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Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

Publié le mercredi 5 juillet 2023 à 22h15min

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Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) organise ce mardi 4 juillet 2023 à Ouagadougou, et de concert avec ses partenaires, un dialogue démocratique sur la situation socio-politique et sécuritaire au Burkina Faso. Ce cadre réunit des participants constitués de leaders et représentants de partis politiques, d’organisations de la société civile, des spécialistes de divers domaines, des étudiants …

La communication inaugurale a été faite par le Professeur et constitutionnaliste, Abdoulaye Soma, par ailleurs député à l’Assemblée législative de Transition et président du mouvement politique « Soleil d’Avenir ». Elle a consisté à situer le décor global des autres communications sur le « Processus de Transition au Burkina Faso : vers les possibilités d’une marche consensuelle »(Dr Kassem Sourwèma, enseignant-chercheur), « les libertés démocratiques au Burkina Faso : état des lieux et quelles initiatives pour la consolidation » (Dr Aboubacar Sango, enseignant-chercheur » et « les opportunités de réformes : leviers, stratégies et actions » (Pr Abdoul Karim Saïdou, enseignant-chercheur).

Dans son exposé, le constitutionnaliste a rappelé que la Charte donne également comme mission à la Transition, d’opérer des réformes politiques, institutionnelles et administratives. « C’est nous tous qui avons inscrit cet objectif dans la Charte de la Transition. Mais aussi, d’un point de vue technique et scientifique, je pense que la Transition doit tout faire pour les opérer en ces moments. Dans mes réflexions sur les réformes qui ont réussi dans les pays, j’ai constaté qu’elles réussissent en situation d’indéterminisme institutionnel et de neutralité partisane. L’indéterminisme institutionnel, c’est lorsqu’on opère des reformes dans un contexte où on ne sait pas par quelles personnalités les institutions prévues seront occupées.

En ce moment, on est obligé de réfléchir et décider objectivement. Alors que si l’on sait qui est déjà dans telle institution, président du Faso, président de l’Assemblée (nationale), c’est humainement d’encadrer des personnes qui sont déjà en poste et ce sont des erreurs qu’on a commises en 1991, qui ont fait que la Constitution que nous avons aujourd’hui n’est pas équilibrée. Comme en ce moment, on a dans la Charte de la Transition que le Premier ministre, le Président de l’Assemblée législative de Transition, le président de Transition ne peuvent pas être candidats à des élections, si cette dynamique ne change pas, on est donc en indéterminisme institutionnel », éclaire Pr Abdoulaye Soma, pour qui, le contexte est donc tout à fait favorable pour avoir des débats constitutionnels objectifs.

« La neutralité partisane, c’est que les reformes ne devraient pas être portées par un camp politique, et actuellement, il n’y a pas un camp politique au pouvoir parce que la Transition est apolitique (la nature d’un parti politique étant de faire tout pour conserver le pouvoir). Je constate simplement qu’on n’a pas commencé, j’appelle à ce qu’on les commence », poursuit le député de l’Assemblée législative de Transition, un des candidats à la présidentielle de novembre 2020.

Relancé à la fin de sa communication sur le sujet, Pr Abdoulaye Soma estime que « sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable et une réaction qui est conforme à nos engagements ».

Puis, il s’explique : " Nous avons dans la Charte, mis un délai pour la Transition. Nous avons également acté ce délai dans un accord avec la CEDEAO, et ce délai est en juillet 2024. Ce qui suppose qu’aujourd’hui, et jusqu’à preuve de contraire, on a des élections en 2024, on devrait les avoir. Maintenant, dans l’accord avec la CEDEAO, il a été intégré les critères d’évaluation de la Transition, qui permettraient de décider quand est-ce que la Transition peut finir. Et parmi ces critères, il y a ceux de reformes, de sécurité. Donc, si au niveau national, nous pensons qu’un de ces critères n’est pas rempli pour la fin de la Transition, il y a lieu d’engager le dialogue avec les acteurs concernés (il y en a deux types : la CEDAO pour modifier l’accord avec elle et les forces-vives de la nation pour modifier la Charte de la Transition ).

Donc, on ne peut pas proclamer ainsi qu’on ne fera pas d’élections, en laissant de côté des engagements qu’on a pris dans des instruments toujours valables, ce n’est pas raisonnable. Si on veut faire bouger ces engagements, il faut les faire bouger à travers les modifications des engagements qu’on a pris dans les actes que je vous ai cités. C’est cela le comportement responsable à avoir. Et si on doit modifier ces actes, il faut forcément un dialogue, des concertations, un consensus pour pouvoir modifier et refixer les choses. Donc, on n’est pas en train de dire qu’il faut forcément faire les élections, même si on a un couteau sous la gorge ou qu’on ne peut pas faire des élections, même si dans 100 ans on n’a pas de sécurité ; on est en train de dire que la ligne est fixée, elle est connue, c’est 2024. Si elle doit bouger, elle doit l’être par les mêmes mécanismes qui l’ont fixée, c’est-à-dire le dialogue, la concertation."

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 4 juillet 2023 à 14:57, par sai En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    Nous exigeons le retour rapide à l’ordre constitutionnel normal car les coups d’état sont aussi du terrorisme. Je rappelle que les coups d’état du MPSR 1 et 2 ont fait près d’une dizaine de morts que nous demandons que justice soit faite.

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  • Le 4 juillet 2023 à 15:18, par ZEUS En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

     :) Comme on vous voit venir !
    Je plains la jeune génération qui n’a pas connu la Révolution...qui de fait ne sait pas ce qui a fait déraper la Révolution !
    On voit venir le train...ça risque de ne pas être beau quand il ne va pas s’arrêter à la gare de Boromo.

