Ils sont mécontents de l’attitude de certains agents de sécurité et ils "pourraient refuser de s’arrêter à tout poste de contrôle sur les routes nationales tant que le problème de sécurité ne sera pas résolu". Un groupe de chauffeurs dont l’écrit suit, appelle les autorités à prendre leurs responsabilités.
"Les chauffeurs routiers du Burkina ne peuvent rester insensibles au phénomène de grand banditisme qui sévit actuellement au Burkina Faso.
Il ne se passe pas un jour sans que les chauffeurs de car, de remorques, ne soient l’objet d’une attaque à main armée sur nos routes.
A Fada N’Gourma, il y a plus d’une centaine d’agents de la CRS (Compagnie républicaine de sécurité, Ndlr), mais leur occupation première, c’est de rançonner les chauffeurs. Sinon, comment comprendre qu’il y ait deux postes, entrée et sortie, tous faisant le même contrôle ? Que recherchent ces agents de la CRS ? La sécurité de la population et des usagers de la route, ou les 2 000 F CFA à soutirer chez les chauffeurs ?
Entre le carrefour de Manga et Pô, il y a trois contrôles, mais à chaque fois, il y a des attaques. Quand les forces de sécurité sont informées, elles plient leurs panneaux et disparaissent. Quelle est leur utilité, excepté le fait de s’enrichir sur le dos des chauffeurs routiers ?
Les chauffeurs attirent l’attention des autorités qu’ils seront amenés à refuser de s’arrêter à tout poste de contrôle sur les routes nationales tant que le problème de sécurité ne sera pas solutionné par des mesures palpables, car il y va de la vie des citoyens."
Un groupe de chauffeurs mécontents
Le Pays
