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Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

Publié le samedi 28 octobre 2023 à 19h00min

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Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

Autrefois havres de paix et de détente pour les citoyens, les jardins publics de Ouagadougou sont en train de subir une transformation inquiétante. Ces espaces verdoyants qui étaient des lieux de rassemblement familial et communautaire sont devenus le théâtre de délinquance, d’insécurité, et d’inconfort pour les résidents et voire même pour les passants. La hausse démesurée des coûts de location de ces espaces par la mairie de la commune de Ouagadougou est en grande partie responsable de leur fermeture, laissant certains gestionnaires dans une situation financière précaire. En vue de s’imprégner des réalités de ces espaces, Lefaso.net s’est rendu dans quelques-uns de ces jardins situés au cœur de la capitale burkinabè.

Situé à quelques encablures de l’aéroport international de Ouagadougou, le Jardin Yennenga délaissé et envahi d’herbes se trouve être l’endroit propice pour servir d’abri aux délinquants. Il est aussi le lieu idéal où des personnes sans pudeur se livrent à des parties de jambes en l’air dans l’espace public. Il n’a pratiquement jamais fonctionné depuis qu’il existe, selon un riverain. Nous sommes vendredi 29 septembre 2023, il est environ 17h, et l’allure de cet espace public affiche un véritable contraste au regard de sa position géographique.

Le jardin Yennenga en effet se trouve entouré de grands hôtels, de structures et d’institutions, alors que son état actuel pose de sérieux problèmes. « La fermeture du jardin Yennenga n’est pas du tout intéressante. Car des gens y pratiquent dans la nuit des actes qui laissent à désirer. Si bien que vous pouvez tomber sur des préservatifs et toutes sortes de choses impropres, lorsque vous vous y rendez le matin. C’est aussi là que vont se réfugier les délinquants qui agressent les usagers de la route et les passants », s’indigne un citoyen, Moussa Ouédraogo.

Le visage du Jardin Yennenga le vendredi 29 septembre 2023

À l’instar du jardin Yennenga, celui de l’Amitié encore appelé Ouaga Loudun présente pratiquement les mêmes réalités. Jadis carrefour de rencontres d’affaires et de divertissement, cet écrin de verdure a perdu tout ce qui faisait de lui un cadre de détente et de promotion de la culture. Situé à quelques mètres du rond-point des Nations-Unies et à quelques encablures de la Société nationale des postes du Burkina (SONAPOST), le jardin de l’Amitié est devenu, en plein centre-ville, le refuge de jeunes délinquants, selon des riverains.

« C’est le refuge des voyous, on voit du tout ici. Ce qui nous met vraiment mal à l’aise ! », grogne une dame visiblement mécontente de la situation. Elle a requis l’anonymat, avant de confier : « des jeunes de moins de 15 ans ont élu domicile dans ledit jardin ». Sur la raison qui a causé la fermeture de cet espace pendant plusieurs années maintenant, elle évoque celle de l’augmentation du loyer, mais avoue ne pas en savoir plus sur le sujet. Nous abordons un homme avancé en âge, pour la même question.

Le Jardin de l’Amitié Ouaga Loudun, vu le vendredi 29 septembre 2023

Il relate que le jardin de l’Amitié était géré par un certain François, un Burkinabè qui le louait à 400 000 francs CFA le mois. C’est le conseil municipal dirigé par Armand Béouindé, maire de la commune de Ouagadougou à l’époque, qui a décidé d’élever le coût du loyer du jardin de l’Amitié à un million de francs CFA le mois, dévoile-t-il. « Ne pouvant s’acquitter de ses nouveaux frais de loyer, François s’est vu contraint d’abandonner le jardin. Nous avons cru que l’espace allait être cédé à une autre personne, mais il est malheureusement resté fermé jusqu’à ce jour », précise l’ancien.

Le doyen raconte une anecdote au passage. Il affirme avoir sollicité, pour des besoins personnels, le terrain du jardin de l’Amitié à l’époque où c’était encore nu. Une demande qu’il s’est vu refuser. Car l’ex-président du Faso, le défunt capitaine Thomas Sankara, selon lui, avait une vision bien claire de ce qu’il voulait faire de ce terrain. « Le président Thomas Sankara disait qu’il comptait bâtir un grand jardin pouvant servir d’escale aux étrangers. C’est dans cette vision que les jardins Yennenga, Naba Koom, celui situé en face de la mairie de Ouagadougou et bien d’autres ont vu le jour pour servir de cadre de détente et d’ambiance », se remémore-t-il.