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  • Le 4 juillet 2023 à 16:57, par Barou En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    SAI il faut instorer cette constitution
    Depuis que tu es Burkinabé dit moi c est quoi une constitution au Burkina t a apporter et la quelle ?
    Les gens parlent de constitution comme s ils savent c est quoi une constitution.
    Comme si c est la constitution qui va travailler a developer le pays.
    Utiliser les mots occidenteaux sans connaitre son utilité ni son usage.
    Donnez ici un exemple de constitution qui a fait quelque chose de bon au pays.
    Les gens s acrochent a des mots et expressions juste par ce qu ils enttendent ça des autres.
    Sinon sous Roch il y avait une constitution ou etait cette constitution pour vaincre les terroristes et apporter une vie normale au pays
    Si on pouvait meme reperer ces soit disant constitutionnalistes les amener faire cette guerre ça allait vraiment être bien
    Vous etes a Ouaga c est pour et vous pensez que la vie pour se limite labas
    Pour l instant nous on aime le pays ainsi que leaders
    Prend ton odre constitutionel et va faire la guerre aux terroristes avec ça

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    • Le 4 juillet 2023 à 19:54, par Passakziri En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

      Bonjour Barou
      Vous osez demander : "Depuis que tu es Burkinabé dit moi c est quoi une constitution au Burkina t a apporter et la quelle ?"
      A travers cette phras eon se rend compte que le problème n’est pas que la constitution actuelle n’est pas adaptée , mais plûtot que les burkinabè ne savent pas ce que c#est que la constitution et quel est le contenu de la constitution. Ca me conforte encore plus qu’on n’a pas besoin de changer les textes , mais de les faire comprendre et de les respecter en l’état. C#est ce travail qui n’a pas été fait par les constitutionalistes comme le prof Soma, les politiques et tous ceux qui savent lire et comprendre une phrase. Donc qu’on nous arrête cette histoire de modification ou de changement de la constitution et qu’on commence à expliquer le sens de la constitution à une population majoritairement analphabète et ou les alphabétisés ne luisent pas non plus par une ouverture d’esprit.

      Article 1 de la constitution : Tous les Burkinabè naissent libres et égaux en droits.
      Tous ont une égale vocation à jouir de tous les droits et de toutes les
      libertés garantis par la présente Constitution.
      Les discriminations de toutes sortes, notamment celles fondées sur la
      race, l’ethnie, la région, la couleur, le sexe, la langue, la religion, la
      caste, les opinions politiques, la fortune et la naissance, sont prohibées.

      Cet article te donne la liberté et empêche que quelqu’un vienne te déclaré comme son esclave par exemple. son respect stricte par toute la classe dirrigeante aurait empêché certains maux qui nous minent aujourd#hui. La constitution est bourrée de tels textes régulateurs, donc le minimum c’est de la lire au moins pour la comprendre avant d’avancer des choses vraiments graves.

      Passakziri

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    • Le 4 juillet 2023 à 21:31, par Daani En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

      Cher ami Barou,

      Pourtant c’est la constitution qui vous permet de vous exprimer sur des sujets, qui vous a permis d’apprendre à lire et écrire, et de vous instruire pour donner votre point de vue que chacun de nous doit respecter. Je pense que vous devez plutot comprendre c’est quoi la Constitution, la Republique, l’Etat. Même dans nos sociétés traditionnelles, c’est une constitution qui organisait la vie en société.

      Il faut un consensus pour adopter une constitution utile à tous les Burkinabè

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  • Le 4 juillet 2023 à 16:57, par TANGA En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    Jeu, votes la ce n’est pas forcé.
    Il fait laisser tous ce politiciens a tuels vieillir avant de lancer des élections. Ce sont ces derniers qui ont mis le pays dans cet état, il a fallu l’arrivée de IB pour que chacun d’eux contribu d’une façon ou d’une autre pour la lutte contre le terrorisme. Où étaient ils donc ?
    Ce qui est sûr, au Faso on a pas besoin de votes actuellement. Quand il y aura la paix, que tous les gros voleurs auront reverser tout ce qu’ils ont voler et que chacun saura que la loi est égale pour tous, on verra. Enfin on votera quand chacun pourra dire à l’autre : ’’ je ne mange pas chez toi’’.

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  • Le 4 juillet 2023 à 17:12, par tapsoba_yassiki En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    une question pourquoi certains compagnons de lutte traitent certains de leur camarade de vendu ? éclairer moi ; Web laisse passer Hélie dit pire que ça mais tu ne zappes pas . merci

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  • Le 4 juillet 2023 à 17:20, par HUG En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    Qui faire confiance ? Les politiciens actuels ont montré leurs limites car la mal gouvernance.HUG prefere les militaires meme si leurs places est dans les casernes.

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  • Le 4 juillet 2023 à 17:23, par tontonbambine En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    C’est très claire à moins d’être un Etat Voyou ! Nous avons la possibilité de modifier nos engagements mais nous ne pouvons absolument pas ignorer la charte de la Transition... C’est juste des petits logistiques et de respect de la vie humaine

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  • Le 4 juillet 2023 à 19:25, par Yako En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    Moi Yako j’ai du mal à comprendre nos intellos, 3 transitions en 7ans et personne ne se pose toujours pas la bonne question.A savoir pourquoi cette instabilité chronique au rythme des bottes de nos braves soldats,ce qui fait penser à un pays en panne d’idées,un pays bloqué au final un pays qui ne sait pas ce qu’il veut.En effet,au sortir de "l’insurrection 2014" où une minorité violente s’est imposée au pays le hic c’est que elle a fait le choix d’une transition arrangée en lieu et place d’une assemblée constituante qui,si elle avait été instituée elle nous aurait épargné beaucoup de calamités tels que les putschs à répétition et même probablement une gestion plus efficace du phénomène terroriste car les institutions qui en seraiennt issues seraient suffisamment solides et qui ne pourraient pas s’écrouler aisément devant quelques fusils d’assaut au levé du jour.De transition en transition sans jamais réglé les causes du mal et de toutes les façons ce que les uns appellent consensus national n’est autre qu’un arrangement entre élites urbaines et le peuple subit les conséquences sans broncher.Quelle arrogance ! De la désignation de Michel Kafando en passant par Damiba et IB ont tous bénéficié d’une validation constitutionnelle ! C’est pourquoi, moi Yako je me méfie des constitutionnalistes de la cour du prince et le conseil confusionnel pardon constitutionnel.En fin,Mr Soma, Loada et cie tantôt ministre tantôt député tantôt ami du prince selon les époques votre échec est évident vous n’avez consolidé ni les acquis démocratiques ni empêché les putschs par vos prises de positions.Etre intello c’est aussi savoir être fidèle à ses convictions.Desormais on parle d’éventuelle prolongation de la transition en cours tout ça manque d’élégance et de cohérence mais avons nous d’autre choix ? Yako

