Visite d’exploration en avril 2004 en Italie, compte-rendu le 20 mai 2004 aux parents de Béguédo, cocktail de bienvenue aux vacanciers venus d’Italie, le 18 août à Ouagadougou, telle pourrait être résumée la mission effectuée par M. Léonce Koné, directeur général de la BACB, et ses différents collègues et partenaires auprès de nos parents bissa vivant en Italie et ce depuis un an. Une initiative qui porte déjà des fruits puisque, déjà, plus de huit mille (8000) comptes ont été ouverts par ces derniers dans les livres de l’institution, avec la bagatelle de près d’un milliard de FCFA de transferts effectués.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes et qui devraient aller crescendo surtout avec l’ouverture d’un bureau BACB à Béguédo, prévue le 12 septembre prochain. Autre point de satisfaction pour nos "expatriés", le bon partenariat qui lie la banque à des structures comme la CEGECI, la SONATUR, la SOCOGIB, AZIMMO et AGF-Burkina. En effet, plus besoin d’hypothéquer ses chances d’être bien logé chez soi pendant les vacances, la BACB accompagnant tout demandeur dans l’acquisition d’une villa auprès des structures ci-dessus citées, à des conditions des plus souples.

De quoi remplir de joie le cœur des Burkinabè vivant en Italie, dont une forte majorité est issue de la région du Boulgou, principalement de Garango et de Béguédo. Et c’est sûrement cette euphorie qui a souvent fait perdre son français à leur représentant, Soumaïla Bara, lors de son intervention. N’a-t-il pas, dans son élan, pris Léonce Koné pour Léon Konan ? Il ne restait plus qu’à ajouter Bany et le DG de la BACB se retrouverait en train de diriger le grand édifice qui se trouve de l’autre côté du goudron.

Fortement implantés dans les villes italiennes de Naples, Bologne, Milan, ils sont, selon l’intervenant, très estimés tant par leurs employeurs que par la population en général. Cela, ils le doivent à leur courage, à leur intégrité et surtout à leur abnégation au travail. Un fait que reconnaît l’ambassadeur Mamadou Sissoko, qui dit d’eux qu’ils sont très honnêtes, travailleurs et qu’ils savent gagner leur pain à la sueur de leur front. Et de leur conseiller, comme l’ont fait les Italiens de l’extérieur en construisant leur pays, de faire autant du leur, le Burkina.

Et comme construire rime souvent avec infrastructures immobilières, la présence fort remarquée ce soir-là des partenaires que sont la SONATUR, la SOCOGIB, AZIMMO, la CEGECI et la Société d’assurance AGF-Burkina auprès de la BACB ne pouvait être que de la bonne sauce tomate qui aiguisera l’appétit de nos ressortissants à davantage investir dans leur pays.

O. Sidpawalemdé

Sidwaya