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Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

Publié le vendredi 21 décembre 2018 à 00h56min

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Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

Moussa Zerbo est un gros poisson dans la mare politique burkinabè. Mais aussi un poids lourd du groupe parlementaire UPC. Doté d’un physique imposant et d’une expression facile, il est l’un des communicants influents du premier parti de l’opposition politique burkinabè, l’Union pour le progrès et le changement (UPC), dont il est l’un des porte-parole. Affectueusement appelé « Mister the speaker » dans les rangs de l’opposition, il est avant tout un instituteur et un syndicaliste. Portrait d’un homme qui dit rejeter « l’équilibrisme politique ».

Dans la nuit de la Saint-Sylvestre 1972, naissait Moussa Zerbo à Tougan. Cet environnement festif aurait fait de lui un fêtard. Pourtant, il a choisi la lutte. Pas n’importe laquelle, la lutte politique. Alors que sa forte corpulence aurait fait de lui un lutteur au tapis. Quel contraste ? Sans conteste, il aurait appris dans les entrailles de sa mère que les fins d’années s’acheminent avec des luttes politiques.

« La lutte, c’est la grande réalité. La lutte, c’est le fond de la vie. Il faut lutter pour avoir sa place dans ce monde… » . Cette citation du philosophe allemand Adler ne semble pas éloignée de la position de Moussa Zerbo, lorsqu’il s’agit de combats politiques. Pourtant, l’histoire fait foi que toute lutte politique n’est pas toujours dans le sens de la justice. Mais Moussa Zerbo voit le contraire et affirme : « Quand il s’agit de la justice, il faut lutter ». Bien sûr, Moussa Zerbo, qui se dit admirateur des idéaux de Thomas Sankara, récite sans doute à chaque levée du soleil : « La Patrie ou la mort, nous vaincrons ! ».

Mais on pourrait se demander, s’il accepterait le martyre au nom de la justice comme son idole Sankara. Quoi qu’il en soit, Moussa Zerbo n’est plus à présenter aux observateurs de la vie sociopolitique burkinabè. Dans les rangs de son groupe parlementaire, il est appelé affectueusement « Mister the speaker », expression anglaise pour désigner le président du parlement.

Moussa Zerbo, l’homme politique controversé

L’histoire politique de Moussa Zerbo commence à Bobo-Dioulasso, depuis le jour où il a lu « un manifeste ». Mais en réalité, son militantisme a commencé à la base à Bobo, quand bien même, il est originaire de Tougan. A l’époque, comme jeune instituteur, il avait rejoint très tôt les syndicalistes de l’enseignement. Un choix qu’il justifie par « l’envie de se former ».

Mais n’était-ce pas une façon d’exprimer le désir de gouverner dont parlait Thomas Hobbes ? A cette question, Moussa Zerbo réplique : « Je ne pensais pas à la politique dans mes débuts comme instituteur. Plusieurs partis m’avaient approché, mais j’avais refusé, jusqu’au jour où j’ai lu le manifeste de l’UPC ».

Syndicaliste, le syndrome de la politique ne s’était pas emparé de lui totalement. Ensuite, méditant le manifeste du parti du lion, il s’y intéresse progressivement. Enivré par les idéaux de l’UPC, il se fait différencier des syndicalistes. Comme jeune politique, il va défendre ces idéaux et mobiliser les foules pour asseoir son leadership dans la capitale économique du Burkina.

C’est ainsi qu’il se fraie une place dans les leaders politiques de sa région. Ensuite, il est détecté par le bureau national du « parti du lion » pour son effervescence et sa jeunesse. Par ses actions, il séduit Zéphirin Diabré, qui fait de lui un de ses hommes de confiance. Nous sommes en 2012.

A partir de 2013, Moussa Zerbo n’est point loin des décideurs de l’UPC au niveau national. Il limite le militantisme syndical et affirme davantage ses positions politiques. « Lorsque je prenais la parole, je faisais la différence entre homme politique et syndicaliste », relate Moussa Zerbo.

