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Analyse du déterminisme socio psychologique de l’adoption de pratiques agroécologiques chez les petits exploitants au bénin et au Burkina Faso

Publié le samedi 18 novembre 2023 à 09h30min

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Introduction

En Afrique de l’Ouest de manière générale, de nombreuses études ont mis en évidence l’influence des facteurs démographiques, biophysiques, économiques et démographiques sur les pratiques durables et l’adoption de l’innovation technologique (Zeweld et al., 2017). Par exemple, au Bénin, Kpadenou et al. (2019) ont montré que la rotation des cultures (RC) et la culture intercalaire céréales-légumineuses (CLI) appropriées en maraîchage sont déterminées positivement par l’expérience et négativement par le nombre d’actifs agricoles tandis que l’adoption de semences améliorées est influencée positivement par l’expérience en maraîchage, la superficie et le nombre d’actifs agricoles. Yabi et al. (2016) ont également montré que l’adoption de pratiques agroforestières est influencée positivement par des variables telles que la taille du ménage de l’agriculteur et le système de gestion des plantes, tandis que le nombre d’actifs agricoles et l’appartenance à un groupe ont un impact négatif sur l’adoption.

De même, Coulibaly et al. (2019) ont montré qu’au Burkina Faso, l’adoption de techniques de travail superficiel du sol, de cordons de pierre, de zaï et de compostage est positivement corrélée à la formation et à la possession de matériel agricole, tandis que l’analphabétisme a un impact négatif significatif sur cette adoption. Par ailleurs, si l’influence des facteurs sociodémographiques et des ressources économiques sur l’adoption de pratiques agroécologiques par les agriculteurs d’Afrique de l’Ouest (Kpadenou et al., 2019 ; Yabi et al., 2016) a été largement démontrée, l’influence de facteurs supplémentaires, tels que des considérations socio-psychologiques, a jusqu’à présent été négligée dans cette région.

Cependant, il a été établi que des facteurs non économiques et intrinsèques, tels que les attitudes, les normes et les contrôles comportementaux perçus, influencent les processus de prise de décision individuels des agriculteurs (Mutyasira et al., 2018). En effet, plusieurs études ont montré que le comportement d’adoption des agriculteurs vers l’innovation dans les pratiques agricoles reste majoritairement influencé par des facteurs socio-psychologiques (Abadi et al., 2020 ; Ansari et Tabassum, 2018 ; Buyinza et coll., 2020 ; Chichongue et al., 2020 ; Daxini et al., 2018 ; Delaroche, 2020 ; Foguesatto, 2020 ; Lima et Bastos, 2020 ; Mutyasira et al., 2018 ; Nguyen et Drakou, 2021 ; Zeweld et coll., 2017). Ainsi, la prise en compte de ces facteurs fournit des informations utiles pour comprendre le mécanisme d’adoption des pratiques agricoles.

Les modèles socio-cognitifs offrent la possibilité d’expliquer une part importante des processus psychologiques qui génèrent les comportements des individus en facilitant leur compréhension voire leurs prédictions (Cestac, 2009 ; Foguesatto et al., 2020 ; Price et Leviston, 2014). Parmi ces modèles, le modèle de comportement planifié reste l’une des approches les plus utilisées (Foguesatto, 2020). Sa capacité à saisir et à expliquer le comportement d’adoption des agriculteurs a été mise en évidence dans plusieurs études récentes (Abadi et al., 2020 ; Ansari et Tabassum, 2018 ; Chichongue et al., 2020 ; Daxini et al., 2018 ; Delaroche, 2020 ; Foguesatto, 2020 ; Lima et Bastos, 2020 ; Mutyasira et al., 2018 ; Nguyen et Drakou, 2021 ; Zeweld et coll., 2017). À ce jour, peu d’études avaient abordé les aspects de la punaise terne sur l’adoption de quelques pratiques agroécologiques.

Par exemple, à l’aide d’une approche de modélisation par équations structurelles (MEB), Buyinza et al. (2020) ont analysé les facteurs psychologiques influençant l’intention des agriculteurs d’adopter l’agroforesterie en Ouganda et ont montré que l’intention des agriculteurs d’intégrer des arbres dans les plantations de café était principalement motivée par leur évaluation des avantages du café ombragé (attitude) suivie de croyances sur leurs propres capacités (contrôle comportemental perçu). Cependant, ils n’ont pas analysé le moteur comportemental.

