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Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

Publié le mardi 25 mai 2021 à 22h35min

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Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

Créé le lundi 24 mai 2021 au cours du conseil des ministres, le Conseil national d’orientation et de suivi de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale (CNOS) a pour mission de donner des avis et orientations sur les différents aspects de la démarche du gouvernement devant conduire à la réconciliation nationale et la cohésion sociale.

Les différentes stratégies relatives à la réconciliation nationale et la cohésion sociale, qui seront soumises au Forum national de réconciliation sont attendues par ce conseil. Elles sont, entre autres, la stratégie nationale de réconciliation, la stratégie nationale de la cohésion sociale, la stratégie nationale de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent et le nouveau pacte du vivre ensemble.

Le CNOS sera présidé par le Premier ministre, Christophe Dabiré. Il comprend une centaine de membres notamment des anciens chefs d’Etat, des présidents d’institutions, des membres du gouvernement, des représentants de partis politiques (majorité et opposition), des représentants des autorités coutumières, des représentants des autorités religieuses, des représentants des forces de défense et de sécurité, des représentants des différentes catégories de victimes, des représentants des organisations de la société civile, des associations professionnelles et des Organisations non gouvernementales.

« En mettant en place le CNOS, le gouvernement réaffirme sa volonté de faire du processus devant conduire à la Réconciliation nationale et la Cohésion sociale, un processus largement participatif, qui associe l’ensemble des forces vives de la nation », a indiqué le ministre d’Etat, ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré.

Une conférence de presse est prévue pour le jeudi 27 mai 2021 afin d’éclairer l’opinion nationale sur ces différents aspects de la feuille de route.

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Vos commentaires

  • Le 25 mai 2021 à 17:02, par Nabayouga En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Cher Diabré, ce dont le burkina a besoin, ce n’est pas la création d’institutions ou de je ne sais quoi. Le triptyque vérité justice réconciliation est incontournable. D’ailleurs les burkinabè se sont réconciliés depuis un certain temps. Le problème des terroristes est différent des problèmes liés aux crimes de kouassi blaise compaoré. Vous essayez de noyer ces crimes de kouassi blaise compaoré et sa bande dans un magma, histoire de les rendre moins graves. Or ces crimes sont tels que aucun mélange de genre ne peut les dissoudre. Et si monsieur Diabré veut eviter l’échec, alors qu’il respecte les familles endeuillées par le fuyard. S’il devait tenter de banaliser ces crimes,j’appelle le peuple burkinabè a rester vigilant car la forfaiture n’est pas loin. Dans tous les cas,tout le monde doit sortir dans la rue pour accompagner Roch et Diabré. Peuple burkinabè, il faut résister , il faut surtout exiger un procès de kouassi blaise compaoré et le condamner même si aucune condamnation ne peut être à la hauteur de ses crimes. Dommage que la peine de mort soit abolie.

  • Le 25 mai 2021 à 17:38, par ollo En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Le Burkina Faso décollera lorsqu’il cessera de créer des institutions et d’organiser des rencontres pour aller directement à l’action. A moins que cette façon de faire ne soit un indicateur de manque de vision ou de manque de volonté de résoudre les problèmes.

  • Le 25 mai 2021 à 17:48, par Sidpassata Veritas En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Nous africains avons l’art d’inventer de gros machins pour faire compliqué quand on peut faire simple : à quoi sert de voter des députés pour nous représenter à l’Assemblée Nation, pour ensuite créer de toutes pièces un truc bizarre qu’on va appeler CNOS, et dont le caractère représentatif n’a de légitimité que celle que veut bien lui donner ses géniteur et qui aurait pour « mission de donner des avis et orientations sur les différents aspects de la démarche du gouvernement devant conduire à la réconciliation nationale et la cohésion sociale ». Et que devient à ce sujet la fonction de l’Assemblée Nationale qui est de contrôler l’action du gouvernement ? Les CNOS est-il une sorte d’Assemblée (nationale ?) pour les question de réconciliation et cohésion nationale ? La vraie AN aura-t-elle encore le droit de contrôler l’action du ministre de la réconciliation nationale ?
    Bref ! Attendons de voir. Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ?

