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Gouvernement Dabiré I : Des responsables de l’UPC et du NTD livrent leurs lectures

Publié le lundi 28 janvier 2019 à 11h03min

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Gouvernement Dabiré I : Des responsables de l’UPC et du NTD livrent leurs lectures

Le gouvernement Dabiré I est connu depuis l’après-midi du 24 janvier 2019. Une équipe pour laquelle, les Burkinabè accordent énormément d’intérêt, au regard des défis auxquels fait face le pays. Nous avons approché des responsables de partis qui ont bien voulu livrer leur analyse sur cette première équipe de l’ère Christophe Dabiré. Il s’agit de Moussa Zerbo, député et porte-parole de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition politique) et de Zalissa Koumaré, secrétaire générale nationale du Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD, Majorité présidentielle).

Député Moussa Zerbo, deuxième secrétaire général national adjoint des questions électorales, porte-parole de l’UPC :

Avant tout propos, vous me permettrez de souhaiter, en tout cas, plein succès à ce nouveau gouvernement, qui vient d’être formé.

Le commentaire que je peux faire, c’est qu’on ne peut pas, tout de suite, juger ; on ne peut juger le maçon qu’au pied du mur. Comme nous le disons (ma formation politique et moi-même), nous nous gardons vraiment de juger. Seulement, ce qu’il faut relever, c’est qu’il y a eu deux faits majeurs. Vous vous souviendrez qu’en son temps, l’opposition politique avait demandé à ce qu’un certain nombre de ministres soient purement et simplement limogés, notamment le ministre de la Défense et celui de la sécurité, qui étaient vraiment, pour nous, un problème ; parce qu’ils n’arrivaient vraiment pas à nous apporter des solutions pour pouvoir sécuriser le pays. Ce qui a été pris en compte (c’est une coïncidence, peut-être). Mais, ce qu’il faut relever à ce niveau, c’est qu’il y a que nous avons souhaité aussi que ce soit des professionnels du domaine qui soient en charge de ces secteurs aussi importants et sensibles.

Nous avons constaté que pour ce qui est de la sécurité, c’est un ancien gendarme (à la retraite), on peut donc dire qu’il est dans son domaine, son rôle. Quant au ministre de la Défense, nous n’allons pas le juger, on attend de le voir véritablement à l’œuvre, voir ce qu’il peut apporter. Donc, pour l’instant, nous ne pouvons que lui souhaiter vraiment plein succès , qu’il puisse vraiment apporter des réponses idoines aux questions de défense et de sécurité (avec son collègue de la sécurité).

Un autre élément qu’on a remarqué, c’est au niveau des départs, notamment celui du ministre d’Etat qui, à notre sens, était un ministère folklorique, qui n’avait aucun apport pour le Burkina, qui ne donnait rien absolument au pays. C’était un portefeuille budgétivore, qui ne servait à rien, et lorsqu’on a ajouté ce poste au ministère de la Défense, nous pensons qu’il le fallait. Maintenant, on a remarqué que c’est le haut représentant du Chef de l’Etat qui a été commis à la Défense, nous espérons que cela sous-tend, du coup, qu’on l’a supprimé ; parce qu’on ne comprend pas un représentant qui est-là en même temps que celui qu’il représente.

On ne sait pas à quoi cela répondait, si ce n’est une récompense politique, des poches de dépenses inutiles, alors qu’on parle d’assainir nos secteurs financiers, de réduire le train de vie de l’Etat. Si dans le même temps, on crée des postes inutiles, nous pensons qu’il y a véritablement problème. Nous souhaitons donc qu’il n’y ait pas une nomination pour le haut représentant du Chef de l’Etat, il n’en a pas besoin.
Nous disons ensuite que nous avons beaucoup d’attentes, en ce sens que le pays est devenu aujourd’hui très risqué. Au moment où le gouvernement prenait fonction, se déroulait une attaque. Ça, c’est un sérieux problème. Donc, il y a les questions sécuritaires.

