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Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

Publié le mercredi 5 juillet 2023 à 22h20min

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Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et ses partenaires ont (mardi, 4 juillet 2023 à Ouagadougou) organisé un dialogue démocratique sur la situation socio-politique et sécuritaire au Burkina Faso. Cette assise qui a mobilisé un monde de divers horizons a décrypté des sujets aussi cruciaux que passionnants pour une partie importante de l’opinion.

Plusieurs communications sur l’actualité socio-politique nationale ont donc été étalées par des compétences dans leurs matières respectives, tenant ainsi, pendant plusieurs heures en haleine, les participants et avec à l’actif, de nombreuses réactions en termes de questionnements et de commentaires.

« Les opportunités de réformes : leviers, stratégies et actions ». Ce thème a été épluché par l’enseignant-chercheur à l’Université Thomas Sankara, Pr Abdoul Karim Saïdou, par ailleurs directeur exécutif de l’Institut Général Tiémoko Marc Garango pour la Gouvernance et le développement (IGD).

Dans son exposé, et en contrepied de cette perception partagée au sein de l’opinion, le communicateur a démontré qu’aucune transition n’est neutre. « Il n’y a pas de transition neutre. Observez qu’aucune transition n’a organisé des élections qui ont été gagnées par le parti qui a été déchu. Ce n’est pas le CDP qui dira le contraire. C’est un élément objectif », contrarie Pr Abdoul Karim Saïdou.

Mieux, poursuit-il, les modes de scrutins (scrutin à un tour, scrutin à deux tours, le scrutin proportionnel au plus fort reste, le scrutin proportionnel à la plus forte moyenne : ndlr) peuvent déterminer les résultats.

Parmi les participants, des responsables et représentants de partis politiques

Sur cette question relative à la tenue des élections en débat au sein de l’opinion, et commentant les réactions d’intervenants sur l’objet, l’enseignant-chercheur a invité à nuancer la perception véhiculée selon laquelle, « les Burkinabè ne veulent pas d‘élections ». « Les gens ne veulent pas d’élections truquées, c’est de cela qu’il s’agit », rectifie-t-il, évoquant en illustration des études sur le sujet et faisant observer que cette attente des citoyens est générale à travers le monde.

Une analyse partagée par un autre panéliste, l’enseignant-chercheur, Dr Aboubacar Sango, pour qui, ce sont des acteurs politiques qui sont contestés et non les élections. « Les Burkinabè ne sont pas contre les élections, et ça, ce sont des études de Afrobaromètre (un réseau indépendant de chercheurs africains couvrant 35 pays africains, qui réalise des sondages d’opinion sur des sujets économiques, politiques, sociaux à travers le continent africain : ndlr). Maintenant, ils peuvent être critiques à l’égard de la manière dont le pouvoir est géré et aussi à l’égard du leadership. Je pense que la contestation est beaucoup plus portée sur les auteurs, les animateurs de la vie politique », consolide Dr Sango.

Le communiquant Abdoul Karim Saïdou pousse d’ailleurs loin en interrogeant les disciples de la non-tenue des élections : ‘’Si vous dites que vous ne voulez pas d’élections, il faut dire qu’est-ce que vous voulez… On veut une monarchie, on confie le pouvoir à une famille… ou bien on va s’inscrire dans une logique où on dit que le pouvoir se prend désormais par la force ?’’.

"Nous avons affaire à une véritable entreprise de domination, un régime autoritaire avec son mode opératoire de restrictions des libertés" (des panélistes sur la nature du pouvoir en place)

Il fait remarquer que si l’on s’inscrit dans la logique de ceux qui ne désirent pas les élections, avec le temps, un problème de « légitimité » du pouvoir va se poser. Pr Saïdou évoque également dans le même esprit, le piège du « charisme politique » ; c’est-à-dire l’acceptation d’un pouvoir du fait des qualités supposées du chef. « Il faut faire attention avec le charisme politique…(..), car, ces qualités s’érodent », éclaire l’enseignant-chercheur.

Toujours par rapport à ceux qui disent ne pas vouloir d’élections, il s’étonne avec des participants au dialogue, qu’ « en même temps qu’on dit que les choses marchent (amélioration sur le terrain : ndlr), en même temps quand on parle d’élection, on s’énerve ». « Quelle est cette contradiction-là ? Chaque jour, on nous montre à la télévision nationale les frappes de l’avion sans bruit …, le Premier ministre lui-même a dit lors de son Discours sur la situation de la nation que 65% du Burkina est sous contrôle de l’Etat…. », brandit Pr Saïdou.

