Actualités :: Assises criminelles : Huis clos dans une affaire de viol

La 1re session de l’année 2004 de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouagadougou, débutée le 15 février dernier se poursuit. Hier lundi, la cour devait statuer sur le cas José Honoré Adjano Houn accusé de viol et d’escroquerie.

Cependant, les débats publics n’ont pas eu lieu sur requête de l’avocate Me Pascaline Sobgo. Elle a estimé que la publicité de l’audience pourrait porter atteinte à l’ordre public, aux bonnes moeurs, à la pudeur. De même, elle a évoqué la crainte de fâcheuses conséquences sur la famille et les proches de la victime du viol.

De ce fait, elle a demandé à la Cour d’ordonner que l’audience se déroule à huis clos. Après s’être retirée quelques minutes, la cour a accédé à la demande de la partie civile et ordonné que les débats se feraient à huis clos.

2e peine de mort pour un policier

La 2e peine de mort de ces assises criminelles a été prononcée le samedi 19 dernier à l’encontre de Soungalo Ouattara accusé d’assassinat sur les personnes de Daouda Traoré, disparu le 18 janvier 1997, et d’Hassan Ben Abdoulaye retrouvé mort au cimetière de Gounghin le 27 juillet de la même année.

Selon notre confrère L’Observateur Paalga, celui qui était policier à l’époque, ne sait pas ce qu’est devenu Daouda Traoré, même s’il a détenu par devers lui sa mobylette pendant plusieurs mois. Concernant la mort d’Hassan Ben Abdoulaye, l’accusé a été confondu, malgré ses dénégations, par la découverte de la photocopie du reçu de la mobylette de la victime.

Soungalo Ouattara a ajouté qu’il s’est défendu face aux intentions belliqueuses de la victime. Faux, a rétorqué le parquet pour qui l’accusé a prémédité son acte et, par conséquent, a demandé l’application de la peine de mort à son encontre. Ce à quoi la Cour a fait droit en condamnant Soungalo Ouattara à mort.
Concernant le meurtre de Daouda Traoré, il a été reconnu non coupable.

Par D. Parfait SILGA
Le Pays

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