Lutte contre le banditisme : Fin de carrière pour deux malfrats
Grâce à la collaboration de la population, le Service régional de la police judiciaire (SRPJ), du Centre a mis le grappin sur deux malfrats. Ils ont été présentés à la presse mercredi 22 février 2006.
Les sieurs Hubert Aziz Dipama 25 ans et Ousséni Sawadogo 17 ans, ne troubleront plus le sommeil des populations du secteur n° 29 de Ouagadougou. Il a été mis fin aux différentes attaques à main armée qu’ils opéraient aux alentours du cimetière de Dagnoën. A l’aide de coupe-coupe, Dipama et Sawadogo s’étaient spécialisés dans les agressions aux heures tardives.
Or, comme le dit l’adage, le singe a beau faire le malin dans les arbres, il ne sera jamais roi de la jungle. Et le malin du jeune Sawadogo prit fin dans la nuit du 3 au 4 avril 2005. Et du fait que les oiseaux volent par plumage, son complice, récidiviste notoire de vol à main armée, Hubert Aziz Dipama sera cueilli le 08 février 2006. Selon le chef du SRPJ, le commissaire Elie Tiendrébéogo, tout est parti de la collaboration payante entre la population et la police judiciaire.
En effet, dans la nuit du 3 au 4 avril 2005, l’agent commercial B.K. de retour de son boulot est agressé à 2h du matin au côté Est du cimetière de Dagnoën (secteur n° 29 de Ouagadougou). A l’aide d’un coupe-coupe, Dipama tient en respect l’agent commercial, tandis que son acolyte Sawadogo procède à la fouille. B.K. sera dépossédé de son porte-monnaie contenant la somme de 15 000 F et ses documents d’identité. Le forfait accompli, les deux lascars pensaient déjà savourer leur victoire.
L’agent commercial B.K. ne leur en donna pas l’occasion. Aidé par un individu de passage dans les environs, B.K. parviendra à maîtriser le jeune Sawadogo, tandis que son complice prenait ses jambes au cou. Le jeune Ousséni Sawadogo sera conduit « manu-militari » au siège du SRPJ par l’agent commercial B.K. et son « collaborateur d’un soir ». Le reste du puzzle à reconstituer sera opéré par les éléments du service régional de la police judiciaire sous les auspices du commissaire Elie Tiendrébéogo.
Cela contribuera à mettre la main sur Hubert Aziz Dipama qui, selon les informations du commissaire Tiendrébéogo, a déjà été condamné à deux reprises pour vol par le tribunal correctionnel de Ouagadougou. Pour mener à bien leur mission, le SRPJ souhaite que les populations collaborent davantage en leur fournissant des informations sur tout individu suspect. Et cela peut se faire sous le couvert de l’anonymat selon le commissaire Tiendrébéogo. En outre, SRPJ compte créer un numéro vert ou des boîtes à lettres pour être plus proche des populations et traquer les malfrats dans leur dernier retranchement.
Sidgomdé
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 23 février 2006 à 12:16, par badarado En réponse à : > Lutte contre le banditisme : Fin de carrière pour deux malfrats
En lisant le titre de l’article, je me suis ecrié : " tiens ! nos flics ont fait du boulot".
Mais le fond de l’article m’a permi de savoir qu’en fait, c’est la victime qui s’est depensé avec une bonne volonté pour arreter le delinquant et le livré aux flics dans leurs bureaux.
Mais pourquoi presenter ces delinquants comme etant le fruit de leur labeur ?
Je ne suis pas contre vous mais de grace aller sur le terrain, traquer les malfrats . Ainsi vous pouurrez presenter ces hauts faits à la presse.Sinon pour ce cas on fera mieux de dire bravo à ce brave citoyen.