S’appuyant également sur l’expérience de pays à l’épreuve de l’insécurité, le panéliste jette des bases d’une réflexion vers des solutions... ‘’On peut trouver des solutions. On peut par exemple décider d’organiser la présidentielle, et c’est possible, car ce ne sont pas les territoires qui votent ici, ce sont les citoyens’’, pose l’enseignant-chercheur avant d’émettre cette hypothèse générale : « Si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation ».

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 5 juillet 2023 à 15:46, par Nick En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Bien reflechi et bien dit Et parlant des 65%, le PM n’a toujours pas quel etait le % sous control quand le MPSR 2 prenait le pouvoir. Ce detatil nous montrera comment les choses ont evolue. Comme je l’avais dit, en 2018, deux acteurs de la société civile de Zinder dans l’est du Niger ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt.Pour avoir appelé le président Mahamadou Issoufou à briguer un troisième mandat à la tête du Niger. Ici on finance des OSC a marches avec des interets inavoues, et l’on veut impose ces interets inavoues comme volonte du peuple.

  • Le 5 juillet 2023 à 15:56, par Barkbiiga En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Bravo Pr SAIDOU, vous êtes un vrai des vrais, vous êtes digne de votre titre. Il faut des intellos comme vous pour redresser ce pays, on a trop duré dans les mensonges, les lib-lib, les pilim panbé, les manigances et j’en passe. La vérité rougit les yeux, c’est de ça qu’il s’agit. Longue vie à vous Prof SAIDOU. Félicitations aux organisations de ce dialogue, il faut multiplier ce genre de cadre et communiquez sur les lieux et les dates, c’est très important. chapeau à vous.

  • Le 5 juillet 2023 à 16:12, par JobC En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Je commence à retrouver ma fierté pour mon pays le Burkina Faso quand je vois les intellectuels s’assumer de la sorte. C’est limpide, logique et très claire pour tout le monde. ça ne va pas plaire aux gens de l’autre côté mais ce n’est que pure vérité dans l’intérêt général du pays. Nitchééé Monsieur Abdoulkarim SAIDOU, vous nous édifiez, rien à ajouter, c’est propre. Dieu vous bénisse !

  • Le 5 juillet 2023 à 16:14, par Bonus En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Si les gens crient qu’ils ne veulent pas des élections, c’est parce que la preoccupation majeure est la securite. Une fois la securité retrouvée, les elections sont les biens venues. On nous dit que c’est pas les territoires qui votent mais ce sont les citoyens. Si le citoyen ne se sent pas en securité, pourquoi va-t-il s’interesser aux elections ? 65% du territoire est sous controle. Il faut au minimum 97% pour parler d’élections. En plus, il faut assainir la gouvernance avant de laisser la place aux autres. Sous la revolution, on ne parlait pas de corruptions, de favoritisme et de nepotisme a grande echelle. Voyez ce que votre democratie a apporter au Burkina Faso.

  • Le 5 juillet 2023 à 16:15, par Levieux En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    « Si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation » ainsi parla un grand intellectuel, un enseignant chercheur devant autant de monde venus de divers horizons, chacun comprenant et interprétant ces propos à sa manière que je trouve assez grave, je crois que le Capitaine et sa suite ont intérêt à faire vite pour libérer le terrain au risque de se faire accuser de complicité avec les groupes armées, je me rappel encore de tout ces politiciens, intellectuels hommes de médias et autres activistes demandant le report des élections présidentiel de 2020 alors que le pays n’était qu’à 40/100 occupé par les groupes armés. BURKINA FASO mon pays il te faut des médecins spécialistes, pas des cliniciens ou de généralistes.

  • Le 5 juillet 2023 à 16:51, par HUG En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Bravo.pour votre courage. Mais cela.ne va pas plaire au mpsr 2 et ses supporters aveuglés qui ne jure que par le.mpsr.Voius avez dit que la transition s acheve en juillet 2024..HUG repete en disant que Thomas sankara est unique. Mais les partis.politiques aussi sont pas des exemples.

  • Le 5 juillet 2023 à 17:06, par El_monstro En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Je suis fier et content quand de grands intellelos burkinabe ont toujours le courage de sauver ce peuple par la logique implacable d’un discours.

  • Le 5 juillet 2023 à 17:26, par Patendé En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Il fait un mauvais procès et il va loin. Ceux qui ont le pouvoir et qui sont soutenus par la grande majorité des Burkinabè n’ont pas besoin de ruser pour rallonger la transition. Et le point de vue de ce monsieur compte peu. Son langage n’est pas honnête.

  • Le 5 juillet 2023 à 17:31, par Inousssa En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    une analyse très pertinente de la situation sociopolitique au Burkina Faso

  • Le 5 juillet 2023 à 17:36, par reformes_de_femi En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Ouf de soulagement. il existe encore des burkinabé comme nous qui ont des c*****es. c’est ça le burkinabé.