« L’état actuel du jardin peut servir de cachette aux terroristes pour préparer une attaque dans la ville si l’on n’y prend garde », Jean Baptiste Ouédraogo, un riverain

Présence de serpents…

Échangeant avec ses amis en face du jardin de l’Amitié, Jean Baptiste Ouédraogo signale qu’il est fréquent de voir des serpents sortir de là. Ce qui représente un danger pour toute personne installée aux alentours de l’espace. En plus des risques de morsure de serpent, M. Ouédraogo interpelle l’État sur les risques d’insécurité que peut occasionner la fermeture de ce lieu public situé en plein centre-ville. « Nous avons récemment alerté la gendarmerie nationale après avoir aperçu du gaz déposé près du jardin de l’Amitié. Cela nous a vraiment effrayé dans ce contexte de crise sécuritaire que traverse le pays. C’est pourquoi j’invite les autorités à rapidement trouver une solution pour rouvrir le jardin de l’Amitié et tous les autres », suggère Jean Baptiste Ouédraogo.

Espaces de toilettes improvisées

La situation est aussi préoccupante lorsque ces jardins sont utilisés comme espaces de toilettes improvisées. C’est par exemple le cas du jardin Naba Koom où nous avons aperçu à la tombée de la nuit, un homme sans gêne, en train de soulager sa vessie. Cela crée des problèmes d’hygiène et d’odeurs insupportables pour les riverains. Situé en face de la gare de train de Ouagadougou, ce jardin sert aujourd’hui de magasin pour certains commerçants installés tout autour de l’espace.
Des riverains se plaignent de l’insécurité grandissante, mais aussi de l’insalubrité à laquelle ils sont exposés en raison de la fermeture de ces jardins publics, autrefois des joyaux de leur quartier.

Le jardin Naba Koom vu le vendredi 29 octobre 2023 ; selon un riverain, la philosophie des jardins publics sous la révolution n’était pas de faire du commerce, mais d’occuper la jeunesse

Des opportunités économiques négligées

Un riverain a indiqué qu’il sied d’évaluer le nombre de personnes employées dans un des jardins publics de la capitale. Cela afin de mesurer la perte occasionnée par la fermeture de ces espaces. « Je suis désolé qu’on loue ces jardins à des sommes faramineuses ! », dénonce-t-il, l’air consterné.

Pour ce riverain, l’État ne devrait pas faire du commerce. L’État devrait, dit-il, louer les jardins publics à des prix abordables pour favoriser l’emploi des personnes au chômage. Il propose dans un tel contexte, que les autorités imposent la déclaration et l’affiliation à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) pour chaque employé. Ce qui va permettre aux travailleurs de ces jardins de bénéficier d’un emploi permanent et d’une retraite.

En effet, la fermeture des jardins publics ne se limite pas seulement à des problèmes de sécurité. Elle entrave également des opportunités économiques potentielles pour les communautés locales. Avant, ces parcs étaient des lieux de rassemblement pour les familles et les amis, créant une demande pour des services de restauration, de divertissement, de célébration de mariage et de vente de produits artisanaux.
Malheureusement, l’augmentation démesurée du coût de location de ces espaces a dissuadé plusieurs gestionnaires. Les anciens tarifs de location, de 50 000 francs CFA par exemple, ont augmenté de manière astronomique pour atteindre la somme de 500 000 francs CFA, comme le rapporte Serges Pascal Ouédraogo. Il est le gestionnaire d’un jardin public situé en face de la mairie de Sigh-Noghin, dans l’arrondissement n°3 de Ouagadougou.

« Je peux passer aujourd’hui, six mois sans abriter une cérémonie de mariage », Serges Pascal Ouédraogo, gestionnaire depuis 1994 du jardin Kologh Nooma situé dans le quartier de Tampouy

Cette augmentation des coûts de location a eu un impact significatif sur les entrepreneurs locaux comme M. Ouédraogo. Pour maintenir ouvert le jardin qui employait une vingtaine de personnes, M. Ouédraogo a dû comprimer son personnel et faire preuve d’une grande résilience. Les clients se font désormais rares face à la vie chère, et M. Ouédraogo se retrouve à peine capable de payer le loyer de cet espace public qu’il gère avec tant de dévouement.

Face à cette dure réalité, M. Ouédraogo déclare qu’en 2017, les gestionnaires des jardins publics s’étaient organisés en association pour discuter avec le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé. Cette rencontre devait leur permettre d’échanger sur les possibilités de revoir à la baisse le coût de la location. Mais cette démarche aura été vaine, selon M. Ouédraogo, qui compte sur l’actuelle Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou pour mettre fin à son calvaire.

