Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso souhaite l’implication des leaders communautaires et religieux.
(Ouagadougou, 24 février 2022). Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a échangé ce matin avec les leaders religieux et coutumiers, et les notabilités des régions les plus touchées par le terrorisme. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des concertations initiées par le chef de l’Etat dans la perspective de la refondation.
D’entrée de jeu, le président du Faso est revenu sur la situation nationale marquée par la crise sécuritaire qui a exacerbé les tensions intercommunautaires, et aggravé les fractures sociales au Burkina Faso.
« La rencontre de ce matin est une occasion de partager avec vous notre vision et de recueillir vos différentes contributions au projet de refondation du Burkina Faso », a indiqué le président du Faso.
Sur les raisons de la dégradation de la situation sécuritaire dans notre pays, le chef de l’Etat a souligné que cela résulte d’une responsabilité collective.
Il a également relevé que le terrorisme auquel nous sommes confrontés est principalement endogène car ce sont des Burkinabè qui ont pris des armes contre leur pays. « S’ils en sont arrivés à ne trouver pour seul moyen d’expression que la violence, cela signifie qu’il y’a quelque chose que nous n’avons pas su faire collectivement », a expliqué le président du Faso.
Convaincu que la solution militaire ne suffira pas à elle seule à vaincre l’hydre terroriste, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de « miser sur des réponses subtiles, sur d’autres formes de réponses, sur d’autres formes d’actions qui peuvent compléter la réponse militaire ».
Le président du Faso a invité les leaders religieux et coutumiers, dépositaires de nos valeurs, de nos croyances et de nos traditions, à jouer pleinement leur rôle, en usant de leur influence. « Votre rôle est capital, votre rôle est décisif », a indiqué le chef de l’Etat.
Le représentant des leaders religieux et coutumiers et des notabilités des régions les plus touchées par le terrorisme, Sékou Ba a salué « la clarté de la vision" du président du Faso dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Il a réaffirmé leur engagement ferme à contribuer pour le retour de la paix. Pour joindre l’acte à la parole, les leaders religieux et coutumiers et les notabilités des régions les plus touchées par le terrorisme ont remis au chef de l’Etat, un reçu de 1 million de f cfa attestant du dépôt qu’ils ont effectué dans le compte trésor public, dédié à la mobilisation des financements dans la lutte contre le terrorisme.
« Dans les jours à venir nous allons faire des propositions pour apporter notre contribution dans la lutte contre le terrorisme et favoriser le retour du bon vivre-ensemble dans notre pays », a soutenu Sékou Ba.
Direction de la communication de la présidence du Faso
Vos commentaires
1. Le 24 février 2022 à 20:53, par PIONG YANG En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso souhaite l’implication des leaders communautaires et religieux.
Il faut leur dire la vraie vérité. Surtout ces gens aux pantalons sauté. Même pas confiance.
2. Le 24 février 2022 à 21:15, par Passakziri En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso souhaite l’implication des leaders communautaires et religieux.
C est sans doute l une des pièces manquantes du Puzzle. Jusqu’à présent on n a pas vraiment vu l implication de ces deux entités dans la résolution de cette situation. En tout cas.pas officiellement.
Passakziri
3. Le 24 février 2022 à 21:27, par Ka En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso souhaite l’implication des leaders communautaires et religieux.
’’’’’’’’’’’’’’’Le président du Faso a invité les leaders religieux et coutumiers, dépositaires de nos valeurs, de nos croyances et de nos traditions, à jouer pleinement leur rôle, en usant de leur influence. « Votre rôle est capital, votre rôle est décisif », a indiqué le chef de l’Etat.’’’’’’’’’’’’’’’’
