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Association des étudiants burkinabè en France : « Les étudiants étrangers ont vu leurs frais d’inscription multipliés par 15 »

Publié le mardi 29 octobre 2019 à 14h00min

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Association des étudiants burkinabè en France : « Les étudiants  étrangers  ont vu leurs frais d’inscription multipliés par 15 »

Dans la déclaration de rentrée ci-après, l’Association des étudiants burkinabè en France (AEBF) égrène les difficultés auxquelles sont confrontés les étudiants burkinabè dans l’Hexagone. Ils font face notamment à une hausse des frais d’inscription, tout cela, dit l’association, « dans l’indifférence totale de l’ambassade de France au Burkina ».


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Vos commentaires

  • Le 29 octobre 2019 à 15:32, par SAWADOGO Yasmina En réponse à : Association des étudiants burkinabè en France : « Les étudiants étrangers ont vu leurs frais d’inscription multipliés par 15 »

    Chers camarades étudiant (e)s de France, nous savons comment chacun de vous est parti à Paris pour poursuivre vos études. Vous n’êtes pas partis sur la base de la compétence, mais plutôt par le relationnel.
    Nous avons des meilleurs universités au Burkina dans la plupart de nos régions et l’Usta à Saamba. Si vos protégés n’ont plus la possibilité de détourner l’argent du contribuable pour vous venir aide SVP, revenez au pays,....Burkina Faso. Sinon, il n’appartient pas aux autorités du Burkina Faso de fixer les coûts des scolarités en France.
    Aussi, ne faites pas la politique à la place des politiciens....A vous lire, on a en face des politiciens ....

  • Le 29 octobre 2019 à 16:28, par Jean-Paul En réponse à : Association des étudiants burkinabè en France : « Les étudiants étrangers ont vu leurs frais d’inscription multipliés par 15 »

    Je ne sais pas comment un travailleur de la fonction publique burkinabè peut justifier sa capacité financière à inscrire son enfant dans une université européenne ou américaine, si ce n’est par l’argent de la corruption, le racket et les détournements.

  • Le 29 octobre 2019 à 16:31, par Alfred En réponse à : Association des étudiants burkinabè en France : « Les étudiants étrangers ont vu leurs frais d’inscription multipliés par 15 »

    Sawadogo Yasmine il serait intéressant que tu lise la déclaration correctement. Moi je suis ici en France mais je suis boursier envoyé par l’État sur la base du mérite, contrairement à ce que tu insinue. J’ai eu ma bourse au pays avant de venir ici. Ensuite je suis désolé mais tout ceux qui sont ici ne sont pas là parce que leurs parents ont les moyens, ou sont venus avec des bourses. Beaucoup se sont sacrifiés pour venir. Des gens sont obligés de faire de petits boulots pour pouvoir vivre. Cela joue énormément sur le rendement académique, mais il le faut parce que si on ne le fait pas on ne va pas vivre.

  • Le 30 octobre 2019 à 10:36, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Association des étudiants burkinabè en France : « Les étudiants étrangers ont vu leurs frais d’inscription multipliés par 15 »

    - SAWADOGO Yasmina, toi tu sembles jalouse. Ils ne sont pas tous partis par des raccourcis. Je t’informe qu’il y en a qui partent après octroi de la bourse par le campusfrance, autrement dit l’Ambassade de France au Burkina. Je suis témoin direct de l’honnêté et de l’intégrité avec lesquelles les dossiers de demandes de bourses et d’inscription sont traitées au campusfrance Ouaga et à l’Ambassade de France à Ouaga où je ne connais personne ni d’Adam ni d’Eve

    Mon propre petit-fils a passé par cette porte pour se retrouver étudiant en France. Et pour te servir, voici son histoire :

    - En 2014, il était à l’UO1 JK à l’UFR/SEA. Il dépose une demande de bourse au CISOPB selon les indications contenues dans le communiqué diffussé un 1er août. Il y était mentionné qu’il fallait avoir 12/20 de moyenne à la Licence. Mon petit-fils avait 13,64/20 de moyenne. Il dépose sa demande et les résulats sortent et il n’a rien. Il va voir l’affichage des résultats au CIOSPB et y voit des gens avec 11/20 et même des 10/20 qui ont eu la bourse. Et pour déposer la demande il fallait être résident au Burkina, or des gens avaient la bourse pendant qu’ils étaient déjà en Chine Taiwan, et pour continuer. De retour il m’informe et je lui dit de garder son courage. Sur ce fait un Professeur vient comme par hasard pour me saluer rapidement et continuer. Et moi aussi par hasard je lui explique le découragement de mon petit-fils. Il l’appelle et lui dit : ’’Mon petit, ne te décourage pas. C’est notre pays qui est ainsi. On ne veut pas des travailleurs dans ce pays. Ce sont les fainéants qui sont promus parce que fils de gros Q ou de gros bonnets’’, et il lui demande : ’’Mais as-tu confiance au contenu de ton cerveau ? Si oui je t’informe que l’Ambassade de France a lancé une offre de bourse. Va te renseigner au campusfrance vers le Centre Georges Méliès. Si tu mérites, tu auras. Eux ils ne magouillent pas comme nos gens ici’’. Mon petit-fil y va dès le lendemain, puis vient constituer son dossier avec les mêmes documents que celui déposé au CIOSPB. Les résultats sortent et il est admis à une bourse octroyée par l’Ambassade de France au Burkina et il est inscrit dans une Université de renommée en France. En rappel c’est cette année là que l’Ex-PM LAT et d’autres avaient magouillé les bourses pours leurs enfants, ce qui avait été déconcé ici largement par les journaux.

    Yasmina, en conclusion, il y a des étudiants non méritants qui sont en étude en effet avec des bourses magouillées ici par leurs parents bien placés. Oui ce sont des voleurs qui ont usurpé les places qui normalement devraient revenir aux bons étudiants comme mon petit-fils. Mais attention, ils ne sont pas tous de la même cuvée. Les meilleurs ont été sélectionnée par l’Ambassade de France en dehors de toute magouille, de toute compromission alors que leur propre pays, le Burkina Faso des entourloupes, les avait jetté en rade tout méritants qu’ils soient : c’était le cas de mon petit-fils. Je salut à l’occasion l’Ambassade de France pour sa franchise dans le traitement des dossier de bourse ici. Merci la France.

    Par Kôrô Yamyélé

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