Le jardin Kologh Nooma situé en face de la mairie de Sig-Noghin dans l’arrondissement n°3 de Ouagadougou

Serges Pascal Ouédraogo a confié avoir reçu la visite d’une délégation des autorités de la commune de Ouagadougou en janvier 2023. Cette délégation s’était imprégnée des difficultés qu’il rencontrait dans la gestion du jardin public. Elle l’avait rassuré qu’elle prendrait des mesures afin de réduire le coût de la location qui devient intenable pour M. Ouédraogo. « J’ai reçu, à ma grande surprise, entre le mois de juin et de juillet 2023, une note de la mairie de Ouagadougou m’informant que je devais continuer de payer les 500 000 francs CFA pour la location du jardin », explique M. Ouédraogo, pratiquement au bord du désespoir.

Notre rédaction a soumis le 2 octobre 2023, une demande pour un entretien aux autorités municipales afin d’évoquer avec elles notamment l’état des lieux des jardins publics et les mesures en cours pour leur réhabilitation et leur réouverture au public. Cependant, jusqu’à ce que nous tracions ces lignes, nous n’avons pas reçu de réponse malgré nos relances.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 octobre 2023 à 03:34, par Jean En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    Triste de voir ces espaces verts devenir des dépotoirs à ordures, à délinquants et des lieux de fornication ! La faute à notre mal gouvernance. Quand l’ancien maire Armand a voulu plus que doubler le prix de location de ces espaces, sur aucune base économique sérieuse, voici le résultat. C’est un autre type de crime économique par la faute de tels dirigeants sans aucune vision de développement dont le niveau intellectuel se résume à la cupidité de l’argent roi. Ces espaces verts étaient des espaces de rencontre, des havres de paix et poumons de la ville... Hélas ! nous n’avons que nos yeux pour pleurer. De jour en jour, Ouaga devient de plus en plus un véritable dépotoir à ciel ouvert : ordures, tas de pneus, immondices, nids de poule avec les eaux usés, brûlage d’ordure, divagation des animaux, caniveaux bouchés, occupation anarchique de l’espace public, etc.

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  • Le 27 octobre 2023 à 05:44, par Jean le celeste En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    Quand on vous dit que la pourriture qui s est installée sur pays est en grande partie due aux politiciens c est ça la mesure. Comment quelqu un peut payer 1 million par mois et s en sortir. C est un plan de liquidation qui avait été mis en place pour retirer la gestion pour des fins inavouées. Ce n est pas du tout sérieux..
    De toutes les façons avant que ces sinistres individus e soient punis par Dieu, nos yeux se sont subitement ouverts sur ce qu est en réalité la politique au BF. Personne ne viendra encore nous berner.
    Des vauriens va nu pieds aux idées courtes venus juste pour s enrichir on n en veux plus.
    Un autre soleil se lèvera après la transition et les medicres ne nous dirigerons plus.

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  • Le 27 octobre 2023 à 06:16, par NZ En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    Tout ce gâchis se résume à la cupidité, l’avidité et le manque de vision des gestionnaires de nos cités. Ce que vous relatez est aussi valable pour la ville de Bobo-Dioulasso. Vivement que les autorités actuelles prennent les mesures nécessaires pour une relance des activités dans ces jardins publics. Mieux vaut gagner peu et toujours que de vouloir gros et ne rien avoir.

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  • Le 27 octobre 2023 à 06:44, par HORUDIAOM En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    Félicitations Lefasonet pour cet article très intéressant. Franchement, les gars, vous faites du bon boulot. L’augmentation du coût des loyers de ces jardins avait défrayé la chronique sous l’ancien maire Armand Pierre Béouindé. Je m’en souviens. C’est la conséquence que nous subissons en ce moment. Mais il n’est pas tard pour réparer les choses. La délégation spéciale de la commune de Ouagadougou doit étudier ce dossier avec sérieux et objectivité. Quel est l’intérêt de maintenir les coûts des loyers élevés si ces jardins resteront un nid des bandits qui agressent les paisibles citoyens ? Et les anciens employés de ces jardins qui sont au chômage, augmentant leur précarité. J’interpelle le PDS sur sa responsabilité. Il faut redonner à ces jardins leur lustre d’antan car ils faisaient la fierté de Ouagadougou. Je formule le vœux qu’à la fin de cette transition, le Burkina Faso soit préservé des dirigeants incompétents comme ils nous a été donné de voir sous le régime Kaboré. Ce fût un gâchis !