Cette étude s’appuie sur la théorie du comportement planifié (TPB) pour analyser les déterminants psychologiques de la décision d’adopter et d’utiliser la RC et la CLI, deux pratiques agroécologiques rencontrées dans les agrosystèmes de l’ouest du Burkina Faso et du nord du Bénin. Ces pratiques ont été sélectionnées en raison de leur taux d’adoption élevé par les agriculteurs de la zone d’étude et ailleurs en Afrique (Akpo et al., 2016 ; Chichongue et al., 2020 ; Franke et coll., 2018 ; Houndete et al., 2020 ; James et coll., 2010 ; Maliki et al., 2017 ; Myeni et al., 2019 ; Simon et Thirion, 2011).

De plus, la mise en œuvre réussie de ces pratiques offre l’opportunité d’aller au-delà de l’analyse de l’intention d’adoption des agriculteurs pour s’intéresser aux déterminants de leur comportement d’adoption à l’aide de la théorie du comportement planifié. La compréhension de ces facteurs permettrait d’agir auprès des décideurs publics, mais aussi des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux de la vulgarisation impliqués dans le processus de vulgarisation des pratiques agroécologiques (Tapsoba, P K.,et al.2023).

2. Cadre théorique et hypothèses de recherche

Formulée à l’origine par Ajzen et Fishbein (1980), cette théorie s’est penchée sur les limites de la théorie de l’action raisonnée, ce qui a conduit à son adoption par un grand nombre de chercheurs dans l’analyse des processus de décision des individus (Abadi et al., 2020 ; Ansari et Tabassum, 2018 ; Chichongue et al., 2020 ; Delaroche, 2020 ; George, 2004 ; Hsieh et coll., 2008 ; Kéfi, 2010a ; Lima et Bastos, 2020 ; Mathieson, 1991 ; Nguyen et Drakou, 2021 ; Riemenschneider et coll., 2003 ; Taylor et Todd, 1995) (fig. 1).

En effet, la théorie du comportement planifié, selon (Ajzen, 1991), fournit un moyen de prédire et d’expliquer le comportement humain à travers un ensemble de facteurs personnels et sociaux. Elle se fonde sur le fait que le comportement d’un individu est le résultat de son intention de se livrer à ce comportement (Ajzen, 1991). Plus l’intention est forte, plus l’individu fera d’efforts pour adopter ce comportement et plus il est probable qu’il adoptera ce comportement (Steg et Nordlund, 2012).

Selon cette théorie, l’attitude envers le comportement, les normes subjectives et le contrôle comportemental perçu sont les principaux prédicteurs de l’intention d’un individu. L’attitude est la mesure dans laquelle une personne a une évaluation favorable ou défavorable d’un comportement. La norme subjective fait référence à la pression sociale perçue par un individu pour adopter un certain comportement. Il comprend les croyances sur les attentes sociales et la motivation à se conformer à ces attentes. Enfin, la perception du contrôle comportemental est la mesure dans laquelle un individu se sent capable d’adopter un comportement (Ajzen, 1991).

3. Méthode

3.1. Zone d’étude et échantillonnage

Cette étude a été réalisée respectivement dans le département de l’Atacora et la province du Houet au Bénin et au Burkina Faso. La collecte des données a été effectuée à l’aide de la méthode d’enquête par étapes. En effet, Atacora et Houet sont subdivisées chacune en communes (première étape de l’échantillonnage) qui comprennent des villages (deuxième étape) où se trouvent les ménages ruraux (unités d’observation de base). Ces deux localités comptent respectivement 110 945 et 71 644 ménages ruraux (INSAE, 2016b ; INSD, 2020). En conséquence, 200 petites exploitations ont été sélectionnées au hasard dans l’Atacora et le Houet à l’aide de la formule de Yamane (1967).

3.2. Type de données et mesures empiriques

Six concepts (variables latentes) ont été utilisés dans cette étude pour analyser les comportements des agriculteurs vis-à-vis de la rotation et de l’association des cultures. Il s’agit notamment de l’attitude, du contrôle comportemental perçu, des normes subjectives, de l’intention et de la décision d’adoption.

Chaque variable latente a été mesurée à l’aide d’éléments inspirés d’études antérieures. Au total, 16 questions ont été utilisées pour recueillir des indices de ces constructions (tableau 2). Si l’on exclut la variable de comportement d’adoption dont les réponses aux items étaient binaires, les réponses des agriculteurs ont été recueillies à l’aide d’une échelle de Likert à 7 points dans laquelle « 1 » représente « fortement en désaccord » et « 7 » signifie « tout à fait d’accord ».

