2e conférence annuelle de la Jeunesse étudiante catholique (JEC) : Les jeunes s’inscrivent dans une dynamique de retour de la paix au Burkina Faso
Toutes les 18 structures diocésaines de la Jeunesse étudiante catholique (JEC) du Burkina sont réunis à Ouagadougou du 27 au 30 décembre 2019 pour leur deuxième conférence annuelle. Une occasion pour elles de faire le bilan des activités du premier trimestre scolaire et d’adopter le programme de la nouvelle année.
Après le 56e conseil national de la Jeunesse catholique (JEC) du Burkina tenu en août dernier à Manga, la JEC réunit pour la deuxième fois ses membres afin de se pencher sur le bilan des activités du premier trimestre scolaire et d’adopter le programme de la nouvelle année. Et selon sa secrétaire nationale, Julie N. Belemsagha, il s’agira essentiellement de voir dans les 18 structures diocésaines représentées, ce qui a été fait depuis ce conseil avec le canevas transmis.
Outre cela, c’est également l’occasion pour les membres d’analyser le reste du programme d’activités prévues pour 2019-2020 conformément au thème du mandat 2018-2020 « Par un leadership de vérité, j’œuvre pour la justice et la paix sociale ». Cela, d afin d’apprécier, de faire des amendements pour sa mise en œuvre effective dans les différents diocèses.
En effet, pour le bilan de cette première année de mandat, l’accent a été mis sur la formation et la capitalisation de l’ensemble des structures diocésaines et pour celles qui n’ont pas pu vivre les deux premiers axes, a souligné la secrétaire nationale. Il leur sera demandé de mettre l’accent sur ces deux axes tandis que ceux qui l’ont déjà fait, poursuivront avec l’application du quatrième axe qui invite à aller à « l’action transformatrice de nos milieux de vie ».
Voir, juger et agir
Pour le mandat 2018-2020, la JEC s’appropriera la méthode d’action qui est de voir, juger et agir avec un accent sur la formation d’un leadership nouveau. A ces axes s’ajoutera aussi la capitalisation de ces acquis, c’est-à-dire l’appropriation de ces méthodes d’action et du leadership nouveau à produire dans les différentes structures. Enfin, pour le 4e axe, il s’agit d’aller dans l’application des œuvres à savoir lutter pour que la justice sociale soit vécue dans les milieux de vie à travers le partage et la fraternisation et qu’il y ait une plus grande cohésion sociale et une justice.
- Julie N. Belemsagha, secrétaire nationale de la JEC du Burkina.
Travailler à cela ne peut se faire qu’avec la contribution de chaque être humain. C’est d’ailleurs pourquoi, il est attendu de ces jeunes jécistes que chacun travaille dans son diocèse à cultiver la paix et que le retour de cette paix puisse être une réalité dans notre pays, a précisé la responsable nationale de la JEC.
Yvette Zongo
Lefaso.net