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  • Le 5 juillet 2023 à 02:21, par TANGA En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    Monsieur SOMA, nos populations ont compris que la CEDEAO n’est pas faite pour arranger nos pays. Alors, pourquoi se voiler la face ou faire semblant ? Ils ne nous aiment pas, ceux qui manipulent la CEDEAO. Nous ne leur tenons pas rigueur ; qu’ils ne nous embête pas. Nous n’allons pas tenter l’impossible pour leur faire plaisir, non. Eux mêmes sont qui ? Comment se maintiennent ils au pouvoir ?
    Monsieur SOMA, si vous n’êtes pas un produit fait pour des genre CEDEAO, alors trouver avec les autres les voies et sorties pour nos pays.
    Ils ont même la chance que c’est IB au pouvoir, qui sait qu’elles auraient été les relations entre nos pays et ce truc CEDEAO si c’étaitun autre au pouvoir. On peut agir pour que ça passe ou ça casse pour passer après .
    Le Burkina a une position centrale le Mali une très bonne position . Si on quitte ce machin, ils nous contournerons . Si ils chassent nos compatriotes, on chasse les leurs aussi ;il y abeaucoup de Burkinabè et de Maliens en CI mais il y a aussi beaucoup de sénégalais et Nigériens et Nigérians dans nos pays aussi. Match nul. Alors la CEDEAO n’a qu’à jouer balle à terre au lieu de suivre les occidentaux qui ne veulent que la perte de nos pays.
    Ce qui est sûr, ’’LES LÈBSÉ’’ sont déjà en marche. Ne voit on pas notre cher pire énemi dans la tourmente ? C’est ce qu’ils nous ont fait et nous font qui revient chez eux. La nature ne dors pas !

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  • Le 5 juillet 2023 à 05:31, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    Bien sur le comportememt responsables determines c’est faire le Bilan de la Situation securitaire actuelle comparee a ce quelle etait sous le regime de Rock Marc Christian Kabore : De 3000 ecoles fetmees de 2016 a 2021 l"on est passe a plus de 6000 en l’espace d’un an avec le MPSR de Damiba et Ibrahim Traore ; donc dans ce registre les Militaires ont ete moins concluants et competents. Donc,quand Ibrahim Traore et son MPSR 2 parlait de petits problemes logistiques pour resoudre la question securitaire en quelques mois ; les resultats probants et concrets ne sont pas a la Hauteur des attentes et l’on introduit la question du Referendum et de la Constitution pour embrouiller des gens. Non. Il faut travailler pour qu’en juillet 2024, il y’aient des elections generales et pour restaurer un Etat Democratique et Progressiste continue dans l’interet General du Peuple Burkinabe. C’est cela l’agenda convenu de la presente Transition et pas autres choses qui creeraient plus de problemes inutiles et complexes. Salut

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  • Le 5 juillet 2023 à 06:15, par Samuel En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    Les gens viennent nous parler de "démocratie" et fustigent les coups d’État militaires alors qu’ils applaudissent chaque matin le coups d’État civils, le dernier auquel nous avons échappé étant le coup d’État de Macky Sall que la mobilisation populaire au Sénégal, en Afrique et dans le reste du monde a permis de déjouer.

    Ces mêmes gens qui crient au scandale voient des dynasties s’installer pour des dizaines d’années avec la protection et la bénédiction de la France au Cameroun, au Congo, au Gabon, au Tchad, au Togo, et bientôt au Niger avec la transmission du pouvoir au fils d’issoufou après le règne du dauphin Bazoum, mais aussi en Côte d’Ivoire et ils ne disent rien. Mais dès que les forces populaires parlent de nouvelle constitution ils s’enflamment et crient à la dictature.

    Les mêmes qui regardaient ailleurs quand Ouattara foulait du pied la constitution ivoirienne pour s’offrir un troisième mandat, viennent aujourd’hui crier à la menace sur la démocratie juste parce que les forces vives de la nation burkinabè parlent de nouvelle constitution. Les mêmes qui ont applaudi le dauphinat au Niger et bientôt au Sénégal et la manipulation de la justice pour rendre les opposants inéligibles, sous la protection et la bénédiction de la France comme au Niger en 2016 et en 2021 et en Côte d’Ivoire tout récemment quand Ouattara s’est arrangé pour gommer le nom de Laurent Gbagbo des listes électorales, ou encore au Sénégal où Ousmane Sonko est assigné à résidence depuis un mois et vit sous la menace d’être incarcéré à tout moment, poussent des cris de vierge effarouchée juste parce que la société civile et les forces démocratiques et populaires burkinabè avancent l’idée de nouvelle constitution.

    De quoi ont-ils donc peur ?

    Leur indignation est-elle vraiment motivée par la défense de la démocratie ou bien s’agit-il d’une indignation sélective qui ne s’applique qu’envers les uns et jamais envers les autres ? Les raisons derrière cette indignation sélective sont-elles vraiment la défense des intérêts du peuple burkinabé ou bien la peur de la remise en cause des intérêts néocoloniaux et françafricains dans notre pays ?