Très ouvert à l’évolution de l’actualité politique, il participe à des débats et exprime ses positions. Sa voix porte haut à cause de son ton imposant et de son éloquence. Homme doté de talents naturels d’orateur, il se fait une place lors des débats. Pour booster ses compétences, Moussa Zerbo se fait former en communication et sort nanti d’un Master. Lorsque les vents de la modification de l’article 37 soufflent en 2014, Moussa Zerbo, aux côtés des autres leaders, mobilise les foules. Il incarnait la ligne dure, celle du : « non catégorique », celle du Lion en phase d’attaque.

Au péril de sa vie, il s’engage à fond. « C’était inquiétant. On ne savait pas quelle tournure cela allait prendre. Mais le coup de communication a marché. On a sensibilisé les gens et ils ont compris le message », explique Moussa Zerbo. Après l’insurrection, il est proposé sur la liste nationale de l’UPC pour des élections législatives, en 2015 pour incarner les idéaux de l’insurrection. Un choix qu’il laisse à l’appréciation du bureau national. Elu, il siège au parlement burkinabè, loin des craies et autres ‘’bics rouges’’, pour continuer la lutte dans le cercle du deuxième pouvoir. Et c’est là, que Moussa Zerbo pèse lourd.

Moussa Zerbo, l’homme au-devant des scènes

La fougue de Moussa Zerbo pour la chose politique est incontestable. Amateur de bains de foule, c’est bien lui qui use de ses talents d’orateur pour défendre les idéaux de son parti. Pourtant, dans un passé proche, il était un instituteur pour qui l’engagement politique était relégué au second plan.

Aujourd’hui, Il donne l’impression qu’il est né pour la politique. Mais, il soutient le contraire : « Je suis enseignant de profession, je suis aussi syndicaliste ». Entre autres, il est doté de talents de leadership qu’il revendique volontiers à cause de son passage à l’école syndicale. D’ailleurs, il affirme : « Le syndicat est une école, ça forme ». Moussa Zerbo refuse la politique du béni-oui-oui. D’ailleurs, il dit qu’il faut savoir prendre toujours position.

Pour les pourfendeurs de l’UPC, Moussa Zerbo est trop pressé. Est-il si jeune pour être l’un des porte-parole de l’UPC ? Serait-il un nœud dans la fraction du parti de Zéphirin Diabré ? Moussa Zerbo répond un « non » catégoriquement. Mais, comment comprendre que c’est lui qui use bec et ongle pour défendre les positions du parti du lion ? « Lorsqu’on croit en quelque chose, on s’y engage. Je n’aime pas jouer à l’équilibrisme », rétorque-t-il.

D’ailleurs, il ne cache pas le sentiment de proximité qui les lie : « certains sont mes petits, d’autres sont mes grands frères, on se voit et on se respecte ». Pointé du doigt pour des faveurs dont il bénéficie de la part de Zéphirin Diabré, son mentor, l’orateur Zerbo pince les doigts et remue la tête. Droit dans les yeux, il sourit et déclare : « J’ai toujours pris mes responsabilités au sein du parti. J’assume des tâches que je trouve nécessaires, sans attendre qu’on m’en intime l’ordre. Je ne regrette pas d’être à l’UPC ».

Quand il parle de son chef de parti, c’est avec admiration : « homme de confiance, un vrai patriote, homme de consensus et un leader démocrate ». Lui-même communicateur, il fait un étalage d’adjectif pour qualifier le président de son parti. Moussa Zerbo commente moins, lorsqu’il s’agit de la dissidence au sein de l’UPC. Pour lui, cela fait partie du passé. Toutefois, il reconnaît que « lorsqu’il y a une division dans une famille, cela n’est pas facile ».

Mais il croit dur comme un rônier que ce sont les ambitions personnelles qui ont poussé ses anciens camarades de parti politique à jeter l’éponge pour construire leur propre nid. Pour Moussa Zerbo, « ils n’ont pas été éjectés du parti. Ils sont partis de leur propre chef. S’ils veulent revenir, ils savent quel chemin emprunter. Car un enfant qui a quitté sa maison peut toujours revenir s’il le désire ».

Pour lui, l’UPC est gérée de façon démocratique. Il s’offusque contre ceux qui pensent que le parti est géré de façon familiale. « Tel que le parti est organisé, le président ne peut pas prendre une décision unilatérale », affirme-t-il avec véhémence. Dans ses propos, il laisse entendre que ce sont des coups bas et des complots contre le parti qui ont occasionné la dissidence.

