Actualités :: Burkina : « Que chacun se rappelle que sa vie sur terre est brève » (...)

Parmi les manifestants de ce mardi 4 octobre 2022 à Ouagadougou, chacun y est allé de son motif. Si certains sont sortis pour s’opposer à l’arrivée au Burkina de la mission de la CEDEAO, d’autres étaient dans les artères pour réclamer un partenariat militaire avec la Russie et/ou pour soutenir le capitaine et président du MPSR, Ibrahim Traoré. Au-delà de ces motifs, certains manifestants interpellent chaque Burkinabè ...

« La CEDEAO est hypocrite et manipulée par la France. Nous demandons aux nouvelles autorités de faire recours à la Russie. Nous voulons que la Russie vienne nous aider, c’est tout. (...). C’est la France qui sème la zizanie entre nous pour entamer notre cohésion sociale afin de mieux nous avoir. Il faut qu’on se conseille nous-mêmes », justifie Mahamadi Sawadogo, un manifestant qui dit être venu de Pissila, dans la région du Centre-nord.

« Nous voulons seulement la paix, rien que la paix. Pourquoi il y a des gens en bas qui tirent sur les ficelles ? Que gagnent-ils ? Nous voulons des veuves et des orphelins de mort naturelle, pas de tueries. Ayons pitié maintenant pour la liste de veuves et d’orphelins qui s’allonge. Pourquoi sommes-nous ci méchants ? Que chaque Burkinabè, quel que soit son statut, se rappelle que sa vie sur terre est brève, c’est pour deux jours seulement. Tes millions, tes belles maisons, tes belles voitures, que tu veuilles ou pas, tu iras un jour pour laisser tout ça derrière toi, tu n’y peux rien. Moi qui vous parle, je suis très bien placé aujourd’hui pour dire que la vie ne représente rien, tout peut sombrer d’un moment à l’autre. Je suis de Pissila, mais me voilà déplacé interne à Ouaga. Il n’y a aucune vie humaine là-bas encore. Ça fait pitié », s’apitoie Mahamadi Sawadogo, sous fond de colère, drapeau russe enroulé au cou.

Omar Ouédraogo, lui également s’est présenté comme manifestant venu du Sanmatenga (région du Centre-nord). Il est amer contre les politiques. "Ce sont nos politiciens-là qui vont détruire ce pays. Nous leur demandons de faire à cause de Dieu et laisser le ’’petit là" (capitaine Ibrahim Traoré : ndlr) gérer le pays, il n’y a pas d’âge pour résoudre un problème. Tout ce que nous voulons, c’est qu’il puisse répondre à notre principale préoccupation qui est l’insécurité", a-t-il manifesté.

O. L
Lefaso.net

Lutte contre le SIDA : Du bruit pour rien ?
SIDA : Des initiatives plus résolues pour freiner la (...)
Chercheurs africains et SIDA : une trithérapie générique (...)
Service national pour le développement (SND) : Les (...)
Centres privés de formation professionnelle : Un cadre (...)
JMP 2004 - Mortalité à moindre risque : Appel de Mme (...)
Education des filles au Burkina Faso : Une feuille de (...)
SITARAIL : pourquoi le trafic a été suspendu au Burkina (...)
La gifle du colonel : Les faits selon Me Farama
Mortalité maternelle : Un fléau toujours d’actualité
Service national pour le Développement : Il y a vingt (...)
19e promotion ENEP de Loumbila : "Nous sommes inquiets (...)
Mutilations génitales féminines : Prise de conscience à (...)
Cérémonies coutumières au Parc urbain Brangr Weogo
Drame à Baléré : Le silence coupable des autorités (...)
Mise à pied d’agents du Laboratoire national de santé (...)
Retour de Génève : "Syndicat dignité" de Côte d’Ivoire sur (...)
Organisations des examens : Le SNESS égrène un chapelet (...)
Instituteurs adjoints certifiés : Le refus de l’oubli
Journée mondiale de lutte contre la drogue : Plus de 4 (...)
Des enfants sur les sites aurifères : Une délégation (...)

Pages : 0 | ... | 36078 | 36099 | 36120 | 36141 | 36162 | 36183 | 36204 | 36225 | 36246 | ... | 36645


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés