personne pour qu’il vienne aux Etats-Unis d’Amérique", les Burkinabè doivent rester toujours solidaires et ne doivent surtout pas oublier le pays. Des Burkinabè qui sont restés mobilisés lors de l’accusation de pédophilie portée contre un de leurs compatriotes, Alassane Bagayan.

Une action qui a été fortement soutenue par un avocat américain, Maître Stephene Pockart, devenu grand ami du pays des hommes intègres et qui, à l’occasion, a reçu des Burkinabè de New York des cadeaux. Les femmes avaient espéré avoir Chantal Compaoré à New York, finalement elle n’est pas venue. Invité aussi pour ses pas de takiborsé, l’artiste Hamed Smani n’ a pas pu obtenir un visa.

Correspondance spéciale de Ouézen Louis Oulon à New York

Le Pays

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