  • Le 5 juillet 2023 à 17:44, par Juste En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Parlant des élections présidentielles dont parle le conférencier, il va falloir éclaircir davantage pour ma compréhension autrement, je pense que le mieux c’est d’adopter ce que le professeur SOMA a proposé à savoir que : si manifestement l’organisation d’élections pose problème, il faut répartir vers les rédacteurs de la charte pour constater le fait sur le terrain et réformuler d’autres propositions. Et puis Professeur, si les acteurs politiques actuels sont contestés comme vous le dites, comment organiser des élections ? C’est vrai que quand on parle d’élections mêmes les minables politiciens pensent qu’ils peuvent gagner mais soyons réalistes. Les élections dans le format actuel n’ont pas apporté le bonheur à ce peuple mieux, tous nos problèmes viennent du fait qu’on a voulu masquer les réalités. Il faut qu’on accepte une refondation profonde qui pourra nous assurer des lendemains sans problème même si je sais également qu’il va être difficile d’être "sans problème". Les soldats acceptent parfois le sacrifice suprême parce qu’ils pensent à une vie meilleure pour les populations qu’ils protègent mais si c’est pour retomber dans les bassesses des hommes politiques que nous avons connus, le risque de découragement est grand. Sortons des grandes théories et voyons la réalité en face ; aujourd’hui, un mot mal placé peut embraser tout ce pays et personnes mêmes les tenants de l’organisation vaille que vaille n’y échapperont pas. Résolvons les problèmes par palier sinon le risque est grand.

  • Le 5 juillet 2023 à 17:50, par Leduc En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Merci au CGD et ses partenaires.
    Le pouvoir corrompt. Et chez nous, j ai l impression qu il y’a des gens qui se croient tout puissants et irremplaçables. C est une erreur, que beaucoup de chefs d États africains ont déjà commise.

    Je souhaite au capitaine TRAORE de rester coller à ses principes et engagements de départ : lutte contre le terrorisme. Un succès sur ce seul terrain lui garantira une légende pour plusieurs générations. Un changement de cap, notamment dans le sens de conserver encore longtemps le pouvoir sera une décision malheureuse pour toute la transition, pour les gouvernants, pour le peuple et pour le pays. Ayez pitié des burkinabè.

  • Le 5 juillet 2023 à 17:55, par boss En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    En réalité, la vraie demande des burkinabés pour l’instant, c’est un pouvoir qui se préoccupe réellement de leur situation économique, sociale, sanitaire, éducative, etc. Même s’il n’arrive pas à tout régler ; Que ce pouvoir vienne d’élections ou pas. Les élections sont tant décriés, parce-que les élus n’ont même pas donné l’impression de vouloir réglés ces problèmes cités plus haut ; en plus il y’a la méfiance du politicien, surtout des entrepreneurs politiques qui s’enrichissent impunément à la suite justement des élections. Et ce pouvoir, pour l’instant semble aller dans le désidérata tant espéré des populations.
    Si nous allons aux élections, territoire libéré ou pas, et que c’est la même gouvernance MPP et /ou CDP qui revient avec le gagnant, on repartira encore à zéro... Il faut donc faire une meilleure analyse et soigner les vrais mots.

  • Le 5 juillet 2023 à 18:13, par Dof En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Certes les populations veulent des élections mais se soucient plutôt de l’après élections. Un président qui remporterait les élections sans une volonté réelle de combattre le terrorisme, c’est ça que l’on redoute. C’est pourquoi, au regard des efforts qui sont consentis en termes de lutte contre le terrorisme, l’on pense qu’il est préférable de donner du temps à la transition. Des élections hâtives pourraient enfoncer le pays dans une tourmente sécuritaire plus compliquée sans issue. Dans ce pays, il y a ceux qui veulent diriger le pays pour le bien être des populations et ceux qui veulent le diriger pour eux et leurs proches. Les derniers sont les plus nombreux. Puisse dieu nous aider à faire le bon choix.