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  • Le 27 octobre 2023 à 07:45, par Sidpassata Veritas En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    C’est exactement cela le sous-développement : la mauvaise valorisation ou la non-valorisation et même la destruction du potentiel économique de notre pays. Et quand on va privatiser, on va demander de renationaliser. L’homme politique Africain est le principal problème de l’Afrique, à cause sa cupidité et son absence de vision.

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  • Le 27 octobre 2023 à 08:58, par kwiliga En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    "Cependant, jusqu’à ce nous tracions ces lignes, nous n’avons pas reçu de réponse malgré nos relances."
    Mais vous êtes des apatrides, complices de l’impérialisme international à chercher ainsi à déstabiliser notre formidable gouvernement et les vertueuses personnes qu’il a désigné.
    Arrêtez d’essayer de nous divertir avec vos faux problèmes, les "nous autres" on est en guerre contre... Hum, ça en fait, on ne sait plus trop.
    Mais c’est pas important, l’essentiel, c’est de retenir qu’on est en guerre, donc, taisez-vous !

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  • Le 27 octobre 2023 à 09:20, par sidpayété En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    comment on peut se développer avec ces genres de comportements ?
    c’est vraiment triste !
    c’est à se demander si certaines autorités lors de leurs voyages hors du pays s’inspirent ce que font les autres dans leurs pays ?

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  • Le 27 octobre 2023 à 12:56, par ZAMOUNDA En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    En toute sincérité, la fermeture des jardins publics n’était pas du tout une bonne idée . Ce que je ne comprend, l’Etat même viole ces propre lois et voulez que les gens se soumettent à la loi. Sinon comment comprendre une augmentation de 400 000 f à 1 000 000 f.
    Et au même moment vous voulez réguler le prix des loyers des particuliers. L’ancien maire ne voulais pas le bien de la commune. voyez vous même le manque à gagner pour la commune. de 2017 à 2013 soit 6 ans ou 72 mois X 400 000= 28 800 000 f. Et ca , c’est pour un seul jardin. Cette somme pouvait servir à construire une école municipale. Le faite de mettre le loyer à un million et personne ne sait engager à prendre, devait attiré l’attention des autorités . c’est parce que ca ne marche pas comme il pense. Le fait de fermer vous voyez comment ces coins sont devenus très dangereux. Si j’etais le PDS de ouagadougou, je ferai tout pour ouvrir ces jardins avant le 31 décembre, QUIET à donner de l’investîmes au preneurs. Vous pensez que le terrorisme, c’est ceux qui prennent les armes seulement, NON. Ca aussi c’est du terrorisme économique, Normalement si on doit appliqué la loi, tout le monde connaît le sort réservé à une tero. Imaginez combien de personnes sont mort du fait de la fermeture de ces lieux. Combien de personnes sont allez en chaumage. Combien de personnes sont agressé toutes les nuits dans ces lieux. Combien de jeunes filles sont violées ou commettant des actes ignobles dans ces lieux. Même les artiste qui prestaient à ceux lieux pour gagne leur popote sont en chaumage . Je me rappelle que c’est dans un de ces jardin (OUAGA-LOUDUN) que j’ai connu smarty et mandoé pour la première fois. EST CE QUE PRENDRE 400 000 F par mois ne vaut pas mieux que rien, durant 6 ans. Non nos dirigeants c’est pas la peine. Comment un maire peut faire ca et personne ne dit rien. C’est genre ouaga nous appartient quoi. JE PRIE LES MAIRES POUR QU’IL OUVRE CES LIEUX AVANT LE 31 DECEMBRE. S’ILS VEULENS C’EST FAISABLE. A BON ENTENDEUR SALUT.
    .

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  • Le 27 octobre 2023 à 13:01, par Didier En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    Kwiliga tu as oublié de dire que c’était la faute à la France. Mais bon tu n’es déjà plus crédible. Plus sérieusement, pourquoi l’entretien des parcs n’est-il pas à la charge des municipalités, entretien assuré par des employés rémunérés par la collectivité entière ? Désolé de la naïveté de ma question....