Oui Mr. Damiba : A l’image d’autres civilisations, notre culture contient beaucoup d’aspects positifs. C’est pourquoi à chaque fois que des officiers ont le feu aux fesses, ils escaladent le mur du palais du MOOGHO NAABA pour avoir la paix. Pour vous dire que ’’’’’’’’’la culture est la seule valeur pour identifier tout un peuple. Et ceux qui sont les porteurs de ses valeurs culturels sont nos chefs coutumiers, dont leurs continuités des coutumes de l’ancêtre au grand-père, allant au père en fils, restent une référencé de notre jeune démocratie qui cherche son vrai chemin.’’’’’’’’’’’’’’
C’est une grande richesse de pouvoir rencontrer ces chefs coutumier comme vous venez de le faire : Car, un peuple sans culture est un peuple sans âme. Et la difficulté des politiques Africains, se caractérise par l’absence de culture politique.
Et comme je ne cesse de le répéter dans ce forum très riche de Lefaso.net ; ’’’’’Nous avons besoin d’une catharsis nationale sans tabous, il faut mettre sur la table la naissance ethnique de cette Nation, entrer dans sa sociologie ethnique et arriver probablement à la conclusion que tous les 63 ethnies du pays ont les mêmes droits et devoirs dans ce Faso. Il me semble que certains Burkinabé pensent hélas qu’ils sont détenteurs du titre foncier de notre pays comme si les autres étaient de manière circonstancielle des faire-valoir ou des citoyens de seconde zone.’’’’’’’’’’’’ Pourtant nos vrais sages de toutes nos ethnies représentent notre culture, et au Faso nos sociétés traditionnelles ne sont pas encore mortes, elles vivent, dictent nos réflexions et comportements, et elles sont un réservoir de sagesse encore utilisable pour redresser la barre de nos errements et de la mauvaise imitation du modèle occidental. En tout cas c’est une bonne initiative cette rencontre.
.
4. Le 25 février 2022 à 05:27, par caca En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso souhaite l’implication des leaders communautaires et religieux.
Vieux Ka ! Merci pour cette contribution essentielle qui demeure unilatérale, mais permet à commentaires d’opinion. C’est dommage que vous brandissez le monde traditionnel de la chefferie coutumière comme un modèles. Si votre conscience est bonne, combien de fois nos politiques en se basant sur le conseil des coutumiers ont échoués. Le dernier dans tout ça est bien le MPP et son Roch où les bonnets rouges étaient caractéristiques dans les meetings et rassemblement de tous genres.
Si nos coutumiers étaient dotés d’une sagesse incommensurable à construire la démocratie dans ce pays là, le Burkina en passant par la Haute-Volta ne connaitrait pas 7 coups d’tat et deux soulèvements populaires. Notre culture coutumière basée sur la loi du talion est loin d’être démocratique. Dans une culture de règlement de compte où chaque jour la pensée du burkinabè mérite le mal contre son frère, comment le coutumier peut jouer son rôle guide des lumières démocratiques ? Après des décennies de gloire avec à sa tête le président Blaise Compaoré le Burkina faisait partie des cent pays au monde où il faisait bon vivre. Mais soit honnête de toi-même depuis qu’un certain groupe ont pris le pouvoir du pays. Non seulement le terrorisme est devenu notre quotidien, mais les enlèvements des enfants s’illustrent dans ce pays bancal. Si le terrorisme tire sa doctrine dans l’islam, par contre les enlèvements d’enfants pourraient favoriser les rituels dans le milieu traditionnel des sacrifices ; tu vois que le coutumier qui sacrifice un enfant comme ritualiste pour apaiser sa souffrance est loin du chemin de la démocratie qui commande un esprit ouvert. Bref...... Bon vendredi !
5. Le 25 février 2022 à 05:59, par caca En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso souhaite l’implication des leaders communautaires et religieux.