4. Résultats-Discussions

L’analyse a montré un bon ajustement pour les deux modèles (tableau 3). L’analyse des charges factorielles des divers éléments utilisés sur les variables latentes a montré un bon ajustement pour les éléments (tableau 4, tableau 5). Pour les deux pratiques agroécologiques analysées, les résultats ont montré que l’attitude et les normes subjectives n’avaient pas d’effet significatif sur l’intention d’adoption des agriculteurs (tableau 6, tableau 7).

Cela réfute les hypothèses de recherche H.1 et H.2 selon lesquelles l’attitude et les normes subjectives influencent positivement l’intention d’adoption des pratiques de combinaison céréales-légumineuses et la rotation des cultures respectivement (tableau 8). Cependant, des études antérieures ont rapporté des résultats contraires. Par exemple, en analysant les intentions des agriculteurs à l’égard de pratiques agricoles durables, y compris le travail minimal du sol et les techniques de semis en rangs en Éthiopie, Zeweld et al. (2017) ont montré que les questions d’attitude et de normation expliquent positivement l’intention d’adoption des deux pratiques.

De même, Nguyen et Drakou (2021) ont montré que l’intention des caféiculteurs d’adopter des pratiques agricoles durables au Vietnam était influencée par des normes subjectives, en particulier la pression sociale perçue. De même, au Brésil, les recherches de Lima et Bastos (2020) sur l’intention des propriétaires fonciers de restaurer leurs terres ont révélé que l’attitude avait une influence positive et significative sur l’intention.

Quant à Baide et Molnar (2007), ils ont particulièrement souligné l’importance des normes sociales, en se référant spécifiquement à la pression sociale perçue par les agriculteurs lorsqu’ils décident d’adopter des pratiques agricoles durables. Certains des témoignages d’agriculteurs rapportés par ces auteurs, comme « les gens ont tendance à nous regarder, en particulier les autres agriculteurs, ont tendance à nous regarder, et... penser que nous sommes fous » ou « tu dois t’habituer à ce que tes voisins pensent que tu es fou », sont particulièrement instructifs.

De plus, les résultats ont également révélé que, quelle que soit la pratique, la variable de contrôle comportemental perçue, qui est très bien mesurée par les éléments sélectionnés, à savoir l’efficacité perçue, la commodité perçue, l’efficacité perçue et l’autonomie perçue, influence positivement l’intention des agriculteurs d’adopter les deux pratiques agroécologiques. En plus d’influencer l’intention des agriculteurs, le contrôle comportemental perçu affecte directement la décision d’adoption des agriculteurs (Tapsoba, P K.,et al.2023). Ces résultats appuient les hypothèses de recherche H.3 et H.4 et H.5 (tableau 8).

Cependant, étant donné que les variables indépendantes sont corrélées, les coefficients de régression sont des coefficients partiels et doivent être interprétés comme la quantité de variation de la variable dépendante pour une variation unitaire de la variable indépendante, en contrôlant les effets d’autres variables indépendantes dans le modèle (Bean, 2021). Plusieurs auteurs, lorsqu’ils discutaient de l’intention et du comportement d’adoption des pratiques agroécologiques, avaient rapporté des résultats similaires.

Par exemple, en Iran, Abadi et al. (2020) ont constaté une influence positive substantielle du contrôle comportemental perçu par les agriculteurs sur leur intention et leur comportement d’adoption des pratiques de conservation des sols (Abadi et al., 2020).

De même, Waseem et Mwalupaso (2020) et Zeweld et al. (2017) ont mis en évidence au Pakistan et en Éthiopie l’effet de l’intention des agriculteurs sur leurs comportements d’adoption de pratiques agroécologiques dans les plantations de bananes de la région du Sindh au Pakistan et dans les hautes collines d’Éthiopie respectivement (Waseem et Mwalupaso, 2020 ; Zeweld et coll., 2017).

Dans l’ensemble, les analyses montrent que le principal déterminant de la variable de comportement d’adoption pour les pratiques de CR et d’ICV est le contrôle comportemental perçu, car il est affecté indirectement par l’intention (qui influence l’intention d’adoption). Plusieurs raisons pourraient expliquer l’absence d’effets significatifs des autres variables explicatives dans les modèles (Attitudes et normes subjectives).

