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Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

Publié le jeudi 26 septembre 2019 à 15h00min

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Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous,  allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

Le tribunal militaire chargé de juger les présumés auteurs, co-auteurs et complices de la tentative de coup d’état du 16 septembre 2015 a rendu son verdict le 2 septembre 2019. Sans aucune surprise, les personnes poursuivies ont écopé des peines d’emprisonnement.

Convaincus que la seule utilité de ce procès est de mettre à l’ombre, des individus potentiellement dérangeants, nous n’avons jamais cessé de dire que ce procès voulu et orchestré par le pouvoir actuel ne contribuera en rien à résoudre les nombreux problèmes vitaux auxquels est confronté notre pays. Nous savions qu’à la fin de ce procès éminemment politique, la sentence sera naturellement politique et on est légitimement tenté de dire:Tout ça pour ça !

D’énormes ressources humaines, matérielles et militaires ont été réquisitionnées, des sommes ahurissantes ont été englouties dans l’organisation de ce procès. Aujourd’hui, cette messe est dite et les tenants de la vengeance à tout prix ont eu gain de cause : le tribunal a prononcé les condamnations attendues. Nous prenons acte de ce verdict qui, à notre avis, ne satisfait que des intérêts individuels et catégoriels, mais nullement ceux de la nation.

Maintenant que ce procès est fini, tout le monde s’accordera à reconnaître et dire que la page est tournée. On peut donc se demander qu’est-ce qu’on fait après ? Quelle est la suite ?

Les véritables problèmes du Burkina Faso demeurent intacts et ne cessent d’empirer. Même la situation des victimes n’a pas changé. Il est évident et constant qu’avec ce procès, on a évité de rechercher et de traiter les causes sérieuses et profondes du mal qui ronge notre pays, à savoir le manque de dialogue franc qui se manifeste continuellement par l’application de la loi du plus fort. Toute la vérité n’a certainement pas été dite, toutes les personnes qui auraient pu contribuer à l’établissement de cette vérité n’ayant pas été appelées devant le tribunal.

Aujourd’hui, tout le monde feint d’ignorer que ce coup d’état, quoique condamnable, est la réaction certes inappropriée à la mauvaise gestion patente de la transition, qui avait fait voter la loi d’exclusion dans le seul but de favoriser l’accession au pouvoir d’un groupe d’individus, eux-mêmes penseurs, auteurs, co-auteurs et complices de la tentative de révision de l’article 37 de notre Constitution, à laquelle le peuple a répondu par l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

N’ayons pas peur des mots et montrons notre amour pour ce pays qui nous a tout donné : nous sommes tous collectivement responsables de la situation intenable dans laquelle notre pays et nos malheureuses populations sont plongés depuis cinq ans. Le MPP est une émanation du CDP ; la classe politique actuelle dans son écrasante majorité a servi et encensé le régime COMPAORE que beaucoup vilipendent aujourd’hui, puisque c’est dans l’ère du temps et surtout qu’il est nécessaire de se remplir la panse, oubliant que le peuple insurgé en 2014 a déjà ouvert les yeux, et sait maintenant qui l’a conduit dans cette situation de désolation.

Dans les prochaines semaines, on allouera probablement des millions de francs cfa aux victimes et ayant- droits du coup d’état manqué, ce qui est normal, soit ! Mais est-ce que c’est cela qui va apaiser les âmes de nos frères et sœurs et de nos enfants morts ? Assurément PAS, car seuls la paix et le vivre-ensemble retrouvés permettent aux morts de savoir qu’ils n’ont pas versé leur sang pour rien !

Seules la paix et la concorde permettent de garantir la non répétition des violences. Nos gouvernants actuels semblent sourds et aveugles à cette évidence, préférant persévérer dans leur logique de bras de fer et de démonstration de muscles, alors que le peuple, qu’ils sont censés servir, se meurt à petit feu, sous leurs yeux.