Il y a aussi que nos enfants ne vont pas à l’école, dans plusieurs localités ; autrement dit, ces localités ne sont même plus sous contrôle de l’Etat (l’autorité de l’Etat ne s’y exerce pas). Rapidement, que ce gouvernement puisse travailler à rétablir l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire ; parce qu’aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’on a un pays, dans la mesure où il y des endroits du territoire qui ne nous appartiennent pas (il faut avoir le courage de le dire), ce sont d’autres personnes qui y font leur loi et y règnent en maîtres absolus. Il y a donc nécessité à ce qu’on puisse travailler à cela, rapidement.

Il y a aussi la question de l’économie, qui est au point mort au Burkina, qu’on le veuille ou pas, c’est une triste réalité. Il y a donc lieu qu’on puisse assainir ce climat des affaires, faire en sorte que la destination Burkina soit effectivement une destination qui puisse attirer et amener des investissements. Que le nouveau gouvernement s’attèle à travailler également sur ce secteur.

Il y a également le domaine de la santé, sur lequel on attend la nouvelle équipe. Un peuple malade, c’est compliquer. Il faut que l’accent soit mis sur les questions de la santé.

Aussi, je vais insister sur la cohésion nationale ; parce que le vivre-ensemble est plus qu’une nécessité. Le Burkina Faso a toujours été un pays d’hospitalité, un pays très accueillant, où tout le monde y entre et y ressort, quand il veut. Maintenant qu’on a des difficultés à vivre ensemble entre communautés, nous pensons que ce sont des choses qu’il faut voir rapidement et le gouvernement doit s’atteler à pouvoir trouver des solutions pour qu’on puisse éviter justement, de tomber dans ces travers-là. Que nous puissions vivre en bonne intelligence, ensemble au Burkina.

C’est très important. Donc, que le ministère en charge la cohésion nationale, puisse effectivement travailler à faire en sorte que les Burkinabè puisent parler le même langage. On appartient tous à cette mère-patrie, nous sommes condamnés par l’histoire et biologiquement à vivre ensemble, qu’on le veuille ou pas. Il y a donc nécessité qu’un regard particulier soit porté sur la cohésion nationale.

Donc, tout ce que nous disons (politique, économie, social, etc.), c’est parce qu’il y a sécurité, s’il n’y a pas sécurité, ça veut dire que le pays même est appelé à disparaître. Ce que nous ne souhaitons pas. Et comme l’a dit le Premier ministre, lui-même, dès sa prise de fonction : c’est main dans la main que nous allons arriver à construire ce pays. Qu’on ne se voit donc pas dans une adversité féroce, comme si d’autres voulaient la destruction du pays, non.

Qu’on essaie de modérer aussi nos langages, qu’on puisse faire appel à tous ceux qui peuvent apporter quelque chose en terme d’idées (on n’a pas dit en terme de participation au gouvernement, parce qu’à l’opposition, ce n’est pas ce que nous entendons ; on ne parlera pas de gouvernement d’union…, ils ont des ressources, des hommes pour pouvoir faire ce travail, mais en tant qu’aussi opposants, nous avons aussi des avis, nos idées que nous émettons, dans le souci vraiment qu’il y ait un décollage au niveau du pays). Nous parlons développement, nous ne parlons plus politique.

Zalissa Koumaré/Ouillio, Secrétaire générale nationale du Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD)

Il faut dire que personne n’est assez bon pour tout le monde, mais on reste le meilleur pour ceux qui croient à vous. Le gouvernement est effectivement ce pouvoir exécutif chargé de la mise en œuvre des programmes de développement avec à tête un responsable appelé Premier ministre, mais sans la contribution de tous les segments de la nation, il ne saurait atteindre les objectifs escomptés. Je dirais que le NTD, fidèle à ses engagements politiques de soutenir le président Roch Marc Christian Kaboré dans la mise en œuvre réussie de son programme quinquennal, apprécie positivement le nouveau gouvernement qui est un savant dosage de politique et de technocrate.