    • Le 26 mai 2021 à 18:29, par Le Vigilent En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

      @Sidpasatta Veritas,
      Vous dites bien que l’Assemblee nationale a pour rôle de contrôler l’action gouvernementale ; et cela après avoir soutenu que le vous. estimez que le CNOS n’a pas sa raison d’être. Est-ce à dire que les attributions du CNOS devraient échoir à l’Assemblee nationale ? Chacun est libre de ses opinions, mais je pense que la vôtre sur le CNOS manque de logique.

      • Le 27 mai 2021 à 18:26, par Sidpassata Veritas En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

        @ Le Vigilent, Merci pour votre remarque que je n’ai pas très bien comprise. Je suis parfaitement d’accord avec vous quand vous dites que "chacun est libre de ses opinions",
        Cependant, puisque vous parlez de logique, je voudrais vous faire remarquer que votre questionnement est fait à l’envers quand vous vous demandez « Est-ce à dire que les attributions du CNOS devraient échoir à l’Assemblée nationale ? », car l’Assemblée Nationale préexiste au CNOS et sa légitimité, sa représentativité et ses attributions ne soufrent d’aucun doute. C’est le CNOS qui est à mettre sur pied ! Alors, je crois qu’à ce stade, le vrai questionnement logique est donc « N’est-ce pas des attributions de l’Assemblée Nationale que l’on est en train de donner au CNOS ». Si tel est le cas, n’est-ce pas une vraie bizarrerie que de confier à un groupe de personne désignée "arbitrairement", une parte de la tâche qui revient normalement aux députés élus pour représenter en permanence le peuple burkinabè auprès de gouvernement en charge du destin national ? Oui, à chacun son opinion, mais il ne faut pas se tromper dans le raisonnement !

        • Le 28 mai 2021 à 20:45, par Le Vigilent En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

          Sidpassata Veritas, je persiste et je signe que le travail qui est demandé au CNOS ne saurait relever de l’Assemblee nationale. Il y a un travail préliminaire qui est fait et qui doit être peaufiné par le CNOS avant d’être soumis au forum sur la réconciliation. Ce sont les résultats des travaux du forum qui pourront être soumis à l’Assemblee nationale, mais pas les documents de travail du forum. Le CNOS tel que présenté n’est donc pas une structure qui pourrait jouer un rôle qui relèverait de l’Assemblee nationale.

  • Le 25 mai 2021 à 21:54, par Ka En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Une réconciliation avec un cul-de-sac politisé. Il fut durant 27 ans un voisin encombrant pour tous les pays de la sous-région, un vrais fouteur de merde disait un officiel Togolais : Celui qui cherchait un adversaire pour sa campagne a la course de la présidence sans en avoir, car tu touches a son pouvoir tu meurs.

    Il a éliminé trois pour rester seul. Celui qui criait sur les toits qu’il n’est pas malheureux, et aujourd’hui il a peur de la justice de son pays. Pourtant pour couvrir ses crimes, il avait adopté une stratégie huilé en créant un collège des sages comprenant les anciens chefs d’états , les chefs coutumiers, les autorités religieuses pour passer en revue et dans le meilleurs délai tous les problèmes pendants, et proposer des recommandations a même d’emporter l’adhésion de tous les protagonistes de la scène politique.

    Le collectif lui oppose l’exigence d’une nécessaire réforme de la justice et demande à participer à la résolution des crimes restés impuni. Une stratégie qui n’a pas marché dont l’honorable Zépherin reprend pour encore Berner le peuple.

    Blaise Compaoré ayant échoué ce que Zépherin Diabré veut faire, se retournant vers le grand pardon le 30 mars 2001 avec des larmes de crocodile a l’stade du 4 Aout, dont aucun Burkinabé n’a été sensible à ses fausses larmes, et demande que justice soit rendu, avant qu’on l’écoute.

