Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
Dans le Tome 2 du rapport annuel général d’activités 2022 de l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), figure le bilan sur les opérations de contrôle du respect des horaires de travail. 17 services publics, en l’occurrence des ministères, ont reçu la visite des contrôleurs d’Etat. Ces derniers ont, en une heure de constat, relevé un taux de retard de 86,65%.
En s’aventurant dans les bureaux des ministères, l’ASCE-LC visait deux objectifs : vérifier le respect de l’heure d’arrivée au service des agents publics et faire des recommandations à l’attention des autorités compétentes pour un meilleur rendement du travail dans les services publics. Ainsi, le contrôle a duré une heure de temps. Et sur un effectif de 3 078 agents, 300 avaient justifiés leur absence, 1 439 ont effectivement été contrôlés et « seulement » 371 étaient à l’heure. Le nombre de retardataires s’élevait à 2 407. Et parmi eux, 1 339 sont arrivés après 8h30.
Selon l’ASCE-LC, ces retards sont entre autres dus à l’absence de mécanismes réels de contrôle des agents par les responsables hiérarchiques ; l’absence de dispositifs efficaces de contrôle automatique des présences ; la non-définition des délais de traitement des dossiers dans tous les ministères ; le ralentissement des activités dans l’administration consécutive à la dissolution du gouvernement ; la non application des sanctions de premier degré par le supérieur hiérarchique du fait de la méconnaissance de la procédure disciplinaire par les supérieurs hiérarchiques ; l’absence de code d’éthique et de déontologie dans tous les ministères.
L’effet direct de ces retards est la mauvaise image de l’administration publique, son indisponibilité, des pertes financières, la frustration des agents ponctuels ainsi que la charge élevée de travail pour ces derniers.
Pour inverser donc la donne qui fait état de 86,65 %, l’ASCE-LC propose : « la mise en place d’un mécanisme efficace de contrôle de la ponctualité et de l’assiduité des agents par les supérieurs hiérarchiques en vue d’une évaluation objective du personnel ; la relecture du décret portant fixation des horaires de travail pour tenir compte des spécificités des postes de travail ; la mise à disposition des ministères et institutions de locaux suffisants avec toutes les commodités (sanitaires, salles d’eau…) en vue d’améliorer la capacité d’accueil du personnel ; l’adoption et l’opérationnalisation des fiches de postes de travail pour les agents de l’administration ; l’adoption et la vulgarisation auprès des agents du code d’éthique et de déontologie des ministères ; la formation des supérieurs hiérarchiques sur la procédure disciplinaire ; l’application périodique des contrôles de ponctualité en ciblant les agents recevant les usagers/clients de l’administration ; l’application des sanctions aux agents indélicats ; la fixation d’un délai de traitement des dossiers aux agents ».
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 6 février à 17:46, par Noaga 1er En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
C’est a cause de France qu’ils sont en retard. Fermons l’embassade de France et tout rentrera dans l’ordre.
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Le 6 février à 18:55, par Indjaba En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
Tant qu’on ne va pas commencer à licencier les directeurs qui envoient le communiqué suivant à la radio nationale, rien n’ira dans ce pays : " Mme Ou Mr Ouedraogo ayant abandonné son poste depuis 3 mois pendant lesquels son salaire tombe est prié de le rejoindre dans un délai de 10 jours avant que la procédure de licenciement puisse enfin commencé ’’. C’est simplement révoltant quand on tombe sur ce communiqué. Il passe généralement après le journal parlé de 13h et de 19h. Ce qui est davantage incompréhensible, c’est que Basolma est le patron là-bas et ces signes flagrants de laxisme et d’impunité perdurent. Dans l’armée, dans le privé, dans les paramilitaires, personne ne peut disparaître pendant 3 mois sans sanctions. sévères. Pourquoi cela est possible à la fonction publique du même Burkina ?