L’insécurité aujourd’hui a atteint un niveau indescriptible et de facto, des pans entiers de notre territoire national sont sous le contrôle de forces occultes ennemies. Notre pays continue de payer un lourd tribut au terrorisme, le sang des Burkinabè continue de couler, le décompte macabre des morts enregistrés ne cesse d’augmenter.

Des milliers de Burkinabè fuyant les exactions sont en errance dans leur propre pays sans savoir de quoi sera fait leur avenir ; ils sont pudiquement désignés par le vocable de « personnes déplacées internes ». Tout ceci sans qu’aucune des manœuvres de notre armée, mal équipée et pas formée pour cette guerre asymétrique sans qu’aucune exhibition de pectoraux de nos stratèges bureaucrates ne parvienne à endiguer ce fléau qui consume notre pays et nos populations.

Pourtant, oui et pourtant, il suffirait que nos dirigeants, avec à leur tête, le Président Roch Marc Christian KABORE, son Premier Ministre et le Président de l’Assemblée Nationale décident enfin d’écouter leur cœur de pères, de laisser s’exprimer leur fibre nationaliste et leur esprit patriotique, pour comprendre que seule la réconciliation nationale par le biais d’un dialogue national inclusif, ouvert et sincère permettra de sauver notre pays du chaos.

Disons-le, encore haut et fort, il n’est peut-être pas encore tard, mais on se rapproche de plus en plus dangereusement du précipice. C’est donc maintenant, plus que jamais, que le Président du Faso doit faire œuvre utile et salvatrice pour son pays et ses populations, en initiant le dialogue national inclusif, ouvert et sincère devant aboutir à la réconciliation nationale, seule alternative réaliste pour sauver et reconstruire le Burkina Faso.

Nous lui lançons une fois encore un appel pressant et l’invitons instamment à faire preuve de courage politique en enclenchant le processus du dialogue national inclusif, ouvert et sincère. Comme on le dit, le vrai leader est celui qui sait prendre les bonnes décisions aux bons moments.

Puissent les mânes de nos ancêtres et les âmes de nos défunts ouvrir les cœurs et les esprits de tous, afin qu’ensemble et humblement, nous reconnaissions tous que, seule la réconciliation du Burkina Faso avec lui-même et des Burkinabè entre eux, puisse permettre à notre pays de retrouver la paix, la sécurité, la stabilité, la confiance et le développement pour mieux asseoir un vivre-ensemble heureux pour tous.

Que Dieu protège le Burkina Faso !

Ouagadougou, le 23 septembre 2019

Le Président
Dr. Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l’Ordre National

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Vos commentaires

  • Le 26 septembre 2019 à 21:00, par Nabiiga En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    "Pourtant, oui et pourtant, il suffirait que nos dirigeants, avec à leur tête, le Président Roch Marc Christian KABORE, son Premier Ministre et le Président de l’Assemblée Nationale décident enfin d’écouter leur cœur de pères, de laisser s’exprimer leur fibre nationaliste et leur esprit patriotique, pour comprendre que seule la réconciliation nationale par le biais d’un dialogue national inclusif, ouvert et sincère permettra de sauver notre pays du chaos"

    Pions !!!! il y en aura aucune tant et aussi longtemps que ceux qui ont commis des crimes ne sont pas derrière les barreaux à commencer par Blaise Compaoré pour l’assassinat de Sankara, François Compaoré pour l’assassinat de Norbert Zongo, Gilbert Diendéré pour avoir executé les ordres manant à ces deux assassinats, tout le monde de CDP, et enfin toute personne ayant bénéficié de largesse de la famille Compaoré au dépend du trésor national car, à un moment donné, ce fut le trésor de la famille Compaoré. Compris Ablassé, ne te fatigue plus.

  • Le 26 septembre 2019 à 23:36, par Leberger En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    La réconciliation ne se décrète pas.Nous nous souvenons comme c’était hier que certaines personnes avaient dit d’accorder l’amnistie aux putschistes.Le peuple et la vraie armée loyaliste ont dit non.