    La question que je voudrai poser à Mr. Diabré : Quel pays dans le continent dont un gouvernement, ou un ministre, ou une institution a pu réconcilier son peuple sans passer par la justice pour un criminel et fouteur de merde comme Blaise Compaoré et son frère François ? ’’’’’’Aucun.’’’’’ Alors juger d’abord Blaise Compaoré avant de venir sur la scène avec vos charabias. C’est l’ignorance, et non la connaissance, qui dresse les hommes les uns contre les autres. Alors ne prenez pas le peuple Burkinabé pour des ignorants.

    Car, la réconciliation est l’œuvre de tous, elle n’est pas l’apanage ni l’exclusivité du microcosme politique, qu’il soit ou non représentatif. S’il y a une volonté ferme et clairement revendiquée du peuple à se réconcilier, la réconciliation s’imposera d’emblée aux décideurs et il leur suffira d’en prendre acte. Juger d’abords les criminels, sinon il subsistera des foyers de haine profonde et viscérale en les voyant libres, surtout la réconciliation ne pourra avoir lieu.

    Personne au Burkina n’a la clé clé de la réconciliation, ce que je veux dire c’est, ou bien on est réellement réconcilié par la justice, ou bien on n’est pas réconcilié du tout. Cette affaire de "réconciliation démagogique instrumentale" c’est de la foutaise.

    Mon plus grand souhait est que le Faso se retrouve avec ses filles et ses fils sans les criminels en puissance en liberté : Que tout le monde se parlent sans penser qu’il y a un criminel qui se la coule sans payer ses crimes. Pour cela, il faut que ceux qui doivent à la justice règlent leur contentieux et être propre pour rejoindre le peuple pour la soudure totale et qu’on les pardonne afin que le peuple du Faso reste un peuple indivisible. C’est la seule solution pour une vraie réconciliation qui est aussi la justice pour toutes et pour tous.

    • Le 30 mai 2021 à 12:49, par Le Vigilent En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

      La, on est d’accord avec vos idées sur un
      processus de réconciliation qui ne devrait pas se faire sans passer par la vérité et la justice. Vous faites bien de rappeler ce garde-fou que les membres du CNOS que nous devons rappeler aux membres du CNOS et à toute autre structure qui viendrait à être impliquée dans le processus de construction de la démarche devant aboutir à la réconciliation. Nous parlons bien sûr de cette justice dans les règles de l’art et non pas celle que certains veulent « traditionnelle », « transitionnelle », « copains copains » et que sais-je encore ? Restons vigilants à toutes les étapes afin de barrer la route à toute velléités de déviance dans le processus de réconciliation.

  • Le 25 mai 2021 à 22:24, par Africa En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    La prise en compte des anciens chefs de l’Etat implique de facto le retour au bercail des deux anciens Présidents Blaise Compaoré et Isaac Zida dans les meilleurs délais.
    Il faudrait aussi prendre en compte les anciens chefs d’État qui nous ont quittés par maladie pour Yaméogo, Lamizana, Seye et par assassinat pour Sankara, en conviant soit leurs ayants droits ou des représentants moraux désignés par l’Etat afin de leur permettre de donner leur par de vérité par rapport à certaines allégations, notamment en ce qui concerne le volet ’’ crimes de sang ’’ qui me semble être le plus lourd passif de notre histoire depuis l’indépendance le 5 Août 1960. Ce volet est un traumatisme collectif qu’il nous faut exorciser. Nous avons donc l’obligation de rechercher la vérité des faits sans faux fuyant, encore moins sans ruse de quelque nature que ça soit.