  • Le 5 juillet 2023 à 19:36, par lili En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Le Pr. Abdoul Karim Saidou affirme : "Il n’y a pas de transition neutre. Observez qu’aucune transition n’a organisé des élections qui ont été gagnées par le parti qui a été déchu."
    Sur combien d’elections emanant de transition s’appuie le professeur pour faire une telle affirmation ? Une seule, celle de la transition de 2014-2015. Le professeur s’il est des sciences analytiques n’a pas suffisamment de donnees pour batir une approche scientifique afin d’aller a une conclusion. Si le professeur est du domaine des humanites, il n’a pas assez de motifs pour construire une analyse de la situation.
    Le langage de la reference aux elections de 2015 aurait du etre le socle sur lequel il devrait s’appuyer. Nonobstant, cela il est important de reconnaitre que les transitions, et il y en a eu trois dans l’histoire du Burkina (2014-2015, Janvier 2022-Septembre 2022, Septmebre 2022 a aujourd’hui) ne se ressemblent pas. La transition resultant du soulevement populaire de 2014 est a dissociee des deux autres. Elles n’ont pas les memes causes, ne se sont pas menees dans les memes disposition sociopolitiques et securitaires, et n’emergent pas des memes groupes sociaux.
    Plus dommageable : les modes de scrutins que decrit le professeurs. Ces modes n’appartiennent pas aux scrutins presidentiels mais aux scrutins legislatives qui n’ont jamais ete organises sous les transitions ci-dessus citees.
    Concernant la substance meme des propos sur les elections. Voici ce que je dis dans la cachette de mon anonymat. L’intellectuel et le politicien Burkinabe sont des egoistes qui n’ont de pensees que pour eux-memes. Dans cette crise les intellectuels du pays n’ont pu apporter de raisonnements qui conduiraient vers la paix qu’en s’alignant derriere une hypotetique demande de reconciliation nationale et de dialogues avec les jihadistes. Pour le dialogue, les fils du Burkina sont-ils divises ? Allez dans la profondeur deu cerveau et vous verrez que ces partis politiques sont en parfaite intelligence et se jouent au grand jour de la population. Pour le dialogue, reconnaissaons qu’aucun intellectuel, meme pas Damiba qui a pour autant vomi un livre, une pseudo-publication qui decoule d’une these dont les elements d’analyse non jamais ete pris de la realite du terrain au nord, a l’est at au sahel, n’a pu situer le visage de l’ennemi. Et il fallait attendre le MPP, un groupe de civil au pouvoir pour pouvoir retrouver le siege de ses jihadistes et discuter avec leurs leaders pour une treve qui leur permettrait de continuer leur regne au pouvoir. L’egoisme du Burkinane, sa tendence a tout resume a lui meme, a son partie, a sa propre position sociale, et son essor individuel est aujourd’hui ce qui conduit les Professeurs comme Saidou a appeler des elections. Il n’y a pas d’analyse pour la paix, il n’y a d’analyse que pour les elections. Parce que Ibrahim Traore doit degager pour permettre a cette sourde voliere de mange-mils, ces intellectuels pour qui l’argent roi crie plus fort le sort du pays, de s’abattre encore sur les biens du pays et d’en deposseder les populations. Je ris quand je vois les intellectuels du Burkina. Et je dis chaque fois a mes amis, que dans ce peuples, les intellectuels et les politiciens n’ont pas encore lu les livres qu’il faut.

  • Le 5 juillet 2023 à 19:47, par Chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Chapeau, Prof. C’est le fait que des juristes comme Loada,Soma, Ibriga, Kam, Bagoro ....etc, aient tordu le cou du droit en 2014 à travers la transition ou plutôt la trahison qui nous a conduit dans ce cul de sac. Quand on dit que tout peuple mérite ses dirigeants, cela veut que le choix des dirigeants revient exclusivement aux électeurs. Vouloir faire un tri arbitraire entre les candidats est une escroquerie, car personne n’est suffisamment neutre pour faire un tri objectif.
    On l’a vu, après les élections de 2015, c’est ceux-là qui ont permis la victoire du MPP qui ont occupé les postes les plus importants : ministres, haut représentant, Contrôleur général ( sans respect des textes régissant son recrutement), Conseillers spéciaux, etc.
    Honte aux insurrescrocs manipulateurs qui ont précipité ce pays au fond du gouffre !!!

  • Le 5 juillet 2023 à 19:50, par Bigbale En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Hum ! On sait ce que cachent ce genre de déclaration venant d’un intellectuel. Y a rien de neuf sous le soleil. Ce que ces dits Intellectuels oublient c’est qu’on n’est plus en 1987, année de la liquidation de la Révolution. Je dis et je le redis, beaucoup parmi ces dits intellectuels et autres parrains des terroristes, c’est que les élections se déroulent dans de mauvaises conditions afin que les mécontents de tous bords appellent à une intervention étrangère et voici les Missions des Nations Unies pour ci ou pour ça et on recommencera les élections jusqu’à ce que le candidat du Système des Nations Unies, de l’Union Européenne et autres institutions soit élus pour qu’on le déclare démocratiquement élu. Je ne pense pas que ce qui a été fait à Thomas Sankara va être réédité encore dans ce pays !

  • Le 5 juillet 2023 à 21:06, par Sam aly. En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Serieusement notre pays en souffre depuis
    long time. Mais a vrai dire des elections a
    L’heure actuelle n’est pas conseiller surtout avec
    nos politiciens usés ne pourons rien faire même
    si le droit constitutionnel a dit .il faut une refonda
    tion vrai, des institutions solides, une jeunesse
    militairement formée et surtout avec les fils de
    Ses differentes localitées capables de defendre les
    Pdi qui retourneront dans leurs lieux. Autres choses
    Que ça quand comme election serait une kermesse
    dans la jungle.