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    • Le 5 juillet 2023 à 12:53, par Passakziri En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

      @ Samuel,
      Il faut arrêter de raconter des histoires. ceux qui fustigent les coup d’états n’applaudissent jamais les troisiémes mandats même s’ils se gardent de se mêler des histoires d’autres pays.
      pourquoi fustiger Macky Sall parce qu’il a dit qu’il ne veut pas de troisième mandat ? pouvez-vous sortir une seule référence où il dit vouloir être candidat en 2024 ? Si de présumé violeurs de masseuses sont prêts à mettre leur pays à sac pour des prétentions, on apelle cela dévancer l’iguane dans l’eau. Au moins Macky Sall ne s’aligne pas sur le même fil que Sassou Nguesso, Paul Kagamé, paul Biya, Blaise Compaoré , Robert Mugabe, Abdoulaye Wade , Wladimir Poutine, Chi Jin Pin , Allasane Ouattara ,etc.
      Ce sont ces acrocs du pouvoir qu’il faille blâmer et je pense que les mêmes qui rejétent les coups d’états le font contrairement á vos affirmations inutiles, raison pour laquelle on vous dit que la constitution n’est pas le jouet de quelqu’un pour que des soldats parce qu’ils ont les armes du peuple pensent pouvoir la changer comme une serpillière qu’ils utilisent pour nettoyer leur salon. Si nous apprenons à être de vrais hommes intègres en respectant jalousement la constitution, seulement en ce moment cesseront toutes ces manipulations égoistes. Pour cela j’apelle le législateur à pénaliser toute incitation à torpiller la constitution, et toute tentative reussie ou pas de suspendre la constitution par une peine d’emprisonnement d’au moins 75 ans et que ce crime soit imprescriptible. Cela aidera à calmer les appétits des gourmands et leurs vuvuzelas.
      Mais vous autres vous êtes inconséquents. pendant que vous fustigez Macky Sall alors qu’il n’a jamais brigué de 3e mandat, vous glorifiez Poutine et Kagamé qui font la même chose chez eux. pendant que vous villipendez Allassane Ouattara, vous ne trouvez rien à dire sur Paul Biya. Demandez aux Nathalie Yam et Franklin Nyamsi s’ils ne conaissent pas qui est au pouvoir depuis 40 ans au Cameroun. C’est ce qui fait la différence entre vous autres et nous qui fustigions et allons continuer de fustiger les putschs sur le continent africain qui ne font que nous rejeter chaque fois en arriére.

      Passakziri

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  • Le 5 juillet 2023 à 06:54, par Jean le celeste En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    Barou a raison à mon sens. Aucun régime démocratique n a fait avancer notre pays autant qu un régime d exception que le CNR ! Donc le développement ne dépend pas de la démocratie et par voie de conséquence on peut bien se développer sans cette démocratie ! Les procès de ces derniers jours nous révèlent comment nos politiciens géraient le pays sous cette démocratie ! La catastrophe.
    Moi tout comme HUG je me sens très bien dans ce régime d exception et je souhaite que ça continue ainsi pendant 5 ans.
    Pas de développement pour le Noir dans la démocratie. Le Blanc même le sait très bien

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  • Le 5 juillet 2023 à 08:51, par Sayouba Traoré En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    J’ai écrit et publié un livre de réflexions intitulé "Lettre à la jeunesse Burkinabè". Ce livre est disponible à Ouagadougou. Il coûte moins cher qu’une soirée au Matata. Mieux : un exemplaire du livre peut être lu par plusieurs personnes. Qui l’a lu ? Dedans, j’essaie d’expliquer ce qu’est une constitution, c’est quoi l’Etat, comment tout cela est organisé. J’ai fait exprès d’employer un langage simple, accessible au plus grand nombre. Je vous demande en toute sincérité : qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse de plus ? Je dois aller lire ce livre pour vous ? Quand même !

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  • Le 5 juillet 2023 à 09:28, par Bouzous En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    A voir la composition du praesidium, On devinera aisément ce qu’il débitera. La CEDEAO vit ses derniers moments. Après ces élections seront créés des Dabilgou encore et le corollaire qui va avec. Aucune loi, aucune religion importée ne viendra développer ce continent. Le changement, c’est de l’intérieur vers l’extérieur. " Quand l’oeuf se casse de l’intérieur, nait la vie. De l’extérieur, c’est une omelette.

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  • Le 5 juillet 2023 à 10:03, par kwiliga En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    Hé ben, à ce rythme là, on doit se préparer à se nourrir de patriotisme à la sauce souveraineté pendant plusieurs années encore.
    Notre bien aimé voisin malien, que nous admirons tant et que nous imitons volontiers, vient de réaliser un référendum, alors qu’environ 70% de son territoire est hors de contrôle de l’administration.
    Et les "nous autres", qui affirmons quotidiennement depuis plusieurs mois, que l’armée avance, que la reconquête est en marche, sommes déjà en train de prévoir une renégociation des accords avec la CEDEAO et tous les organismes internationaux qui nous scrutent avec inquiétude.
    Le "Peuple" quant à lui, sera, n’en doutons pas, d’accord avec toute modification (oui IB, présente toi aux élections et fait toi élire président à vie), et toute prolongation de la durée de la transition.
    Et le peuple se nourrira de phantasmes panafricanistes, de prétendu patriotisme et d’utopie souverainiste. Enfin, sauf nos élites du Ouagaland, qui continueront à boire du champagne taxé à 1%...

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  • Le 5 juillet 2023 à 13:02, par STS En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    Je trouve l’analyse du Pr Abdoulaye SOMA sincère et objective. Maintenant, ceux qui réclament les élections à tout prix sont aussi dans leur droit de pouvoir exprimer leur opinion.

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  • Le 5 juillet 2023 à 14:28, par YAWOTO En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    En vérité, et ça c’est ma vérité, je préfère vivre dans un pays en paix avec un régime d’exception, que de vivre dans un pays avec un régime "démocratique" en guerre. Et si c’est un régime d’exception qui doit mettre fin à la guerre, alors on attend la fin de la guerre ou alors nos pseudos démocrates , incapables de refuser un modèle imposé et d’inventer un modèle de gouvernance fondé sur leurs valeurs et cultures peuvent aller défendre la démocratie en Arabie Saoudite, au Maroc, et j’en passe.