  • Le 25 mai 2021 à 23:28, par Sacksida En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Quel est encore ce machin budgetivore et qui va retarder le processus de Reconciation ? Une autre Assemble Nationale bis ou Assemble Nationale des Representants qui vont faire trainer des choses. Prenez le Peuple Burkinabe au serieux ; car le HCRUN dans sont rapport final a fait des propositions et des pistes de solutions pertinentes. Je croyais Zephirin est plus intelligent et pragmatique que ca. Thomas Sankara disait que ; Une commission est pour noyer des Problemes ; et Zephirin est sur la voie de l’echec et c’est tres dommage. Dieu aide le Peuple Integre du Burkina Faso. Salut.

  • Le 26 mai 2021 à 08:27, par Raogo En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    "Le pardon ne s’impose pas.Le pardon est un acte d’amour : un "par don". La personne qui pardonne doit laisser l’autre libre de sa réponse. Obliger quelqu’un à nous pardonner, c’est lui dire : "je veux que tu m’aimes malgré les vacheries que tu m’as faites.". On ne peut contraindre l’autre à le faire. Sinon ce n’est plus un pardon. On peut commander à quelqu’un des gestes extérieurs, mais on ne peut pas commander l’attitude intérieure. On peut juste l’inspirer par son exemple.Ainsi, je peux offrir, même sans rien ressentir, un vrai pardon à quelqu’un qui ne le demanderait pas. Soit intérieurement dans le secret, soit dans une parole dite. C’est ainsi qu’a fait Jésus. Il a offert le pardon de Dieu gratuitement, c’est ensuite que les personnes découvrent l’étendue de leur faute. L’amour de Dieu est premier.C’est celui qui a connu le pardon de Dieu pour lui, qui pourra aussi pardonner aux autres." Père Claude Muslin

  • Le 26 mai 2021 à 09:36, par Tardivement En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Qu’est ce qui pourrait justifier la création de cette nouvelle institution sinon certainement la montée en puissance de l’ex chef de file de l’opposition devenu Ministre. Il semble prendre sa chose très sérieusement qu’il pourrait devenir une menace pour le parti du grand Patron. A-t- il été vraiment une bonne chose que de confier un tel Ministère, ou cela a été une simple erreur de calcul politique. Mais dans tous les cas, le grand Patron semble se rattraper avec cette institution pour calmer les ardeurs et les ambitions de certains. Ah la politique.

  • Le 26 mai 2021 à 10:30, par 100Kara En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Rien à redire chers Sidpassata Veritas,Sacksida
    J’ai réellement coulé des larmes rien qu’en lisant le titre, et à cette allure je me pose la question : serais je plus Fils du pays des hommes intègres si toutefois je ne votais plus ?
    Car bon nombre de ces gouvernants font plus sombrer l’AFRIQUE que les colons d’autrefois.
    Pourquoi tant de haine entre fils & frères ???????

    WENDE WA SONGUIDO !

  • Le 26 mai 2021 à 10:45, par Nabiiga En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    La question est ainsi posée : un conseil d’orientation pour orienter quoi ? À quelle fin ? La réconciliation est assez orientée et vers son objectif d’où la nécessité de lui consacrer un ministre en ta personne. En dehors de tes responsabilités républicaines pour orienter et mener à bien cette réconciliation, il faut maintenant créer un autre comité pour orienter ce que tu as a été nommé pour orienter. Cela étant, il faut t’écarter pour laisser la place à ce comité pour diriger le navire. La gestion d’un pays est comme gérer la maison de soi. Réduire le train de vie de la famille. Ceux qui vont siéger sur ce comité ne vont pas le faire pro bono mais attendront fermement des honoraires, une hémorragie de plus pour l’état alors que nous manquons de tout au Burkina, à commencer par des cliniques et beaucoup de fonds pour combattre le terrorisme. Je ne comprends plus rien

  • Le 26 mai 2021 à 12:26, par Lom-Lom En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Ce Mr DIABRE semble voir le début de sa seconde défaite et on se hâte de vouloir pour toute une horde de personnalités dans la bourse nauséabonde de cette réconciliation travestie d’avance. Quand Mr DIABRE à commencé ses consultations en rencontrant le Collectif de Yorgou, je me suis dit que la "NABA", la catastrophe est imminente. Ce ne sera pas cette foule de personnes qui vous feront réussir la réconciliation mais votre honnêteté dans la démarche. Si vous vous entêtez à résumer la réconciliation à une simple manoeuvre pour le retour de de X ou de Y dans son pays, alors considerez que c’est raté pour de bon. Arrêtez de prendre les Burkinabè comme des Cons !