L’un de ces facteurs, le plus plausible, pourrait être la condition socio-économique, environnementale et technique des agriculteurs de la région de l’Afrique de l’Ouest et en particulier de ceux de l’Atacora et du Houet. Les aléas climatiques, la dégradation des ressources naturelles, conjugués à la perte des moyens de subsistance des agriculteurs liée aux chocs structurels de la pandémie du coronavirus et à l’insécurité croissante au Sahel, contribuent à la vulnérabilité et à la faible rentabilité des activités agricoles (Bance, 2013 ; CEDEAO, 2015 ; Dugue et al., 2021 ; CEDEAO, 2021 ; FAO, OMS, UNICEF, PAM et FIDA, 2019 ; Hollinger et Staatz, 2015 ; MEFD, 2021 ; Truie, 2022 ; Tapsoba et al., 2020 ; PAM et ALG, 2020). Cela augmente de façon exponentielle le risque associé à l’innovation agricole.

Dans ces conditions, il n’est donc pas surprenant que le déterminant psychologique de l’adoption de pratiques agroécologiques par les agriculteurs soit le contrôle comportemental perçu.

Compte tenu de l’importance du contrôle comportemental perçu et de la pertinence des items utilisés pour le mesurer (tableau 4, tableau 5), ces items peuvent donc constituer des leviers pour amplifier et amplifier la transition agroécologique dans les deux régions. Il s’agit notamment d’actions qui tendent à renforcer l’efficacité perçue des agriculteurs, la commodité perçue, l’efficacité perçue et l’autonomie perçue.

En pratique, cela implique (i) de renforcer les parcelles de démonstration des agriculteurs susceptibles de renforcer l’efficacité perçue des pratiques agroécologiques par les agriculteurs ; (ii) développer une démarche de co-construction de l’innovation agroécologique basée sur les connaissances endogènes des agriculteurs, qui pourrait améliorer la commodité perçue par les agriculteurs vis-à-vis des pratiques agroécologiques ; Enfin, (ii) renforcer les capacités des agriculteurs par une formation continue, qui pourrait être un moyen efficace d’améliorer leur efficacité perçue et leur « autonomie perçue ».

5. Conclusion et implications politiques

Ces différents résultats conduisent à supposer que la décision des agriculteurs d’Atacora et de Houet d’adopter des pratiques de RC et d’ICL est principalement influencée par leur contrôle comportemental perçu, ce qui affecte indirectement leur décision d’adoption en augmentant leurs intentions d’adoption, mais affecte également directement la décision d’adoption.

Cette variable étant bien mesurée par les items retenus pour capter son influence, à savoir l’efficacité perçue, la commodité perçue, l’efficacité perçue et l’autonomie perçue, cela constitue un levier d’action pour les décideurs publics ainsi que pour l’ensemble des acteurs impliqués dans la promotion des pratiques agroécologiques en Atacora et Houet, et au Bénin et au Burkina Faso en général.

Elle implique notamment de renforcer (i) la formation des agriculteurs et les parcelles de démonstration pour améliorer « l’efficacité perçue » des pratiques agroécologiques chez les agriculteurs, (ii) la co-construction d’innovations agroécologiques basées sur les savoirs endogènes des agriculteurs pour améliorer leur « confort perçu » vis-à-vis des pratiques agroécologiques ; et enfin, (iii) les capacités des agriculteurs de ces régions à améliorer leur « efficacité perçue » et leur « autonomie perçue ».

Parfait K. Tapsoba a,Augustin K.N. Aoudji a, Felix Ouedraogo b, Innocent S. Dassekpo c,Marie-Paule Kestemont d, Madeleine Kabore Konkobo b, Enoch G. Achigan-Dako c
a School of Economics, Socio-Anthropology and Communication for Rural Development (EESAC), Faculty of Agronomic Sciences (FSA), University of Abomey-Calavi (UAC), 03 BP 2819, Cotonou, Benin
b Institut des Sciences des Societes (INSS), Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST), 09 BP 355, Ouagadougou, 09, Burkina Faso
c Laboratory of Genetics, Biotechnology and Seed Science (GBioS), Faculty of Agronomic Sciences (FSA), University of Abomey-Calavi (UAC), Benin
d Institut d’analyse du changement dans l’histoire et les societes contemporaines (IACCHOS), UCLouvain, Place des Doyens 1, 1348, Louvain-la-Neuve, Belgium

Bibliographie

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