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    • Le 5 juillet 2023 à 14:57, par Passakziri En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

      Bonjourts Yawoto

      " je préfère vivre dans un pays en paix avec un régime d’exception, que de vivre dans un pays avec un régime "démocratique" en guerre. Et si c’est un régime d’exception qui doit mettre fin à la guerre, alors on attend la fin de la guerre ou alors nos pseudos démocrates , incapables de refuser un modèle imposé et d’inventer un modèle de gouvernance fondé sur leurs valeurs et cultures peuvent aller défendre la démocratie en Arabie Saoudite, au Maroc, et j’en passe."
      Mais souhaitez vous aussi vivrte dans un pays avec un pays avec un régime d’exception en guerre  ? C’est la réalité du Burkina que vous avez soigneusement évité de citer , tout comme vous avez pris grand soin de ne pas nous citer quel est ce modèle de gouvernance fondé sur nos valeurs culturelles et surtout quelles sont ces valeurs qui seraient alors incompatibles à la démocratie. Vous évitez soigneusement aussi de voir le mode de gouvernance de nos civilisations comme des modèles de démocratie , pourtant à y voir c#est bien le cas. le choix des rois et chefs se faisaient de manière démocratique, seulement contrairement á nos élucubrations actuelles, les membres des différents groupes se soumettaient aux régles que l#ont s’était fixées comme base du vivre ensemble, ces régles étant l’équivalent des constitutions modernes. On ne se levait pas du jour au lendemain , parce qu’on lorgnait le trône su naaba ou les prérogatives du Tensoba , réclamer sournoisement que ces régles soient modifiées pour satisfaire l’égo d’un membre de la communauté. ne soyons pas si négationistes pour penser qu#on nous impose tout. Au contraire , je pense que les autres ont plûtot copié la démocratie de nos sociétés traditionelles. Il n’y#a pas une seule forme de démocratie mais une multitude !
      Finalement pourquoi irions nous nous mêler des problémes saoudiens et marocains comme si nous n’avions pas assez à faire chez nous , à ne pas encaisser les exploits désinformatifs de nos compatriotes ?

      Passakziri

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  • Le 5 juillet 2023 à 17:00, par Ka En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    ’’’’’’’’’’’’’’’’Alors que si l’on sait qui est déjà dans telle institution, président du Faso, président de l’Assemblée (nationale), c’est humainement d’encadrer des personnes qui sont déjà en poste et ce sont des erreurs qu’on a commises en 1991, qui ont fait que la Constitution que nous avons aujourd’hui n’est pas équilibrée. Comme en ce moment, on a dans la Charte de la Transition que le Premier ministre, le Président de l’Assemblée législative de Transition, le président de Transition ne peuvent pas être candidats à des élections, si cette dynamique ne change pas, on est donc en indéterminisme institutionnel », éclaire Pr Abdoulaye Soma, pour qui, le contexte est donc tout à fait favorable pour avoir des débats constitutionnels objectifs.’’’’’’’’’’’’

    Non monsieur Soma : Vous voulez qu’on ressort quelques-unes de vos analyses quand vous n’étiez pas un député non élu mais choisi ? Aujourd’hui collé a un régime illégitime vous critiquez une constitution de 1991 adopté par un peuple souverain : ce n’est pas votre faute, disons que vous faites partie de quelques-uns responsables de notre conseil constitutionnel, qui devaient être les garants de notre constitution, ’’le poumon de nos lois et ses articles,’’ des personnes qui ont prêté serment devant cette institution et s’engager à bien, et fidèlement à remplir leur rôle de défendre les lois, et qui ne l’ont pas fait avec des putschistes qui éloignent notre pays de sa démocratie.

    Selon la loi, le seul garant de la Constitution de 1991, c’est le Peuple uni dans les valeurs que représente la Constitution surtout celle de 1991 : C’est la démocratie pure et parfaite, sans tricherie, ni manipulation SANS une vision narcissique. Or peut-on en dire autant de cette Constitution apatridie que le régime qui n’a pas été choisi par le peuple veut nous nous proposé ! Pas si sûr ! Un régime illégitime pris par des armes en disant au peuple que c’est un régime qui est là pour éradiquer les terroristes et remettre le pouvoir aux civiles ! Pour changer la constitution de 1991 il faut l’avis des 21 millions des Burkinabés pas un dictat d’une assemblée dont les élus ne viennent pas du peupler, sinon c’est de l’arnaque.

    Si l’objectif de tout ce ballet avec des arguments qui ne tiennent pas, est pour s’éterniser au pouvoir sans combattre les terroristes et recouvrir tout le territoire Burkinabé pour des élections transparentes, le peuple dira que toute notre souffrance actuelle vient de ce comportement digne d’un régime sauvage : ‘’’’’’’’On veut tailler une constitution sur mesure, ’’pour le prochain dictateur :’’ Le Burkina ne mérite pas ça Monsieur Soma : Le flatteur ne vit qu’au dépens de celui qui le croit, on vous a choisi en avance pour l’assemblée illégitime et vous aviez accepté, ou est l’erreur de la constitution 1991 ?

    Laissez le jeune Traoré avoir la trempe du feu I. Deby du Tchad et combattre en héro les terroristes, ou comme Thomas Sankara a la guerre du sable ‘’’le Burkina contre le Mali. Ne profitez pas de l’occasion et faire comme il y a plus de 30 ans, vous avez pris la fâcheuse habitude de violer le droit et les valeurs fondamentales de la société. Cette situation a conduit à la banalisation du mal, à la déresponsabilisation, à la criminalité politique, à l’impunité et la déliquescence des mœurs."