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2. Le 6 février à 18:14, par Alexio En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
Tout travailleur devrait s enregistrer pour son arrivve et depart du boulot. Si simple que cela pour une comptabilite mensuelle de ses agents de l etat. C est tres grave en 2024 cette inculure n est pas maitriser,
Si le temps de l argent. Chez nos untellectos de la fonction publique on se comporte comme si on travaillait dans son chamos sorgho ou du mil.
on joue trop en Afrique, l irresponsabilite des uns plombent la responsabilite des autres qui a son tour creera la lourdeur administrative.communement appeller la bureaucratie.
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3. Le 6 février à 19:11, par Ka En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
’’’’’’’L’effet direct de ces retards est la mauvaise image de l’administration publique, son indisponibilité, des pertes financières, la frustration des agents ponctuels ainsi que la charge élevée de travail pour ces derniers.’’’’’’’’
C’est vrai que les chiffres officiels des offres frauduleux des marchés d’états cités par l’ASCE-LC et remis au président font froid dans le dos. Et ce qui ne regarde que du vieux Ka qui a vu ces genres de rapports dans les mains de nos présidents depuis la nuit des temps, ’’’’’’tout simplement, ne soyons pas sélectifs quand nous présentons des situations données :’’’’’’’ Car, dans notre Faso le mensonge est érigé en système de gouvernement.
Ce que je peux confirmer en ayant vu comment agissent nos dirigent contre la corruption, c’est que dans notre marigot politique, tous nos politiques militaires ou civils ont usé d’intrigues et de coups-bas au nom de la corruption pour écarter son adversaire le plus dangereux a l’accession au fauteuil présidentiel ou même s’il avait son fauteuil a ne citer que Roch Kaboré ou Damiba. Tant qu’on sera dans un Faso bananier et non dans un état de droit, où les initiatives individuelles sont totalement désintéressées dans le seul but de profiter à la collectivité, la corruption sera toujours le moteur de la gouvernance.
De mon côté dont ma vérité rougisse les yeux mais ne les casse pas : ‘’’’’’Pour conduire sa mission, l’inspection de l’ASCE-LC doit mener des investigations dans l’ensemble des ministères et sur un échantillon d’établissements publics, car, toute la différence entre nos ETATS et certains ETATS développés est mise en relief à travers cet article dont j’ai cité l’exemple au début de ma modeste contribution.
En effet comment comprendre que certains DIRECTEURS, certains MINISTERES puissent faire obstruction a une mission d’inspection sans aucune sanction ? Depuis des années, la chambre des comptes produit des rapports suivis de recommandations a l’exécutif qui sont restés sans suite et jetés aux oubliettes. Je reste convaincu que ce présent rapport subira le même sort que les autres aux toilettes de la présidence comme l’habitude, car des officiers de l’armée sont très corrompus plus que les civils, il suffit de voir avec quel véhicules ils roulent en ville, des voitures a 100 millions ou les cadis remplis dans les supers-marchés.
Conclusion : Honorables dirigeants du Faso, soyez moins gourmands. Donnez du travail aux jeunes en réduisant la corruption et le pillage des caisses de l’etat... Donnez une partie des grands contrats de notre état et des gros marchés aux entreprises locales (PME et PMI) afin que la croissance de notre pays avance.
Souvent la vérité du vieux Ka perce les cœurs, mais ne tue pas, c’est pourquoi je dis que ‘’’’’’’’dénoncer les choses qui ne vont pas n’est ni une offense ni une atteinte à la sécurité nationale. Bien au contraire, c’est une aide vers la perfection (qui, quoi qu’il en soit, n’est plus de ce monde.’’’’’’’’’
