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Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

Publié le lundi 29 janvier 2024 à 18h55min

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Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

Le Burkina Faso a envoyé ce lundi 29 janvier 2024, une notification officielle à la CEDEAO, confirmant sa décision commune, prise hier avec le Mali et le Niger, de quitter l’institution sous régionale, sans délai.

Le 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé en milieu de journée sur leurs télévisions publiques, leur retrait sans délai de la CEDEAO, dénonçant notamment, son éloignement des idéaux de départ, ses sanctions injustes contre leurs peuples et son assujettissement à des puissances étrangères.

Quelques heures plus tard, la CEDEAO a indiqué qu’elle n’a pas reçu de notifications formelles et s’est dite « déterminée à trouver une solution négociée à l’impasse politique » qui traverse ces pays dirigés par des militaires.
Ce lundi, l’AIB a appris de sources sûres que le Burkina Faso a envoyé une notification officielle à la CEDEAO pour confirmer son retrait.

En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé en septembre 2023, l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour défendre en commun leurs intérêts stratégiques, au moment où la CEDEAO voulait attaquer le Niger pour réinstaller le président Mohamed Bazoum qui venait d’être renversé par le général Abdourahamane Tiani.

Lefaso.net
Source :Agence d’information du Burkina

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Vos commentaires

  • Le 29 janvier à 20:17, par Yako En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

    Vraiment on est bien installé dans la république des woyiyas ! Quelle insolence, quel mépris ! On décide sur un coup de tête de quitter la CEDEAO sans même prendre la peine d’informer le peuple ni associer l’assemblée transitoire. Désormais les capitaines se comportent comme s’ils sont en pays conquis ! Du reste, cette sortie irréfléchie de la CEDEAO obéit à une seule logique garder le pouvoir au-delà du délai raisonnable quitte à précipiter notre pays dans une nouvelle crise c’est le propre des juntes politico/militaires jusqu’à ce qu’un autre homme fort vienne les balayer. Un peu de lucidité ! Yako

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  • Le 29 janvier à 20:26, par Citoyen ordinaire En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

    La CEDEAO a maintenant eu ce qu’elle voulait ! Qu’elle envoie des troupes décapiter les putchistes de l’AES pour qu’on en finisse et Mr MACRON pourra dormir tranquille ! Faudrait pas que les 3 pays commette l’erreur d’accepter une quelconque négociation ! Bravo aux putchistes de Macron et aux dignes de Modibo Keita, Maurice Yameogo et Amani DIORI.

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  • Le 29 janvier à 21:38, par Toto En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

    C’est la finalité de tous ces années d insécurité dans les pays du sahel.
    Je pense qu’il faut une analyse approfondie de cette décision qui du moins ressemble a une théorie du complot.

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  • Le 29 janvier à 22:09, par Alhamdulilah En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

    Ils n’ont qu’à quitter l’ONU même s’ils veulent. Là on va avoir la paix 🤣🤣🤣

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  • Le 29 janvier à 23:26, par Joël En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

    Ce n’est pas la première fois et ce ne serait pas la dernière fois qu’un pays quitte une organisation régionale. La Mauritanie avait quitté la CEDEAO et l’Angleterre l’Union Européenne. L’objectif d’une intégration régionale reste avant tout le bien être des populations des Etats impliqués. Il se fait que dans le cas le la CEDEAO, ce n’est plus le cas. Les premières conséquences : les sanctions deviennent caduques ; les accords deslibertés de circulation (personnes, biens services et capitaux) ne sont plus d’actualité. D’ailleurs cela ne change rien à la situation, car il a toujours existé entre les pays de la CEDEAO des taxes non tarifaire. En outre, les produits pour lesquels les États participatifs à la CEDEAO ont un avantage comparatif vont disparaitre. Autrement dit, à court ou moyen termes le mouton malien deviendra plus cher pour le consommateur malien, sénégalais... il en sera de même pour l’oignon du Niger et les tomates et haricots verts du Burkina pour les Etats de la CEDEAO. Par contre, il est difficile de se prononcer sur le renchérissement des produits importés passants par les ports étant donné qu’il s’agit du domaine commercial tout dépendra des accords de négociation.

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  • Le 30 janvier à 00:38, par Bonus En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

    @Yako
    Votre commentaire manque de lucidité. Comment vous donner du crédit a une organisation qui viole ses propres textes pour fermer toutes ses frontieres avec un pays sous le seul pretexte de coup d’états allant meme jusqu’a interdire des medicaments. Ou est la solidarité dont prone cette CEDEAO ? En plus, si tu voyages par route dans la zone, tu me donneras ton avis sur la libre-circulation des biens et des personnes.Si tu peux critiquer les pays sorteurs, il faut avoir les couilles pour parler des incohérences de cette organisation. Comme le dit le professeur Laurent Bado :" Quand on parle de CEDEAO, j’ai envie de vomir".

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  • Le 30 janvier à 07:34, par HORUDIAOM En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

    Félicitation au gouvernement pour cette notifcation formelle. Comme tous les efforts de la françafrique sont concentrés dans les attaques massives contre le Burkina Faso, il est logique qu’il soit le premier à envoyer cette notification. La colonisation est belle et bien terminée. Voilà ce qui arrive lorsqu’on pousse des peuples jusqu’au bout. L’AES est d’abord une question de survie. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Le meilleur reste à venir pour l’AES et le pire pour la Françafrique. L’Occident est en déclin, il n’ya pas de médicaments pour ça. Restez tranquille car tous les empires sont passés par là. Exemple : L’empire Romain et Babylone ont disparu. C’est Dieu qui fait notre palabre.