    Alors oubliez la constitution, conseillez le jeune Traoré d’avoir la trempe du feu Deby : et comme dit un adage, ‘’’’’’’Un fou, à toujours peur d’un autre fou plus fou que lui, BOKO HARAM, était tombé pour la première fois sur un fou qui la méthode de calmer ces fana de la guerre, ces hommes qui tues hommes, enfant les sans pitié comme font nos terroristes. Mais avec le feu I Debyce l’ancien Président du TCHAD, Boko Haram avait trouver un vrai guerrier face a lui. Un soldat doit avoir quelque chose dans la tête mais aussi dans le pantalon, le Président Deby, avait les deux : Son vrai Nom, c’est Monsieur ‘’’’’pas peur’’’’ pendant que d’autres présidents du Sahel tremblent à grand coup de phrases pour n’est pas dire à grand coup de pardon.

    Si j’ai cité le nom du président Idriss Deby Itno, c’est qu’il était un Président digne et n’a pas peur, le seul en Afrique centrale d’engagé ses hommes pour faire face à Boko Haram, la valeur d’un homme ne se tient pas aux parole mais aux actes, il à dit, il là fait, il à mis en veille nos grand bavards, les monsieur je sais tout sur papier mais maintenant au moment de passer à l’acte, Monsieur je sais tout devient Monsieur observateur. Monsieur Soma et consorts ne poussez pas le jeune Traoré vers le mûr comme ce que les jeunes fascistes ont fait a Damiba. Laissez le être un Deby ou un Sankara pour tenir sa parole et dire au peuple de choisir une personne qui peut faire avancer le Faso que nous aimons.

    Conclusion : ’’’’’’’’La révision constitutionnelle peut représenter un danger pour le processus et la consolidation de la démocratie au Faso. Elle est aujourd’hui un des enjeux pour la lutte pour le pouvoir : chacun veut modifier la constitution pour s’assurer un avantage décisif dans l’accession ou le maintien aux commandes de l’Etat. Ce qui affecte inéluctablement, le principe de l’alternance politique. Les bouleversements politiques dans beaucoup de pays africains a ne citer la Guinée, la Cote d’Ivoire, le Gabon, le Togo, le Sénègal, sont déjà des signes révélateurs des difficultés que les dirigeants africains, éprouvent à trouver une solution satisfaisante à la problématique de la gouvernance. La révision constitutionnelle est perçue d’abord comme « une technique d’établissement de la monopolisation du pouvoir par le chef de l’Etat ; et ensuite comme « un instrument de pérennisation du système politique. Que le jeune Traoré ne rentre dans votre jeu de dupe, mais de tenir la parole donner au peuple pour sortir par la grande porte, surtout restructurer une armée que mérite le Burkina.’’’’’ Sans rancune a toutes et a tous. Si Lefaso.net ma choisi parmi ses internautes qui ont du talent, c’est que ma vérité rougit souvent les yeux mais ne les casse pas.

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  • Le 5 juillet 2023 à 19:03, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    Ce sont des erreurs graves de vouloir comparer Ibrahim Traore a Thomas Sankara car ce dernier etait deja forme Politiquement, Ideologiquement et techniquement avant que ces camarades Revolutionnaires le propulse aux de President du Conseil National de la Revolution et President du Faso. Ibrahim Traore n’a pas un 10eme des competences averees de Thomas Sankara et donc en plus les contextes sont tres differents. Que le MPSR et son chef retournent au Front de Guerre et que le systeme Democratique continu jusqu’au Murissement et non pas des tatonnements avec des morts Innocents. Par consequent, dans un an devrait se tenir des Elections Generales Democratique et Inclusives..C’est clair. Salut

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  • Le 6 juillet 2023 à 11:00, par Ka En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    ’’’’’’’’’’A’’’’’’’’’’’ Sacksida tu dis : ’’Ce sont des erreurs graves de vouloir comparer Ibrahim Traore a Thomas Sankara car ce dernier était déjà forme Politiquement, Idéologiquement et techniquement avant que ces camarades Révolutionnaires le propulse aux de Président du Conseil National de la Révolution et Président du Faso. Ibrahim Traore n’a pas un 10eme des compétences avérées de Thomas Sankara et donc en plus les contextes sont très différents.’’

    Oui je te confirme que Thomas Sankara ne voulait pas prendre la direction du CNR, en tant qui communicateur né, il voulait le ministère des affaires étrangères et de la coopération pour développer ses idées a travers le monde. Mais on lui a imposé, surtout Blaise Compaoré homme de pouvoir qui avait une idée en tête d’utilisé son ami pour avoir le pouvoir a insisté.

    Oui Thomas Sankara était un idéologue chevronné, ne copiait aucun pays, il comptait sur ses idées et les bonnes idées reçu pour faire avancer son pays : Et ce n’est pas toutes ou tous, celles ou ceux qui se disent Sankariste qui le sont vraiment. Je me rappelle des élites du bureau du CDR Paris, dont beaucoup qui militaient farouchement contre l’impérialisme, d’autres sont sont devenu le contraire des idées de Thomas Sankara, a commencer par celui qui sillonnait toute la France avec sa carte CDR pour semer les idées de Thomas Sankara a ses compatriotes, aujourd’hui premier ministre il oublie que Thomas Sankara n’a jamais dit a un étranger qui nous a donner 50 franc CFA de quitter le pays, mais il les disait avec diplomatie que ’’nous voulons une aide qui permette de se passer de l’aide.’’ Et ce ne sont pas les premiers détenteurs des cartes du CDR paris de l’époque, a ne citer que mon petit frère Sayouba Traoré que je salue de passage en lui remerciant pour ses contributions pertinentes, ou ceux du bureau CDR paris Z. Badini, G. Pitroipa, S. Moumouni, qui me diront le contraire.