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Le 7 février à 03:15, par Nick En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
@ka, Je suis 100% d’accord votre text. Je n’ai jamais supporte le MPP. Mais ces rapports doives etre publier a temps pas apres la chute de chaque regime. Le MPP avait accuse d’avoir detourne 86 Milliards. La verite plus de 84 Milliards des 86 etaient detourne sous Blaise. Le meme MPP avait accuse la transition d’avoir dealer 53 vehicules. Simon Compaore a meme publie des plaques dimmatriculation. La verite, les vehiculs avaient disparu dans la chute de Blaise. La transition a fait le constat mais a fait l’erreur de n’avoir pas publier le rapport. Quand le MPP est arrive, ce fut l’un des premiers dossier qu’ils ont brandit pour discrediter la transition. Le pays a besoin d’un leader au moins 20% desinterresse compare a Sankara. Capable de mettre la rgueur partout. A meme de laisser sa femme ou son frere aller en prison si il ou elle deconne. Malheureusement nous avons du chemin. a faire.
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4. Le 6 février à 19:15, par changeons En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
Le retard dans les services publics (centraux, déconcentrés et décentralisés) est une triste réalité et engendre des conséquences néfastes chez les usagers et sur le rendement des dits services. Il faut vraiment un mécanisme de gestion efficace des services publics. L’usager en allant dans certains service doit mettre dans sa tête que sa journée de travail est perdu. L’agent chargé de délivrer le service viendra vers 11h et repartira vers 13h pour vous dire de revenir à 15h. ça, c’est la triste réalité du fonctionnement des services publics burkinabé. Parmi les agents, il y a des consciencieux et il faut le reconnaitre. Au niveau du service de demande de reconnaissance d’association, un agent s’est particulièrement montré consciencieux en arrivant chaque jour à l’heure et reçoit de manière courtoise les usagers, tandis que ses autres collègues arriveront vers 9H, y compris le premier responsable. Comment un responsable qui arrive en retard peut sanctionner ces agents. Il ne sait pas qu’ils arrivent en retard. Que Dieu nous aide !!!
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5. Le 6 février à 20:25, par Manuel En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
Bonjour
Chacun lit ce qui l’intéresse dans ce rapport en condamnant les agents.
Pour ceux qui ont encore quelque chose dans la cervelle lisez tout le rapport : il y a des services publics où il n’a pas d’eau, il n’y a pas de toilettes et ça ces " donneurs de leçons" les " patriotes" ne le disent pas dans leurs propos injurieux !!
Il ya des services où des agents passent une année entière sans activité !!
Ce pays nous appartient tous : tous ceux qui nous gouvernent aujourd’hui sont passés par les écoles publiques, sont nés dans des maternités publiques !!
Quand on est âne, c’est pour toute la vie !!!!!
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6. Le 6 février à 21:02, par Sans rancunes En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
Pour mon cas, je ne sais que dire. Je suis électrotechniciens dans un ministère de la place.Hier suis descendu à 20h13 et aujourd’hui j’ai bougé à 20h37. La panne d’hier c’était un problème de climatisation et aujourd’hui problème de prises murales (Electricite). Pour des calendriers chargés dans la journée, certains agents sont obligés de travailler la nuit pour évacuer certains dossiers. En ce moment s’il y’a panne, on fait comment ? Moi qui arrête le travail un peu tard , on veut que je sois là à 7h30. Je veux bien mais ça sera un peu difficile. C’est pas grave, je fais avec. Cette tâche je la pratique il y’a de cela 27 ans.Ma prière quotidienne c’est arrivé à la retraite en bonne santé.
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7. Le 6 février à 22:13, par SOME En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
Au temps de la révolution, tous les citoyens attendaient fébrilement le compte rendu du conseil des ministres le mercredi et la lecture de la liste des dégagements et suspensions. Et les TPR tribunaux populaires révolutionnaires. Point barre
SOME
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8. Le 7 février à 07:51, par HUG En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
Licencié, cest trop fort.Les retards ne sont pas incritent comme étant des fautes de troisième degré.Mais ce qu on ne dit pas c est que les attributions des agents diférent. Un agent de.conception.n est pas obligé de venir travailler au service tout le temps.Ça au moins vous le savez ? Et en plus, on fait au service à l heure ppur travailler et l etat qui est sensé donné les moyens necessaires aux agents pour travailler ne le fait pas ou le fait pas assez.A qui la faute ?
