L’élection présidentielle du 13 novembre s’annonce comme une compétition footbalistique. C’est du moins le point de vue développé par Augustin Nébié dans cet écrit.

En novembre, nous allons suivre en direct dans le stade politique du Burkina Faso la grande compétition électorale. D’ores et déjà, les équipes se préparent activement en organisant des matchs amicaux pour une mise en jambes des joueurs, à l’intérieur du pays. A l’heure actuelle, beaucoup de clubs ont l’intention de participer, mais émettent toujours des doutes, par contre d’autres ont annoncé officiellement leur participation.

On peut citer entre autres, des clubs de la D2 comme le FFS, l’UNIR/MS, l’UNDD... Malgré le silence du plus grand club, on peut souligner que ses fans s’agitent ; ils sont pressés de voir leur équipe sortir le plus grand jeu comme les championnats passés. Donc on retient que son arrivée est inéluctable.

Partant de ce constat on peut essayer de dresser le tableau des poules. On aura dans la Poule A, le CDP avec des professionnels comme Salif Diallo, Naboho Kanidoua, Ernest. P. Yonli, Rock Marc Christian ; le brassard pourrait revenir encore à Blaise Compaoré. Dans la Poule B, on aura les équipes suivantes : ADF-RDA D1, FFS, D2, UNIR/MS, UNDD. La liste n’est pas exhaustive.

Dans cette poule, les professionnels qui peuvent annoncer leur arrivée sont : Hermann Yaméogo, Bénéwendé S. Sankara, Norbert Tiendrebéogo.
Du côté de l’arbitrage, les choses semblent être prêtes. Les arbitres viendront tous du centre d’informations nationales que sont la CENI, la Cour suprême...
En attendant novembre, il faudra savoir que cette compétition promet beaucoup de spectacles.

Dans la poule A, avec une seule équipe, on aura un jeu homogène, cohérent... Mais dans la poule B, l’équipe qui est composée de clubs différents, avec des joueurs qui ont la même ambition qui est de gagner le match, mais ce qui serait bizarre, c’est qu’ils ne vont pas se faire la passe, ils vont se tacler, empêcher les autres de décrocher des bolides... Dans un tel contexte, l’équipe professionnelle risque de prendre pour la 3e fois le trophée d’une manière consécutive. Je pourrais être optimiste si l’équipe B n’allait pas jouer un match dans le match.

Nebié Kouele Augustin
Université de Ouagadougou<br
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