    Mon jeune Sacksida, dans ma contribution je n’ai pas fait pas une comparution, mais un souhait que Traoré ait la trempe de Thomas Sankara ou I. Deby. Et je sais qu’a Kossyam nos bonnes contributions sont bien lu par le locataire et surtout les agents de mission, et je le répète encore, oubliez de copier les autres, mais ayez vos propres idées pour faire avancer le Burkina, surtout vaincre les terroristes et remettre le pouvoir a des personnes qu’il faut a la place qu’il faut, et regagnez vos casernes par une bonne porte en restant une armée fière et disciplinée. Et ne laissez pas le peuple Burkinabé répéter que notre problème est la conception que nos dirigeants militaires ont du pouvoir politique, on veut garder le pouvoir aussi longtemps que possible et même a vie, aussi l’EXECUTIF en place va utiliser tous les moyens légaux et illégaux, comme changer la constitution pour contrôler tous les autres acteurs de la vie politique et sociale y compris les syndicats rendant leur autonomie caduque. Tant qu’un premier ministre instrumentalisera des jeunes pour s’éterniser au pouvoir, les revendications sociales se mueront a néant. Et comme je ne cesse de le dire, ‘’’’Passer la main a une autre génération ne suffira pas car chacun tentera d’assurer ses arrières sous les nouvelles mains. Que chacun respecte la constitution pour permettre a la génération future de s’assumer. Il n’y a aucun péril en la demeure sauf le respect du jeu démocratique et de la parole donnée.

    Conclusion mon jeune Sacksida : Si tu me lis souvent, tu sauras que je ne cesse de répéter ‘’’’Qu’aujourd’hui plus qu’hier, le mythe Sankara est plus vivant que jamais. Il a défié le temps à tel point que l’enfant de tout le continent Africain paraît aujourd’hui comme le chemin, pour beaucoup de Burkinabè et de jeunes Africains. Mais force est de constater que même si ses idées sont toujours célébrées, l’homme n’a apparemment pas encore eu d’héritier politique à sa taille, capable de chausser ses bottes et se hisser à la hauteur des espoirs qu’il avait suscités. Merci de me lire.

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  • Le 6 juillet 2023 à 15:04, par YAWOTO En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    Bonsoir Passakziri, surement que je ne veux pas vivre dans un pays en guerre quel que soit le régime, mais je vous ferai remarquer que vous ne pouvez m’accuser de vouloir passer sous silence quoi que ce soit à partir du moment ou la guerre n’a pas commencé sous les régimes d’exception en transition ( de DAMIBA à IB) mieux, ces régimes se sont justifiés par rapport à la guerre. Quand à nos valeurs pour être un leader, pour occuper un poste comme celui de Président du Faso, de Roi, de Chef, ils sont connus et le nom du pays en est un résumé. Quand à vouloir confondre une monarchie avec un régime démocratique, je vous renvoie au dictionnaire. Il n’y a pas de démocratie dans une monarchie et aucun de vos argument ne peux me convaincre. Que vaut d’ailleurs nos démocratures que certains défendent becs et ongles au nom de leurs propres intérêts ? 5000.000 de votants sur 15.000.000 d’electeurs potentiels par exemple dont 80% d’analphabètes qui sont allez voter des photos et non des programmes, motivés par des tee shirts, des motos et du carburant à 2000 francs ? Ce dont le peuple a besoin c’est la LIBERTE , la JUSTICE et le DEVELLOPEMENT et ce n’est pas seulement un régime dit démocratique qui peut fournir cela !

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    • Le 6 juillet 2023 à 16:34, par Passakziri En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

      Bonjour Yawoto,
      Vous affirmez qu il n y a pas de démocratie dans une monarchie, pourtant je pense bien que les monarchies anglaise, hollandaise, japonaise sont bel et bien des démocraties et même des démocraties libérales. Bien sûr que je ne parle pas des démocraties électoralistes. Ce qui fait le commun des démocraties reste le respect des lois fondamentales. Ainsi comme nos sociétés anciennes, ces monarchies constitutionnelles que j’ ai citées ne changeront pas la constitution pour plaire au monarque,et elles respectent les libertés individuelles comme nos sociétés anciennes respectaient les libertés individuelles. Un chef ne pouvait pas punir un citoyen parce que sa tête ne lui plaît pas , il n allait pas instrumentaliser de pauvres citoyens pour changer le tengkugri . Sinon que je sais bien qu on ne peut pas vous convaincre avec les arguments, et c est là où c est dommage.

      Passakziri

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    • Le 6 juillet 2023 à 17:01, par Passakziri En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

      Pour complément ,
      Il est évident que quand nous parlons de démocratie, eh bien il ne s agit pas de l electoralime. On ne qualifierait tout de même pas la Russie de démocratie même si formellement des élections s y tiennent. C est aussi pour cela que nous autres disons souvent qu une démocratie se construit et s entretient perpétuellement. La première pierre est la constitution,et personne ne construit sa maison en passant son temps à changer cette première pierre non ? Pourtant toute cette gymnastique du prof Soma et de ceux qui sortent la constitution comme cible font exactement ça. Pourquoi est-il si difficile de respecter ce qu il y a de fondamental pour une nation, ? On peut la tordre pour satisfaire des desseins individuels ,mais ce qui nous pourrit d’avantage la vie. On ne cessera de le répéter aussi longtemps que nécessaire.

      Passakziri

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  • Le 6 juillet 2023 à 19:26, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    MErci au journaliste auteur de l’article.
    Toutes mes felicitations au Professeur Abdoulaye Soma. Vous avez posé un jalon que j’appele desormais le "jalon irrefutable du Professeur Soma". Que ceux qui sont pressé pour les elections s’enrollent et rejoignent pour aider à finir vite le travail de securisation de nos braves groupes de defenses conjointes (FDS, VDP, Etc.)
    LA stupidite, c’est de faire toutjours la même chose et s’attendre à un resultat different" EINSTEIN.
    LE Peuple Bukinabè n’est pas stupide et ne doit POINT se laisser encanailler par les dogmes et toute la "theologie politique" des pontifiants à tout va.
    "Dieu reste Burkinabè"

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  • Le 8 juillet 2023 à 10:36, par Ka En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    ’’’’’’’’’’’’’’’’A’’’’’’’’’’’’’’’’’’’ l’internaute Bernard Luther King ou le Prophete Impie : Ici, l’indulgence m’interpelle, et je confirme que la richesse du forum de Lefaso.net vienne de nos différences de contributions que je respecte. Malheureusement remercier SOMA est que toi, ou lui ne savent pas le contenu de notre constitution revu a font en 1991. Soit, vous n’êtes pas né à l’époque, ou toutes les couches a participer a l’élaboration de cette constitution, ou vous jouez l’autruche. Quand on lit les arguments de Soma, on constate que ses accusations comme quoi il y a des erreurs dans notre constitution, il veut seulement une constitution ou on supprime l’article 37 et autoriser un président de la transition et son premier ministre qui n’ont pas été élu par le peuple de s’éterniser éternellement au pouvoir.