  • Le 5 juillet 2023 à 21:24, par Marco En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    "si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent créer les conditions de pourrissement de la situation" soit : mais, ne peut-on pas aussi penser que les élections sont un fonds de commerce pour ces constitutionnalistes qui proclament sans aucune gêne ni compassion pour nos pauvres PDI que ce ne sont pas territoires qui votent mais les populations. Peu importe donc l’état du pays et les conditions de vie précaires des populations, pourvu que le business électorale reprenne pour que les uns et les autres puissent vendre leurs sciences exquises aux partis politiques et chancelleries étrangères : Sacré mercato démocratique avec ses millions et milliards transférés aux stratèges. Il faut bien la défendre bec et ongle.

  • Le 5 juillet 2023 à 22:36, par Passakziri En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Ce qui me fait rire c’est quand certains dans leur excessive malhonnêteté affirment qu’il n’yaura pas d’élection avant qu’il y’ai la sécurité, et ne disent jamais quand est-ce que cette sécurité sera là. L’histoire retiendra que le grand capitaine a affirmé dès les premiers moments qu’il ne s’agissait que de pétits problèmes. Alors sauter aujourd’hui du coq de la fédération à l’âne d’un tripatoullage de la constitution ( qu’on n’a pourtant jamais lue) , on se demande si ce tripatouillage se fera par des léveurs de mains désignés par l’opaque MPSR , ni vu , ni connu par nos lois , ou si c’est par référendum. Si c’est alors par réferendum, quelle gymnastique les genies mettront en oeuvre pour que ca ne soit pas une élection ? Vraiment ca fait pitié quand on tombe si bas. Finalement ceux qui manoeuvrent et instrumentalisent une partie des illétrés ne sont pas mieux que ces organisateurs de djanjobas sous Blaise Compaoré qui lui remplissaient les stades recto-verso. Megd’alors !

    Passakziri

  • Le 5 juillet 2023 à 23:28, par Espérance En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Félicitations à vous Pr. Vous êtes courageux pour tenir de tels propos au moment où la mode est d’organiser des manifestations pour que IB reste au pouvoir à vie. Le pays a besoin des hommes comme vous. Merci bien. Vous avez pris un grand risque, mais que Dieu vous protège.

  • Le 6 juillet 2023 à 01:09, par Bob En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    L’intellectuel n’est pas celui qui théorise les faits en les enrobant d’un VERNIS pseudo scientifique mais celui qui analyse l’histoire, les faits, l’environnement et prévoit les évolutions. Personne ne croit qu’il n’y aura PLUS d’élections au Burkina, mais tout le monde rejette les élections comme celles de 2020 que le professeur a supervisé et surtout la GOUVERNANCE issue des élections depuis 1991. Le procès DABILGOU est venu convaincre les hommes honnêtes que cette DEMON CRATIE que tous ces PROFESSEURS ont servi jusqu’en 2020 relève plus de l’arnaque, du vol, du pillage et plutôt du banditisme que de la politique, science de gestion de la cité. Évidemment ils ont tous profité comme experts, spécialistes en beaucoup de choses et surtout comme caution à une vaste opération de tromperie des populations. Avant des élections crédibles il faut une refondation qui passe nécessairement par une nouvelle constitution et l’assainissement des mœurs et de notre culture politique. La question n’est pas est-ce qu’il FAUT des élections, mais quelles sont les CONDITIONS pour des élections qui soient véritablement DÉMOCRATIQUES et surtout porteuses des GERMES d’une GOUVERNANCE VERTUEUSE. Cela ne se mesure pas uniquement en pourcentage du territoire libéré ou en ASTUCE pour désigner un PRÉSIDENT. Nos fameux intellectuels prennent ici des raccourcis pour mettre en transe tous les ENTREPRENEURS politiques au chômage et dont les ressources tirées des précédentes élections fondent comme beurre de Karite au soleil. Il faut recentrer le débat. Comment devons nous REFONDER le Faso ? Telle est la question que des intellectuels dignes de ce nom doivent poser. Leur sortie actuelle n’est pas neutre ! En cas d’élections ils se feront beaucoup d’argent comme expert, observateur des élections etcétéra.