  • Le 26 mai 2021 à 13:17, par Thién En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Ce pays fait pitié et nous " fait bouffer" la honte tout le temps...!
    Pourquoi et comment un groupuscule d’individus peut-il s’entêter à imposer leurs calculs mesquins au Peuple !
    Comment peut on se réconcilier sans la vérité et la justice ?
    Comment peut on se réconcilier sans tous les burkinabè si chaque jour des milliers de personnes fuient leurs village et tous leurs biens à cause d terrorisme ?
    Comment ces gens comprendront ce que l’on fait sans eux alors que nous sommes tous des burkinabè et que nous avons les mêmes droits ?
    Il faut que l’on arrête de se mentir et de se comporter comme la chauve-souris qui croit pisser dans les yeux deDieu alors qu’elle va recevoir ses propres urines dans ses propres yeux...!
    Non ! le Burkina fait pitié...!

  • Le 26 mai 2021 à 16:47, par epi En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    tous les experts en communication vous le diront. l’objectif implicite de toute stratégie ne se dévoile pas. ici l’objectif implicite de la strategie de Ministre Diabré c’est de réussir le retour de blaise compaoré au Faso sous le couvert de la réconciliation nationale. Mais il ne peut le dire ouvertement. Sinon cette affaire de réconciliation ne peut rien apporter de concret sauf à dilapider les ressources du pays. je suggère qu’il aille faire revenir Blaise compaoré au Faso en lui garantissant ’l’impunité et le tour est joué.

  • Le 26 mai 2021 à 17:45, par HUG En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Encore un machin budgetivore non indispensable tout juste pour recompenser des amis et autres alliés politique.qui vivra verra

  • Le 26 mai 2021 à 18:29, par jeunedame seret En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Trop de sel gâte la sauce. Avec ces maquillages de toutes couleurs nous n’irons pas loin en justice. Un pays de toutes les magouilles ou malhonnêtetés.

  • Le 27 mai 2021 à 15:24, par Marine En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    "Wingba woussougou- woussougou gah kassonmayé ! " trop d’ escroquerie , n’ est pas bien.
    Dieu regarde la souffrance de tes enfants depuis janvier 2016. Avant c’ était une minorité qui nous pillait et on avait la paix pour chercher pour nous. Actuellement c’ est une " petite minorité " et on ne peut plus rien avoir.
    Oh Dieu ! Aie pitié de tes enfants du Burkina. Dieu délivre nous.

  • Le 28 mai 2021 à 14:32, par AH En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Je pense qu’il ne faut pas tout voir noir, essayons seulement le temps nous dira la vérité. je ne veux pas non plus qu’on résume tout le problème du Faso au régime COMPAORE car même au temps de notre héros national Thomas SANKARA il ya eu des victimes. Aucun régime en Afrique n’est parfait. Donc essayons tous les voies possibles peut être on trouvera la vraie voie.

  • Le 29 mai 2021 à 21:17, par Fandata En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    Franchement c’est lamentable et regrettable. Avec la création d’un nouveau machin, alors même que le HCRUN est déjà bien en avance sur nombre de sujets. On dissous et on recommence. En lisant bien les attributions du HCRUN avons nous besoin réellement d’en créer du nouveau ?

