Le tourisme est une industrie. C’est conscient de ce fait que depuis quelques années le gouvernement et les acteurs privés ne cessent de joindre l’acte à la parole. A côté des différentes politiques de développement du tourisme, le privé joue sa partition à travers la construction des infrastructures hôtelières à travers le pays. Cette dynamique commune ne peut que produire des résultats satisfaisants.

En effet avec les efforts conjugués, le Burkina Faso depuis quelques années est devenu une destination privilégiée des touristes ; les efforts sont entre autres, la valorisation du potentiel touristique, la création d’un cadre institutionnel et d’un environnement légal et réglementaire favorisant les investissements, la promotion et l’encadrement du secteur.

Le résultat de tous ces efforts est probant : En 2004, le Burkina Faso a accueilli près de 230 000 visiteurs touristiques internationaux dont les dépenses à l’intérieur du pays se sont élevées à plus de 30 milliards de FCFA.

La partition du SITHO

Les acquis en matière de tourisme et de l’Hôtellerie sont donc incontestables. Cependant, il ne faut surtout pas s’arrêter en si bon chemin, d’où la naissance en 2004 du SITHO. Il est un événement de portée internationale dont l’objectif est de mettre en évidence les potentialités touristiques du Burkina et des pays participants afin d’assurer une meilleure visibilité de leurs produits touristiques et de stimuler la demande.
Le SITHO offre donc au professionnels du tourisme un cadre d’échanges et de promotion. Il est aussi une occasion pour présenter au public le potentiel touristique de la sous-région et du Burkina.
Pour cette 2e édition, le SITHO aura pour site le SIAO et comprendra deux principaux modules :
 Une exposition des professionnels du tourisme, de l’hôtellerie et des métiers connexes,
 Une mini foire commerciale et de la gastronomie africaine.

Cette édition selon, le président du comité d’organisation M. NABALOUM, connaîtra entre autres la participation des tours opérateurs européens programmant la destination Afrique de l’Ouest, des organismes officiels de tourisme, les structures de gestion des sites touristiques, des agences de voyages, des compagnies de voyage.

Par Ben Alex Beogo

L’Opinion