  • Le 27 septembre 2019 à 01:34, par kouadio En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Ceux qui ont commis,accompagne et suscite ces crimes du regime Compaore sont au pouvoir aujourd’hui ! S’il suffit de changer de nom pour etre pardonne, donc vous etes l’un de ceux qui ont accompagne et profite du regime Compaore avant de vous muer en rectificateur pour continuer a manger. Ppendant ce tmps le pays s’enfonce et ca ne vous dit rien ! Webmaster, vous me publiez pas les postes qui critiquent ceux qui lancent des piques contre l’ancien systeme qu’ils accusent de tous les maux !

  • Le 27 septembre 2019 à 03:32, par Gangobloh En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Ne fallait il pas juger les responsables du putsch, si je comprends bien monsieur Ablassé ?? Les morts lors de ce putsch sont ils seulement de la famille du pouvoir actuel ? La réconciliation ne pourra se faire si certains ( ceux qui ont subi des tords ) auront toujours quelque chose à travers la gorge. On ne pourra pardonner qu’à celle / celui qui aura reconnu son tord et demandé pardon . Soyons sérieux et honnêtes et notre vivre ensemble ira mieux.

  • Le 27 septembre 2019 à 03:45, par Ahmad En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Ablassé dans ses Ablasseries encore. C’est juste pour un gouvernement d’union nationale. Au lieu de gesticuler inutilement nous sommes à l’orée de 2020. Pour lui ROCK est tellement désavoué qu’il lui est facile de gagner les élections futures. Ablassé président la réconciliation lui sera facile à réaliser au lieu de nous fatiguer.

  • Le 27 septembre 2019 à 05:28, par Zig Zag En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Mon cher Ablassé, soyez sérieux un seul jour ; un seul jour. Où est la vengeance à tout prix dans ce procès ? Moi je suis un parent d’une personne décédée dans cette tentative de coup d’Etat qualifié de coup d’Etat le plus bête de l’histoire. Je refuse et n’accepte pas que des personnes immorales comme vous veniez salir la mémoire des personnes tuées durant votre coup d’Etat historiquement bête. Si vous végétez dans les catacombes du pays en attendant qu’un parti politique vous tende la main pour monter à la soupe, n’insultez pas la mémoire des défunts qui nous ont quitté prématurément à cause de vos ambitions et appétit gargantuesques d’utiliser les dépouilles d’innocentes personnes lâchement assassinées par vos sbires comme table à manger. Non ! Même si vos neurones ont lâché, votre âge commande de la mesure et de la dignité dans vos propos. Si vous aviez perdu des membres de votre famille dans cette tentative de coup d’Etat, vous seriez aujourd’hui assis sur le banc de la partie civile ; mais vous connaissant, pas pour rendre justice à vos parents disparus mais pour récupérer l’argent qui sera payé en dommages et intérêts pour remplir votre panse de vache. Moi je ne suis pas un politique et il n’y a pas que la politique dans la vie ; sachez-le et arrêter d’offenser vos compatriotes. Quand vous faites l’amalgame de la situation sécuritaire que traverse le pays, des déplacés internes etc, c’est que vous reconnaissez implicitement que notre pays aujourd’hui n’est pas confronté à des djihadistes mais à un règlement de comptes politique en coupe réglée. Vous avez versé le sang de vos compatriotes pour assouvir vos desseins politiques ; vous avez perdu et avez été jugés. Vous continuez de répandre le sang d’innocentes personnes en brandissant l’épouvantail de la réconciliation sinon c’est le chaos. Vous faites donc partie des instigateurs de cette situation et les autorités devraient vous tenir à l’œil. A cause des gens comme vous, la peine de mort mérite d’être réinstituée au Burkina et cela se justifierait largement. Pour votre gouverne, un procès n’est jamais fini tant que toutes les voies de recours légales ne sont pas épuisées. Comment une personne qui se dit intellectuelle de votre trempe ignore cela ? Vous êtes au Burkina le prototype du politicien qui donne envie de vomir et qui certainement fait honte à toute sa famille. Je comprends maintenant pourquoi les jeunes ont créé le néologisme d’Ablasseries. Je ne sais pas si vous mesurez la honte que vous mettez sur vos proches et les sarcasmes que ceux-ci subissent de leur entourage à cause de vos Ablasseries. J’espère que vous ne faites pas partie de la catégorie de personnes qui ne changent jamais ; alors changez un jour ; il n’est jamais tard.

