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Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

Publié le mercredi 1er février 2023 à 22h32min

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Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

Pour son "dialogue démocratique" de ce mardi 31 janvier 2023, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a choisi de convier les leaders d’opinions à passer au scanner, la problématique de la suspension des activités des partis politiques.

La suspension ne repose sur aucune base légale, si ce n’est par la force des armes, tient l’avocat et président de l’Organisation des peuples africains- Burkina Faso (OPA-BF), Ambroise Farama, un des communicants à ce dialogue démocratique. De l’avis du leader politique, la suspension serait d’ailleurs caduque avec la levée de la suspension de la constitution, le 5 octobre 2022.

« Toutefois, nous pouvons admettre la survivance d’une suspension imaginaire », interprète-t-il avant de préciser que la mesure est purement politique et non juridique.

Selon le communicant, cette mesure est à rechercher dans l’esprit des dirigeants du MPSR, et la situation de confusion peut être entretenue à dessein par ceux-ci, qui en tirent profit. Or, convainc-t-il, il ne peut y avoir de gouvernance politique sans activités politiques.

Le modérateur, Wahir Justin Somé, au micro, (leader politique) avec à sa droite, Me Ambroise Farama.

Au plan factuel, Ambroise Farama note que la suspension n’est pas de mise, car dit-il noter qu’en dépit de ce communiqué N°3 du MPSR, des partis politiques (à l’image du Bureau politique national du CDP) et organisations de la société civile (meetings de soutien au MPSR,) mènent leurs activités, sans en être interdits. C’est pourquoi pense-t-il que c’est une question de rapport de force. « Les forts du moment mènent leurs activités et les faibles sont obligés de se taire, ou alors de se complaire dans un silence apparent. Surtout pour les petits partis qui manquent de moyens, ils préfèrent même qu’il y ait cette apparence de suspension, pour pouvoir justifier leur manque d’activités », titille ici le leader politique, Ambroise Farama.

« Comment est-ce que participer dans ce contexte de suspension imaginaire, à la réalisation des missions de la transition ? C’est une autre problématique, parce qu’une transition est temporaire (et à la fin de la transition, les acteurs politiques vont reprendre la chose publique en main), et dans cette suspension…, comment les acteurs politiques peuvent jouer leur rôle dans la réalisation des missions de la transition ? Les missions sont décrites à l’article 2 de la Charte de la transition… (…). Comment peut-on promouvoir la bonne gouvernance sans activités des partis politiques ? Est-il possible d’engager des réformes politiques qui vont lier les acteurs politiques sans les associer à la réflexion ? Est-il possible d’organiser des élections libres, transparentes, équitables et inclusives dans un contexte de suspension des activités ? Cela est inimaginable », renvoie Me Farama.

Me Ambroise Farama.

« Une classe politique forte est le meilleur rempart pour le pouvoir actuel »

Il appartient donc aux acteurs politiques, indexe-t-il, de donner de la voix, afin que le dialogue politique soit réactivé d’urgence. « Sinon, nous courrons le risque d’un enlisement », brandit le candidat à la présidentielle de novembre 2020.

Dans son analyse, et plus tard dans les échanges entre les participants, il est ressorti qu’il y a une tendance actuelle à la diabolisation de la classe politique, considérée comme étant la cause de la situation que traverse le pays.

Un aspect qui a été préalablement soulevé par le premier communicant, l’ancien directeur général des libertés publiques, Dr Aristide Béré, pour qui, les partis politiques sont également vus comme les souffre-douleurs dans les régimes de transition.

« Il est aussi urgent, de mettre fin à cette politique de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique. Car, il n’est ni honnête, ni profitable pour le pays de stigmatiser les acteurs politiques. Le pouvoir actuel, fut-il militaire, a besoin des acteurs politiques, surtout dans la situation actuelle de guerre. Avoir une classe politique forte est le meilleur rempart pour le pouvoir actuel, qui est sous la pression impérialiste ; ils (dirigeants, ndlr) ont engagé un bras-de-fer avec les puissances impérialistes, sans une classe politique forte comme rempart, ce sera difficile à supporter) », discerne donc Me Ambroise Farama, invitant à « soutenir les objectifs de la transition » pour la mise en place d’un pacte social nouveau dans lequel, tous les Burkinabè se reconnaîtront ; civils comme militaires.