Ce gouvernement est une réponse aux besoins du moment et saurait répondre aux aspirations du peuple. Nous sommes dans un contexte sécuritaire assez critique, une fronde sociale et une population qui vit dans une psychose, mais nous estimons que toutes ces préoccupations ont été plus ou moins prises en compte dans la formation de ce nouveau gouvernement.

Quand on prend le volet sécurité, le département en charge de la question est aujourd’hui entre les mains d’une personne avertie, qui a une forte expérience et qui a suffisamment fait ses preuves en la matière. Quant au ministère de la défense, nous savons tous que ce journaliste d’investigation, et fils d’un Général, a aussi fait ses preuves sous la transition, quand il s’est agi de résister au push manqué de septembre 2015. Il a eu l’occasion de travailler avec l’Armée et tout cela, nous pensons qu’il a la capacité de galvaniser effectivement les troupes pour que tout ce que nous escomptons aujourd’hui en matière de quiétude puisse être au rendez-vous.

Quand on prend également le département de l’économie, Rosine Coulibaly s’est tant battue pour engager des reformes fortes, elle a fait un grand boulot et elle devrait d’être fière d’avoir écrit en or, son identité sur les pages de l’histoire de notre nation. Elle est remplacée par quelqu’un d’expérimenté, en la personne de Lassané Kaboré, qui a été directeur général de la Coopération, qui a fait ses preuves au niveau du Ministère des Finances, qui a accompagné à un moment donné des reformes fortes au sein de ce ministère. Nous pensons donc qu’il saura être à la hauteur des attentes économiques du pays.

On note également le départ de ténors du parti au pouvoir. A ce niveau, je pense qu’il faut du recul dans toute stratégie. Le gouvernement n’est pas la seule tribune d’expression de la bonne gouvernance, ni les seuls postes ou les compétences peuvent s’exprimer au profit du peuple, de l’épanouissement socio-économique de la nation. Je pense donc que si le ministre d’Etat, monsieur Simon Compaoré, en homme politique averti, a décidé de se retirer de ce gouvernement, c’est probablement pour avoir un œil beaucoup plus attentif sur les actions que ce gouvernement va mener.

De dehors, c’est plus facile de critiquer, d’analyser, d’accompagner et de proposer des solutions concrètes. Alors que dans le feu de l’action, ce n’est pas du tout évident. Je salue donc à sa juste valeur, ce retrait tactique qui va lui permettre de mieux accompagner le président Roch Marc Christian Kaboré dans d’autres fronts stratégiques de ce pays.

Tous ceux qui ont cru que c’est ce qu’il faut pour notre peuple, je veux parler des autres ministres qui se sont retirés d’une manière ou d’une autre, comme Clément Sawadogo, pourtant un des mentors de son parti, je pense que c’est salutaire, ils ont apporté ce qui peuvent et d’autres viendront continuer l’œuvre inlassable de construction de la nation. Une fois de plus, ce n’est pas au gouvernement seulement qu’on peut construire son pays, observons bien, on verra qu’ailleurs, il y a des trous béants à combler avec ces compétences.

En matière de représentativité des femmes, c’est vrai que le président du Faso avait annoncé 30% de femmes, mais il ne faut pas aussi perdre de vue que chaque décision n’a de sens que dans un contexte bien précis. Donc, à mon avis, la situation nationale demande à ce qu’on fasse un savant dosage politiques et technocrates, et c’est ce que le président a tenté de faire. 30% de femmes, c’est vrai, c’est une promesse, mais elle ne doit pas être appréciée en absolue, car je n pense pas c’est le dernier gouvernement du président Roch. Dans ce pays, nous avons l’habitude de voir les choses aller de façon progressive, au rythme des besoins et de l’environnement dans lequel nous évoluons.

C’est vrai, on pouvait atteindre les 30%, mais 22% ce n’est pas mal. Je pense que si les femmes continuent de s’exprimer en termes de compétences et de capacités à gouverner, sans doute que nous atteindrons ce quota de 30% dans les prochains gouvernements. Une fois de plus, ça ne doit pas être apprécié de façon absolue, c’est vraiment relatif.
Dans ce contexte précis du Burkina, je dirais que le gouvernement, à lui seul, ne saurait nous satisfaire, il faut l’implication de tous, la compréhension de tous, l’accompagnement de tous.

La situation aujourd’hui demande à ce que le peuple puisse faire une lecture dynamique et croisée de ce qui passe à l’intérieur comme à l’extérieur du pays afin d’appréhender les enjeux réels de notre pays. C’est ainsi, qu’il pourra accompagner le gouvernement dans ses missions de développement et de recherche de cette cohésion sociale tant éprouvée depuis un certain temps dans notre pays. Sincèrement dit, dans cette situation sécuritaire préoccupante et ce climat social délétère, nous ne devons pas parler de majorité, d’opposition, nous devons taire nos egos et travailler dans une unité nationale.

Aujourd’hui, quand vous prenez des régions comme le Sahel, l’Est, le Nord, poser la question à ceux qui y vivent de savoir quel gouvernement ils veulent ; ils vous diront simplement qu’ils veulent la paix, ils veulent pouvoir vaquer librement à leurs occupations, dans la quiétude. C’est ce qui leur importe. Qui est au gouvernement, c’est quel parti, c’est quelle obédience…, ça importe peu pour eux. Ils veulent juste des hommes et des femmes qui s’engagent, qui comprennent l’environnement, qui comprennent mieux ce qu’ils vivent et qui proposent des solutions idoines et qui les mettent en œuvre. Il n’y a pas de solutions absolues, tout est relatif.

C’est pour dire que quand une décision est bien accompagnée, à la fin, elle devient une réalité et une réussite pour tous. Mais la décision, même si elle est bonne, si elle n’est pas bien perçue par la majorité, nécessairement, à la fin, il y a plus de mal que de bien. Un sage a dit qu’on ne peut pas coiffer quelqu’un à son absence ; pour dire qu’on ne peut pas faire le bonheur du peuple à l’absence du peuple lui-même. Donc, il faut forcement travailler avec le peuple, trouver les solutions avec le peuple, mettre ses décisions en œuvre avec le peuple et à la fin, je pense que tout le monde serait satisfait.

Aujourd’hui, je pense sincèrement que c’est ce qu’il nous faut et je demande à ce gouvernement d’œuvre dans une synergie d’action avec une présence soutenue de leurs membres sur les chantiers de développement. Qu’ils aillent vers les populations, qu’ils communiquent sur ce qu’ils font, qu’ils expliquent pourquoi telle chose est réalisée et telle autre ne l’est pas car le peuple dans sa majorité aujourd’hui a une capacité de décernement. Je pense que ce qui importe au peuple c’est de retrouver la quiétude. Même si nous n’avons pas la richesse que nous voulons, que le peu que nous avons, nous puissions en jouir dans la plus grande des quiétudes.

Le président Roch Marc Christian Kaboré seul, sur près de 20 millions de Burkinabè, certes, est le Président parce que c’est le principe du jeu, mais ne pourra pas réaliser le bonheur de tout le monde. Cependant, ensemble, main dans la main nous y arriverons. Tout comme le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré ne pourra pas à lui seul réaliser ce que nous voulons, si nous ne le soutenons pas.

Donc, action gouvernementale commune dans une synergie, peuple compréhensif, prêt à accompagner (mais pas aveuglement). C’est globalement ce que nous attendons et nous souhaitons vraiment plein succès à ce gouvernement. Que Dieu fasse que ses membres soient suffisamment inspirés pour nous proposer des solutions qui aillent dans le sens de nous sortir de cette situation difficile et préoccupante.