  • Le 27 septembre 2019 à 08:48, par SOUCIEUX En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Beau discours, beau français et surtout gros français. les réalités du Burkina échappent à vous tous, politiciens de l’ère néandertalienne. vous savez, tant que la génération actuelle des politiciens restent aux commandes, les Burkinabè n’ont rien à espérer et ne pourront rien espérer. Partez tous vous reposer, régler vos comptes comme vous voulez entre vous, et laissez nous tranquille car vous avez tous construit le Burkina actuel. vos passés vous rattraperont tôt ou tard. le Burkina Faso survivra avec se jeunesse. aucun de vous n’est crédible aujourd’hui, quand est ce que vous allez comprendre cela. laissez nous tranquille

  • Le 27 septembre 2019 à 08:57, par M. Yarga En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Il faut patienter. Les âmes des victimes doivent reposer en paix. Les coeurs des parents des victimes doivent être consolés. Les indemnisations doivent être faites. Les condamnés doivent être suffisamment châtiés. Après cela on ira au pardon puis à la réconciliation, mais pas tel que la CODER la définie.

  • Le 27 septembre 2019 à 10:08, par Wadal En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Je dis et répète à Mr Ablassé et qu’il le sache une bonne fois pour toute que le Burkina avec sa population n’a pas de problème avec lui-même. Mais le Burkina a mal avec ses dirigeants depuis l’ère compaoré excepté la transition qui était composé d’hommes et femmes patriotes. Le Burkina a mal avec ses politiciens (lui Ablassé) faisant partie. Si le Burkina retrouvait encore l’ère révolutionnaire, je pense que tous ces politiciens allaient se ranger pour laisser la place à des gens valeureux, aimant leur patrie !

  • Le 27 septembre 2019 à 10:12, par ZEBRET En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    IL SERAI BON DE PROPOSER UNE FEUILLE DE ROUTE DE CETTE RÉCONCILIATION PRÔNÉE A CHAQUE SORTI EN TENANT COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT SOCIAUX POLITIQUE ACTUELLE DE NOTRE PAYS ET DES EXIGENCES D’UN ÉTAT DE DROIT . CELA PERMETTRA DE VOIR LA POSSIBILITÉ OU NON .

  • Le 27 septembre 2019 à 11:14, par @@gog En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Quand quelqu’un ne connait pas la honte, il se croit toujours le meilleur .

  • Le 27 septembre 2019 à 11:31, par Thién En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Ce monsieur nous fait chier avec son histoire de réconciliation nationale ! Qu’est ce qu’il se reproche ?
    C’est un peu trop facile de croire que la réconciliation consiste à une distribution de postes pour les mêmes qui les ont perdus !
    Non ! Cela serait faux et les mêmes causes produiront les mêmes effets !
    Comme l’a dit ki-Zerbo : "Confondre le calme à la paix, c’est confondre la tête au chapeau" !
    Ablassé gagnerait à se taire qu’à énerver davantage les gens !

  • Le 27 septembre 2019 à 12:13, par Ka En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Dr. Ablassè Ouédraogo, vous dites ‘’’’’’Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! Sur d’autres sites comme sur Zoodomail.com vous dites ceux-ci ‘’’’’Verdict putsch manqué : " Tout çà pour çà ! ", dixit Ablassé OUEDRAOGO."

    Je vous dis ici, sans la justice, il n’y a pas de réconciliation : Et la justice militaire nous a prouvé pour sa crédibilité avec le procès des voleurs d’armes, ainsi que celui du coup d’état à la maternelle, que le Burkina a tourner la page des procès à deux vitesses suivis des fusillades à la sauvette.