Dr Aristide Béré, ancien directeur général des libertés publiques et des affaires politiques.

Dans les échanges qui ont suivi les deux communications, les intervenants ont relevé le fait que tout le monde est concerné par l’insécurité. « Sans sécurité, pas de partis politiques, pas de politique », ont souligné certains avant de déplorer le relent de campagne contre la classe politique.

« Les partis politiques ont leur part de responsabilité, et doivent avoir le courage de reconnaître qu’ils ne fonctionnent pas conformément aux idéaux auxquels ils sont attachés. Cela dit, c’est aussi le reflet de notre société ! On dit les acteurs politiques sont corrompus, mais, c’est notre société qui veut qu’on lui donne quelque chose ! Les acteurs politiques, ce ne sont pas des extra-terrestres. (…). Dans les partis politiques, ce sont des Burkinabè qui y sont », peut-on retenir des interventions.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 1er février 2023 à 18:03, par tontonbambine En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    C’est tellement vrai ! Les vuvuzélas de IB vont tout de suite commencer à insulter cette approche. Au Burkina c’est la pensée unique actuellement. Si tu critiques IB tu es terroristes. C’est dangereux quand tout le monde se tait....

    • Le 2 février 2023 à 08:22, par Zampaligré En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

      c’est pas si urgentde finir avec ce que vous qualiriez de marginalisation de la classe politique, Ce sont les politiques qui nous ont mis dans la situation dans laquelle nous nous retrouvons aujourd’hui. Ce qui est urgent c’est la securité et l’autosuffisance alimentaire. S’il y’a coup d’etat militaire c’est parce qu’il y’a eu coup d’etat civil et mauvaise gestion plus corruption. Nous comprenons que les politiques soit pressés de retourner a la soupe, mais laissez le petit IB faire le boulot de fond. Nous pensons qu’il aura besoin d’un temps supplementaire a l’issue de la transition. il fait du bon boulot n’en deplaise aux nostalgiques. Zephirin est parti prendr des conseils assorti de vaccances à Paris, on attend son retour Qu’il viennent l’ouvrir pour foutre la chienlit.

  • Le 1er février 2023 à 18:08, par Basnam En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Dommage ! En lieu et place de compatir a la douleur de nos freres dans les zones a insecurite et tenir des forums pour reflechir comment accompagner la transition c’est soit disant policiticien ne pensent qu’a eux meme parce que se croyant dans un petit comfort a Ouaga.

    @Farame pourquoi ne pars tu pas tenir tes activites politiques dans le Seno, Oudalan ou Mangodara. C’est pas serieux

  • Le 1er février 2023 à 18:26, par Yacouba l’Africain En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Tout à fait d’accord mais vu le contexte actuel cela à une condition : Il faut emmener tous les etats majors des partis politiques dans les zones affectées par la crise sécuritaire. Tous les politiciens sont invités sur les lignes de front. Pas un seul BPN à Ouaga. Vous avez le loisir entre Djibo, Fada, Dedougou, Nouna, Dori, Sebba, Gayeri, Pama, Gorom, Ouahogouya, Titao etc..
    A la fin des hostilités vous recevrez les honneurs politiques de vos exploits face au peril djihadiste.
    L’activité politique actuelle c’est la Défense et la Sécurité du Faso. Participer à votre manière à la dynamique engagée par nos FDS/VDPs et eviter les louvoiments inutiles. Il faut vous enroler dans les rangs des VDPs, ca fera un argument de campagne de taille le moment des elections venues.

    Vive le Faso Libre et Prospère

    Dieu Bénisse le Burkina

    • Le 6 février 2023 à 03:28, par Rouger En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

      Merci Beaucoup frère Yacouba l Africain. Tu es un digne fils de l Afrique un digne fils de mon cher FASO je suis complétement d accord avec toi👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏 Si les politiciens veulent retrouver la confiance du peuple oui qu ils aillent s enroler, apprendre á defendre la partie et aller au front point. On a plus confiance en eux et on a pas le droit de dire sans être taxé de partisans de IB qui le défendent. Vous aussi regardez !!!!! Si IB est da la vision de lutte que la partie du peuple qui a les ideaux du Capitaine Sankara cette partie du peuple le suivra c est tout !!!!!! Notre problème est qu on a plus confiance. Qu ils regagnent notre confiance non ??? Donc oui qu ils aillent au front !!!!! Des patriotes vont pas défendre le pays pour le leur donner pour qu ils nous ramène d où on fuit !!!!!!!!!!