    Cher ami internaute, relis la conclusion de SOMA, et surtout relis notre constitution actuelle si tu as le courage avant de le remercier. Voilà ce que ce député SOMA qui veut que la transition dont il profite écrit : ’’’’’’’’’’’’’’’’Alors que si l’on sait qui est déjà dans telle institution, président du Faso, président de l’Assemblée (nationale), c’est humainement d’encadrer des personnes qui sont déjà en poste et ce sont des erreurs qu’on a commises en 1991, qui ont fait que la Constitution que nous avons aujourd’hui n’est pas équilibrée. Comme en ce moment, on a dans la Charte de la Transition que le Premier ministre, le Président de l’Assemblée législative de Transition, le président de Transition ne peuvent pas être candidats à des élections, si cette dynamique ne change pas, on est donc en indéterminisme institutionnel », éclaire Pr Abdoulaye Soma, pour qui, le contexte est donc tout à fait favorable pour avoir des débats constitutionnels objectifs.’’’’’’’’’’’’’’’’

    Pour blanchir les cervelles charbonnées de certains qui ne savent pas le contenu de notre constitution actuelle, sachent qu’a cause d’un régime militaire comme celui de S. Lamizana avec son premier ministre Gerard Kango Ouédraogo, le peuple Voltaïque a 98% de oui par un referendum a doté la première constitution, une constitution revu plusieurs fois et trouvé sa solidité démocratiquement en 1991dont la rédaction a été faite par toutes les couches et revus par les constitutionalistes et les intellectuels de tous les camps qui ont scellé tous les articles surtout l’article 37, que la constitution a été produite. Aucune transition n’a jamais contesté cette constitution même après l’avoir suspendu et autorisé, sauf ceux qui veulent s’éterniser au pouvoir et piller les caisses de l’état oubliant leur parole donnée au peuple.

    Pendant des semaines la rédaction de notre constitution actuelle était une affaire d’experts, suivis des explications des articles a la masse. C’est pourquoi un juriste qu’ils ont assassiné a dit que notre constitution est la meilleure a celles de toute l’Afrique de l’Ouest. La preuve cette constitution a convaincu le président Blaise Compaoré de ne pas s’éterniser au pouvoir. Alors il n’y a aucune erreur dans cette constitution. Et si l’objectif de tout ce ballet, et les arguments d’un député de la transition est pour que cette transition s’éternise au pouvoir oubliant sa parole donnée au peuple, ça ne vaut pas la peine.

    Conclusion : Toute notre souffrance actuelle vient de ce comportement digne de tricherie ouverte : On veut tailler une constitution sur mesure, ’’pour s’éterniser au pouvoir. Et comme je ne cesse de le répéter dans ce forum de Lefaso.net : ’’’’’Passer la main a une autre génération ne suffira pas, car chacun tentera d’assurer ses arrières sous les nouvelles mains. Que chacun respecte la constitution pour permettre a la génération future de s’assumer. Il n’y a aucun péril en la demeure sauf le respect du jeu démocratique et de la parole donnée. Sans rancune.

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  • Le 9 juillet 2023 à 10:43, par Ka En réponse à : Burkina : « Sur la question de l’organisation des élections, il faut avoir un comportement responsable (...) » (Pr Abdoulaye Soma)

    ’’’’’’’’’’’’A’’’’’’’’’’’’ Internaute ’’’’La Canada goose :’’’’ Merci pour ta contribution pertinente. Tu as raison car, depuis son accession à l’indépendance le 5 août 1960, le Burkina Faso, en 63 ans d’indépendance, a connu :
    • 4 Républiques, qui ont vacillé entre succession d’État d’exception et espoirs d’une réelle démocratisation de la société,
    • 10 chefs d’État dont un seul, Blaise Compaoré a cumulé 27 ans, seulement trois civils – Maurice Yaméogo, le premier Président, Michel Kafando, le président de la transition et Roch Kaboré, le premier président véritablement élu démocratiquement),
    • Un président assassiné (Thomas Sankara en 1987),
    • Deux soulèvements ou insurrections populaires (1966 et 2014),
    • 8 coups d’État (1974, 1980, 1982, 1983 et 1987, 2015, 2022, 2 fois),
    • Une seule passation de charge entre un président sortant et un entrant (en 2015), etc.

    Ce parcours, émaillé de tumultes témoigne de l’activisme débordant voir excessif des groupuscules politico-militaires pour la conquête, le contrôle et la gestion du pouvoir d’État, mais le plus souvent sans vision et sans projet politique réel.

    Cependant, même dans les moments les plus désespérés, le Burkina Faso a toujours su s’affirmer comme un modèle singulier d’une volonté collective de vivre libre et digne. Malheureusement ce modèle est en train d’être remis en cause par une culture politique de la prédation et de la patrimonialisation de l’État et de ses institutions par un premier ministre qui a fait le copier coller sa politique.

    Depuis la fin de la révolution d’août 1983, le Burkina Faso s’est engagé dans un système de libéralisation sauvage au plan politique et économique qui a progressivement détruit les fondements de sa particularité de terre des hommes intègres. Maîtresse absolue de toutes les luttes du peuple pour l’honneur et la dignité de la patrie, l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 a ravivé l’espoir et la volonté collective d’offrir à toutes les filles et fils du Burkina Faso, les meilleures conditions de vivre ensemble et en paix. Que le jeune Traoré tienne sa parole en éradiquer les terroristes et remettre le pouvoir au peuple qui choisira une personne qu’il faut pour faire avancer le pays que nous aimons toutes et tous.

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