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    • Le 28 octobre 2023 à 07:07, par Atheke bouda En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

      Les jardins de ouaga sont pourris et c la faute de la france ? Alors toi t champion ! Il faudrait deja apprendre le.civisme a bos freres et soeur quand tu bois sachet eau tu ne jète pas par terre , la rue c pas poubelle géante ! Partout ou ya des endroit un peu dou a ouaga les habitants le déteriorent ! Regardez le parc bangr weogo ! Une poubelle a ciel ouvert ! Les.gens picollent alcool laissent trainer leur boiteille et leur mouchoirs ! Meme les etudiants quand ils passent la bas apres leur passage le parc est infesté de déchet pour vous dire que meme les professeurs ne savent pas apprendre ca a leur élève ! Quon apprenne le civisme et le respect de la nature avant encore de dire c la faute dun tel ou dun tel ! Vraiment avec africain la c tjs faute des autres alors que c nous on sait pas vivre ! Apprenez et éduqez vos enfants dabord au lieu de les laisser trainer ds la rue ! Le sous developpement est un fléau vraiment c a nous de nous élever

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  • Le 27 octobre 2023 à 14:36, par Passakziri En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    C’est bien dommage à l’image de la décadence dans bien de domaine. Même s’il fallait donner ces espaces cadeaux sous conditions de le entretenir et de les faire vivre, c’aurait été mieux que de les laisser mourir dans le desordre. Le jardin à côté du rond point des nations unies était bien joli et à l’intérieur on pouvait aussi profiter de la fraîcheur en periode de canicule , dans un environnement propre. en plus du terrorisme armé, voilà une autre forme de terrorisme, celui de l’insalubrité et du desordre. Ya n ya boin ?

    Passakziri

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  • Le 27 octobre 2023 à 15:20, par Sheikhy En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    C’est de la télépathie ce que lefaso.net a fait. Il y a deux semaines, j’ai été vraiment découragé parce que je cherchais un lieu ou je pouvais m’installer tranquillement à l’air libre pour lire et faire de petits travaux sur mon ordinateur. Je ne voulais pas du tout d’un maquis ou quelque chose comme ça. En pensant aux jardins de la ville, je me suis rendu compte qu’il n’y avait plus rien de bon dans ce sens à Ouaga sauf peut-être celui de la mairie centrale. Ces endroits doivent être le reflet de la ville. Ce qui veut qu’ils doivent être très bien entretenus par la mairie sans objectif vraiment économique. Mais comme tout est devenu une affaire de sous au Faso, on va faire comment. A cette allure, dans peu de temps vous ferez des immeubles sortir de terre à la place de ces jardins.

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  • Le 27 octobre 2023 à 16:32, par triste En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    Ceux qui font la veille citoyenne à quelques mètres du jardin de l’amitié toutes les nuits devrait le nettoyer ! Mais hélas ! On se dit révolutionnaire mais on ne fait rien pour assainir son cadre de vie. Continuons à se faire piquer par les moustiques anophèles et tigre. Le palu et la dingue tuent et affaiblient nos corps. Bientôt, nous aurons autant de désœuvrés à tous les ronds points de ce pays que de PDI.

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  • Le 27 octobre 2023 à 18:25, par BIYEN En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    Bonjour j ai lu avec attention votre article sur les jardins. Est que les autorités ne pourraient pas donner la gestion aux associations ? Il y a aussi le Park suka de la cité an III et la salle de cinéma de l’ex secteur 15...

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  • Le 28 octobre 2023 à 03:38, par Houston En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    Donc tous ca c est due a la France quoi mes amis ?
    IB on a besoin que tu agisse ici.

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  • Le 28 octobre 2023 à 18:53, par Nongma En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    Le pouvoir de RMCK a vraiment pourri ce pays. Refuser 400 mill et fermer pendant plus de cinq ans ? Un maire qui se fichait royalement de la commune de Ouaga. Chacun étant là pour ses intérêts personnels

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  • Le 29 octobre 2023 à 06:57, par Eric En réponse à : Ouagadougou/Fermeture des jardins publics : Entre insécurité, inconfort et absences d’opportunités économiques

    C est ça aussi la démocratie et la liberté que les vieux politiques demandent. Ils arpentant les fora , déversent leur colère sur la transition dont ils souhaitent l échec car n y trouvant pas leur compte. Toute action est mauvaise et la phraséologie est toujours à contre courant. Jamais un appel à l unisson pour libérer le pays mais toujours prompt à être le relais des batailles perdues. Ils feraient mieux de chercher un emploi car les médiocres ne dirigeront plus ce pays après la transition. Même ceux que vous considériez comme bétail électoral savent qui vous êtes maintenant. Finie la mediocratie autrefois habillée en démocratie

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