  • Le 1er février 2023 à 18:26, par TANGA En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Maître, ànmon humble avis, il est préférable que les partis politiques restent dans le silence. C’est le moindre mal pour notre pays. Oui,
    Depuis cette histoire de démocratie, le pays ne fait que sombrer. Si ce ne sont pas des détournements et autres favoritismes, c’est autre chose du lême genre. On est pas arrivé à la démocratie ; surtout avec cette classe politique.Tous ces partis convergent vers le même maître et c’est mauvais pour notre pays. C’est ça que inconsciemment nos populations tentent de renverser comme situation.
    Il est lême préférable que quand le pays ira aux élections, que ce soient d’autres têtes. Le pays est fatigué sans le savoir de ces mêmes têtes car agissant de la même façon et étant de la même école.
    Laissons donc le pays être liberé. Quand nous pourrons circuler entre nos province sans problèmes, quand les plans d’aides seront effectifs et que chaque paysan pourra produite par ce qu’il a eu de l’aide (puits etc.), quand il y aura des centres de santé fonctionnels partout, alors chaque Burkinabè pourra dire à n’importe qui :’’je ne mange pas chez toi’’ et dès lors, chacun choisira qui il veut et non qui il doit pour avoir mille ou deux mille francs
    Maître, de grâce, avez vous déjà vu un homme dépendant limentairement, du point de vu de la santé etc. faire un vote librement ? Alors, laissons ces gens là là où ils sont au risque d’accentuer la balcanisation du pays.
    On va aux votes librement et ce concepte de librement exclus les contraintes que nous connaissons déjà.

    • Le 4 février 2023 à 16:53, par Desi Camille En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

      Merci TANGA pour cette belle plume. Tout y est. Les politiciens sont pressés de rétrouver leur soupe, quelle honte. Surtout quand on ose analyser un tant soit peu la politique dans ce Faso, aucune dignité ne s’y invite. Tout est mediocrité, arrogance, détournement, vol, inpunité. Ou irons nous avec ce que Blaise nous a preparé et que Roch a amelioré negativement (bien sur) depuis si lontemps Essayons autre chose, cette chose que IB experimente et que le peuple adhere. Je crois d’ailleurs qu’il faut feliciter IB de nous avoir épargné la catastrophe qui etait annoncée.

  • Le 2 février 2023 à 01:57, par Barou En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    TONTONBAMBINE sauf si tu es terroriste on va t appeler terroriste.
    On critique quand on contribue.
    Dans Ouaga la tout le monde a la grande guele on sait tout on cause au hasard.
    Juste parce que chacun se dit je connais personne n est prêt a ecouter a l autre.
    Ce Me Ambroise qu il vous montre un exemple d homme politque au Burkina.
    Voici des gens qui ne sont pas avec la realité du pays, que ce souffre le bas peuple ne concerne en rien ce Me Ambroise et sa bande.
    Aucune personne sur la scene Burkinbé a pu prouver quelque chose.
    Ils ont tous crèer leur parti pour eux même. Ils s enfoutent du peuple.

  • Le 2 février 2023 à 02:22, par Bob En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Par définition dans une démocratie les différents partis défendent des programmes et des projets de société concurrents, mais dans notre DEMON CRATIE les partis portent les ambitions de quelques dirigeants qui cherchent à faire leur beurre, même si pour cela ils doivent pactiser avec le DIABLE, qu’on me le pardonne, je ne serais pas surpris que des partis pactisent avec les djihadistes pour des financements. Beaucoup de commerçants, hommes d’affaires et même simples ménagères le font pour de l’argent. Alors de grâce que les hommes politiques qui sont avant tout des burkinabé participent individuellement aux discussions et poussent à la création d’espaces de débats où chacun pourra apporter sa contribution. Si on lache les 200 et quelques partis dans le pays on assistera à une belle pagaille à cause de leurs rivalités. Par contre il faut impérativement que IB et son gouvernement mettant le holà sur les organisations fantoches de manifestations de soutien qui n’apporte rien au Burkina. Que le pouvoir trouve des espaces pour permettre à ceux qui ont quelque chose dans la tête d’apporter des conseils ou même des solutions à nos problèmes. Mais une chose est sûre, pendant 27 ans le gouvernement de Blaise COMPAORE était tout sauf un gouvernement militaire. Les mêmes politiciens qui l’ont aidé dans son entreprise destructrice composent l’essentiel des cadres des partis qui comptent dans ce pays. Pas de discrimination si les politiciens veulent apporter leur contribution mais qu’ils le fassent en dehors de leurs officines diaboliques. Aucun parti n’a appelé quelque chose de bon dans ce pays.