Pour lui, toutes les instances étaient ouvertes afin qu’on en discute. Convaincu qu’au sein du parti, il n’y a pas de secret de Polichinelle, il déclare : « Aujourd’hui, l’histoire nous a donné raison ». Possitif comme tout bon communicateur, il a exprimé toute ouverture de son parti : « ils n’ont jamais dit qu’ils ne sont pas de l’UPC ».

« Le gouvernement MPP est chaotique »

Moussa Zerbo n’est pas satisfait de la gouvernance actuelle. Pour lui, aucun secteur de la vie socioprofessionnelle ne marche. Aussi, il regrette l’injustice et les détournements crapuleux de fonds publics. Selon Moussa Zerbo, « le peuple a demandé la gouvernance vertueuse. Mais c’est le contraire aujourd’hui ». Alors que l’insécurité mine le territoire national, Moussa Zerbo demande des cotisations individuelles pour soutenir les forces de défense et de sécurité, parce que le gouvernement en place a échoué à garantir la sécurité à tous. Selon lui, « en 2015, le pays était unifié. Mais aujourd’hui, le pays est en lambeaux à cause du gouvernement du MPP ».

Face à l’impunité, point de répit pour lui. Il demande que justice soit faite pour que le pays soit réconcilié. Pour lui, l’arrivée de l’UPC au pouvoir garantira la justice aux Burkinabè. Ainsi, les questions de crimes économiques et de sang seront réglées afin de garantir l’unité nationale et la prospérité. Il dénonce l’appât du gain facile chez les jeunes. Il les invite à se former pour mieux s’engager au service du Burkina Faso.

« Le Burkina avant, le Burkina après, le Burkina toujours »

« Ma vision politique est le développement dans le sens général. Chaque geste que je pose doit contribuer à l’édification du pays. Si tout le monde parle de développement, il n’y aurait pas d’opposition », soutient-il. Quant à ses ambitions politiques, il laisse cela à l’appréciation de sa base. Pour lui, il revient à l’électorat de définir les ambitions des leaders politiques : « Si la population me révèle sa confiance, je vais me représenter ».

Toutefois, il n’exclut pas son ancien métier : « Je retournerai à l’enseignement ». Certes, un bois dans l’eau ne devient jamais un caïman. Mais, un crocodile qui a duré dans l’eau ne peut pas vivre au désert. Tout compte fait, Moussa Zerbo tient à son image historique : « Je veux qu’on retienne de moi un homme utile à la nation ».

Justement, les hommes politiques ont de bonnes intentions. N’est-ce-pas un beau souvenir ? Comme le disait saint Juste, « nul ne gouverne innocemment ». L’avenir politique de Moussa Zerbo nous dira s’il a fait l’exception. Pour le moment, le natif de Tougan veut qu’on garde de lui une seule image : « Quelqu’un qui a dit juste pour changer la manière de vivre ».[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Edouard K. Samboé
samboeedouard@gmail.com
Lefaso.net/ledeputemetre.net

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Vos commentaires

  • Le 21 décembre 2018 à 07:58, par Damos En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    Je ne sais pas pourquoi certaines personnes veulent coucher leur passé Mousa Zerbo a bien milité dans le parti CDP de son quartier Accart Ville Sud dans les années 1992 . On se connais très bien

  • Le 21 décembre 2018 à 07:59, par kapre Miguel En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    UPC au pouvoir ne pourrai jamais faire de positive à 10% de ce que MPP a fait . Depuis vous seriez chassés .

  • Le 21 décembre 2018 à 08:50, par MS En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    Il y a quelque chose d’incohérent dans son engagement : un syndicaliste formé à l’école du syndicalisme et qui s’engage dans un parti libéral ??!!!