  • Le 31 mai 2021 à 09:10, par Ka En réponse à : Réconciliation nationale : Un Conseil national d’orientation et de suivi créé

    ’’’’’’’A l’internaute Le Vigilent tu dis : ’’’’’’’’La, on est d’accord avec vos idées sur un
    processus de réconciliation qui ne devrait pas se faire sans passer par la vérité et la justice. Vous faites bien de rappeler ce garde-fou que les membres du CNOS que nous devons rappeler aux membres du CNOS et à toute autre structure qui viendrait à être impliquée dans le processus de construction de la démarche devant aboutir à la réconciliation. Nous parlons bien sûr de cette justice dans les règles de l’art et non pas celle que certains veulent « traditionnelle », « transitionnelle », « copains copains » et que sais-je encore ’’’’’’

    Merci de me lire internaute ‘’Le Vigilent,’’ et de confirmer une impression du déjà entendu et vu, et qui reste un art de truquage pour ceux qui veulent rouler le peuple pour cacher leur passé. Cette politique adopter pour la réconciliation est comme je l’ai déjà dit, un Cul-de sac politique. Sinon, Blaise Compaoré après sa victoire a l’élection présidentiel de Novembre 1998 avait atteint son but d’obtenir auprès des Burkinabé la vraie réconciliation en créant ce que veut faire Zépherin Diabré ’’’un collège des sages pour enterrer la justice de tout ce qui s’est passé.’’’

    Mais comme Norbert Zongo écrivait avant qu’on le canarde avec ses compagnons et les cramer dans leur voiture : ’’’’’’’ Comment fera le président Blaise Compaoré pour s’imposer aux intellectuels qui appréhendent les dimensions de sa dictature et le drame qu’elle représente pour notre peuple ? Une seule solution s’impose à lui, emprisonner, tuer, faire disparaitre, il n’y a pas d’autre alternative.’’’’’’ Ayant échoué avec son machin de collège des sages, il a opté de continuer de tuer pour le pouvoir.

    Si Blaise Compaoré un introverti le plus rusé du 21e siècle n’a pas pu réussi à réconcilier son peuple avec son machin du non d’un collège des sages, ce n’est pas un ministre qui réussira.

    Conclusion : Il est temps de se retourner vers la justice qui est la seule porte ouvert pour la réconciliation nationale et durable au pays des hommes intègres. Et le président visionnaire qui est Roch Kaboré l’avait bien vu en disant dans son premier discours à la nation : "Nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes (les) affaires sensibles pour aider notre peuple à se réconcilier avec son histoire, pour ramener la paix des cœurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’œuvre de construction nationale", a déclaré M. Kaboré dans un discours radiotélévisé.’’

    "La réconciliation nationale reste un enjeu majeur que nous devons réussir, dans l’intérêt supérieur de la nation", a-t-il dit.

    La justice militaire, une juridiction d’exception, doit solder une longue série de dossiers, dont principalement ceux du putsch manqué de septembre 2015 et de l’assassinat du "père de la révolution" burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui porta l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir en 1987.

    Également en instance, le dossier du journaliste d’investigation Norbert Zongo, tué en 1998 avec trois compagnons, a connu une évolution avec la mise sous contrôle judiciaire de François Compaoré, frère du président déchu Blaise Compaoré, poursuivi pour "incitation à assassinats".

    M. Kaboré a dit "saluer l’avancée des dossiers pendants devant la justice", tout en rappelant aux acteurs chargés de les vider que "la soif légitime de justice des Burkinabè reste intacte."

    Internaute ’’Le Vigilent,’’ la question que je me pose, est pourquoi le président Roch Kaboré après avoir allumé la lumière du boulevard de la réconciliation, pourquoi éteindre cette lumière avec un ministre de la réconciliation qui n’a aucune feuille de route pour accompagner la justice à faire proprement son travail que des bricolages pour faire revenir les supposés accusés sur un tapis rouge sans passé par la justice ? Merci de me lire. Sans rancune a toutes et tous, car souvent, la vérité du vieux Ka blesse mais ne tue pas.

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