  • Le 2 février 2023 à 06:49, par Atchi En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Je pense quebchaque situation appelle une gouvernance particulière. La situation actuelle a besoin de discipline et de concentration. Nous avons besoin d’une dynamique unique et renforcée. En d autres termes ce n est vraiment pas le moment pour les politiques d entrer dans la danse. Ils.ne feront qu’alourdir une dynamique déjà bien fragile. La dictature est souvent nécessaire pour gérer certaines situations. Le jeu démocratique que l’on sais vicié actuellement dans notre pays n’est pas de mise actuellement. Laissez le président se concentrer sur la libération du pays. Après quoi le concert politique peut reprendre. Pour le moment c est la survie du pays qui est en jeux et ce n est pas de beaux discours dont il a besoin. Enrolez vous et allez combattre au front c est de ça dont le peuple a besoin actuellement.

  • Le 2 février 2023 à 07:50, par Fologo Yamasoaba En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Le vrai problème est que les partis politiques n’ont pas de militants mais seulement des électeurs ad hoc pour les plus significatifs. c’est des coquilles vides.
    Leurs électeurs ad hoc c’est à dire leur "substance", sont actuellement en activité et même en activisme avec ou contre IB. Donc en fait ils peuvent, eux partis politiques, se considérer "activés" et même "activismés" par la force des choses.
    Le parti qui ni ces vérités-là n’a qu’à convoquer un meeting de démonstration de popularité sans prétendre que c’est pour parler de IB et on verra son Q rouge.

  • Le 2 février 2023 à 08:50, par Burkimbila En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Vous voulez prouver aux populations que c’est pour leur intérêt que vous faites la politique et non pas pour votre ventre, alors inscrivez tout votre bureau politique comme VDP. On reviendra à la politique ensemble après la sécurisation du pays. C’est aussi simple que ça !
    En quoi la politique peut intéresser des gens qui fuient leurs villages, qui abandonnent tous leurs biens pour aller s’installer là où ils peuvent et devenir subitement personnes à charge ?
    Avant la transition qu’avez-vous fait de bon pour ce pays ?

    • Le 6 février 2023 à 04:40, par Rouger En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

      Burkinbila je vous aime. Depuis des mois je m inquiète sur cette promesse du Capitaine Traoré d aller aux élections à l echeance de la cedeao. Je me suis demandée pourquoi a ti accepté ??? La cedeao qu a t elle fait pour nous pour venir nous imposer une échéance comme si d avance elle sait qu à cette date l intégrité territoriale sera assurée. Voici que les politiciens s y mettent. Ils ont en tête cette échéance !!!!!! C est le peuple comme un seul homme qui doit se dresser face à la cedeao à l Union Européenne aux USA et à l ONU pour dire non á l echeance. Ils n ont rien à nous imposer !!!!!! Franchement je ne comprends pas pourquoi le Capitaine a accepté cette échéance.

