Actualités :: Coup d’Etat du 30 septembre : « Il faut que l’on mette en place un (...)

Chargé de communication du mouvement « Plus rien ne sera comme avant » (MPRSCA), Massourou Guiro fait partie des Burkinabè qui ont accueilli favorablement le renversement du pouvoir de lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, vendredi 30 septembre 2022. « Nous n’attendions que ça », a-t-il souligné, lorsque nous lui avons tendu le micro, ce samedi 1er octobre 2022.

« Nous avons bien accueilli la nouvelle parce que nous n’attendions que ça. Depuis que le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba est au pouvoir, nous avons toujours dit que les Burkinabè avaient commis une erreur.

Les gens ont dit qu’on n’aimait pas Damiba, alors que ce n’était pas le cas. Nous disions que depuis son arrivée, le pays est tombé plus bas et fait partie des pays les plus touchés par le terrorisme.

Aujourd’hui, nous faisons face à des populations endeuillées, affamées, alors qu’il n’y a rien à l’horizon. C’est du jamais vu ce qui s’est passé à Gaskindé. Jusqu’aujourd’hui, on ne connaît pas le bilan réel des Burkinabè tombés ce jour-là. Ces jeunes qui ont fait le coup d’Etat ont donné un message fort : celui de l’union du peuple.

A travers leur déclaration, nous savons que ce sont des jeunes qui n’ont pas envie du pouvoir. Le capitaine Ibrahim Traoré n’a pas dissous la Constitution, il l’a suspendu. Il a décidé que ce seront aux forces vives de décider du choix d’un président civil ou militaire pour diriger la transition.

C’est un message assez fort. Ce sont des jeunes soucieux de la sécurité de ce pays. Il faut qu’on les accompagne. Il faut que l’on mette en place un gouvernement de guerre. Nous demandons aux associations souveraines de travailler main dans la main pour que l’on puisse mettre en place un gouvernement de guerre pour la sauvegarde de notre territoire »

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