Cette proposition est bonne, mais à condition de tenir le même langage de vérité. Les religions de manière générale éloignent quelques individus mal intentionnés le chemin de la vertu et de la bienveillance. Comme le dit Jean Jacques Rosseau : Toute méchanceté vient de faiblesse, l’enfant est méchant que parce qu’il est faible. Rendez le for, il sera bon. C’est pour dire que les chefs religieux exploitent les faiblesses des esprits faibles pour en faire des criminels. Et les les religions que nous avons actuellement aucune n’enseigne la voie de la sagesse et de la vertu bienveillante envers l’autrui. Aristote a eu raison en disant que si la vertu ne suffit pas à assurer le bonheur, la méchanceté suffit à rendre malheureux. Autre fois la recherche du bonheur et du bien être se basait dans un réconfort qu’un individu pouvait retrouver dans les religions, mais soyons honnêtes en dénonçant que les églises, les temples, et les mosquées sont devenus des lieux où la haine du frère et la recherche de l’argent facile sont enseigné. Dans un pays comme le nôtre, la doctrine échappe au contrôle des pouvoirs publics. La laïcité qui doit être la boussole et enseigner le vivre ensemble avec les principes démocratiques sont transformés par l’appel au djihad islamique. Je termine mon analyse sur un maxime de Buruch Spinoza qui enseignait que la paix n’est pas l’absence de guerre, mais une vertu, un état d’esprit, et volonté de bienveillance, de confiance, de justice. C’est dire que le refondation exige de frapper fort chez les illuminés afin de dégager un principe universel de civilisation. PHS DAMIBA doit de frapper fort en refondant les principes doctrinaux de nos religions qui exploitent la misère des esprits faibles. Bon vendredi !
6. Le 25 février 2022 à 07:14, par Toto le Neuf En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso souhaite l’implication des leaders communautaires et religieux.
Moi Toto, je reste convaincu que le terrorisme perdure parce que les musulmans n’ont pas encore décidé qu’on en finisse avec. Si les imam le décident, en trois mois, ce fléau sera terminé.
7. Le 25 février 2022 à 10:30, par SIDNABA En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso souhaite l’implication des leaders communautaires et religieux.
Dites-moi bonnes gens, quelle est la différence entre ce discours et celui qu’a toujours tenu le Président Rock Kaboré ? C’est tout simplement la vision et la démarche de résolution de ce terrorisme du Président Rock qui sont dupliquées ici. Alors pourquoi ce coup d’Etat ? Ces putschistes n’ont toujours pas expliqué les vrais raisons de leur coup d’état. Le peuple du pays réel attend encore les vraies raisons de ce putsh. De plus les attaques continues de plus belles. A bon entendeur, salut.
8. Le 25 février 2022 à 14:02, par Youth En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso souhaite l’implication des leaders communautaires et religieux.
De grâce que des soit disant leaders religieux ou coutumiers qui ont passé les beaux temps à se cacher sous l’abus de l’alcool et autres, et laissés leurs sujets à la drogue et aux abus de tout genre dans nos broussailles ne viennent pas nous rendre comptables de leurs fautes et échecs. En effet, où étaient ces garants de la traduction quand leurs sujets, enfants et autres proches s’éloignaient des pratiques et autres normes de la société pour abuser de l’alcool et de la drogue, pour détourner des troupeaux entiers de leur employeur pour les convoyer dans d’autres pays voisins ? Comment ton fils, ton frère peut disparaître sans donner signe de vie et lui seul peut t’appeler et tu ne va pas le signaler aux autorités ? Delis de faciès, exécution arbitraire... pourquoi lui-même n’est pas exécuter jusque-là ? Sachiez Chers leaders que ceux vous semblez connaître vous ne les connaissez pas. Nous les connaissons mieux que vous resté dans vos palais, entouré de faux et souvent impartiaux conseillers ou informateurs. Nous les avions souvent vu dans nos forêts, dans des débuts de boissons alcooliques, et après ils rentrent tranquillement se ceux comme des saints. Écoutez