  • Le 2 février 2023 à 09:06, par Kladjou En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Parfois, je perd mon latin dans ce pays. Un parti politique par définition est " une association qui rassemble des citoyens unis par une philosophie ou une idéologie commune, avec pour objectif la conquête et l’exercice du pouvoir d’Etat". Comment voulez vous dans un pays occupé à près de 50% ou l’existence même de l’Etat est remise en question et les attaques sont quotidiennes même à moins de 150 km de la capitale, ou à l’unanimité la priorité des priorités reconnues et acceptée de tous c’est la reconquête par les armes et je dis bien par les armes du territoire , nous dire ici l’importance supposée de lever la suspension des activités politiques ?. Or après le rétablissement de la constitution chaque jour que Dieu fait des partis politiques se réunissent, d’autres se crées, certains organisent des congrès d’autres nomment des intérimaires sans oublier les déclaration des partis politique à longueur de journée.
    Le fond du problème est ailleurs. En réalité est-ce que ce n’est plutôt pas la question du budget pour les partis politique qu’on est plutôt entrain de négocier sans le dire ?
    C’est justement ce type de sorties qui rendent peu crédibles nos politiciens aux yeux de la majorité des burkinabé. Pendant que le pays est occupé, des gens consentent le sacrifice suprêmes tous les jours pour sa libération, certains villages au nom de la lutte contre le terrorisme ont consenti à quitter leur village à la demande de l’Etat, d’autres pendant 3 mois ont renoncé à leur moto (Sanili, Aloba etc.) et marchaient à pied ou à vélo dans nos communes sans broncher au nom de la lutte contre le terrorismes, nos politiciens ne trouvent rien à dire que la lever de la suspension des partie politiques pour se livrer à leur sport favori !!!
    Vous comprenez pourquoi la politique ici n’est rien d’autre que du machiavélisme !. C’est pourquoi les burkinabé n’ont n’y confiance aux politiciens et ne votent plus.
    Vivement une refondation de l’Etat et la révision du code électorale et la Loi relative au partis politiques.

    • Le 3 février 2023 à 09:27, par Sam En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

      Tout à fait d’accord avec vous mon frère. Le problème n’est pas la suspension mais le fait qu’on n’a plus accès au grenier. Ils faut que nos politiciens véreux arrête leur machiavélisme. C’est très méchant et honteux. Comme dépeint par ce frère de nombreux citoyens comme vous souffrent le Martyre et concentrent d’énormes effort pour le retour de la paix. Mais vous, vous ne pensez qu’à vos intestins.

    • Le 6 février 2023 à 04:16, par Rouger En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

      Merci mon frère. On a plus confiance aux paris politiques. Pour s enrichir il faut créer un parti politique ou bien viser et choisir un pour y entrer. Sans valeurs, sans idéal, aucune volonté de préserver et préparer le terrain pour les générations futures. Aucune volonté d aller vers des politiques de santé qui aideront ceux qui n ont pas. L hôpital le plus accessible complétement delaissé. Aucune politique pour éviter que les gens aillent loin pour se soigner pour ceux qui peuvent. Ceux qui peuvent pas qu ils meurent sur place. Aucune politique de santé publique par la salubrité de nos quartiers. Pas de caniveau dans nos quartiers, ceux qui existent sont maltraités par l incivisme, l eau stagne et on a les moustiques comme compagnons. Dans nos villages y a t il autant de moustiques ? Non. La politique nous apporte quoi ? Quand on parle de politique en Occident c est autre chose !!! En Amérique c est autre chose !!!!! Cette politique fait par les politiciens les conduit à mettre en place plusieurs politiques au service des populations et non au service des politiciens eux même. Rien n est jamais parfait mais au moins ils mettent en place de vraies politiques au service des populations. Au Faso qu avons nous ??? Pourtant il ya de l argent. Il faut arrêter de laisser financer les élections par l extérieur parce que le problème est lá. Ils déversent de l argent et les partis poussent comme des champignons à l approche des élections. Soyons dignes et intègres !!!!! Franchement oui qu il y ait une refondation des partis politiques moi je l attends vivement.

  • Le 2 février 2023 à 10:13, par LE COUSIN DU VILAIN En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Maître, je ne partage pas ton point de vue avec juste raison parce que nous sommes dans un Etat d’exception et nous ne devrions pas parler des partis ou encore formations politiques. Vous tous ne sont que des mangeurs et vous ne souciez pas de l’avenir de la population. Ce qui vous intéresse les Hommes politiques c’est vous laisser organiser les élections vous faire élire par un cinquième des électeurs pour aller vous siéger a l’assemblée nationale pour piller les deniers publics. Je dis non et non. C’est parce que le burkinabe n’a pas honte sinon vous n’alliez aller s’asseoir devant la presse avec des cameras de gauche a droite pour raconter des choses insensées. Actuellement nous voulons les politiciens qui vont nous aider pour trouver des solutions adéquates pour lutter contre les HANI.

