« La transformation locale du coton : quels modèles d’industrialisation pour l’Afrique dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ? » a été le thème choisi pour cette 3e édition.

A l’occasion de cet évènement qui met en lumière la filière coton et textile, la moisson a été bonne pour le créateur de mode, François 1er. Son travail lui a permis de recevoir deux prix à savoir : « le premier prix du meilleur stand de promotion du textile » offert par l’UEMOA et « le premier prix du meilleur stand pays » décerné par le ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises. Il a respectivement reçu les sommes de 700 000 FCFA et 500 000 FCFA.

Pour le créateur de mode, ces distinctions viennent prouver que son travail est apprécié à sa juste valeur et que la transformation locale est au centre de l’attention. « Cela montre qu’on prône désormais le mérite. Si c’était avant, je suis désolé de le dire, peut-être que je n’allais pas recevoir ces prix. Ils allaient être remis à d’autres personnes. Je ne connais personne dans l’organisation. Mais, j’ai reçu ces distinctions. Cela signifie que mon travail a porté ses fruits. Les choses ont changé dans le pays » a confié le lauréat.

François 1er a animé un panel lors du SICOT

Le SICOT, une opportunité

Ce partisan de la transformation des produits locaux, plus particulièrement du coton a notifié que le SICOT est une opportunité pour la filière.

Selon lui, exporter le coton sans le transformer est une continuité de l’époque coloniale. « Avant, on produisait le coton et on l’exportait. Nous disons que c’est l’esprit colonial. Il faut transformer le coton dans tous les domaines. Il n’ya pas que la transformation dans le domaine de l’habillement. Le SICOT est une plateforme pour mener la réflexion » a martelé François 1er.

Il a conclu en se confiant sur ses ambitions. Pour lui, une marque représente l’identité d’un pays et un patrimoine. « Tous ces efforts que je fournis ont un seul but. Je ne le fais pas pour ma personne. Je travaille sans relâche pour mon pays. Je propose un modèle économique et je souhaite que la jeunesse s’identifie à moi. Il faut développer le pays à travers la transformation. Dans tous les pays du monde, il faut des lobbyings et des leaders qui vont inspirer la jeunesse dans tous les domaines. Mon rêve est que ma marque puisse avoir beaucoup d’espaces afin de devenir un patrimoine, même après ma mort. Je veux que ma marque soit un drapeau pour mon pays. J’ai donc besoin d’être soutenu » a laissé entendre François 1er. Il faut noter que 500 participants professionnels venus de 39 pays d’Afrique ont pris part aux différents travaux de l’édition 2024 du SICOT.

SB
Lefaso.net