il y a des localités où tous eux venus enturbannés les communautés attaquées ont identifié des gens d’à côté qui n’avaient aucun problème de vivre ensemble. Pourquoi venir parler de religion à quelqu’un qui connait la religion mieux que toi ? Des exemples ne manquent point : Lanfièra Sourou ( une localité abritant l’une des mosquées les plus anciennes), Barani, Natiaboni .PK60 Fada, Toeni, Waribèrè, Sono, Titao, Djibo, etc.... Pourquoi vous mêmes ne partiez pas à leurs rencontres. Ils ya dans ces groupes des repis de justice, des graciers... qui ont trouvé de nouvelles astuces pour faire peur aux hommes de loi en brandissant en se muant en terroristes. Allez y comprendre chers leaders que souvent nous avons vu dans des vaches dociles chargées de bagages suspects. C’est réaliste de croire qu’il ya des victimes collaterales, mais sachiez que ceux qui ont été dans leurs bases et eu l’Aa chance ou la baraka de retrouver les siens ont vu souvent une diversité de communautés dans les effectifs. Souffrez de lire ici que les communautés majoritaires sont celles que vous présentées comme les plus touchées. Durant mes voyages multiples, j’ai vu la misère infligée à cette communauté par leurs propres enfants sans pitié (déplacement des femmes, enfants et vieillards durant plusieurs jours voire semaines, sans aucune possibilité d’avoir accès à l’eau ne serait-ce que pour se doucher). Conscientiser-les pour qu’ils aient pitié de ces enfants et femmes.
9. Le 26 février 2022 à 14:25, par Ka En réponse à : Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso souhaite l’implication des leaders communautaires et religieux.
‘’’’’’’’’’’’’’’’Caca :’’’’’’’’’’’’’’’’’’’Je vais être indulgent avec mon vécu : Ayant soutenu toutes les bonnes actions des régimes qui vont au développement de mon pays, je vois que, "quoiqu’il fasse pour son pays, aucune bonne action d’un président ne trouvera grâce aux yeux des égoïstes ou les haineux Burkinabé.
De Lamizana a S. zerbo, de Thomas Sankara a Blaise Compaoré, et Surtout Roch Kaboré élu démocratiquement, tous ces dirigeants ont eu des objectifs et de bonnes actions pour le développement du pays : Mais les méchants oublient ces bonnes actions que nous les conseillers technique au développement ne peuvent pas niés. C’est pourquoi je ne cesse de dire qu’être un président qui répond aux aspirations des Burkinabé n’est pas si facile que cela.
On peut accuser Blaise Compaoré, mais n’oublions que de 1996 à 2005 avant que des mauvais le prenne en otage, en tant que représentant du CDP au pouvoir et autour de lui le trio Roch Kaboré, Simon Compaoré, Salif Diallo, ont puisé dans le tiroir de la révolution inachevé de Thomas Sankara les 6 engagements comme programme de l’élection présidentiel de 1998 qui a été compris par le peuple, suivi des réalisations que nous voyons aujourd’hui au Burkina. Blaise Compaoré a pris à cœur les 6 engagements, ‘’’’’Accroissement de la production pastorale, Sauvegarde de l’environnement et la lutte contre la désertification, Organisation et appui au secteur informel et l’artisanat, Développement du réseau des PME-PMI, Soutien très ferme aux activités productrices des femmes, Elévation du niveau générale des connaissances et le développement du sport et des activités culturels, Emplois pour les jeunes, la sécurité, la santé, et la baisse du cout des produits de base sa grande bataille pour le développements du pays que la plus part des Burkinabé oublient de jours par ce que comme Roch Kaboré, Blaise Compaoré a été victime d’un mauvais entourage, durant la dernière décennie ayant précédé sa perte du pouvoir en 2014 ,suite à l’insurrection populaire. Un entourage qui s’est essentiellement livré, à des querelles mesquines civilo-militaires de succession chacun croyant être le dauphin indiqué du président Compaoré. Et le président Roch Marc Christian Kaboré, qui n’a pas tirer lucidement la leçon de cette question d’un entourage étouffant et égoïste, a tomber dans le même piège. Il a oublié dans son esprit qu’il est le président de tous les Burkinabè et non d’un clan ou groupuscules affairistes.