  • Le 2 février 2023 à 10:18, par wait and see En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    N’IMPORTE QOUI
    Le malheur de ce pays vient de nos politicards et non pas politiciens.
    dans leur ensemble, ce sont des aveugles et méchants. pendant que les gens cherchent la paix, vous c’est la politique qui vous intéresse. pour gouverner qui ? les arbres. puisque c’est vos gosiers qui vous intéressent allez seulement.
    Est-ce que vous réfléchissez un peu ou ce sont des foutaises.
    Respecte, les gens qui qui sont en train de se chercher

  • Le 2 février 2023 à 10:47, par Burkimbila En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Vous voulez prouver aux populations que c’est pour leur intérêt que vous faites la politique et non pas pour votre ventre, alors inscrivez tout votre bureau politique comme VDP. On reviendra à la politique ensemble après la sécurisation du pays. C’est aussi simple que ça !
    En quoi la politique peut intéresser des gens qui fuient leurs villages, qui abandonnent tous leurs biens pour aller s’installer là où ils peuvent et devenir subitement personnes à charge ?
    Avant la transition qu’avez-vous fait de bon pour ce pays ?

  • Le 2 février 2023 à 11:32, par wendguudi En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Hum !!! Je ne comprends pas les gens. Quand ils émettent leurs idées, il n’y a pas de problème. Mais quand on critique leurs idées, surtout quand on ne part dans leur sens, ils parlent de pensée unique. On pourrait également vous considérer de pensée unique si vous refusez qu’’on critique ce que vous dites.

  • Le 2 février 2023 à 13:07, par chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    C’est bien fait pour tous ces insurrescrocs politiciens à la gueule enfarinée qui nous prennent pour des demeurés et se permettent de parler au nom du peuple. Ce sont ces mêmes insurrescrocs qui ont monté les enchères et plongé le pays dans l’abîme.
    Honte éternelle aux insurrescrocs politicards !!!

  • Le 2 février 2023 à 15:05, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    En verite, ce sont les Partis politiques eux memes qui doivent se respecter dans leurs approches en se rendant credibles et en ayant des grands regroupements par les lignes politiques et ideologique determines : Regroupements des Partis politiques d’obedience : Sociaux Democrates, Socialistes, Liberaux Democrates, Revolutionnaires Anti Imperialistes, Sankaristes Progressistes, Verts Devellopement Durable, et ainsi de suite l’on aurait par exemple une dizaine de regroupements politiques avec des programmes serieux et realisables pour le Pays. De tels regroupements ou Union pourraient se realiser lors d’une Forum ou un Symposium de travaux pour y aboutir. De meme, il faudrait une Charte des Partis politiques qui serait Credibles avez des Sanctions serieuses pour ceux qui ne respectetaient pas les dispositions. Ainsi Parti devrait au minimum etre representatif dans une centaine de Provinces et huit Regions. Comme cela, l’on reduirait drastiquement leurs nombre et les Partis politiques de Circonstence et Alimentaires. Salut
    .

  • Le 2 février 2023 à 15:22, par le juste En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Je trouve que ce que dit ce monsieur a une part de vérité. Soit on écarte tous les parties et les OSC ou on les laisse manoeuvrer comme ils veulent. Nous sommes actuellement sous un régime militaire qui peut décider de ce que ils veulent mais il ne doit pas avoir d’exception pour certaines personnes. Nous sommes vraiment encore loin de la maitrise de notre territoire de ce faite, je souhaiterai que tout le monde s’aligne et soutienne ce régime. Notre administration est seulement pouris et les gens continuent a voler sans etre inquietés. Les gens confondent régime démocratique comme celui de Maurice Yameogo et Roc Kaboré et les pseudo-démocratique comme celui de Lamizana et Compaoé. Le reste a été militaire. Sur le plan humain nous n’aurons plus jamais un président comme Roc sauf si il veut se réprésenter après la transition qui j’espere, laissera le pouvoir au civil au moment venu. IB nous avait promis de libérer notre pays au bout de 1 mois et cela en temps que homme de terrain. Il n’y a pas de changement profond pour le moment mais espérons que cela viendra.

