Après les rendez-vous manqués de 2009 et de 2015, tout semble être mis en œuvre pour l’effectivité du vote des Burkinabè de la diaspora. Dans la perspective des élections de 2020, il est prévu la mise à jour du fichier électoral avec la constitution de la liste électorale biométrique des Burkinabè de la diaspora. Pour ce faire, la Commission électorale nationale indépendant (CENI) a entrepris, du 1er au 10 novembre 2019, la mise en place de ses démembrements à l’extérieur du Burkina.

Ainsi, ce dimanche 3 novembre, une délégation de la structure en charge de l’organisation des élections a procédé à la mise en place de la Commission électorale indépendante du consulat (CEIC) de New-York. C’est une commission composée de quatre membres dont un représentant de la société civile, un représentant de la mouvance présidentielle et un représentant des partis de l’opposition. Quant au quatrième membre, il n’est autre que le trésorier du consulat, choisi d’office, et qui devrait être réquisitionné par le président de la CENI pour les questions de finances. Si au niveau des partis politiques, un consensus fut trouvé immédiatement, cela n’a pas été le cas de la société civile qui, après de chaudes discussions, a finalement fait recours aux votes pour départager les candidats en lice.

Au terme des différentes tractations, la CEIC de New-York sera composée de Willy Sogoba pour la société civile, S. Carole Natacha Zabré pour le compte de la majorité présentielle et de Hamzah Ouédraogo pour les partis de l’opposition.

La mise en place de ces démembrements marque le début du processus électoral dont l’étape suivante est la constitution du fichier électoral. Pour être électeur au niveau de la diaspora, il faut être immatriculé dans une ambassade ou dans un consulat, être enrôlé dans les listes électorales et disposer d’une carte identité ou d’un passeport valide.