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Brigade nationale de sapeurs-pompiers : 18 583 interventions pour 553 cas de décès en 2023

Publié le jeudi 4 janvier 2024 à 22h20min

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Brigade nationale de sapeurs-pompiers : 18 583 interventions pour 553 cas de décès en 2023

Au lendemain de chaque fête de fin d’année, la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) dresse le bilan de ses interventions sur toute l’étendue du territoire pour informer l’opinion de ses différentes activités, mais aussi faire part des difficultés qu’elle rencontre pour l’exécution de sa mission, conformément à sa devise qui est : "sauver ou périr". Ce jeudi 4 janvier 2024, l’institution n’a pas manqué à son rituel annuel. Pour l’année 2023, une baisse considérable du nombre de victimes de façon générale mais aussi de personnes décédées a été enregistrée.

« En 2023, la BNSP est restée mobilisée et engagée pour sa mission de protection des personnes et de sauvegarde de leurs biens. Nos interventions ont été en baisse comparativement aux autres années. En 2021, le nombre d’interventions se chiffrait à 21 228. En 2022, 20 256. Et en 2023, 18 583 ». Voilà en quelques mots, le bilan chiffré des interventions de la BNSP pour les cas d’accidents de la circulation, d’incendies, de faits d’animaux, d’assistance à personnes, de protection des biens, etc., dressé par le commandant de la première compagnie, Didier Bazongo.

Une vue des interventions de la BNSP selon les types d’interventions, de 2019 à 2023

On le sait, en fin d’année, la BNSP est beaucoup sollicitée, surtout pour les cas d’accidents de circulation. Et pour l’année écoulée, plusieurs dispositions ont été prises pour réagir avec efficacité et promptitude. « Nous avons mis en place un dispositif prévisionnel de secours, histoire de rapprocher les secours des populations. Pour les villes de Ouagadougou et Bobo Dioulasso par exemple, nous avons identifié les carrefours accidentogènes et nous y avons prépositionné des moyens pour avoir un bon maillage de notre secteur d’intervention. Cela a non seulement permis de réduire les délais d’intervention, mais aussi, d’être prompts à intervenir. Ce dispositif a bien fonctionné », se réjouit-il.

Une vue des statistiques des interventions de la BNSP à la date du 1er janvier 2024

Néanmoins, des victimes ont été enregistrées. « Les 24 et 25 décembre, nous avons enregistré 142 interventions pour 160 victimes, dont 10 cas de décès. Pour la ville de Ouagadougou, ce sont 70 interventions pour 65 victimes, dont 4 cas de décès. Pour la période du 31 décembre au 1er janvier 2024, nous avons enregistré 161 interventions pour 167 victimes, dont 9 cas de décès. Pour la seule ville de Ouagadougou, ce sont 78 interventions pour 73 victimes, dont 6 cas de décès », a-t-il regretté.

« Nous toucherons les forces habilitées pour la répression des cas d’appel non fondés s’il le faut, mais je crois que la meilleure des solutions c’est de sensibiliser, sensibiliser et encore sensibiliser » commandant Didier Bazongo

De ses dires, l’ensemble des missions se sont bien déroulées. Toutefois, la BNSP fait face à certaines difficultés et la plus récurrente est la saturation de la ligne 18. En effet, le centre d’appel enregistre 6 000 appels par jour, pour une cinquantaine d’appels fondés. Une occasion pour lui d’en appeler la population sur ce fait, susceptible d’être à l’origine de l’irréparable. « N’appelez sur la ligne 18 et par extension sur les lignes d’urgence que pour demander secours ! Si vous le faites pour vous amuser, vous les occupez inutilement et mettez malheureusement la vie des personnes en danger » a-t-il prévenu.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 5 janvier à 09:36, par Revalc En réponse à : Brigade nationale de sapeurs-pompiers : 18 583 interventions pour 553 cas de décès en 2023

    Bravo à vous pour le travail abattu. Que Dieu vous donne la force de poursuivre votre mission.
    Le problème des Burkinabè c’est l’indiscipline ; il faudra sérieusement travailler la dessus en commençant dans nos familles puis dans les écoles et ailleurs et à terme sanctionner et réprimer sinon on ne s’en sortira pas. La majorité des accidents aurait pu etre évité juste en respectant le code de la route.
    Une proposition à la BNSP au cas ou ce n’est pas encore fait, les carrefours accidentogènes dont vous parlez, il serait bien d’en faire le point à la mairie pour que celle ci mette des dispositions dans ces lieux pour limiter les accidents. Cela peut etre des ralentisseurs, des panneaux, des rond point, des feux tricolores, etc

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