  • Le 2 février 2023 à 19:15, par Vérité indiscutable En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Qu’est-ce que les Politiques ont fait pour le Burkina Faso ? Sincèrement ??? Je pourrai exclure YAMEOGO tout simplement parce qu’il a su quitter le pouvoir, rien qu’en écoutant le peuple. Tout le reste là, dites-moi, qu’est-ce qu’ils ont fait pour le Burkina Faso depuis l’Indépendance ?
    Evidemment je mets de côté les gouvernements militaires qui ont le plus réussi, et en premier lieu Thom Sank. Tous les hommes politiques du pays laissent à désirer. Les bons, vous les mettez de côté comme Laurent BADO. Vous voulez que la société burkinabè fasse quoi avec vous qui ne résolvez aucun problème du pays ???
    Vous récoltez aujourd’hui la médiocrité que vous avez semée. C’est votre propre faute si vous vous sentez stigmatisés aujourd’hui.
    En tout cas, TRAORE fait très bien. Il ne faut pas qu’il se laisse chanter par des soi-disants hommes politiques. Tant que le pays n’a pas retrouvé sa quiétude, vous êtes dehors... Nous n’allons plus nous amuser à vous confier le destin du pays parce qu’il n’y a aucun avenir fructueux avec vous.

  • Le 2 février 2023 à 20:02, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Jean de LA FONTAINE
    1621 - 1695
    Les Voleurs et l’Ane
    Pour un Ane enlevé deux Voleurs se battaient :
    L’un voulait le garder ; l’autre le voulait vendre.
    Tandis que coups de poing trottaient,
    Et que nos champions songeaient à se défendre,
    Arrive un troisième larron
    Qui saisit maître Aliboron.
    L’Ane, c’est quelquefois une pauvre province.
    Les voleurs sont tel ou tel prince,
    Comme le Transylvain, le Turc, et le Hongrois.
    Au lieu de deux, j’en ai rencontré trois :
    Il est assez de cette marchandise.
    De nul d’eux n’est souvent la Province conquise :
    Un quart Voleur survient, qui les accorde net
    En se saisissant du Baudet.
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  • Le 3 février 2023 à 11:00, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    De toute facon, il faut savoir que ce sont les chefs d’Etat Militaires avec des Cadres Politiques et de Societe Civile Burkinabe qui ont reussit et construit le Burkina Faso tel qu’il est aujourd’hui. Meme si Blaise compaore a fait l’erreur de traiter avec des chefs terroristes qui nous revient a la face actuellement dans la crise securitaire desastreuse. Toutefois avec la Revolution Democratique et Populaire d’Aout en plus des Cadres Militaires Revolutionnaires et Progressiste, les Cadres Civils competents et progressiste integres ont construit le Burkina Faso et meme si beaucoup reste a faire. S’agissant de la Corruption endemique et la mauvaise gouvernance, des Militaires et des Civils sont tous Coupables de la situation securitaire grave et desastreuses que nous vivons. C’est clair que Thomas Sankara et la Revolution Democratique et Populaire d’Aout ont montre la voie sans laquelle l’avenir radieux de Notre Peuple Burkinabe et le Burkina Faso est compromise. Salut

  • Le 8 février 2023 à 15:50, par CIGA En réponse à : Burkina : « Il est aussi urgent de mettre fin à ce plan de marginalisation ou de stigmatisation de la classe politique » (Me Ambroise Farama)

    Partis politiques comme rempart ! Quelle illusion ! Où étiez-vous tout ce temps pendant que les impérialistes prédateurs faisaient leur fête ? On voit déjà que certains d’entre vous ont les yeux tournés leurs complices étrangers. Ils n’ont aucune confiance au peuple burkinabè pour relever les défis sécuritaires et de développement. C’est la compromission pour des intérêts personnels et partisans qui fait leur idéal. Paix à l’âme de M. Soumane Touré, érudit de la politique burkinabè. Cette classe politique devrait capitaliser une de ses dernières réflexions que je paraphrase ainsi : La démocratie burkinabè est totalement dans l’impasse ; c’est nous tous, cette classe politique actuelle qu’on devrait BALAYER avant s’attendre à un nouveau départ chargé d’espoir. SANS COMMENTAIRE !!!

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