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    • Le 30 janvier à 15:41, par Bajazet En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

      @HORUDIAOM
      Mon bien cher ami HORUDIAOM, il va falloir que vous me donniez l’adresse de votre dolotière, car son produit semble de toute première qualité !
      En effet, le joyeux délire, ou même « delirium tremens », de votre texte me donne envie d’une bonne calebasse de ce fabuleux produit artisanal.
      J’espère que vous avez trouvé un taxi pour rentrer chez vous après le cabaret, car vous sembliez « voler à haute altitude ».
      Ha ha ! « L’empire Romain et Babylone ont disparu », rien que ça ! Ça donne une idée de vos titanesques rêves francophagiques...
      Vous n’aviez pas remarqué que la décolonisation a eu lieu il y a 64 ans ? Il faudra peut être vous mettre au courant si vous voulez être pris au sérieux...

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  • Le 30 janvier à 09:08, par Raogo En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

    "Reste maintenant à quitter l’UA, l’ONU, et quoi encore ? Ne croyez pas que le Commonwealth attend des putschistes à bras ouverts. Non personne n’aime les avoir à ses côtés vraiment. Donc d’un côté, c est même peut-être un bon débarras pour la CEDEAO, même si les populations deviennent comme des moutons de panurge. à qui la faute ? "
    Passakziri

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  • Le 30 janvier à 11:41, par Lom-Lom En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

    Même l’ONU dans sa forme actuelle risque de disparaitre si elle continue avec des Organes bidons comme le Conseil de Sécurité ! C’est quel Conseil qui est prompte à se réunir pour condamner les plus faibles et laisser les plus grands danscriminels tuer impunément des populations entières ! Contrairement aux idéaux des Pères fondateurs de lan CEDEAO, voilà que des moins que rien de chefs d’Etat ont choisi de torturé leur peuple. Mais ils ne paient rien pour attendre et bientôt ce sera la génération qui va leur donner la leçon et le coup de grâce à cette minable CEDEAO moribonde et sans leadership ! En ce moment les Kwilga, les Tanga, les Tampuuga, les Kwil-bila, les Kiougo et autres qui ont pris les pris les armes pour tuer physiquement femmes, enfants et vieilles personnes et leur plume pour empoisonner les citoyens Burkinabe, Maliens et Nigériens.

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  • Le 30 janvier à 11:50, par Siriki En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

    L’AES se retire de la CEDEAO ; et alors !?
    Arrêtons d’en faire un drame : le préavis d’un an, stipulé par les textes de la CEDEAO, ne sera pas respecté par ces 3 régimes putschistes (Mali, Burkina et Niger) !!
    Voici des militaires, qui violent la constitution de leurs pays, en faisant des coups d’états ; et vous voulez qu’ils respectent les textes d’une CEDEAO pour laquelle, ils n’ont que du mépris !? LOL !!
    Ces 3 putschistes sont des calculateurs froids ; ils savent que la sortie de leurs différents pays, de la CEDEAO, n’entraînera aucune conséquence grave, voire vitale pour leurs économies nationales !!
    Contrairement à une sortie de l’UEMOA qui serait catastrophique (monnaie commune) !!
    Ces 3 dirigeants putschistes ne sont pas des idiots ; ils savent que c’est parce qu’ils sont membres de l’UEMOA, qu’ils peuvent financer leurs guerres contre les Djihadistes ; acheter des armes et des munitions, quand ils veulent et comme ils veulent !!
    Un retrait de l’UEMOA par contre, changerait dramatiquement le cour de la guerre dans ces 3 pays Sahéliens ; surtout que l’Algérie et la Mauritanie n’auront bientôt plus de scrupules à aider militairement et financièrement, leurs frères Touaregs de l’Azawad et autres arabes Djihadistes, après la dénonciation par Bamako de l’accord d’Alger !!
    Le Mali, le Burkina et le Niger ont un atout : ils peuvent lever des capitaux sur le marché de l’UEMOA, pour financer leurs déficits intérieurs, au moment où les bailleurs de fonds refusent d’investir dans ces 3 pays parias !!
    La sortie de la CEDEAO ne changera donc rien pour le Mali, le Burkina et le Niger ; car, la libre circulation des personnes et des capitaux existe au sein de l’UEMOA et a toujours existé, bien avant la création de la CEDEAO !!
    Le Nigéria et le Ghana peuvent instaurer des cartes de résident ; et même s’ils veulent, refouler les sans-papiers ; cela ne fera pas fléchir les dirigeants putschistes maliens, burkinabé et Nigériens !!
    Retenez ceci : la CEDEAO n’est pas l’UEMOA !!
    À bon entendeur, salut !!
    Merci.

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  • Le 30 janvier à 14:35, par Lio taps En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

    J’ai une question pour le Burkina pays limitrophes
    J’espère ils savent ce qu’ils vont
    Seule la population va souffrir..
    Comment va se passer avec les mouvements de population...il va falloir faire demande de visas pour aller en côte d’ivoire or Togo ???
    Pour aller au port récupérer les marchandises ?
    Tout va devenir chère on dirait

    Que Dieu nous garde

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  • Le 30 janvier à 14:41, par Rita En réponse à : Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

    @Siriki
    Est ce que la CEDEAO elle-meme respecte ses textes. Dis moi dans quel article il est dit qu’on doit fermer les frontieres d’un pays avec les etats membres de l’organisation si y a coup d’état.
    Revenons meme a L’UEMOA qui est une entite distincte. L’article 4 de la charte interdit de bloquer les avoirs d’un etat membre.
    Des organisations qui violent leurs propres textes et veulent que les gens eclairés les supportent. C’est une institutions téléguidées par des puissances exterieures. Son budget meme est financé par l’union européenne. Quelle decision souveraine, elle peut prendre ?

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