  • Le 6 juillet 2023 à 10:56, par Vérité indiscutable En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Nous voulons des élections quand la situation du pays le permettra dans les conditions meilleures. L’agitation des intellectuels, eux-mêmes non neutres dans la sphère politique, pose problème : voter un Président aujourd’hui pour gérer le pays de quelle manière ? De la même façon que les Blaise et Rock ou de quelle manière ?
    Nos intellectuels refusent de trouver les voies et moyens pour un Burkina sans grogne. Tout le problème se concentre sur la Mauvaise Gouvernance. Et personnellement je ne vois aucun politicien actuellement capable de gouverner le pays autrement que par le mode des Blaise et Rock. C’est là notre vraie misère. Nous avons les yeux ouverts attendant de voir un candidat Digne au sens très strict du terme à qui nous pourrons confier la destinée de notre pays.
    Si cela semble impossible, je propose ceci :
    1. On organise les élections avec les mêmes politiciens pourris
    2. Le MPSR reste en place comme une organisation de l’armée pour veiller au respect de la Constitution et de la Bonne Gouvernance, aidant la Justice à être libre et protégéant les citoyens honnêtes qui s’opposent à la corruption et aux tarres devenues des normes, etc.
    Sinon, il y aura un autre Coup d’Etat, par force. Il ne faut pas nous leurrer.

  • Le 6 juillet 2023 à 11:03, par Kon N’doungtouly En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Je suis un intellectuel même si je ne suis pas un docteur de quelque discipline que ce soit ; et je voudrais poser cette question aux autres intellectuels .Est ce que la sécurité d’un pays vient du fait que ce pays soit passé par les élections même si cette insécurité relève du terrorisme hybride ? Les premières attaques manifestes de ce terrorisme ont apparues quelques petites semaines après l’arrivée au pouvoir d’un régime démocratiquement installé pour cinq années et même qui a rebelote pour un second mandat ( mais qui malheureusement ,c’est selon ,n’a pas pu conduire à terme ce mandat ).
    Durant ces huit années ce terrorisme a maintenu son rythme .Si aujourd’hui la préoccupation majeure de certains c’est d’organiser les élections dans le temps qui est imparti à la transition , quelle assurance ces gens ont elles que ces élections sonneront le retour de la paix au Burkina Faso ?
    Le fait de prêter le régime de la transition d’intention de vouloir faire du populisme et de la diversion pour prolonger la durée est mauvais en soi pour les politiciens.
    En lieu et place c’est leur encouragement et soutien à cette transition qui pourrait même faire avancer la date de ces élections parce que celà aurait contribué à pousser leur orgueil à la victoire sur les forces obscurantistes pour nous ouvrir grandement les portes des élections.
    Dieu bénisse le Burkina

  • Le 6 juillet 2023 à 11:24, par CHAKALA En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Belle analyse des panélistes. Nous sommes en train d’être entrainé dans un gouffre par des illettrés qui sont dans la rue. La foule ne fait pas le peuple. la différence est que l’un fonctionne par grégarismes et l’autre par conviction. La foule reste un agrégat d’individus.....

  • Le 6 juillet 2023 à 12:28, par Ollo En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Pourquoi tant d’intérêt pour les élections ? Qu’est-ce que les élections permettront de faire de plus pour la nation ? On a souvent le sentiment que les gens sont toujours dans la logique de la viande d’éléphant où chacun veut sa part et non dans la logique de bâtir une nation. Le professeur en disant que des gens peuvent créer des conditions de prolongation des transitions jette dangereusement le doute sur la lutte actuelle du pouvoir en place. Ah ! que c’est vraiment difficile de gérer ce petit pays qu’on appelle Burkina Faso ! En disant que les populations n’ont pas confiance à la classe politique en place, les intellectuels ont-ils déjà préparé une autre classe politique pour les prochaines élections ? Y-a-t-il une seule classe politique qui ait dénoncé les accords avec des pays qui dominent sur le Burkina, le francs CFA, l’exploitation des ressources minières qui ne profitent pas aux populations, les sous-traitances qui briment les travailleurs, le bradage de nos sociétés, les lois qui briment les petits, etc. ? Celui qui n’a jamais dénoncé une tare, croyez-moi, s’il prend le pouvoir, ne va jamais lutter contre cette tare. Les Burkinabè dans leur ensemble souhaitent une refondation de la société et une nouvelle constitution parce que l’actuelle a déjà fait ses preuves et contient en elle-même les germes d’un recommencement perpétuel. Ils veulent une société plus juste où les lois ne sont pas juste pour punir les voleurs de poulets et pour créer des arrangements pour les riches. Ils ne rejettent pas l’idée d’organiser les élections mais demandent à l’Etat de ne pas s’y précipiter et de traiter d’abord en profondeur ce qui divise les populations et qui a conduit au terrorisme. Ils ne veulent pas que le simple fait de savoir parler le français et d’accumuler des diplômes et d’avoir beaucoup d’argent suffisent pour présider à la destinée de millions d’âmes. Je crois qu’un autre professeur a été plus clairvoyant en proposant qu’on convoque de nouvelles assises pour étudier le temps qu’il faut pour poser les bases d’une vraie refondation de la société où les lois réconcilient tout le monde, au lieu de passer le temps à organiser des cérémonies de réconciliation.