Propos recueillis par O.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 28 janvier 2019 à 05:46, par Gorg En réponse à : Gouvernement Dabiré I : Des responsables de l’UPC et du NTD livrent leurs lectures

    Des propos très responsables et constructifs. Mme KOUMARE, le genre de femmes qui méritent d’être dans un gouvernement. Bravo Même la SG du NTD, vous êtes une matière grise.

  • Le 28 janvier 2019 à 08:19, par sotigui de bobo En réponse à : Gouvernement Dabiré I : Des responsables de l’UPC et du NTD livrent leurs lectures

    Bravo à ces deux personnalités politiques pour la qualité de leur intervention. En tout cas, le Burkina a beaucoup de défis à relever.

  • Le 28 janvier 2019 à 08:30, par Ka En réponse à : Gouvernement Dabiré I : Des responsables de l’UPC et du NTD livrent leurs lectures

    Merci son honorable député Moussa Zerbo pour cette belle analyse, impartiale et simplement citoyenne. La démocratie n’est pas un combat, la politique ne devrait pas en être un. Par rapport a une sortie d’un revanchard Dicko de l’opposition pour ce nouveau gouvernement, avec sa métaphore guerrière qui, prise au premier degré, montre que ce dernier peut amener à tous les politiques de notre pays a une crise sanglante et meurtrière, ici l’UPC montre qu’il se détache aux idées macabres des responsables des micros partis politique payer par le CDP afin d’utiliser l’opposition pour leur fin personnel. Car, la politique de ceux qui ont contribué a la chute de leur mentor, se caractérise d’un vide idéologique insondable, qui laisse la place aux pratiques les plus douteuses et tribalisme : Des petits politiciens aux petits pieds qui sont dans l’opposition pour encore berner le peuple comme durant 27 ans. Oui son honorable député Zerbo, comme vous le dites intelligemment et diplomatiquement, observons le nouveau premier ministre avant toute conclusion.

  • Le 28 janvier 2019 à 11:48, par Le citoyen En réponse à : Gouvernement Dabiré I : Des responsables de l’UPC et du NTD livrent leurs lectures

    J’apprécie vos Propos, ils sont dignes d’intérêt. Je suis parfaitement d’accord avec Madame KOUMARE sur le quota femmes également, il ne faut pas mettre pour mettre, il faut que les femmes prouvent également. Je crois que vous mêmes êtes sur la bonne voie pour être ministre, il me semble que vous êtes directrice générale du CCVA. Courage à vous car c’est pas facile d’être femme en politique sous nos tropiques.

  • Le 28 janvier 2019 à 12:53, par YAAM SOBA En réponse à : Gouvernement Dabiré I : Des responsables de l’UPC et du NTD livrent leurs lectures

    J’ai apprécié l’intervention du député ZERBO. Son analyse est très pertinente. Puisque l’opposition demandait à ce que l’on change les ministres de la défense et de la sécurité et le gouvernement a écouté les propositions.

  • Le 28 janvier 2019 à 13:53, par saababsongo En réponse à : Gouvernement Dabiré I : Des responsables de l’UPC et du NTD livrent leurs lectures

    Vos interventions sont nobles et pleines de sens. Le Burkina est à un tournant très risqué de son existence, il faut vraiment de l’intelligence et du patriotisme pour le gérer. Et quoi qu’on dise, tout est entre les mains des dirigeants. Ce sont eux qui donnent la direction à suivre.

  • Le 28 janvier 2019 à 16:09, par Barkaa En réponse à : Gouvernement Dabiré I : Des responsables de l’UPC et du NTD livrent leurs lectures

    De tres belles analyses. On voit que le pays a des gens sur qui on peut compter. Malheureusement, Moussa ZERBO fait parti d un parti qui ne sait pas ce quil veut. Si non, je suis chez Monsieur surtout dans les medias, il incarne une sagesse et une intelligence de qualite.
    Pareil aussi a mme KOUMARE. Courage a vous deux. Mais dites la verite a vos patrons de partis un peu

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