  • Le 21 décembre 2018 à 09:42, par tout est pire qu’avant En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    Merci pour cet article à l’endroit de ce jeune plein d’intégrité et combatif depuis sa naissance. Il est mon ancien collègue étudiant à l’ISFP de bobo quand ont faisaient le tronc commun. Son choix pour le master en communication est à félicité, Moi je suis resté en FC (Finance Comptabilité). Depuis l’université je croyais sincèrement à cet homme, car à chaque pause on discutait de la politique et je lui ai toujours dis que de la manière dont je vois ces revanchards du MPP, s’ils gagnent le pouvoir ils mettrons ce pays à genoux. Aujourd’hui tout ce que je disais de ce parti s’est vérifié avec cette mauvaise gestion dans tout les secteurs de l’économie nationale. Quand le député Moussa ZERBO écrivait que "bobo se meurt" les fanatiques du MPP voulaient le manger ; Mais aujourd’hui y’a rien à redire Bobo se meurt sans équivoque aucune, car la gigantesque entreprise qui génère toute l’économie de l’ouest est dans l’agonie. Personne ne pourra me convaincre que le régime MPP n’est pas le véritable malheur de ce pays et des burkinabé. Regardez un peu ce qui se passe à la SOFITEX et le gouvernement ne réagit pas. Ils veulent la fermeture de cette entreprise et vouloir la racheter après. Même Blaise COMPAORE que la population a chassé ne s’est pas amusé avec SOFITEX durant ces 27 ans, car il a tout fait pour sauvegarder cette gigantesque entreprise qui fait la fierté de ce pays. Mais avec le MPP le Burkina a perdu sa première place et nous partons droit dans le mur. J’ouvre le débat avec quiconque qui pourra me dire le contraire. Chers frères et sœurs vieux, et vieilles, prier fort pour que le bon Dieu nous vienne en secours, car si la SOFITX doit fermer, imaginer plus de 3 million de Burkinabé qui vivent du coton. Les nouveaux dirigeants de SOFITEX n’ont plus la confiance des cotonculteurs, car depuis leurs arrivées à la tête de l’entreprise le calvaire des producteurs de coton a commencé. Ce gouvernement sera entièrement responsable de la désolation des milliers familles créée par la nouvelle équipe dirigeante de SOFITEX. Bravo monsieur le député Moussa ZERBO pour tout le combat que tu mènes quotidiennement pour l’intérêt de l’ouest. Que Dieu le tout puissant qui veille sur nous à chaque instant te protège ainsi que ta famille. Nous n’avons pas de bouche pour te dire merci. Que Dieu te garde. Amen, amina yarabi

  • Le 21 décembre 2018 à 09:53, par tout est pire qu’avant En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    Internaute 1, 2, et 3, votre réaction ne m’étonne pas, car le MPP vous distribue des mégas gratuits pour attaquer tous ceux qui semble les déranger. Mais je vous conseil d’aller chercher du travail, sinon ce sale boulot ne nourrit pas son homme. Comment ce pays peut avancer avec des esprits comme ça ? Que Dieu nous vienne en aide. Car il est le possesseur du miracle. Moi je crois en Dieu, et ce tout puissant ne laisse jamais ces enfants dans les mains d’un malfaiteur. A bon entendeur salut

  • Le 21 décembre 2018 à 10:31, par Le questionnement En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    Pourquoi l’UPC en lieu et place de mobiliser dans les quartiers, villes, et villages perd en temps et souvent en critique inutiles ? L’UPC devrait revoir sa stratégie de mobilisation des militants et sympathisants. il sera difficile à ce parti de gouverner ce pays et vous savez pourquoi. Le nom de vieille est connu mais elle est appelée Yaaba. Ethnicisme quand tu nous tiens ! A ce jeu, des intellectuels en font un sport favori. N’est il pas grand temps que les soit - disant intellectuels et politiciens se ressaisissent sur ces questions qui fâchent et dont pas hypocrisie ils évitent de parler ? Ne faut - il pas crever l’abcès et soigner définitivement la plaie pour un vivre ensemble meilleur ?

