Actualités :: Plan d’urgence 2019 du Burkina : Environ 1,2 million de personnes ont besoin (...)

Le ministère en charge de la Solidarité nationale, en collaboration avec le Système des Nations unies, a lancé officiellement, au cours d’une conférence de presse, le plan d’urgence 2019 du Burkina Faso, ce jeudi 14 février 2019, à Ouagadougou.

« Le Burkina Faso fait face à des urgences humanitaires sans précédent du fait de la persistance de l’insécurité dans les régions du Centre-Nord, de l’Est, du Nord et du Sahel », constate le Système des Nations unies au Burkina Faso.

Les attaques récurrentes de groupes armés, les menaces aux populations et la destruction des écoles ont engendré des besoins humanitaires, a déclaré Metsi Makhetha, la coordinatrice résidente du Système des Nations unies au Burkina Faso.
Au regard des statistiques, « le niveau de la crise actuelle et son évolution est préoccupante ». En début de ce mois de février, 83 000 Burkinabè ont été contraints d’abandonner leurs foyers. Plus de 1 000 écoles ont été détruites ou fermées, privant ainsi près de 150 000 enfants d’éducation.

En plus de cette situation, l’insécurité alimentaire et la malnutrition dans les zones touchées par l’insécurité viennent s’ajouter au « lot de la crise ». Selon Metsi Makhetha, les prévalences de malnutrition aigües sévères dépassent les seuils critiques d’urgence de 2% dans ces mêmes zones.

Selon la ministre en charge de la Solidarité nationale, Marie Laurence Ilboudo Marchal, environ 1,2 million de personnes auront besoin d’une assistance humanitaire au cours de l’année 2019.

Pour faire face à ces besoins, un plan d’urgence a été élaboré pour servir de référentiel au gouvernement burkinabè et au monde humanitaire. Le budget de ce plan d’urgence est estimé à 100 millions de dollars, soit environ 55 milliards de francs CFA.

Une approche pour toutes les problématiques…

Ce plan, de l’avis de ses élaborateurs, s’inscrit dans une ambition de relever un certain nombre de défis liés à l’action humanitaire, à savoir : une meilleure coordination pour plus d’efficacité dans la prise en charge des besoins, une approche holistique qui prend en compte toute les problématiques dans la réponse d’urgence, une mobilisation de ressources conséquentes pour couvrir les besoins, un suivi des actions de tous les intervenants et de l’utilisation des ressources allouées et une capitalisation des résultats et des leçons apprises.

« Cette réponse d’urgence est nécessaire pour sauver des vies, soulager la souffrance et protéger les personnes affectées, quel que soit l’endroit où elles se trouvent sur le territoire national », a indiqué Metsi Makhetha.

Metsi Makhetha a souhaité que l’aide soit apportée rapidement

« Nous devons agir maintenant et travailler ensemble… »

A cette cérémonie de lancement du plan d’urgence, Metsi Makhetha a rassuré le département de la Solidarité nationale que le Système des Nations unies et toute la communauté humanitaire sont mobilisés pour accompagner le Burkina Faso dans ses efforts pour une réponse urgente. « Nous devons agir maintenant et travailler ensemble pour empêcher cette crise de devenir incontrôlable », a-t-elle alerté.

Dans son allocution, la ministre en charge de la Solidarité nationale, Marie Laurence Ilboudo Marchal, a indiqué qu’en plus des déplacés de Yirgou, toutes les personnes en situation de crise sont concernées par ce plan d’urgence 2019. Cette réaction de la ministre est intervenue pour clarifier la prise en charge des personnes dans le besoin d’assistance en 2019.

Une photo de famille des deux ministres et les partenaires du Burkina

Présent à cette cérémonie de lancement, le ministre en charge de l’Economie, Lassané Kaboré, a tenu à faire la différence entre le plan d’urgence 2019 et le Plan d’urgence du Sahel (PUS). Selon son explication, le plan d’urgence vise les personnes vulnérables à qui il faut redonner de la dignité. Le PUS, en revanche, est un ensemble de projets intégrateurs de développement.

Cryspin Masneang Laoundiki
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