  • Le 6 juillet 2023 à 14:02, par WALY En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    @chasseurdinsurrscroc, vous devez être un de ces TACHERONS politiques qui ont précédé nos actuels ENTREPRENEURS politiques. Tous les malheurs du Burkina ont un nom, Blaise COMPAORE. Avec son RSP il a clochardise l’armée et est transformé ses officiers en jouisseurs incompétents et planqués. Avec le PAS il a détruit les AVV, FASO YAAR, les ORD, UCOBAM, FASO FANI, RAN etc jetant à la rue plus de 50000 travailleurs détruisant du même coup leurs familles, avec son ODP, puis son CDP il a transformé le paysage politique en une cour de Babel et la politique en une mauvaise farce. Puis avec son frère et leur belle-mère ils ont mis le pays sous coupe réglée tuant le secteur des cuirs et peaux, la promotion immobilière et la distribution du carburant. Évidemment, le Liberia, la Sierra Leone, la Côte d’Ivoire feront les frais de la rapacite du monstre froid, mais son chef d’œuvres c’est d’avoir corrompu l’âme des burkinabé. Des hommes honnêtes, travailleurs, frugaux et loyaux sont devenus des jouisseurs lubriques, paillards, menteurs, voleurs, corrompus, injustes, indisciplinés, paresseux, envieux bref de vrais démons sans foi ni loi capables de vendre leur mère pour une poignée de CFA. Si vous êtes un nostalgique de cette période, si vous ne saluez pas l’insurrection c’est que vous faites partie de ces BUKINESCROCS qui ont pillé le Burkina Faso depuis 1987. Aucun burkinabé honnête ne peut regretter le régime du petit frère et de la belle-mère ou encore le régime des copains et des coquins. Tous nos malheurs actuels viennent de Blaise COMPAORE. Raccourci ton pseudo, au lieu de CHASSEURdINSURESCROC , devient BURKINESCROC

  • Le 6 juillet 2023 à 15:46, par Sans rancune En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    tOT CE QUI SE RACONTE ICI ET LA ME FAIT SOURIRE. LES ELECTIONS SOUS NOS TROPIQUES EQUIVALENT A DES COUPS D’ETAT.
    TANT QUE PLUS DE 60% DE LA POPULATION NE SERONT PAS ALPHABETISEES ET A MEME DE COMPRENDRE UN PROGRAMME PRESIDENTIEL, J’INSISTE ET JE PERSISTE :
    ELECTIONS = COUP D’ETAT

  • Le 6 juillet 2023 à 15:49, par Jeunedame seret En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Élections, corruption programmées renouvelées par-ci ; et reconquête du territoire, reconstruction des lois sans calendrier par-là « DE DEUX MAUX IL FAUT CHOISIR LE MOINDRE » ARISTOTE. Et vous vous entêtez à redouter la transition en affirmant que « « Si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation ». » Ok. Si les gens ne veulent pas refroidir, tempérer leurs envies du pouvoir, ils peuvent même dessiner et décider des images de pourrissement de la situation. Attention à tout !

  • Le 6 juillet 2023 à 16:14, par Sonni ALIBER En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    La QUASI TOTALITÉ DES SOIT DISANTS INTELLECTUELS 🧐 BURKINABÉ SONT DES BURKINABÊTES A TEL POINT ON PEUT MANQUER DE MOT POUR LES DÉCRIRE /La HONTE NATIONALE C’EST POUR VOUS TOUS SANS EXCEPTION /VOUS ÊTES VRAIMENT INFÉODÉ À L’IMPÉRIALISME AMÉRICAIN 🇺🇸 ET FRANÇAIS QUI DÉSTABILISE LE BURKINA FASO 🇧🇫 ET LE PEUPLE BURKINABÉ DONC VOUS VOULEZ DÉROUTÉ NE VA PAS VOUS SUIVRE DANS VOTRE FOSSE COMMUNE /S’il y’a une élection au BURKINA ,je jure que LE PAYS SERA DIVISÉ EN DEUX OU PLUSIEURS,/CES AVEUGLES PENSENT QUE CE SONT LES ÉLECTIONS TRUQUÉES QUI VONT RÉSOUDRE LE PROBLÈME SÉCURITAIRE /il n’y aura pas d’élection vous comprenez /Vous voulez à nouveau VENDRE LE BURKINA FASO 🇧🇫 AUX FRANÇAIS ?Honte à TOUS LES JOURS JUSQU’À LA FIN DE VOTRE VIE /POURQUOI VOUS N’ALLEZ PAS À GOURÇY OU À TITAO POUR TENIR VOTRE RÉUNION ?LE VOTE DE LA LOI IMMOBILIÈRE À PROVOQUER DES MÉCONTENTS 😡 /CES VOLEURS AUX COL BLANC /ON VOUS ATTEND S’IL PLAÎT À DIEU