    • Le 21 décembre 2018 à 13:02, par Ahmed En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

      Le questionnement. Vous avez vu juste. Quel besoin Mr Zerbo a pour faire une culture de sa personnalité. Une faillite de L’UPC. Comme aux élections passées ce parti va passer le temps à gérer des faux problèmes. Leur programme politique c’est le MPP et Rock. Rappellez vous qu’à l’orée des élections les Zerbo se baladaient dans les gars pour guetter des bulletins de fraudes pendant que en profondeur le MPP transformait toutes les structures CDP en MPP... On a vu la suite. Un coup ko. Zeph est allé féliciter Rock. De mon point de vue il est question de convaincre le peuple de la fiabilité de votre programme. Un travail de mobilisation. Qu’est ce que les gens ont à foutre que Zerbo soit le meilleur lutteur des samoh où que le cv de Zeph est un livre de 200 pages. Le MPP profite de vos sorties tous les mardis pour s’améliorer. Vous ne pourrez empêcher de voter Rock s’il travaille au bien être des populations. Il faut prouver aux uns et aux autres que L’UPC peut faire mieux

  • Le 21 décembre 2018 à 10:38, par HUG En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    On reconnait le bon maçon au pied du mur. Avec le MPP et acolytes c’est un gout amer (corruption, nominations de complaisance, musellemnt des syndicats, vie chère, politisation de l’administration. Donc si un parti venait au pouvoir et se comportait comme le fait le pouvoir du MPP et acolytes nous allons parler.

  • Le 21 décembre 2018 à 11:56, par Ispo En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    De tous les hommes politiques voilà celui a qui je veux m’identifier . très humble cohérent dans ses prises de position et convainquant. Bon vent honorable l’avenir nous réserve des merveilleuses surprises

  • Le 21 décembre 2018 à 14:19, par YAAM SOBA En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    internaute numero 1 et 2, de grâce évitez les mensonges !
    Mooussa Zerbo était le voisin de feu Françoise COULIBALY ancienne député CDP. Moussa Zerbo n’a jamais milité au CDP !

  • Le 21 décembre 2018 à 18:36, par Lallé En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    Courage et soutien, Monsieur Zerbo. Vous avez un grand avenir politique.

  • Le 21 décembre 2018 à 18:38, par Nikiema En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    Tu as beau ne pas aimer le lièvre, il faut reconnaître qu’il court vite.
    L’honorable Moussa Zerbo est un homme politique de convictions. Il s’est toujours prononcé sur les questions qui touchent le bien-être des populations du BURKINA. Un homme modéré et tempéré. Que Dieu l’accompagne dans toutes ses actions.

  • Le 21 décembre 2018 à 18:38, par Traoré Mohamed En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    Beau cursus politique. Zerbo fut on collègue dans le Ioba. C’était un enseignant toujours appliqué et ouvert. Tous l’admirait pour ça.

  • Le 21 décembre 2018 à 18:55, par Sidiki de Colma En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    C’est Zerbo qui a fait engager les jeunes de mon quartier en politique. C’est lui qui était à la tête de la lutte contre la modification de l’article 37 à Bobo. Faut que le journaliste relève ça.

  • Le 21 décembre 2018 à 19:00, par Doyen Isidore En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    Mon petit esclave Moussa. C’est l’un des rares Samo intelligents après Sangoulé (rire). En tout cas, c’est un bon disciple de Zeph. Qu’il travaille en tandem avec ses camarades pour changer les choses au Burkina.

  • Le 27 décembre 2018 à 17:55, par le pays va mieux En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    Vraiment l’UPC est ridicule. Un pari responsable doit oeuvrer à expliquer son programmer à la population. Mais passer me temps à accuser le pouvoir en place, je suis désolé.

  • Le 27 décembre 2018 à 20:32, par KNZ En réponse à : Moussa Zerbo de l’UPC : « Le gouvernement MPP est chaotique, aux antipodes des attentes des insurgés »

    Merci Mr Zerbo pour tes analyses très pertinentes sur la situation chaotique de notre pays. C’est la désillusion qui se lit sur tous les visages. Dépuis que le MPP a pris le destin de ce pays, tout va mal. Le peuple insurgé du Burkina. est meurtri dans sa chair. La pauvreté a atteint des proportions inégalées. La misère est la chose la mieux partagée dans notre pays. Nous souffrons à longueur de journée et le pire dans tout ça, c’est qu’il n’y a rien de bon à l’horizon. nous nous sommes faits avoir sur toute la ligne. Que Dieu aie pitié de nous. nous ne méritons pas vraiment ce triste sort qui nous tombe dessus. Il est grand temps que les choses changent. Le combat continue. Notre avenir doit se présenter autrement.

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