Gouvernance sécuritaire : « Notre ambition, c’est de servir de point de convergence entre la production du savoir et la décision politique » (Général Barthélémy Simporé, DG du CNES)
« Ruptures et anticipation stratégiques : défis, enjeux et postures pour les Etats ». C’est sous ce thème que le Centre national d’études stratégiques (CNES) a, les 27 et 28 juillet 2023 à Ouagadougou, organisé la première édition du Forum de la recherche stratégique qui a enregistré la participation de plusieurs experts nationaux et internationaux. A l’issue des deux jours de travaux, les participants ont pris plusieurs actes, dont l’institution d’un grand prix de la recherche, aux fins de stimuler la réflexion.
Les travaux se sont articulés autour des ruptures stratégiques, des enjeux et défis pour y faire face et le rôle et la place des centres de recherche dans la capacitation des États à la prise en compte des ruptures stratégiques et à anticiper sur des questions stratégiques. Au terme du rendez-vous, les organisateurs se sont félicités qu’au-delà de l’objectif initial qui est de fédérer la réflexion stratégique autour des questions de ruptures et surprises stratégiques, cette première édition du Forum ait réussi à fédérer deux mondes, à savoir celui militaire et le monde civil du niveau stratégique.
- Les participants ont salué la pertinence d’un tel cadre et souhaité sa perpétuation.
« Notre ambition, c’est de servir de point de convergence utile (qui fait défaut dans la gouvernance sécuritaire) entre la production du savoir et la décision politique. Donc, être un outil de reformulation de recommandations opératoires à l’attention des décideurs », a résumé le directeur général (DG) du Centre national d’études stratégiques (CNES), le général Barthélémy Simporé.
- Pr Augustin Loada, président du comité scientifique du forum, a par ailleurs livré la conférence inaugurale.
L’ancien ministre en charge de la défense promet que les recommandations, qu’il qualifie de « très pertinentes », seront exploitées pour les rendre opératoires pour les autorités politiques.
Outre l’institutionnalisation du Forum, les participants ont insisté pour que les conclusions des travaux soient effectivement mises en œuvre et exhorté le CNES à se positionner comme une structure fédératrice.
Les experts ont, en outre, décidé d’instituer « le grand prix de la recherche, pour stimuler la réflexion, surtout au niveau de la jeunesse, pour permettre de disposer de masse critique de réflexions qui nous permettent donc d’améliorer la gouvernance sécuritaire ».
O.L
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 1er août 2023 à 22:01, par zambo En réponse à : Gouvernance sécuritaire : « Notre ambition, c’est de servir de point de convergence entre la production du savoir et la décision politique » (Général Barthélémy Simporé, DG du CNES)
Je n’ai tout simplement pas confiance a ce type.
2. Le 2 août 2023 à 09:13, par @@GOG En réponse à : Gouvernance sécuritaire : « Notre ambition, c’est de servir de point de convergence entre la production du savoir et la décision politique » (Général Barthélémy Simporé, DG du CNES)
Moi également je n’ai pas confiance à ce Monsieur.
Le premier rapport d’Inata ,d’un niveau très plat qu’il a remis à Rock en tant que Chef d’Etat major m’a beaucoup déçu.Un rapport qui ne situait pas les responsabilités ,que lui il a accepté,j’ai trouvé ça ridicule.
3. Le 2 août 2023 à 10:28, par kwiliga En réponse à : Gouvernance sécuritaire : « Notre ambition, c’est de servir de point de convergence entre la production du savoir et la décision politique » (Général Barthélémy Simporé, DG du CNES)
Est-il par exemple stratégique de prétendre déclarer la guerre à la CEDEAO, pour soutenir un coup d’état "à la Diendéré", alors que l’on est loin d’arriver à sécuriser son propre territoire ?
Est-il stratégique également, d’affirmer le soutien de son peuple, qui n’a pas donné sa caution, à un tyran menant une guerre de conquête impérialiste contre un peuple souverain ?
Peut-on parler de stratégie nationale ou de populisme et d’opportunisme individuel ?