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9. Le 7 février à 09:53, par Passakziri En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
Il faut éviter d’aborder la question des absences de manières superficielle.
Le retard en lui même n’est pas un vrai probléme , mais plutôt le volume horraire de travail ou de présence au travail ou mieux le travail net abattu. Quelle est la plus value d’un célibataire, sans enfant, qui se retrouve au bureau à 6 h, reste 2 heures avant de sortir boire sa bière et manger du porcal avec ses maitresses pendant que les dossiers moisissent dans les tiroirs ?
Est-ce que cette dame qui se lève le matin, s’occupe de ses enfants,les accompagne à l’école et arrive pour cette raison une demie heure en retard au service et se plonge immédiatement avec abnégation au travail jusqu’à la descente une demie-heure plus tard que prevue serait moins utile que le premier cas ? Donc il faut sortir des systèmes rigides parce que les réalités imposent une flexibilité . C’est pour celà que dans certains pays, il est possible d’avoir des heures de travail glissants , tout en gardant le même volume horaire hebdomadaire identique.
Donc je vois le probléme sous un autre angle : l’éfficience au travail. C’est ce qui devrait être visé.
Pasakziri
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10. Le 7 février à 18:04, par Ka En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
’’’’’’’’’’’’’’A’’’’’’’’’’’’’ Nick : Merci de me lire : ce que je peux constater c’est que "nous ne sommes pas à l’aube d’une nouvelle ère d’espérance comme le jeune président avait promis"... On peut dire un espoir ô combien déçu ! Chasser Roch Kaboré et Damiba et leur clique pour faire pire qu’eux, à quoi bon ? Presque deux ans après, le constat est amer ! Quand on a un pays qui fait la promotion de l’incompétence à tous les niveaux, il ne peut arriver que ce genre de chose, et la récurrence en est inéluctable en ce concerne la corruption et les laissés aller dans les administrations.
Cher ami internaute, je vois que tu arrives tard dans le club des déçus. Ces rapports avec les remarques tangibles n’y changeront rien. Le peuple Burkinabé est toujours dans la pénitence et de supplice sans fin auprès de nos gouvernants qui s’enrichissent en puisant dans les caisses de l’état sans penser a lui, il suffit de voir leurs voitures couteuses.
Mais comme on dit, la fin d’une chose vaut mieux que son début.
Conclusion : Cher ami internaute de bonne foi, en tant démocrate, je confirme ici que l’Afrique est pauvre surtout de ses hommes politiques dont l’ambition se ramène à leurs besoins narcissiques de pouvoir. S’il n’y avait pas les révisions constitutionnelles comme ils font pour s’éterniser au pouvoir, cela nous éviterait les coups d’Etat et autres Rébellions à la solde du néocolonialisme. Les pères fondateurs ont tracé les sillons, il appartient à la nouvelle génération de Chefs d’Etat de réaliser ce rêve des Etats Unis d’Afrique. Le Chantre du nouveau panafricanisme qui mène une lutte acharnée contre l’Apatridie, pourrait porter ce nouveau défi si notre premier ministre ne travaillait pas uniquement pour garder le pouvoir éternellement avec le copier-coller d’un pays voisin.
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11. Le 7 février à 20:22, par HUB En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
Moi j’attends seulement la réaction des syndicats par ce que c’est eux qui sabotent les mesures disciplaires
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Le 10 février à 21:21, par SOME En réponse à : Contrôle des présences dans les ministères : L’ASCE-LC souligne un taux de retard de 86,65 %
Que peux tu en attendre quand ce sont eux qui gèrent ce système ? Tu verras que bientôt ce sont eux qui se lèveront contre sous les prétextes car ils savent ce qu ils risquent. Il y aura des alliances hors nature. Le seul objectif de tous c’est de voir la chute de la transition. Comprends comment sankara a été isolé et éliminé. C est une guerre subtile
SOME
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