    Je suis de votre avis que nous devons aller à la réconciliation, mais pas en cours de route de la justice en marche. Que le droit soit dit comme a voulu le premier Burkinabé qui est Roch Kaboré a sa prise de pouvoir. Voilà ce qu’il a dit :
    Nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes (les) affaires sensibles pour aider notre peuple à se réconcilier avec son histoire, pour ramener la paix des cœurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’œuvre de construction nationale", a
    déclaré M. Kaboré dans un discours radiotélévisé.

    Il a ajouté : "La réconciliation nationale reste un enjeu majeur que nous devons réussir, dans l’intérêt supérieur de la nation."

    Dr. Ablassé Ouedraogo, pourquoi nous ne devons ne pas arrêter en route pour entraver la vraie réconciliation ?
    Par ce que le président Roch Kaboré a ajouté ceux-ci : ‘’’’La justice militaire, une juridiction d’exception, doit solder une longue série de dossiers, dont principalement ceux du putsch manqué de septembre 2015 et de l’assassinat du "père de la révolution" burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui porta l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir en 1987. Également en instance, le dossier du journaliste d’investigation Norbert Zongo, tué en 1998 avec trois compagnons, a connu une évolution avec la mise sous contrôle judiciaire de François Compaoré, frère du président déchu Blaise Compaoré, poursuivi pour "incitation à assassinats".

    Non Dr. Ouedraogo, la justice n’est pas terminer, alors ne parlons pas de réconciliation qui n’ira pas loin et qui ne regarde que moi. Comme je le dis souvent, ‘’’’’le combat pour la justice est celui le plus difficile a mener car, on ne se bat pour personne en particulier, mais pour que la JUSTICE soit pour TOUS (sans exception).

    Votre analyse reste boiteuse et loin des véritables réalités pour aboutir à une réconciliation nationale. Car, personne au pays des hommes intègres n’a la clé de la réconciliation sans la justice. Il n’y a pas à discuter sur la réconciliation comme-ci ou la réconciliation comme ça, la réconciliation ne se décrète pas, c’est une affaire qui est dans le cœur de chacun. La réconciliation est l’œuvre de tous, elle n’est pas l’apanage ni l’exclusivité du microcosme politique, qu’il soit ou non représentatif. S’il y a une volonté ferme et clairement revendiquée du peuple à se réconcilier, la réconciliation s’imposera d’emblée aux décideurs et il leur suffira d’en prendre acte.

    Je n’ai pas la clé de la réconciliation, comme les 99% du peuple Burkinabé a l’heure où j’écris ces mots ! Ce que je veux dire, c’est, ‘’’Ou bien on est réellement réconcilié, ou bien on n’est pas réconcilié du tout : Celle que vous voulez a tout prix sans que la justice terminée ce qu’il a commencé, est une "réconciliation démagogique instrumentale" qui est de mon avis une réconciliation précipitée qui ne donnera pas de bon résultat. Sans rancune Dr. Ablassé Ouédraogo. Ma vérité a toujours blessé, mais ne tue pas.

  • Le 27 septembre 2019 à 15:45, par Juste En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Il faut que Monsieur Ablassé nous dévoile son agenda à propos de ce qu’il appelle "dialogue inclusif" ; je veux comprendre. Voilà des Burkinabê qui ont tué d’autres Burkinabê pour le pouvoir, ces gens sont inculpés, jugés et condamnés par une justice du pays et ça, quel est le rapport avec un dialogue inclusif ? On connait vos accointances avec certains inculpés et ça se sentait même quand vous étiez dans la salle d’audience ; qu’à cela ne tienne, le temps qui vous reste à vivre ne vaut plus celui qui est passé ; essayez de laisser une bonne image de vous aux hommes et rencontrez DIEU dans la dignité et avec de bonnes oeuvres. Vous prônez une réconciliation qui va davantage créer des problèmes pour le pays maintenant et après. Il faut éviter de nous ramener encore dans les situations floues dont vous seul avez le secret et tirez profit. Certaines de vos sorties hasardeuses vous ont définitivement discrédité aux yeux de l’opinion ; vous n’avez plus de leçon à nous donner Monsieur LE MUSULMAN DU PLATEAU CENTRAL.