  • Le 6 juillet 2023 à 18:59, par Banana Republic En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    Je trouve curieux ce raisonnement selon lequel ce n’est pas le territoire qui vote. Ainsi donc, en une seule phrase vous insinuez que les PDI ne constituent pas un problème ?
    Et pourquoi une fixation sur les élections. Je préfère encore un coup d’Etat à un hold up électoral, avec l’argent du contribuable, comme celui du MPP en 2020

    En fait les soldats ont mis tous ces gens en chômage technique. Vous défendez plus votre fond de commerce.
    En quoi l’organisation d’élections vendues comme celles de 2020 participent à la bonne gouvernance ?

  • Le 7 juillet 2023 à 08:42, par VERTE ABSOLUE En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    NOUS SOMMES TOUS PARTISANS, CHACUN DE NOUS DANS CE BURKINA A UN BORD, DES INDIVIDUS AUX OSC, DES RELIGIEUX AUX MILITAIRES, DES JEUNES AUX VIEUX, DES ILLETRES AUX INTELECTUELS. EN ATTENDANT QU’ON TROUVE AUTRE FORMULE, LES ELECTIONS SONT LA MEILLEURE FORMULE POUR QUE L’ORDRE CONTINUE DE REGNER AU MIEUX DANS NOTRE CHER FASO. TOUTE TENTATIVE DE CONFISCATION DE LIBERTE AU CITOYEN FINIRA TOUJOURS TÔT OU TARD A LA REVOLTE DU CITOYEN.

  • Le 7 juillet 2023 à 12:57, par Leduc En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    L ignorance est, principalement, ce qui empêche le développement des pays africains.

    Sachons qu’il n y a pas d homme providentiel. Ainsi, si un citoyen parvient à être le chef de notre État, demandons lui deux choses au moins : le respect des lois et la réalisation des objectifs pour lesquels il a pris le pouvoir. Pour cela, on doit lui imposer un temps pour faire son bilan sur la base duquel le peuple décidera de lui renouveler sa confiance.

    La transition actuelle a pour objectif la lutte contre l insécurité. Les gouvernants doivent donc faire leur bilan à la date fixée pour la fin de la transition. Ensuite le peuple décidera soit d aller immédiatement aux élections si l objectif est atteint, soit de leur accorder un autre délai pour poursuivre la lutte, soit de confier le pouvoir à d autres personnes pour poursuivre la lutte, soit de procéder à des réformes avant d aller aux élections.

    Toute personne qui choisira de personnaliser le pouvoir d État va à sa perte.

  • Le 8 juillet 2023 à 23:00, par Vincent BIRBA En réponse à : Gestion des transitions : « Attention, si les gens ne veulent pas quitter le pouvoir, ils peuvent même créer les conditions de pourrissement de la situation », avise Pr Abdoul Karim Saïdou

    En lisant cet article deux points retiennent mon attention : la première c’est la neutralité ou pas des transitions. En terme simple être neutre c’est s’abstenir de prendre partie . C’est bien de ne pas prendre partie mais pour y arriver il faudrait peut-être être un super homme voire un dieu. Ou mieux s’interdire de s’interroger sur les raisons qui ont conduit à la transition. Malheureusement cette dernière option conduit inéluctablement à une autre transition car à vouloir plair à tout le monde on passe à côté des défis principaux. En plus même si les panélistes ont raison(dans la mesure où être neutre dans c’est conditions paraît impossible) l’exemple sur les pouvoirs déchus est mal choisi. Comment et pour quelles raisons ces partis ont perdu le pouvoir ? Pensez vous sincèrement que le CDP aurait pu gagné des élections en 2015 ? Il aurait fallu dans ce cas que ceux qui se sont insurgés en 2015 soit moins nombreux que ceux qui ont soutenu le CDP ou que ceux qui se sont insurgés reconnaissent s’être trompés .
    Le deuxième point concerne l’importance les burkinabè aux élections et aussi la fameuse études. Il est clair que personne au Burkina n’est contre les élections. Faut-il faire des élections juste pour faire des élections . On en a fait plusieurs plusieurs de par le passé. On a même dépensé des milliards pour mais pour quels résultats ? Vivons nous mieux pour autant ? Avons nous pu résoudre les problèmes burkinabè. On n’est pas contre les élections mais il serait nécessaire de poser des bases solides pour éviter des transitions encore . D’ailleurs le débat autour des élections n’intéresse en réalité que les politiciens . Je suis sûr que si l’étude avait été menée dans les zones occupées on comprendrait que pour les populations l’urgence actuellement c’est la sécurité .

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