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Burkina Faso : Il est interdit de vendre ou d’offrir des boissons alcoolisées aux moins de 18 ans

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Publié le jeudi 21 septembre 2023 à 15h18min

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Burkina Faso : Il est interdit de vendre ou d’offrir des boissons alcoolisées aux moins de 18 ans

Il est formellement interdit de vendre ou d’offrir des boissons alcoolisées aux moins de 18 ans au Burkina Faso. C’est ce qu’annonce un communiqué du ministère en charge du Développement industriel et du commerce en date du 20 septembre 2023.

Selon le communiqué, il a été constaté une consommation de plus en plus abusive des boissons alcoolisées par la frange jeune de la population. Toute chose qui engendre des conséquences néfastes sur leur santé, leur formation et l’avenir de la nation.

Il est par conséquent interdit de recevoir dans un débit de boissons, un mineur de moins de 18 ans non accompagné d’une personne majeure. Par ailleurs, la mention "interdit de vendre ou d’offrir à un mineur de moins de 18 ans de l’alcool" doit être obligatoirement affichée à l’entrée de tous les débits de boissons à compter de la date de signature du présent communiqué.

Les services compétents du ministère en charge du Commerce effectueront régulièrement des opérations de contrôle inopinées en vue de s’assurer du respect de la présente mesure. Tout contrevenant s’expose ainsi à des sanctions prévues par les textes en vigueur au Burkina Faso.

Le Ministère en charge du Commerce invite les différents acteurs au respect strict des termes du présent communiqué et communique les numéros verts suivants pour signaler tout cas de non-respect du présent communiqué, 80 00 11 84/85 (Ouagadougou) et 80 00 11 86 (Bobo-Dioulasso)

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Vos réactions (9)

par saam, 21 septembre 2023 15:28

Pourquoi l’expression " un mineur de moins de 18 ans ". Y’a-t-il des mineurs de plus de 18 ans ? Je ne comprends pas trop. Sinon l’initiative est bonne ! A tout le monde d’y mettre du sien pour préserver la jeunesse.

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- par Yelkabe, 22 septembre 2023 23:01
  
  Il y a, selon les réglementations des mineur de moins de 16 ans ou -12 ans par exemple pour les films...
  
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par Indjaba, 21 septembre 2023 15:43

Félicitations au ministre. Il était vraiment temps de s’attaquer à ce phénomène. Le problème est que le décret est trop ambitieux et peut poser problème dans son application. Est ce que le ’’dolo’’ est considéré comme boisson alcoolisée ? Si oui il y’aura des problèmes à commencer par la région du ministre où les domiciles sont en même temps des cabarets c’est à dire des débits de boissons. Je recommande dans un premier temps qu’on circonscrive la lutte et qu’on la concentre autour des écoles et des heures de cours. 1) Obliger tous les établissements privés comme publics à avoir une clôture d’ici fin 2024. 2)Obliger tous les élèves à rester dans la cours de l’école pendant les pauses. 3) Doter les établissements d’appareils d’alcotest pour tester régulièrement les professeurs et les élèves 4) Surveiller les boutiques, les maquis autours des écoles. 5)Lutter contre la corruption à la police municipale. J’insiste sur ’’ lutter contre la corruption ’’. Tant que cette lutte contre la corruption n’est pas sérieusement engagée, la lutte contre ces boissons alcoolisées ne sera qu’une Nième opportunité de ’’gombo ’’ et de deals créés pour remplir les poches de certains fonctionnaires véreux.

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- par Un gondwanais, 22 septembre 2023 07:29
  
  Vous avez touché le noeud de la lutte : la corruption. L’interdiction sera là, mais cela n’empêchera pas que des plus de 18 ans offrent ces boissons aux plus jeunes, moyennant quelque chose. Cette interdiction écrite doit elle être à l’entrée des boutiques qui vendent également les boissons alcoolisées ? Les voody, les faxe et autres ne sont pas uniquement disponibles dans les débits de boissons ! Il ya des maquis sans clôture. Pour les établissements scolaires, je crois qu’il ya une réglementation pour l’installation des maquis à leurs abords ; mais le constat est que rien n’est respecté et cela n’émeut personne. L’intention est noble mais la mise en œuvre ne sera pas aisée
  
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par Le sage, 21 septembre 2023 17:47

Très bonne décision. Il était temps car le phénomène détruisait la jeunesse. Pourvu que l’application soit vraiment de rigueur sur toute l’étendue du territoire.

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par HA, 22 septembre 2023 07:42

Cela c’est une excellente initiative ! Il reste à règlementer les temps d’ouverture et de fermeture des débits de boissons et bars. Mais c’est déjà bien de protéger les tous petits et il faudra impliquer davantage les parents dans les réglementations.

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par Wendmi, 22 septembre 2023 08:13

C’est bientôt la rentrée des classes. Vous verrez les élèves s’agglutiner devant la boutique en face de l’ex LTO pour consommer tabac, alcool frelaté, boissons énergisante, ...Cela perdure il y a des années malgré les interpellations des parents et autres citoyens soucieux du devenir des enfants. Pour ma part c’est bien de prendre des textes, mais comment on l’applique sur le terrain ? Les lieux de vente de ces boissons sont assez diversifiés allant des kiosques, des boutiques de quartiers, des supermarchés, des boutiques des stations service, des buvettes, ...De façon opérationnelle je me pose la question de savoir comment tous ces véreux marchands vont s’autodiscipliner en s’interdisant la vente de ces boissons aux moins de 18 ans. La seule et durable façon est d’interdire l’importation de ces boissons.

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par KORO, 22 septembre 2023 08:15

Très bonne décision, et qu’ en est il au sujet de la prostitution ? Faites un tour le soir à partir de 18 h 30 du rond point des nations unis en allant vers la zonne des lycées et collèges, vous serez edifiés.....$ Que le ministre se penche sur ce fléau également.

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par kwiliga, 22 septembre 2023 09:36

Et encore une formidable innovation de notre gouvernement qui vient de réinventer le fil à couper l’eau tiède... Selon code pénal burkinabè du 31 mai 2018 en son article 532-22, « est puni d’une peine d’emprisonnement de deux mois à six mois et d’une amende de 250 000 francs CFA à 600 000 francs CFA, toute personne qui, gérant un établissement interdit aux mineurs de moins de moins de dix-huit ans, les laisse y pénétrer ». En cas de récidive, précise t-il, la fermeture définitive et ou temporaire de l’établissement est prononcée. Dans ces dits établissements, figurent en bonne place les maquis et les boites de nuit. 20181226 114434 Aussi, dans le même article dans l’alinéa 23, est-il inscrit que « est puni d’une peine d’emprisonnement de deux mois à six mois et d’une amende 250 000 francs CFA à 600 000 francs CFA toute personne qui, gérant un établissement sert de la boisson alcoolisée à un mineur de moins de dix huit ans même accompagné par ses parents ou ses tuteurs ». Dans ce dernier cas, les parents tuteurs ou représentants qui accompagnent les enfants mineurs sont punis d’une amende de 250 000 francs CFA à 600 000 francs CFA.

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