  • Le 27 septembre 2019 à 15:53, par Droit d’expression En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Mon Dieu ! Quand est-ce que M. Ouédraogo aura enfin la décence de se taire et de respecter le peuple burkinabe ? Vous dites qu’il faut aller vers la réconciliation nationale maintenant que le procès est passé. Je pense que vous ne comprenez pas du tout le concept de la réconciliation. Peut-on appeler à la réconciliation nationale lorsque vous décriez le procès et ses conclusions ? Pour vous, les verdicts sont purement politiques et j’imagine que vous auriez aimé que les accusés soient acquittés. Pouvez-vous parler de réconciliation lorsque vous vous foutez des victimes du coup d’État ? Peut-on aller à la réconciliation en disant aux victimes que le procès et les condamnations écopées par leurs bourreaux sont de la mascarade politique ? Avec qui faut-il se réconcilier ? M. Ouédraogo, j’ai l’intime conviction que la réconciliation est un mot vide pour vous, un mot que vous répéter comme un perroquet sans en connaitre le sens et le mécanisme.
    S’il faut recommencer la comédie que Blaise Compaoré et sa bande dont vous faites partie nous ont donné à voir après l’ignoble assassinat de Nobert Zongo, le peuple n’y embarquera pas. Blaise, applaudi par vous-même, disait qu’il demandait pardon même s’il n’avait rien à se reprocher. Voulez-vous revenir nous dire la même chose ? Quand on voit l’arrogance des leaders du CDP et de vous-même, je parie que nous aurons la même attitude que lors de la dernière comédie. Nous ne voulons plus d’une parodie de réconciliation. Pour vous, se réconcilier c’est faire revenir Blaise Compaoré, votre maître, pour qu’il vive en toute impunité au Burkina. Comme tout Burkinabe, il a bien évidemment le droit de vivre dans son pays, mais il a également le devoir de répondre de ses actes, d’en payer les conséquences.
    M. Ouédraogo, c’est étrange que c’est seulement maintenant que savez ce qu’est la justice. Avez-vous élevé la voix pour condamner ne serait-ce qu’un seul assassinat commis sous Blaise ? Avez-vous réclamer justice pour les victimes ? Comme vous le savez, Gilbert Diendéré, dont vous déplorez certainement la condamnation à quelques petites années de prison, était le principal accusateur de Zongo et Lingani qui ont été passés aux armes après un procès expéditif.
    M. Ouédraogo, ayez un peu de respect pour le peuple burkinabe dans son ensemble et pour les victimes du coup d’État en particulier. Justifiez le coup d’État comme vous le voulez, mais de grâce, arrêtez de vous foutre de nous !!!

  • Le 27 septembre 2019 à 17:08, par XMX En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Puisque M. Ablasse OUEDRAOGO sait qui sont les anciens politiciens qui sont la cause de nos malheurs, il faut qu’il parle, la justice devrait s’en saisir, il nous répète que c’est le manque de réconciliation qui a conduit le pays dans cette situation, alors il faut qu’il parle et qu’il nous disent qui sont ceux des politiciens qui sont derrière les terroristes,il faut faire parler Ablassé .

  • Le 28 septembre 2019 à 08:30, par Lucky En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Ablasse ton affaire ressemble maintenant a une demence, on a l’impression que tu as peur que le processus judiciaire te rattrape. Donc tu es presse qu’on arrete cela. C’est tellement maladroit qu’on croit aussi que tu as des informations bien precises sur les terroristes, je pense que le procureur doit t’interroger

  • Le 29 septembre 2019 à 09:29, par Kabore Mady En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    Ablasse donc ses toi qui a di tué nos familles l or de putsch manqué toi tu es tellement movai est ce que tu peux gouverner un pays

  • Le 29 septembre 2019 à 12:26, par pam En réponse à : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Maintenant que le procès du coup d’Etat manqué est derrière nous, allons de l’avant, allons à la Réconciliation nationale ! »

    la justice ne s’oppose pas à la réconciliation. Notre pays souffre du mensonge et de l’inconséquence de ses dirigeants depuis le 15 octobre 1987.

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