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Intégration africaine : Le Burkina tient ses promesses

Publié le samedi 18 novembre 2006 à 09h17min

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Le mois de novembre 2006 a été une bonne occasion pour le Burkina et son peuple de démontrer à la face du monde qu’ils n’ont pas volé leur réputation d’organisateurs chevronnés de manifestations réussies. En l’espace de quelques jours, ce sont trois grandes initiatives qui ont été conduites à bon terme avec en toile de fond de servir l’Afrique et son processus d’intégration.

En effet, sur plusieurs plans, le pays des Hommes intègres a été au cœur de la solidarité africaine à travers des actes concrets. De la vingtième édition du Tour cycliste international du Faso à la tenue de la dixième édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou en passant par la célébration du 46e anniversaire de la création de l’Armée burkinabè, tout a été mis en œuvre pour que l’Afrique et les Africains y trouvent leurs intérêts. Comme qui dirait, les petits plats ont été mis dans les grands.

Le vingtième Tour cycliste du Faso a ainsi tenu toutes ses promesses en donnant une opportunité à la jeunesse africaine de fraterniser dans le sport. Elles étaient en effet nombreuses les équipes nationales de cyclisme à parcourir le Faso d’Est en Ouest et du Nord au Sud.

Tout le monde s’accorde à reconnaître que cette vingtième édition fut un succès et cela à plusieurs titres. Il est un fait remarquable que le Tour du Faso a confirmé son professionnalisme avec l’attention particulière que lui portent les fins connaisseurs du cyclisme au plan international. Le Tour du Faso est devenu tout simplement, la manifestation sportive africaine la plus en vue en la matière. Avec le Tour, ce sont les Burkinabè eux-mêmes qui ont gagné en maturité. Les cyclistes burkinabè ont en effet été fair-play du début à la fin du Tour. Sportifs, dirigeants et public ont tout simplement accepté les résultats du terrain.

Bien que n’ayant pas emporté la moindre étape, les Etalons n’ont pas été gagnés par la tentation à la tricherie.

Et ce n’est pas rien car dans certaines contrées, on aurait fait des pieds et des mains pour "arranger" une victoire à un coureur national. Le Burkina Faso s’est refusé à ce jeu préférant subir la loi de la pédale des autres quitte à tirer toutes les leçons de la haute compétition afin de se préparer en conséquence.

C’est un esprit sportif qui n’est pas toujours la chose la mieux partagée. Cependant toute cette droiture n’a rien de surprenant pour le Burkina qui a fait le choix d’être une nation au service de l’Afrique et de la dignité du continent.

C’est un fait effectivement confirmé par la tenue de la dixième édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou. Il est peut être assez tôt pour faire un bilan détaillé mais pour l’essentiel on retient que l’Afrique a pu s’exprimer tant au plan économique qu’au plan culturel pour ne retenir que ces deux aspects.

En dépit des critiques fondées des défaillances révélées çà et là dans l’organisation pratique de la manifestation, le SIAO a été le tremplin de la promotion économique et culturelle des artisans et de l’art africain.

La tradition africaine a été valorisée avec tous ces produits venus des quatre coins du continent et qui, de par leur beauté artistique resteront la mauvaise conscience de tous ceux qui veulent refuser de reconnaître au continent noir la place qui est la sienne dans la construction de la civilisation universelle.

Les artisans ont fait de bonnes affaires pendant le SIAO et ils espèrent que les contacts noués avec les acheteurs professionnels injecteront d’autres devises dans les économies des Etats africains. Sans fausse modestie aucune, ce serait une façon concrète de lutter contre la pauvreté en Afrique.

Qui plus est, cette poussée économique et culturelle est sous-tendue par une dynamique politique dont l’illustration parfaite est la commémoration du 46e anniversaire des forces armées nationales du Burkina sous le signe de l’intégration véritable entre les peuples.

Ainsi, en ce 1er novembre 2006, la quasi-totalité des chefs d’états-majors généraux des armées des Etats de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest étaient présents dans la capitale burkinabè.

Ils ont assisté au défilé militaire marqué par la sortie de l’arsenal militaire du pays. C’est une preuve, si besoin en était encore que le pays des hommes intègres n’a rien à cacher, bien au contraire.

Cela apporte un démenti cinglant à tous ceux qui portent des accusations gratuites contre le Burkina et ses dirigeants. Tout converge au contraire à montrer le sens des responsabilités des autorités politiques burkinabè et en premier lieu le chef de l’Etat.

N’est-ce pas que toutes ces manifestations sont une application concrète du programme présidentiel de Blaise Compaoré ? Assurément oui. C’est alors tout dire de la détermination du chef de l’Etat burkinabè à travailler à réussir le développement de son pays mais bien plus, à construire une Afrique qui sait oser les paris audacieux pour les gagner avec assurance.

Larba YARO

Sidwaya

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